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Guest mounir 73
Un article qui montre que l'armée nationale syrienne est en trai n de mettre K.O les djihadistes.

L'armée syrienne engagée dans la guerre urbaine à Alep le 06.09.12 | 11h17 | mis à jour le 06.09.12 | 15h22

 

diaporama Dans un appartement de l'ouest d'Alep, le général syrien regarde sur son Ipad...

Dans un appartement de l'ouest d'Alep, le général syrien regarde sur son Ipad une carte Google Earth où apparaît chaque pâté de maisons du quartier de Seif al-Dawla.

ImprimerPDF Envoyer à un ami Partager Dans un appartement de l'ouest d'Alep, le général syrien regarde sur son Ipad une carte Google Earth où apparaît chaque pâté de maisons du quartier de Seif al-Dawla.

Sur une table de salon, sont posés des talkies-walkies pris aux rebelles avec lesquels il peut écouter leurs conversations et d'autres appareils de communication pour rester en contact avec ses officiers sur le terrain.

"Avance jusqu'au bloc 4 mais n'ouvre pas le feu sur ta droite, car j'ai envoyé une autre équipe de ce côté pour les prendre en tenaille et je ne voudrais pas que vous vous tiriez dessus", lance le chef des opérations pour l'ouest d'Alep.

Crâne dégarni, flegmatique, ce général de la garde républicaine, une unité d'élite, est chargé d'une partie des quartiers les plus difficiles de la ville.

"Nous devons reprendre aux terroristes les secteurs qu'ils détiennent en évitant au maximum de détruire la ville et de toucher la population civile pour qu'elle reste de notre côté. Cela nécessite du doigté", explique cet officier supérieur de 53 ans.

Sur d'autres fronts, comme Homs (centre), l'initiative revenait d'abord à l'artillerie puis l'infanterie occupait le terrain.

A Alep, grande métropole du nord, l'armée est en revanche engagée pour la première fois dans une véritable guerre urbaine, où elle doit grignoter un pâté de maison, une rue ou un carrefour. Artillerie, chars et hélicoptères viennent seulement en appui.

"Nous sommes divisés en groupes d'une quarantaine d'hommes extrêmement mobiles, munis d'armes automatiques, de roquettes antichars", explique un colonel à Seif al-Dawla.

"Nous avons face à nous des terroristes qui ont recours aux tireurs embusqués et aux engins explosifs. Il faut d'abord les déloger des immeubles puis désamorcer les bombes pour considérer que le terrain est propre".

Depuis le début de la révolte en mars 2011, le régime de Bachar al-Assad assimile les combattants rebelles à des "terroristes" soutenus par l'étranger.

A cela s'ajoute la guerre du renseignement. Chaque camp utilise des habitants pour espionner le camp adverse. A Sayyed Ali, un quartier du centre, trois habitants rudoient un homme errant avec un sac d'ordures. Il "avoue" rapidement travailler pour les rebelles et pour avoir la vie sauve, donne immédiatement la position de ses "commanditaires".

L'armée a envoyé début août dans la deuxième ville du pays ses unités d'élite: la garde républicaine pour reprendre le flanc ouest et les forces spéciales, pour le centre. Ces dernières ont pris il y a deux semaines le quartier chrétien de Jdeidé, dans la vieille ville et ont avancé vers la place Sayyed Ali, qu'elles grignotent aux rebelles.

L'armée cherche à asphyxier les insurgés en tronçonnant la ville et en bombardant quotidiennement les lignes d'approvisionnement de l'extérieur de la métropole.

"Le vent a tourné en faveur de l'armée"

Affable, le général ne doute pas une seconde de sa "victoire" prochaine. Pour lui, le plus dur a été accompli avec la prise le 9 août de Salaheddine et la conquête samedi de hauteurs de Seif al-Dawla, deux quartiers stratégiques de l'ouest.

Selon lui, il reste à conquérir les hauteurs d'Izaa, dominant l'ouest et toujours aux mains des rebelles, et le quartier de Soukkari (sud-ouest). L'offensive sur l'est de la ville est pour plus tard. "Les rebelles n'avancent plus et le vent a tourné en faveur de l'armée avec la reconquête de Salaheddine".

Construit de manière anarchique avec des petites ruelles et des immeubles de cinq à six étages, ce terrain idéal pour un combat de rues a été repris en une semaine par les militaires.

C'est par ce quartier que les rebelles se sont infiltrés au départ. Selon un officier des services de sécurité, beaucoup sont venus avec femmes et enfants, en cachant des armes et en prétextant fuir les combats à Idleb (nord-ouest). "Par pitié, nous les avons laissés entrer sans même les fouiller".

L'autre explication, c'est la trahison du général Mohammad Maflah, chef des renseignements militaires d'Alep. "Il leur a donné les clefs de la ville", explique cet officier. Le général déserteur, qui s'est enfui deux semaines avant l'offensive rebelle, semble avoir été tué avant d'avoir franchi la frontière turque.

Pour le général, l'explication est plus simple: "Nous les avons laissés entrer car il est plus facile de les tenir au même endroit plutôt que de courir partout après eux".

