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Robert Ménard fait des vagues jusqu'en Algérie !


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Le professeur Tahar Benabid a publié une lettre ouverte à l'attention de Robert Ménard et Thierry Rolando, les coauteurs de "Vive l'Algérie Française"

 

 

Le quotidien Liberté-Algérie publie aujourd'hui une lettre ouverte signée par le Professeur Tahar Benabid à l'intention de Robert Ménard et de Thierry Rolando, les deux coauteurs de « Vive l'Algérie française » (Editions Modicus), un petit de essai pamphlétaire de 30 pages qui défend notamment le « bilan de la colonisation » jugé « largement positif ».

 

Rien à voir donc, a priori, avec la fin du contrat de Robert Ménard à iTélé, ni avec la candidature de ce biterrois à la mairie de Béziers, quoi que...

 

L'auteur de cette lettre ouverte, que Médiaterranée Languedoc-Roussillon publie ici in extenso, y dénonce « l'argumentaire fallacieux et mensonger de Robert Ménard et Thierry Rolando ». Rappelons, avant de passer à cette missive (ce « scud », serait-on tenté de dire), que Thierry Rolando est le président national du Cercle algérianiste, dont 3 500 des 8 000 adhérents résident en Languedoc-Roussillon. Ce Cercle « peste » depuis plus de 30 ans « contre l'histoire officielle de la présence française en Algérie telles que la présentent ceux-là mêmes qui (…) ont acculé [les pieds-noirs] à l'exil » et s'était réjoui de l'efficacité de « son lobbying en faveur de la loi de février 2005 » sur « le rôle positif de la présence française outre-mer et particulièrement en Algérie », comme l'avait souligné à l'époque le numéro 5 du journal L'Accroche, consultable ici (page 12 et 13)...

 

Lettre ouverte à Robert Ménard et Thierry Rolando

 

Au regard de vos parcours professionnels, j’étais convaincu de l’opportunité d’apprendre des choses inédites sur l’histoire coloniale française. Friand du débat contradictoire, je me suis empressé d’acquérir le livre. D’emblée, vous annoncez la couleur par votre “assez ! assez !”, trahissant l’état d’esprit partial et vindicatif du nostalgique pied-noir. Du point de vue académique, le document, d’une médiocrité déconcertante, n’apporte absolument rien de nouveau.

Dénonçant ce que vous qualifiez de frénésie mémorielle à sens unique, vous vous adonnez au même exercice dans le sens inverse en nous servant un ramas de vérités tronquées et des faits présentés avec une légèreté et une subjectivité déroutantes. Vous vous essayez, à travers un poncif au ras des pâquerettes, à l’exercice malsain de recycler les évènements à l’avantage des bourreaux du peuple algérien.

 

Passons sur les glissements rhétoriques, à la limite de l’indécence, et examinons quelques passages. Vous affirmez que le bilan de la colonisation était largement positif. À croire que lorsque les Français ont débarqué en Algérie, ils ont trouvé un désert implanté de quelques tentes où vivaient des autochtones à l’état primitif. Ne savez-vous donc pas que cette région a connu les civilisations amazighe, romaine et arabo-musulmane. Ignorez-vous que c’est à partir du Maghreb arabe que la civilisation arabo-musulmane a rayonné sur l’Europe occidentale. Vous avancez un chiffre de 4,8% d’étudiants musulmans inscrits à l’université d’Alger en 1929-1930. Trente longues années plus tard, 1960-1961, ce chiffre augmente timidement pour atteindre à peine 18,1% et vous le présentez comme bilan positif. La durée de temps ne vous dérange point ! C’est vous départir du sérieux qui sied à votre statut que de faire l’amalgame entre un bilan positif et des statistiques.

Un bilan, messieurs, c’est le rapport entre les opérations réalisées et celles qui auraient dû l’être, ou qui étaient programmées. Quelques pourcentages pour une population largement majoritaire est un bilan qui renseigne sur la ségrégation raciale pratiquée à grande échelle à cette époque. Par ailleurs, très rares étaient les enfants de paysans ou de simples ouvriers musulmans qui accédaient à ce niveau d’instruction.

 

« Quel palmarès ! »

 

Le bilan de la colonisation est un désastre. Mille fois non ! Le bilan de l’occupation française se résume ainsi : plus d’un million et demi de morts et de disparus, un taux d’analphabétisme excessivement élevé et un niveau d’instruction très limité, des milliers d’enfants privés de leurs parents et de femmes privées de leur mari, un sous-développement terrifiant, des richesses naturelles spoliées et, cerise sur le gâteau, toute une région du Sud algérien contaminée par un essai nucléaire.

