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Interview de Sadek Hadjeres, parti Communiste Algérien.


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Sadek Hadjeres : "Un nouveau premier novembre, pacifique, reste à faire"

 

le 03.07.12 | 19h38 EL WATAN

 

Militant nationaliste de la première heure, responsable durant la guerre de libération nationale qui a fait rallier, avec Bachir Hadj Ali, le Parti Communiste Algérien à la révolution armée, homme politique et défenseur des libertés depuis l’indépendance, ancien Secrétaire général du Parti pour l’Avant garde socialiste, analyste et observateur averti, Sadek Hadjeres livre dans cet entretien sa vision sur l’Algérie d’aujourd’hui et les cinqunte années d’indépendance. (MOUVEMENT SOCIAL ALGERIEN : HISTOIRE ET PERSPECTIVES... Sadek Hadjeres)

 

-Quelle lecture faites-vous des résultats de l’élection législative du 10 mai ?

 

A l’approche du 10 mai dernier, les discours officiels nous avaient annoncé un évènement aussi considérable que le 1er novembre 54. Autrement dit, une rupture avec l’ordre politique ancien, sinon dans les résultats, au moins dans les intentions et les actes. Dans les faits, est-on sorti des incantations gratuites ? Prenons comme référence les espoirs et la mobilisation qui avaient accueilli l’insurrection nationale de 1954, pourtant pleine d’incertitudes. Combien d’Algériens vibrent aujourd’hui d’enthousiasme pour « l’exploit » officiel du 10 mai ? Le pouvoir a eu « SON » Assemblée. Combien d’Algériens estiment après cela que l’opération électorale a redonné espoir et pesé de façon significative sur le contexte national et la conjoncture politique ? A peine si les méthodes de détournement du scrutin ont été en apparence un peu moins grossières, pour que les gouvernements d’Occident fassent semblant d’y croire. Les problèmes et les motifs d’insatisfaction majeure restent les mêmes. Dans cette stagnation, les traits négatifs du régime sont encore plus ressentis, du fait que les effets d’annonce sont démentis par les faits.

 

Mais à y voir de plus près, cette opération de « pub » peu convaincante a le mérite, par rapport aux mascarades électorales traditionnelles, de servir de révélateur à certaines évolutions notables. Je parle ici de la seule politique intérieure. La politique extérieure, en dépit de ses insuffisances, est relativement moins sujette à critique dans le difficile environnement mondial et régional actuel, bien que fragilisée par le discrédit de la politique intérieure aux yeux de la population.

(...) Suite sur El-Watan.

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