"Ils étaient au moins 7.000, nous en avons tué 2.000. Il y a des Syriens venus du nord et de la campagne alépine mais beaucoup sont des étrangers: Tchétchènes, Turcs, Afghans, Libyens et Tunisiens", explique t-il en montrant des papiers d'identité de Turcs.

Ce général, qui se dit laïque, dénonce l'"aveuglement" de la France et d'autres pays occidentaux qui soutiennent selon lui les mouvements islamistes dans la région. "Ne comprennent-ils pas que nous sommes la dernière digue qui empêchera la vague islamiste d'engloutir l'Europe ?".

 

 

AFP

 

c'est a en dormir debout ! :D

c'est quoi cette État qui n'arrive pas a en finir avec cinq combattants ! :D

je croyais qu'ils étaient cinquante milles rien que pour les étranger ! :crazy:

je me demande ce qu'il aurait s'il y avait un réel soutient des occidentaux ?:D

dommage qu je n'ai plus envie de jouer au chat et a la souri autrement je t'aurai inonder de faits en live enfin presque ! :D

sache que ton maitre a l'heure qu'il est est entrain de préparer ca fuite dommage j'aurai voulu voir a quoi ressemblerait ca fin ! :D enfin t n'est pas perdu peut être qu'ils arriveront a l'avoir ! :D

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c'est a en dormir debout ! :D

c'est quoi cette État qui n'arrive pas a en finir avec cinq combattants ! :D

je croyais qu'ils étaient cinquante milles rien que pour les étranger ! :crazy:

je me demande ce qu'il aurait s'il y avait un réel soutient des occidentaux ?:D

dommage qu je n'ai plus envie de jouer au chat et a la souri autrement je t'aurai inonder de faits en live enfin presque ! :D

sache que ton maitre a l'heure qu'il est est entrain de préparer ca fuite dommage j'aurai voulu voir a quoi ressemblerait ca fin ! :D enfin t n'est pas perdu peut être qu'ils arriveront a l'avoir ! :D

 

La grande URSS n'avait pas pu en finir avec ces hordes de terroristes mercenaires ramenés , armés et financés par le mondialo-sionisme et l'arabo-larbinisme du Golfe !

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  • 2 weeks later...
Guest mounir 73
La grande URSS n'avait pas pu en finir avec ces hordes de terroristes mercenaires ramenés , armés et financés par le mondialo-sionisme et l'arabo-larbinisme du Golfe !

 

oui c'est ca il en a fini ou il fut fini ! :D rappel toi de l’Afghanistan et de la première guerre de Tchétchénie ! :D

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Nouveaux progrès à l’est d’Alep

 

Par Guy Delorme avec Cécilia & Marcel, le 24 septembre 2012 InfoSyrie.

 

-Alep :

Dimanche, l’armée a continué de progresser à Alep. Deux quartiers situés à l’extrémité est de la ville, la zone industrielle d’al-Arqoub et Cheikh Bakr, ont pratiquement été nettoyés. Ces avancées s’inscrivent dans le cadre de l’opération « Alep de l’Est », lancée semble-t-il ce week-end. Le quartier Soulayman al-Halabi, à l’est du centre-ville et de Midane, a lui aussi été reconquis selon des sources militaires. Mais selon l’AFP des combats se poursuivaient dimanche sur l’artère principale de Souleimane al-Halabi, les soldats devant débusquer les snipers. « Au moins 80% des gens à Souleimane al-Halabi sont partis » a confié au correspondant de l’AFP, un habitant, Salah, qui précise que les combats dans son quartier ont débuté vendredi. Sana dans son édition du 24 septembre reprend l’information sur le nettoyage du quartier, mais parle plus particulièrement du secteur de la mosquée du Coran et de l’école Ali Naser Agha.

À al-Arqoub, selon l’agence Sana, un franc-tireur a été abattu et l’institut agricole « purifié » ; et deux voitures dotées de mitrailleuses Douchka ont été détruites dans le secteur voisin de Khazzam.

Les quartiers qui font toujours « problème » sont, à l’est, ceux de Hanano, Sakhour ; au centre Merjeh, Bab al-Nasr et Sabaa Bahrat (juste en-dessous de Bab al-Nasr) ; au nord Boustane al-Bacha et Baaïdine (limite nord-est de la vile) ; au sud Soukhari.

À Sabaa Baharat, les combats étaient vifs et un pompier qui travaillait à éteindre l’incendie d’un bâtiment public a tété tué par des tirs. À Merjeh, selon Sana, un groupe d’insurgés a été attaqué par l’armée près de l’école de Sinaa, et des dizaines d’entre eux auraient été tués. À Hanano, toujours selon Sana, un autre groupe armé a été décimé près de la mosquée d’Urwa al-Baqiri. À Boustane al-Bacha, des rebelles ont été tués à proximité de la zone d’al-Icharat. À Baaïdine, un groupe a été décimé. À Soukhari, plusieurs activistes ont été tués près de la sallle Mahabba. D’autres encore ont été abattus au rond-point ou échangeur de Jandoul, situé sur le périphérique nord de la ville.