 

Quel palmarès ! Quant aux infrastructures, je suis persuadé que si les Français pouvaient les amener dans leurs valises, ils l’auraient fait car elles ont été réalisées pour assurer leur confort dans l’optique d’une colonisation à vie. Vous prétendez que de 1830 à 1930, la superficie des terres cultivables appartenant aux musulmans a doublé. Passant sur le fait que les Algériens ont été spoliés des terres les plus fertiles, je suis surpris que la durée de temps, pourtant si évidente, vous échappe. Ne vous rendez-vous pas compte que la période que vous citez est énorme ; un siècle ! Mes bons messieurs, sans la politique des expropriations et de discrimination, ces terres auraient dû être multipliées par 100, voire plus, comme c’est le cas sous l’Algérie indépendante en deux fois moins de temps.

 

Aussi, je suis outré par tant d’impertinence à vouloir occulter que la majorité des Français s’accommodaient parfaitement d’une république à deux collèges. Le silence complice face à une injustice flagrante vis-à-vis de ce que vous appeliez « les indigènes » ne suffit-il pas pour interpeller votre conscience ? Défenseurs patentés de la colonisation, vous ne vous gênez même pas pour désigner de martyrs les criminels de l’OAS. En en faisant l’apologie, vous vous rendez coupable de soutien moral à des actes barbares qu’aucun être humain ne peut tolérer car rien ne pouvait les justifier.

 

« Le silence complice face à une injustice flagrante »

 

Comble de paradoxe, vous mettez au même niveau des gens au service d’un État d’occupation et des combattants qui luttaient pour recouvrir la liberté et les droits d’un peuple. Il est quand même ahurissant que la justesse de la cause de la Révolution algérienne et les rapports de forces extraordinaires déséquilibrés en faveur de vos paras et autres troupes belliqueuses ne vous gênent en rien dans votre analyse ?

 

Le FLN a mené la lutte comme le lui a imposé l’adversaire. De quels moyens disposait le FLN pour faire face à la puissante machine de guerre coloniale ? Le FLN n’a pas mené sa lutte comme il a voulu mais comme le lui a imposé son adversaire ; ce qui rend, par transitivité, ce dernier responsable du malheur des uns et des autres.

 

C’est là la différence fondamentale que vous savez parfaitement mais que vous vous obstinez à éluder. Les Français que vous fustigiez, comme Frantz-Fanon, Maurice Audin, Francis Jeanson, Gilbert Meynier, Henri Maillot, et bien d’autres, ne témoignent pas de la simple sympathie à la Révolution algérienne, bien plus, ils manifestaient de la noblesse d’âme et d’esprit à l’égard d’une cause juste. Jeanson écrivait en 1960 : « (…) Ce que nous avons fait, nous l’avons fait pour défendre une cause, sans doute juste mais pour défendre, je le répète, l’honneur de la France. »

 

« Toute honte bue »

 

Frantz-Fanon disait que chaque fois que la liberté et la dignité de l’homme sont en question, nous sommes tous concernés, Blancs, Noirs ou Jaunes. L’OAS et ses supporters ne se sentaient évidemment pas concernés et n’ont jamais défendu autre chose que leurs intérêts et leur confortable hégémonie finissante. Toute honte bue, vous citez en guise de comparaison, 2 410 pieds-noirs ou militaires français assassinés, selon vos dires, par le FLN durant la guerre. Vous n’êtes pas sans le savoir, rien que durant les six mois de la bataille d’Alger, la sinistre unité du général Aussaresse, dénommée “escadron de la mort”, a arrêté 24 000 personnes dont 3 000 ont disparu. Je vous rappelle, entre autres, les événements de Sétif, Guelma et Kherrata, du 8 Mai 1945, ayant fait 45 000 morts. Je ne voudrais pas polémiquer au sujet des harkis et des tortionnaires.

 

Toutes proportions gardées, je vous dis simplement que si vous voulez honorer le général Bigeard et les harkis, vous devriez soutenir les nostalgiques de l’Allemagne nazie qui souhaiteraient ériger en héros national l’innommable Adolf Hitler et qui envisageraient de rendre hommage aux collaborateurs français durant l’occupation allemande. En ce qui concerne les poseuses de bombes, exemples de bravoure et de courage, je vous renvoie à la réplique faite par Larbi Ben M’hidi aux journalistes après son arrestation en mars 1957 : “(…) Donnez-nous vos bombardiers et on vous donnera nos couffins. »

 

Je passe sur le reste au risque de produire une lettre bien plus consistante que votre livre de petite poche. Apprenez, messieurs, que se remettre en cause par examen de conscience est une vertu. Manifestement, vous faites partie des gens à opinions figées pour l’éternité. Je ne suis donc pas surpris de vous voir verser votre venin sur l’Algérie à la fin de votre document à deux sous. N’en déplaise à vos soutiens, je serais peut-être l’un des rares Algériens désabusés en raison de ma curiosité intellectuelle, à l’avoir acheté.

