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Biotechs : l'Algérie sous influence américaine ?


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Hamid Guemache, à Alger | 09/07/2012, 06:34 - 421 mots

 

L'Algérie, qui souhaite devenir le quatrième pôle biotechnologique dans le monde, est très critiquée par un rapport du cabinet Deloitte dans son actuelle stratégie dans le domaine du médicament. Une tactique, estiment certains industriels locaux, pour que les laboratoires américains puissent entrer sur le marché algérien prometteur et réduire l'influence de leurs rivaux français.

 

L'Algérie ambitionne de devenir le quatrième pôle biotechnologique dans le monde à l'horizon 2020. Soutenu par quatorze grands laboratoires dont Pfizer, Merck, Abbott, Eli Lilly, MSD, Johnson & Johnson, Novartis, Roche, Bayer et GSK, le projet est en négociations depuis un an entre le gouvernement et l'association PhRMA. L'élaboration d'une feuille de route stratégique pour l'industrie pharmaceutique innovante en Algérie (vision 2020) a été confiée par PhRMA au cabinet Deloitte. Dans un rapport de 200 pages, les consultants ont recensé beaucoup plus de points faibles que des points forts pour l'Algérie.

 

Un rapport très critique

 

L'étude Deloitte note le "manque de transparence quant aux procédures d'investissement et d'installation", "l'instabilité politique", la loi "imposant" à l'État de détenir "51 % des investissements étrangers", "la non-adéquation et lenteur du système bancaire algérien qui freine les investissements". L'étude Deloitte pointe aussi du doigt "l'absence d'une stratégie à long terme garantissant la stabilité des activités industrielles" et révèle que des ministres ont émis des réserves sur l'implication de certains organismes non gouvernementaux dans la conduite de cette étude. Une allusion à PhRMA.

 

Dans la recheche clinique, l'étude fait état de "l'absence de cadre institutionnel régulant la recherche clinique, du manque de moyens financiers, de la discontinuité des procédures engagées, du manque de volontaires". L'Algérie effectue onze essais cliniques par an contre plus de 300 en Egypte et plus de 500 en Afrique du sud, selon le président du conseil d'affaires algéro-américain, Smaïn Chikhoune. "Les laboratoires américains veulent aussi une loi pour la protection de la propriété intellectuelle afin de protéger de nouvelles molécules", explique-t-il. Parmi les points faibles, Deloitte évoque également "le marché de la contrefaçon et la vente et importation parallèle des médicaments".

 

Les Américains veulent sortir leurs rivaux français

 

"Ce n'est pas aux Américains de définir notre stratégie dans le médicament", estime un producteur algérien. Les industriels privés locaux ont boudé l'enquête, dénonçant leur marginalisation dans ce projet par le ministère de la Santé. "Les Américains cherchent à exporter leurs produits innovants en Algérie. Pour l'investissement, ils vont dire que l'environnement des affaires est mauvais. En réalité, ce projet vise à réduire la part de marché des labos français et à ouvrir la porte aux Américains", explique un industriel local.

 

Pour l'implantation du pôle biotechnologique, l'Algérie a aussi des points forts à capitaliser, selon la même étude : le positionnement géographique qui lui permettra d'exporter ses produits en Afrique et au Moyen-Orient, les coûts bas de main d'oeuvre, la croissance économique, l'existence d'un système de remboursement de médicaments et de sécurité sociale, une population de 36 millions d'habitants, 45.000 cas de cancer recensés par an, des importations annuelles de médicaments de plus de deux milliards de dollars et près de 200 milliards de dollars de réserves de change.

 

Commentaires

 

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Les carottes semblent cuites , et les jérémiades des français n'y changeront rien .

 

Quand on passe 50 ans à zapper un pays , à lui dénier le moindre atome de considération et à le casser sur la scene internationale , aucun lobbying ne pourra sauver vos intérêts dans ce pays .

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Guest jagellon

Il ne faut pas se leurrer. L'étude de Deloitte n'a fait que démontrer par A+B ce que tous les algériens savent: Le médicament est un domaine de dessous de tables et d'intouchables importateurs. Ce projet n'est absolument pas dans leurs interets et ils mettront tous les batons possibles dans les roues.