 

Dans les environs de la ville, Sana fait état d’accrochages à Qobtane al-Jabel (périphérie sud d’Alep), Byanoun (dix kilomètres au nord d’Alep, le long de la route vers la Turquie) et Kafr Naha (5 ou 6 kilomètres de la sortie ouest d’Alep). Ainsi qu’à Daret Izzah (une vingtaine de kilomètres à l’ouest d’Alep et à une dizaine de la frontière turque).

 

Dans la région ouest du gouvernorat d’Alep, les combats se poursuivent vers Antareb (ou al-Attareb, une vingtaine de kilomètres à l’ouest d’Alep) où depuis 48 heures les rebelles venus de la région d’Idleb tentent de faire la jonction avec des groupes positionnés à l’ouest d’Alep. Sana parle du succès d’une opération menée contre une concentration ennemie, et d’un pick-up rebelle détruit. De son côté, un commandant rebelle prétend avoir détruit au sol deux appareils de combat sur un aérodrome situé à Orm (ou Oram, près d’Antareb). Sana parle aussi d’opérations à Orm, affirmant que des dizaines d’activistes y ont été tués. Selon une autre source opposante, un avion aurait touché le lieu d’une réunion de rebelles à Byanoun, un village situé un peu au nord de Hreytane et d’Anadan, sur la route de la Turquie : selon des villageois, tous les participants auraient été tués. Bref, l’armée frappe la rébellion tous azimuts autour d’Alep.

 

En illustration, une vidéo relative à la mort au combat, sans doute autour du 22 septembre, d’un commandant de l’ASL, Omar Walid Aroub, tué à Antareb. Les médias syriens annoncent que des centaines de terroristes ont été éliminés dans cette bataille sur ce nouveau « front ouest », une affirmation peut-être exagérée, mais qui reflète au minimum l’intensité des combats :

 

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Et un de se collègues, un chef lui de la fameuse brigade islamiste bon teint Al Tawhid, Mohammed Abu Jamil, tué à Alep par les forces de sécurité :

 

Photos du mur | Facebook

 

 

 

Retour localisé à la normale

 

Certains lecteurs nous ont reproché de ne parler – et éventuellement de ne montrer – que des destructions et des cadavres. Ce n’est pas tout à fait exact, mais c’est vrai que vu nos moyen humains limités, nous préférons mettre l’accent sur les combats. Pour nous faire pardonner, voici, grâce à Cécilia, quelques images, prises avant le 23 septembre, de nettoyage – cette fois au premier sens du mot – du quartier d’al-Midane, reconquis voici peu :

 

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Et puis, la remise en état du réseau électrique, condition de la reprise de la vie sociale et urbaine :

 

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Et puis tout de même un aperçu des dégâts causés par la lutte à al-Midane :

 

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-Damas :

 

 

 

 

 

Selon Sana, un citoyen a péri dans l’explosion d’un engin posé par des terroristes sur la passerelle piétonnière dans la rue de l’ancienne foire à Damas. Sur un plan plus militaire, une bande a été détruite à Sbeineh, à 2 kilomètres au sud d’al Hajab al Aswad, dans la campagne méridionale de la capitale.

 

Bien qu’il date un peu – du 22 au plus tôt – nous avons jugé utile de mettre en ligne ce mini-reportage russe effectué aux cotés de l’armée syrienne, dans la banlieue sud-est de Damas, à Deir Al Assafir, Zabedine et Al Malihat, localités reprises aux rebelles par les forces de sécurité. On voit donc l’armée syrienne continuer son nettoyage avec arrestations des terroristes, patrouilles et contacts avec la population locale où les soldats syriens sont très bien accueillis par les habitants :

 

 

 

-al-Qusayr/Homs :

Près d’al-Qusayr, bastion insurgé au sud-ouest de Homs, l’armée syrienne a détruit une voiture dotée de mitrailleuse Douchka avec ses occupants près du pont de Qantara. Dans la même région, près de la localité de Chayahat, quatre activistes ont été abattus lors d’une opération au cours de laquelle un véhicule de type Jeep Toyota a été détruit ainsi qu’une moto.

 

À Homs, Sana signale la destruction d’une batterie de lance-roquettes qui ciblait les immeubles et aussi les check-points près du château d’eau de la localité de Tell Saqraja.

 

Dans le même secteur, un pick-up transportant a été détruit avec ses occupants après un accrochage; dix hommes armés en tout ont été liquidés dans cet incident.

 

En illustration de ce qui précède, des images de trois dirigeants de l’ASL tués ces dernières heures dans le secteur de Homs : Ibrahim Al Raz, Wakhaled Jaou et Mohammed Hamadi :

 

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Et encore un autre « gradé » de l’ASL, Ibrahim Bakir, tombé à Homs :

 

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Et un cinquième, dirigeant de la brigade Al Ansar, Abu Al Abed Al Ansari » lui aussi tué à Homs :

 

Photos du mur | Facebook

Toujours à Homs, nous vous avions parlé voici peu d’un très long tunnel creusé par les rebelles sous les quartiers nord de la ville. Voici le reportage sur sa découverte par l’armée, avec l’arrestation de quatre insurgés qui s’y cachaient :

SYRIE// Découverte d'un long tunnel avec 4 terroristes de l'asl à l'intérieur - YouTube

 

 

 

-Hama :

Une autre vidéo sur un chef ASL abattu par l’armée : Malek Al Sarmaani, déserteur de l’armée, était le commandant militaire de l’ASL pour la ville de Khan Cheikhoun, située à une trentaine de kilomètres au nord de Hama, sur l’autoroute menant à Idleb. Voici donc sa mort, puis ses funérailles :

 

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Sur le même sujet, mais plus court :

 

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-Ar Raqqah :

Non loin du poste-frontière de Tall al-Abyad, toujours disputé entre soldats et rebelles, un raid nocturne de l’armée sur le village d’Ein al-Arous a conduit à la destruction d’une position ennemie.