 

« Le bas fond de l’absurdité intellectuelle »

 

Néanmoins, il a le mérite de me rappeler à quel point des hommes qu’on peut admirer un jour peuvent nous tirer le lendemain vers le bas fond de l’absurdité intellectuelle. Que vous demandiez réparation à l’État français au nom des pieds-noirs et des harkis, tout le monde vous l’accorde mais, de grâce, arrêtez de mettre, pêle-mêle, tout dans le même panier. Je compatis au malheur de ceux qui ont quitté leurs biens et leur confort, de manière subite, fussent-ils responsables ou complices de ma tragédie.

 

Ils ont emporté ce qu’ils ont pu comme argent, bijoux et meubles. Le minimum, gîte et nourriture, leur a été assuré par l’État français durant cette période transitoire. Pensez, quant à vous, à la misère dans laquelle ce même État a laissé les Algériens.

Messieurs, c’est sous le regard impassible des pieds-noirs que l’armée française est venue me priver à jamais de mon père en ce triste jour d’hiver 1958. J’avais à peine deux ans. Nous étions cinq frères et sœurs dont l’aîné avait huit ans et ma petite sœur avait trois mois. Nous vivions au seuil de la pauvreté.

 

Avec la disparition de notre père, nous sommes entrés de plain-pied dans la misère extrême. Je n’attends pas de vous de manifester de la mansuétude envers les Algériens ou de faire pénitence pour les avoir offensés. Ayez au moins, si ce n’est de la pudeur, un peu de retenue et du respect pour les peuples qui se sont sacrifiés pour le droit et la liberté. »

 

Tahar Benabid, Professeur

 

Robert Ménard fait des vagues jusqu'en Algérie !

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Lettre ouverte à Robert Ménard et Thierry Rolando

 

Par : Tahar Benabid*

 

Cette contribution du Pr Tahar Benabid vise à démonter et démasquer l’argumentaire fallacieux et mensonger de Robert Ménard et Thierry Rolando dont le livre Vive l’Algérie française est de la même veine que la scélérate loi sur les aspects positifs de la colonisation.

 

Au regard de vos parcours professionnels, j’étais convaincu de l’opportunité d’apprendre des choses inédites sur l’histoire coloniale française. Friand du débat contradictoire, je me suis empressé d’acquérir le livre. D’emblée, vous annoncez la couleur par votre “assez ! assez !”, trahissant l’état d’esprit partial et vindicatif du nostalgique pied-noir. Du point de vue académique, le document, d’une médiocrité déconcertante, n’apporte absolument rien de nouveau.

 

Dénonçant ce que vous qualifiez de frénésie mémorielle à sens unique, vous vous adonnez au même exercice dans le sens inverse en nous servant un ramas de vérités tronquées et des faits présentés avec une légèreté et une subjectivité déroutantes. Vous vous essayez, à travers un poncif au ras des pâquerettes, à l’exercice malsain de recycler les évènements à l’avantage des bourreaux du peuple algérien.

 

Passons sur les glissements rhétoriques, à la limite de l’indécence, et examinons quelques passages. Vous affirmez que le bilan de la colonisation était largement positif. À croire que lorsque les Français ont débarqué en Algérie, ils ont trouvé un désert implanté de quelques tentes où vivaient des autochtones à l’état primitif. Ne savez-vous donc pas que cette région a connu les civilisations amazighe, romaine et arabo-musulmane. Ignorez-vous que c’est à partir du Maghreb arabe que la civilisation arabo-musulmane a rayonné sur l’Europe occidentale. Vous avancez un chiffre de 4,8% d’étudiants musulmans inscrits à l’université d’Alger en 1929-1930. Trente longues années plus tard, 1960-1961, ce chiffre augmente timidement pour atteindre à peine 18,1% et vous le présentez comme bilan positif. La durée de temps ne vous dérange point ! C’est vous départir du sérieux qui sied à votre statut que de faire l’amalgame entre un bilan positif et des statistiques.

Un bilan, messieurs, c’est le rapport entre les opérations réalisées et celles qui auraient dû l’être, ou qui étaient programmées. Quelques pourcentages pour une population largement majoritaire est un bilan qui renseigne sur la ségrégation raciale pratiquée à grande échelle à cette époque. Par ailleurs, très rares étaient les enfants de paysans ou de simples ouvriers musulmans qui accédaient à ce niveau d’instruction.

