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Garde Communale-Police Nationale, amis intimes


Guest D. ESSERHANE

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Guest D. ESSERHANE

Des gardes communaux ont été blessés, hier à Alger, lors d’affrontements avec les brigades antiémeute relevant de la Sûreté nationale.

 

D’autres ont été interpellés. Leur tentative d’atteindre le siège de la Présidence à Alger a été avortée. Mais ils ne comptent pas baisser les bras. Ils appellent à la concrétisation des promesses faites par le ministère de l’Intérieur en 2011. Se sentant bernés par la tutelle et abandonnés par la classe politique, les gardes communaux, corps constitué en 1994 en pleine période de violence terroriste, ont décidé d’organiser une marche symbolique et pacifique sur Alger.

 

Entre un rassemblement à El Mouradia, aux portes de la présidence de la République, ou en plein centre de la capitale, les encadreurs des gardes communaux ne veulent pas préciser, pour des «raisons tactiques». Partis de Blida vers 4h du matin, les gardes communaux, déjà en rassemblement de protestation depuis le 26 juin dans la même ville, ont décidé de rejoindre la capitale à pied. Ils ont marché en groupes dispersés tout au long de l’axe autoroutier Blida-Alger. Selon le délégué national représentant la wilaya de Bouira, Aliouat Lahlou.

 

«45 000 éléments ont répondu à l’appel afin de porter haut leurs revendications». Le nombre réel des contestataires avoisine vraisemblablement les 10 000. Munis de drapeaux algériens et de banderoles, les protestataires se retrouvent aux portes sud de la capitale vers 12h.

 

Après des dizaines de kilomètres parcourus, les unités républicaines de sécurité (URS) et les brigades antiémeute les attendent de pied ferme au niveau de la passerelle de Birkhadem. Ils étaient environ 2500 policiers postés des deux côtés de l’autoroute Alger-Blida. Plus de 200 fourgons et un canon à eau étaient, a-t-on constaté sur place, stationnés à proximité du marché de la localité. Vers 16h30, des altercations éclatent entre le premier peloton des gardes communaux et les policiers. Les affrontements se seraient soldés, selon Aliouat Lahlou, par l’arrestation de 400 agents et 100 autres blessés. Toujours sur les lieux, des jeunes issus des quartiers jouxtant l’autoroute se mettent de la partie. Ils se solidarisent avec les gardes communaux. Certains entrent même en confrontation directe avec les brigades antiémeute. Des pierres sont lancées de part et d’autre. Les revendications de ce corps paramilitaire, rappelons-le, s’articulent autour de la révision du statut du garde communal.

 

«Nous sommes actuellement considérés comme des agents administratifs. Nous sommes à la catégorie 6 de la grille de la Fonction publique. Nous ne sommes pas des administrateurs, mais des maquisards», explique Aliouat Lahlou. Il souligne que «contrairement aux militaires, un garde communal ne peut pas prétendre à une retraite anticipée». De plus, ajoute-t-il, «nous n’avons jamais été payés pour nos heures supplémentaires… Le ministère de la Défense nous refuse l’entrée dans les hôpitaux militaires, alors que nous avons combattu les hordes sanguinaires dans les montagnes et les coins les plus reculés du pays».

 

Au moment où nous mettons sous presse, les échauffourées se poursuivent. L’autoroute Alger-Blida est restée fermée dans les deux sens. Entre Bir Mourad Raïs et Birkhadem, la circulation automobile a été fortement perturbée.

 

Bsikri Mehdi

 

 

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C'est honteux de la part de ce gouvernement, de la part de la police, s'en prendre a ces hommes qui ont assuré la sécurité, risquer leurs vies pendant la décennie noire, c'est comme ça que le gouvernement les traitent maintenant, même les repentis, les anciens terro ont eu un traitement meilleur !

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Guest D. ESSERHANE

Le chef de la garde communale de Zemouri, à l’est de Boumerdès, a été assassiné ce jeudi 18 août, peu avant la rupture du jeûne, vers 19 h 30. Lemnouar Khiari, âgé de 55 ans, a été tué devant chez lui à Zaatri (à 7 km de Zemouri) par un groupe de trois individus armés de Kalashnikov. La victime est décédée sur le coup.

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Quelle honte ! Il est difficile de trouver un qualificatif à ce drame ou les héros de la décennie noire se heurtent de plein fouet à l'amnésie et l'ingratitude des décideurs! Et dire que ces hommes qui ont bravé tous les dangers terroristes , le plus souvent au prix de leurs vies, avaient accepté d'etre utilisés comme boucliers humains et ont contribué pour une large part à sauver la République ! C'est ainsi qu'on les remercie : à coups de matraques , de bombes lacrymogènes, de canaux d'eau ... rien que pour avoir demandé qu'on leur reconnaisse le droit de vivre dignement ! C'est à se cogner la tete contre un mur , lorsqu'on sait que des terroristes repentis ont été indemnisés (?) et sont protégés par de body-gards !!!

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Guest D. ESSERHANE
Quelle honte ! Il est difficile de trouver un qualificatif à ce drame ou les héros de la décennie noire se heurtent de plein fouet à l'amnésie et l'ingratitude des décideurs! Et dire que ces hommes qui ont bravé tous les dangers terroristes , le plus souvent au prix de leurs vies, avaient accepté d'etre utilisés comme boucliers humains et ont contribué pour une large part à sauver la République ! C'est ainsi qu'on les remercie : à coups de matraques , de bombes lacrymogènes, de canaux d'eau ... rien que pour avoir demandé qu'on leur reconnaisse le droit de vivre dignement ! C'est à se cogner la tete contre un mur , lorsqu'on sait que des terroristes repentis ont été indemnisés (?) et sont protégés par de body-gards !!!

 

Drole de constat, Joud

il m'a été permis de les côtoyer de si près et je porte un témoignage poignant sur leur engagement dans la lutte anti terroriste - La conjugaison de la garde communale et des patriotes a permis de stopper la déferlante terroriste et d'anticiper la paix sociale de cinq ans, si ce n'est plus

 

Ils étaient très motivés et ont toujours brillé par leur capacité de tenir tête aux hordes criminelles que ce soit en villes ou dans les maquis, souvent au mépris de leur vie, parce qu'ils n'avaient reçu aucune instruction para militaire. - "ils n'ont pas de marche arrière''

 

certains sont convertis en vendeurs à la sauvette, d'autres roulent les pouces

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Guest D. ESSERHANE
Ya D. ESSERHANE : le titre ne correspond pas aux photos:mdr:

 

Que voulez-vous que je mette comme titre? je ne peux prétendre qu'un garde communal soit un ennemi de la police -

 

La police, comme partout ailleurs, ne peut désobéir à un commandement Elle est aux ordres et fait son travail bon gré, mal gré. Elle a empêché leur mouvement vers la présidence, ce n'est pas avec plaisir qu'elle a fait cela.

 

Peu avant, elle avait empêché ses propres collègues de tenir un rassemblement et certains ont été carrément mis au trou

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En fin de compte , le ministre de l'intérieur a reçu une délégation toute mouillée :04: de gardes communaux , qui lui a remis une lettre pour le président de la république .

 

A noter qu'il y a eu 115 blessés parmi les forces de l'ordre .

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