Contre qui l’armée combat :

Restons dans la région d’ar-Raqqah : au nord-est de la ville, à Ras al-Ain, les « libérateurs » islamistes ont saccagé un hôpital de plus. En voici d’édifiantes images, dédiées, comme c’est souvent le cas dans cette sous-rubrique, à MM. Hollande & Fabius, nouveaux Laurel & Hardy de l’atlantisme français.

 

 

 

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tu trouve normal que ça dure depuis aussi longtemps, pas très balaise l'armée Syrienne :mdr::tooth:

 

Aucune armée au monde ne peut en finir rapidement avec ce genre de bandes terroristes ....

Même l'URSS n'a pu le faire en Afghanistan ...

 

Tout comme tu caricaturais en parlant d'Israel contre 7 armées arabes , tu caricatures et évites de dire que les terroristes qui attaquent la Syrie bénéficient de l'aide logistique et militaire de l'OTAN .

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J'ai hésité de la mettre mais Zoubir nous présente l'armée syrienne comme une armée sans reproches donc j'ai posté ca!

 

Zoubir n'est qu'un rat..mais en réalité, les exactions sur les civiles et prisonnier sont commis dans les deux camps et c'est malheureusement ca la guerre civile..c'est toujours sale

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Fabrice Ballanche : à Alep, l’armée a gagné

 

Par Louis Denghien, le 28 septembre 2012

 

 

 

A Alep, l’armée syrienne a encerclé, repéré, bombardé, décimé et repoussé peu à peu une rébellion sans appui populaire : c’est l’implacable diagnostic de Fabrice Ballanche.

 

Si la bataille pour Alep connait un tournant depuis deux ou trois semaines, alors que l’armée progresse lentement mais méthodiquement et que les rebelles eux-mêmes reconnaissent qu’ils n’avancent plus, l’entretien que vient d’accorder l’universitaire Français Fabrice Ballanche au Nouvel Observateur marque, lui, peut-être un tournant dans l’exégèse médiatique que suscite cette bataille.

 

L’efficace stratégie de l’armée à Alep

 

Ce matin encore, l’AFP, recyclant le dernier coup de bluff de l’ASL annonçait le déclenchement hier d’une « offensive décisive » des rebelles sur Alep. Or, pour Ballanche – comme pour nous – ce que les bandes armées ont déclenché hier soir, c’est un « dernier baroud d’honneur« . Et le chercheur de l’Université de Lyon II qui n’a jamais cédé au géopolitiquement correct en ce qui concerne la Syrie – ce qui a valu d’être cité plusieurs fois sur ce site -d’expliquer à ses interlocuteurs (qui, on l’espère, ne sont pas tombés de trop haut) les raisons d’un échec annoncé des « révolutionnaires » à Alep :

 

1- Les rebelles « ne sont ni assez bien armés ni assez bien organisés pour conquérir la ville » ;

 

2-Leurs offensives contre les quartiers centraux se sont avérées un échec : Ballanche donne l’exemple du quartier arménien « où la population a utilisé les armes fournies par le régime pour empêcher l’insurrection de s’implanter » ;

 

3- Face à eux, l’armée syrienne a utilisé une stratégie très claire, et efficace, une stratégie de « contre-insurrection », qui « prend son temps et procède comme suit : identification des zones tenues par les rebelles, encerclement puis expulsion des rebelles, puis passage au quartier suivant« . c’est simple, mais l’état-major syrien y a pensé , et l’a d’ailleurs expliqué à un journaliste de l‘AFP au moins (voir notre article « Comment l’armée est en train de reconquérir Alep », mis en ligne le è septembre 2012). Certes, cette méthode prend du temps mais, dit Ballanche, elle « aboutit en ce moment à Alep« .

 

A partir de là, soit les insurgés sont éliminés, soit ils partent, se sentant menacés. Pour Fabrice Ballanche, la messe est dite à Alep, et ce à quoi se livrent en ce moment les rebelles n’est rien d’autre qu’un « baroud d’honneur ».

 

Ce qu’explique Ballanche aux bobos pro-opposition et pro-sionistes du Nouvel Obs, nous le disons, nous qui ne sommes pas universitaires, depuis le début des bataille d’Alep et de Damas, et n’avons pas varié dans notre diagnostic en dépit des aléas de la lutte et des intox de la presse : la rébellion ne pouvait pas gagner, ni militairement, ni politiquement, ni à Damas ni à Alep.