Que les labos français ne soient pas d'accord est aussi prévisible. A part Roche ce sont les labos américains anglais et suisses qui ont la part du lion. Mais on s'en fout qu'ils soeint d'accord. Après tout ce sont eux qui fournissent l'Algérie en médicaments depuis des décennies et si c'est donc aussi en partie à cause d'eux que c'est devenu OK Corral.

 

Maintenant je ne pense pas qu'un gouverneur américain et que la prestigieuse Harvard Medical School soutienne un projet sans qu'il y'ait bon espoir qu'il aboutisse. Le rapport Deloitte servira à tirer à vue sur les récalcitrants car il va tout simplement les identifier. Premier fusillé : Sanofi-Aventis...

 

Troisième point la Chine est aussi indirectement associée à ce projet. La matière première et les principes actifs des standards seront produits par un investissement mixte sino-algérien. Certains auraient préférés un investisseur du genre Cipla( Indien) mais les chinois les ont devancés.

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Depuis que DOA a pris contact avec les Américains en vue de développer une industrie pharmaceutique avec l’aide des grands labos américains, le lobby français roi sur place s’est mobilisé contre le ministre de BOUTEFLIKA. Les enseignants en médecine, nourris de stages à Bariz dans les hôtels des groupes pharmaceutiques et des petits avantages, en cheville avec les importateurs ont multipliés les interviews à la presse pour dénoncer les pénuries de médicaments qu’eux-mêmes favorisaient. Par des prescriptions partisanes sans fondement scientifique, par la vente concomitante de médicament par des grossistes qui ne respectent aucun cahier de charge et importent en priorité les molécules les plus chères pour les pathologies les plus lourdes et par la rapine qui vide les pharmacies hospitalières pour alimenter les cliniques privées.

 

Le Ministre connaissant le terrain, a décidé de prendre contact avec les américains sans trop tenir compte de l’avis des « professionnels » algériens, l’Union Nationale des Opérateurs en Pharmacie, dont les médiocres résultats sont connus tout comme leur allégeance à la maffia franco-algérienne qui pille l’économie ; Qu’il n’en déplaise aux « démocrates » c’est le devoir du gouvernement de décider des grandes lignes de la politique de santé de la toujours République Démocratique et Populaire.

 

Aux professeurs de médecine, font écho la presse francophile qui déclare que l’expertise demandée par le département de DOA et l’association qui groupe les labos américains au belge Devoite est défavorable au projet algérien. Le pôle de biotechnologie médicale ne serait pas viable faute de moyens humains et de capacité d’absorption de sa production.

 

La mauvaise lecture du rapport Deloitte n’est pas propre au secteur pharmaceutique maffieux.

Alors que le Président de l’UNOP dans une déclaration à la presse dénonçait l’aventurisme du Ministre de la Santé en objectant que les Algériens ne dominent pas encore la simple mise en boite de matières importées, le fils REBRAB , autre baron de l’import-import, Président de HUNDAI Algérie dénonce, pour des raisons économiques, la volonté du gouvernement d’installer une unité de productions de voiture locale…La voiture algérienne couterait au citoyen beaucoup plus cher que l’équivalent sud coréen qu’il importe pour lui.

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Guest jagellon

Essaye d'expliquer que les sociétés et les institutions françaises sont en grande partie responsables de la faillite de l'Algérie. Elles ont institutionalisé la corruption, soutenu les corrompus et quand on veut les virer ça chiale et donne à chialer!! Aya bon debarras et Ould Abbes sait ce qu'il fait.

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Essaye d'expliquer que les sociétés et les institutions françaises sont en grande partie responsables de la faillite de l'Algérie. Elles ont institutionalisé la corruption, soutenu les corrompus et quand on veut les virer ça chiale et donne à chialer!! Aya bon debarras et Ould Abbes sait ce qu'il fait.

 

I faut virer Ould Abbes et donner son ministère en cumul à Mediène ! :D

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Guest jagellon
I faut virer Ould Abbes et donner son ministère en cumul à Mediène ! :D

 

Tu sais que c'est un ancien ministre de l'interieur, surnommé le tigre pour ne pas dire son nom, qui était le "partenaire" de Sanofy-Aventis? Sa nièce présidait à la destinée du departement le plus stratégique du ministère de la santé pour ce qui est des médicaments: L'enregistrement des médicaments.

Ca ne rigole vraiment plus, meme les anahouarabha rahoum eytirou :D

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