 

Mais Fabrice Ballanche est interrogé aussi sur la situation dans le reste du pays. Cette stratégie gagnante à Alep, dit-il, elle s’impose à l’ensemble de la Syrie. Le gouvernement s’est retiré des « zones rouges » tenues par l’insurrection pour ne conserver que les grandes villes. Et Ballanche dit que des villes comme Hama et Deraa sont globalement calmes mais que leurs environs sont tenus par les rebelles. On pourra là objecter que les rapports quotidiens d’activités, gouvernementaux ou pro-gouvernementaux mais aussi, « en creux », ceux de l’OSDH, montrent que l’armée est présente aussi dans ces campagnes, et frappe ou résiste aux rebelles dans de nombreuses petites villes, comme – pour la région d’Idleb, par exemple – Talbisseh, Harem, Jisr al-Choughour, Ma’arat al-Numan.

 

L’idéal évidemment, pour le gouvernement, serait de contrôler toutes ses frontières, mais Damas ne tient vraiment, dit Ballanche, que la frontière syro-libanaise, grâce à l’aide de l’armée libanaise – qui a affectivement déployé de renforts sur cette zone – et des milices pro-syriennes libanaises.

 

Fabrice Ballanche voit un autre impératif pour Bachar et ses amis, l’élimination de l’état-major de l’ASL, un objectif à portée maintenant qu’il est installé (en principe) en Syrie. Nous ne sommes pas aussi certains que lui du caractère décisif de cette destruction, les généraux de l’AS étant sans autorité réelle sur des combattants qui, le plus souvent, les méprisent.

 

Le dialogue a déjà commencé avec l’autre opposition

 

Le Nouvel Obs interroge aussi notre spécialiste sur le sort des opposants « pacifistes » après la victoire des troupes de Bachar. Ballanche répond que le pouvoir a besoin de discuter avec les opposants, et il évoque la récente réunion à Damas de la Coordination démocratique de Haytham Manaa, une opposition « admise » parle gouvernement qui, souligne Ballanche, discute avec elle. Or ces opposants « pacifistes« , en tous cas patriotes et raisonnables, « ont vu la menace de la guerre civile, le danger islamiste« , « notamment à Alep« .

 

Tout l’enjeu d’un pouvoir contesté pour sa corruption et son autoritarisme est de convaincre cette opposition pacifique sinon modérée qu’il est le seul rempart à l’islamisme, au chaos et à la partition du pays. Il semble que cette démarche… marche.

 

Le Nouvel Observateur interroge encore l’universitaire sur l’attitude envisageable de la diplomatie occidentale face à cette évolution militaire et politique en cours. Ballanche, comme son collègue Pichon, croit déceler une évolution récente dans le discours de Fabius. Et d’une manière générale les Occidentaux lui semblent « beaucoup plus sur la réserve quant à une chute rapide de Bachar« . Bien obligés, dirions nous. Restent les pétro-monarques : Ballanche estime qu’ils continueront à financer les rebelles, pour ne pas perdre cette bataille, ou pour tenir le plus longtemps possible en haleine l’axe pro-iranien ; mais ils « ne peuvent les soutenir de manière décisive en leur fournissant du matériel qui puisse venir à bout des avions syriens ». Car, conclut-il, ce sont les Américains qui ont les missiles Stinger si le Qatar a les dollars.

 

Une fois de plus, Ballanche a presque tout dit, en assez peu de mots. On peut penser que cet entretien va faire son petit chemin dans les rédactions françaises et sur les écrans des « spécialistes » ; il n’entraînera sans doute pas de révisions déchirantes ou de mea culpa spectaculaires chez les plus notoires des désinformateurs, du Monde à Libération en passant par I-Télé ou France 24, mais la désinformation devrait se faire moins triomphaliste, plus « mesurée » qui sait… La roue tourne

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  • 1 month later...

A Ras al-Aïn comme à Alep, l’ASL est sur la défensive

 

Par Cécilia, le 15 novembre 2012 infosyrie

 

 

 

La conquête fraiche et joyeuse de la Syrie avec Allah Akbar s’éloigne de plus en plus et la situation militaire même évolutive n’a jamais tourné en leur faveur pour longtemps.

 

Rass al-Aïn et le faux succès de l’ASL.

 

En effet, la situation sécuritaire et militaire avait bien évolué – du point de vue qui est le nôtre – ces derniers jours. Aux premières heures de ce mercredi, la chaîne libanaise al-Manar, pro-Hezbollah et donc pro-syrienne, annonçait une défaite cuisante essuyée par les centaines de miliciens de l’ASL dans la région kurde de Rass al-Aïn, dans le nord-est de Hassakeh, limitrophe avec la Turquie (Rass al-Aïn a été nommée ainsi vu les sources d’eau si nombreuses ainsi que les affluents de Khabour qui passent par la ville, connue aussi pour son blé, son raisin et son coton) , qui ont participé à l’assaut avec près de 1500 miliciens de « Ghouraba Cham, Les étrangers du Levant », affiliés à Al-Qaïda, venus tous de la Turquie. Dans la matinée de jeudi, ils avaient occupé une partie de la ville pendant plusieurs heures, se déployant dans ses rues. Mais leur fête de conquête joyeuse n’a duré que quelques heures où ils ont dû battre en retraite vers les territoires turcs, retranchés, selon la télévision al-Khabarre, « dans une petite enclave de la ville, aux confins avec la Turquie après avoir été poussés par la contre-attaque de l’armée syrienne ». La télévision syrienne parle de dizaines de tués dans les rangs des miliciens qui étaient rapidement évacués vers les hôpitaux turcs, ce qui rend difficile leur recensement. Ces chiffres sont bien différents de ceux propagés par l’OSDH, qui comme d’habitude donne des chiffres de tués de militaires syriens supérieurs à ceux des miliciens de l’ASL. Bien entendu, l’armée syrienne a utilisé l’aviation en poursuivant ces miliciens dans leur fuite jusqu’à la Turquie comme le montre bien cette vidéo de rebelles dont la voix de l’un d’eux s’exclamant « Mon Dieu, l’avion bombarde et a survolé la Turquie ! Il bombarde des dépôts en Turquie, Allah Akbar !».

 

De même, selon Arabi-press, il parait que l’aviation syrienne a bombardé aujourd’hui même à plus de 300 mètres de profondeurs des frontières turques sans que l’aviation turque réagisse alors qu’Erdugant a obtenu l’accord d’intercepter tout avion syrien qui se trouve à cinq kilomètres de ses frontières. Arabi-presse se pose la même question tout comme le journal turc Milliet sur le silence de l’aviation turque. La nouvelle de ces bombardements a été aussi reprise par les médias français sans donner de détailles sur la distance géographique.

De même, à l’heure de la rédaction de l’article, nous apprenons que des combats continuent autour d’Asfar Najjar, un barrage militaire dans un petit village de Rass al-Aïn et que Safwan Mohammad al-Cheihah, le chef de la brigade Ahfad Mohammad, vient d’être tué.

 

Asfar Najar, mentionné ci-dessus, a connu hier une attaque de l’armée syrienne lorsque des miliciens de la brigade de Ghouraba al-Cham, Les Etrangers de Levant, ont pris position dans un dépôt de blé comme le montre la vidéo ci-dessous où ils se plaignant du « bombardement de l’armée d’Assad contre le barrage d’Asfar Najar » avec leur habituel Allah Akbar ». Mais quel drôle de barrage militaire, en effet !

 

Il est à signaler que Rass al-Aïn est à majorité kurde et que les habitants ont demandé en vain aux miliciens de l’ASL de quitter la ville pour ne pas donner un prétexte à l’armée syrienne de la bombarder. Al-Manar parle aussi d’ « une nouvelle manifestation pour les mêmes raisons a eu lieu dans la localité kurde Cobani, dans la province d’Alep où milliers de manifestants dont des médecins et des avocats, en tenue de travail ont défilé en silence exigeant le départ des miliciens et l’arrêt des hostilités ».(http://documents.sy/index.php?lang=ar)

 

Ces nouvelles sur Rass al-Aïn ne vont pas dans le même sens de médias occidentaux qui parlent encore aujourd’hui d’une « ville tenue par les rebelles, rapporte un correspondant de Reuters », que leur journaliste se trouve dans la ville turque de Ceylanpinar, une information reprise par le Point d’aujourd’hui même. Rass al-AÏn se trouve, en effet, seulement à quelques mètres des frontières turques et il est donc normal que les journalistes entendent le bruit de bombardement de l’aviation syrien sachant que selon al-Manar et d’autres sources mentionnées plus haut, les rebelles n’occupent pas la ville mais ils sont « retranchés dans une petite enclave de la ville, aux confins avec la Turquie », entre « occuper une ville » et « être retranchés dans une petite enclave de la ville », il y a quand même, avouons-le, une bonne marge et l’agence iranien IRIB vient aussi de confirmer la bonne nouvelle, Rass al-Aïn est aux mains de l’armée syrienne.

 

De même, selon un article d’Arabi-presse d’aujourd’hui, mercredi 14 novembre, que la semaine dernière, les miliciens de Ghouraba al-Cham ne sont pas entrés dans les quartiers kurdes défendus par le BYD mais uniquement dans les quartiers arabes. Il est à souligner aussi que les Arabes ne représentent pas la majorité à Rass al-Aïn et les voilà, les médias occidentaux parlent encore ce mercredi d’une « ville occupée par les rebelles depuis une semaine». De même, l’article souligne que les miliciens de BYD sont restés neutre durant la bataille de Rass al-Aïn de peur d’être accusés d’être des complices du régime syrien. Cependant, une question se pose : Vont-ils rester aussi neutres dans la bataille qui se prépare par l’ASL pour envahir la plus grande ville à majorité kurde en Syrie à savoir Qamichli sachant que l’ASL a entassé des centaines de combattants à la frontière turque ?

Rappelons que Rass al-Aïn, devenue ville fantôme dont des milliers d’habitants ont fuit avec l’arrivée des miliciens armés venus pour la « libérer » et cela se répète par tout en Syrie; chaque fois les amis de Hollande arrivent, les Syriens fuient et les tentes de papa Erdugan les attendaient à l’avance.

 

 

 

Alep et sa province, grignotage et ratissage

 

A Alep, l’armée syrienne continue de s’acquitter de sa mission à savoir donner des coups durs aux rebelles et nettoyer les positions occupées.

Selon Arabi-Presse, le chef de la milice al-Zoubeir et tous ses miliciens ont été abattus dans des affrontements avec l’armée dans la ville d’Al-Bab. Il est aussi question de combats qui continuent dans le quartier Layramoune à l’ouest Alep, notamment et autour du bâtiment des services de renseignements aériens dans la province d’Alep. Selon SANA, l’armée a attaqué ce matin des positions de l’ASL dans les quartiers Bustan al-Qasr (est d’Alep) et Sukkari (sud d’Alep).

Voici une vidéo qui montre les « martyrs » de la brigade de Nour al-Din al-Zanki à Khan al-Assal, un village dans la région d’Alep :

 

De même, l’armée syrienne a nettoyé Wadi Dheif au sud-est de Maraat al-Numan que les médias occidentaux avec l’OSDH nous a fait un film à grand spectacle sur l’armée héroïque de l’ASL qui encercle, menace et occupe et voici le reportage de Sama, la nouvelle chaine syrienne, à Wadi Dheif et Maraat al-Numan nettoyées de ses héros ASL (merci Marcel). La vidéo tirée de Sama a été publiée le 11 novembre :

 

La défaite de l’ASL s’accélère avec la reprise du contrôle sur Cheikh Saïd (sud d’Alep) par l’armée syrienne.

 

Cette défaite de l’ASL est confirmée par Hussein Murtada, le correspondant d’al-Alam à Damas, dans une interview accordée à la chaine syrienne Sama où il explique le pourquoi du retard des opérations militaires à Alep contrairement à Damas qui étaient très rapides. Il confirme aussi qu’aucun quartier à Alep n’est occupé par l’ASL qui se trouve aux entours d’Alep. Par contre, certains quartiers connaissent une présence de quelques miliciens qui surgissent du temps en temps. Avec une carte à la main, il montre des zones en bleu qui indique qu’elles étaient occupées par l’ASL, il y a plus d’un mois :

 

Idleb et sa province, l’armée reçoit des coups mais elle les rend

 

Selon le site Syrian Documents, Maraat al-Numan subit des bombardements de l’artillerie de l’armée syrienne, mais la télévision syrienne a présenté un reportage (voir plus) qui parle de nettoyage de la ville. Al-Manar parle de la destruction d’un pont reliant les deux villes Alep et Lattaquié par les miliciens. Le but serait d’entraver le ravitaillement de forces régulières.

 

-Harem (nord-ouest), ville sunnite, pro-régime subit des vraies atrocités de l’ASL

En effet, cela dure déjà depuis plusieurs semaines.

Selon IRIB, la ville est barricadée par l’ASL qui a planté des engins explosifs tout autour. De même, les habitants sont affamés, ravitaillés par l’aviation syrienne qui leur parachute des denrées alimentaires et des armes. Mais cette ville martyre vient d’être libérée par l’armée syrienne. La nouvelle vient d’être confirmer par l’agence IRIB. Harem, à 4 kms de la Turquie, est verrou stratégique pour les rebelles comme pour l’armée syrienne.

« Le général Bassil Issa », comme aime bien l’appeler ainsi Pauline Garaud, se croyait le maitre de Harem. Il se paradait dans les rues de Harem avec elle lui rassurant que « le centre ville est sécurisé et que l’ASL contrôle 6 routes sur 7 » racontant fièrement « sa belle victoire d’Armanaz (nord) en juin où ses troupes ont vaincu 400 soldats d’Assad » et comment il « a libéré Harem » (sic), ce général aux exploits héroïques vient tomber mort, tué par l’armée syrienne le 5 novembre pendant que ses hommes sanglotent leur tristesse et leur colère contre Bachar :

 

La ville vient d’être libérée après des combats acharnés et la résistance de la citadelle où plusieurs dizaines de civils avaient trouvé refuge devant les atrocités de l’ASL, mais la citadelle a résisté aux attaques répétitives de l’ASL. L’organisation qui siège à Londres parle de 16 soldats et de 10 miliciens tués, quoiqu’elle reconnaisse que l’attaque des miliciens a échoué. Le chiffre de soldats syriens tués dépasse toujours celui des rebelles, à ce stade, on se demande sérieusement comment Bachar peut avoir encore des soldats puisque les médias ne disent jamais des soldats syriens mais « les soldats d’Assad » comme les « hélicoptères d’Assad » de l’article de Pauline Garaud.

 

Harem est une ville fantôme où la majorité de ses habitants ont fuit avec l’arrivée de l’ASL qui vengent surtout sur sa population car elle « soutient le régime jusqu’au bout », même le feu général, Bassil Issa a été obligé de l’avouer à Pauline Garaud : « Il y a des civils à Harem qui le soutiendront jusqu’au bout, et ils sont armés ». Bassel Issa était le chef du bataillon Chuhada Idleb, Martyrs d’Idleb.

 

La France continue à lui rendre hommage. France 24 a fait il y a trois jours une émission spéciale Les derniers jours d’un commandant de l’ASl. Dans le pays de Voltaire, les assassins passent pour des héros. Quelle carnavalesque, disait Mikhaïl Bakhtine !

Damas et sa province, nettoyage se poursuit mais l’ASL cause toujours des dégâts

 

Ce mercredi, des terroristes ont visé par obus de mortier des domiciles situés derrière la mosquée des Omeyyades faisant des dégâts matériels dans les bâtiments. D’après SANA, les terroristes ont tiré un obus de mortier sur une maison abandonnée près de la mosquée des Omeyyades causant des dégâts matériels dans la maison sans faire de victimes.

A Damas, un engin explosif posé près d’un magasin dans le quartier populaire de Cheikh Saad à Mazzeh a explosé sans faire des victimes ni blessés. Selon SANA, l’explosion a provoqué un incendie dans le magasin maitrisée par les pompiers avant d’atteindre le bâtiment.

 

Une unité des forces armées a liquidé aujourd’hui nombre de terroristes dont certains appartenaient à « Jabhet al-Nosra » et qui avaient terrifié les citoyens dans le quartier de Tadamoun à Damas.

 

Les miliciens islamistes radicaux continuent à semer désordre et attaque dans la banlieue de Damas, notamment la région de Ghouta-est. SANA, dans son compte rendu aujourd’hui parle de saisie d’armes par l’armée et des accrochages dans plusieurs localités de banlieue de Damas. L’armée a déjà chassé l’ASL de Douma, Tadamone, Harasta, Zamalka et Sayda Zainab, mais chasser des hommes armés d’un quartier à forte densité urbanistique et humaine n’est pas une chose aisée. En effet, les quartiers entourant le Sayda Zaynab font souvent l’objet de tirs d’obus et d’attentats perpétrés par les miliciens touchant ainsi Hjeira et un marché de légumes à Sayda Zaynab. Selon Arabi-Presse une voiture piégée a explosé dans la rue Najha tuant trois civils et blessant des dizaines. Deux autres attentats aux charges explosives ont été déjoués sur la rue allant de la région de Sayda Zaynab à Bahdaliyyeh. Dans le quartier Tadamone à Damas, 2 civils ont été abattus dans des tirs de miliciens é proximité de la mosquée al-zubeir avec un accrochage sur la Place al-Trabouch à côté d’un commissariat.

Et dans le quartier Moedamiyya de Damas, selon l’AFP, 4 civils ont été tués dans l’explosion d’une voiture à proximité du bâtiment de la municipalité.

Golan, nettoyage en cours

 

Selon l’OSDH, plus de Plus de trente soldats et rebelles syriens ont péri en une semaine dans la zone démilitarisée du plateau du Golan syrien. Les miliciens tentent de prendre le contrôle des régions de Briqa, de Bir Ajam et d’al-Herch, dans la province de Kouneitrah.

Deraa et sa province, c’est le calme précaire

Au sud-ouest de la Syrie, les miliciens de l’ASL se sont retirés de Cheikh Miskine sous les coups du pilonnage de l’armée et par « manque de munitions » disait-elle, une sorte d’un retrait tactique.

Islamisme/ASL, même combat

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(suite)

Un lien vidéo, qui témoigne une fois encore de la nature profonde (encore qu’affichée) de nombre soi-disant défendeurs de la liberté en Syrie. Cette fois, la scène a récemment été filmée, par les intéressés, à Rass al-Aïn, qui montre plusieurs dizaines personnes, civiles et militaires exécuté froidement et hystériquement avec Allah Akbar : « L’ASl a arrêté des

chabihhas d’Assad, Allah Akbar !, l’école de la sécurité de la criminologie a été libérée par l’ASL ! » et on voit effectivement le drapeau turc flotter et à un moment un asl arracher le drapeau syrien planté sur le bâtiment. Le mot chabiha est devenu décidemment passe-partout et bien utile pour épurer tout ce qui ne marche pas avec la révolution démocratique.

Le plus grave encore, c’est que la vidéo montre ces pauvres syriens jetés dans une fosse commune avec Allah Akbar en menaçant tout Syrien travaillant avec le gouvernement de subir le même sort. Cela a passé le dix novembre dernier comme le dit la voix hystérique de la vidéo. Attention, des images dures ! Cependant les chaines de l’opposition ont déjà supprimé une partie de cette vidéo pour cacher la preuve contre sa sauvagerie, mais une télévision turque l’a diffusée dans son intégralité :

 

Un grand média comme Reuters avec son équipe télévisée qui a filmé la semaine dernière des miliciens en train de perquisitionner une maison à Harem et d’en sortir un homme, sans armes, avant que trois d’entre eux n’ouvrent le feu le tuant sur le champ, leur correspondante ne trouve à dire que « le chef de la milice, Bassel Issa a crié contre ses hommes sans parvenir à les arrêter car ils pensaient qu’il était un soldat » mettant en avant le comportement « chevaleresque » du « général Bassil Issa » comme aime bien le nommer Pauline Garaud de TV5.

« La frontière, comme l’avait souvent dit ici, Louis Denghien, entre les opposants armés soi-disant respectables et les fanatiques religieux est plus que poreuse. ».

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