 

Le bilan de la colonisation est un désastre

 

Mille fois non ! Le bilan de l’occupation française se résume ainsi : plus d’un million et demi de morts et de disparus, un taux d’analphabétisme excessivement élevé et un niveau d’instruction très limité, des milliers d’enfants privés de leurs parents et de femmes privées de leur mari, un sous-développement terrifiant, des richesses naturelles spoliées et, cerise sur le gâteau, toute une région du Sud algérien contaminée par un essai nucléaire.

Quel palmarès ! Quant aux infrastructures, je suis persuadé que si les Français pouvaient les amener dans leurs valises, ils l’auraient fait car elles ont été réalisées pour assurer leur confort dans l’optique d’une colonisation à vie. Vous prétendez que de 1830 à 1930, la superficie des terres cultivables appartenant aux musulmans a doublé. Passant sur le fait que les Algériens ont été spoliés des terres les plus fertiles, je suis surpris que la durée de temps, pourtant si évidente, vous échappe. Ne vous rendez-vous pas compte que la période que vous citez est énorme ; un siècle ! Mes bons messieurs, sans la politique des expropriations et de discrimination, ces terres auraient dû être multipliées par 100, voire plus, comme c’est le cas sous l’Algérie indépendante en deux fois moins de temps.

 

Aussi, je suis outré par tant d’impertinence à vouloir occulter que la majorité des Français s’accommodaient parfaitement d’une république à deux collèges. Le silence complice face à une injustice flagrante vis-à-vis de ce que vous appeliez “les indigènes” ne suffit-il pas pour interpeller votre conscience ? Défenseurs patentés de la colonisation, vous ne vous gênez même pas pour désigner de martyrs les criminels de l’OAS. En en faisant l’apologie, vous vous rendez coupable de soutien moral à des actes barbares qu’aucun être humain ne peut tolérer car rien ne pouvait les justifier.

 

Comble de paradoxe, vous mettez au même niveau des gens au service d’un État d’occupation et des combattants qui luttaient pour recouvrir la liberté et les droits d’un peuple. Il est quand même ahurissant que la justesse de la cause de la Révolution algérienne et les rapports de forces extraordinaires déséquilibrés en faveur de vos paras et autres troupes belliqueuses ne vous gênent en rien dans votre analyse ?

 

Le FLN a mené la lutte comme le lui a imposé l’adversaire

 

De quels moyens disposait le FLN pour faire face à la puissante machine de guerre coloniale ? Le FLN n’a pas mené sa lutte comme il a voulu mais comme le lui a imposé son adversaire ; ce qui rend, par transitivité, ce dernier responsable du malheur des uns et des autres.

 

C’est là la différence fondamentale que vous savez parfaitement mais que vous vous obstinez à éluder. Les Français que vous fustigiez, comme Frantz-Fanon, Maurice Audin, Francis Jeanson, Gilbert Meynier, Henri Maillot, et bien d’autres, ne témoignent pas de la simple sympathie à la Révolution algérienne, bien plus, ils manifestaient de la noblesse d’âme et d’esprit à l’égard d’une cause juste. Jeanson écrivait en 1960 : “ (…) Ce que nous avons fait, nous l’avons fait pour défendre une cause, sans doute juste mais pour défendre, je le répète, l’honneur de la France.” Frantz-Fanon disait que chaque fois que la liberté et la dignité de l’homme sont en question, nous sommes tous concernés, Blancs, Noirs ou Jaunes. L’OAS et ses supporters ne se sentaient évidemment pas concernés et n’ont jamais défendu autre chose que leurs intérêts et leur confortable hégémonie finissante. Toute honte bue, vous citez en guise de comparaison, 2 410 pieds-noirs ou militaires français assassinés, selon vos dires, par le FLN durant la guerre. Vous n’êtes pas sans le savoir, rien que durant les six mois de la bataille d’Alger, la sinistre unité du général Aussaresse, dénommée “escadron de la mort”, a arrêté 24 000 personnes dont 3 000 ont disparu. Je vous rappelle, entre autres, les évènements de Sétif, Guelma et Kherrata, du 8 Mai 1945, ayant fait 45 000 morts. Je ne voudrais pas polémiquer au sujet des harkis et des tortionnaires.

Toutes proportions gardées, je vous dis simplement que si vous voulez honorer le général Bigeard et les harkis, vous devriez soutenir les nostalgiques de l’Allemagne nazie qui souhaiteraient ériger en héros national l’innommable Adolf Hitler et qui envisageraient de rendre hommage aux collaborateurs français durant l’occupation allemande. En ce qui concerne les poseuses de bombes, exemples de bravoure et de courage, je vous renvoie à la réplique faite par Larbi Ben M’hidi aux journalistes après son arrestation en mars 1957 : “(…) Donnez-nous vos bombardiers et on vous donnera nos couffins.”

Je passe sur le reste au risque de produire une lettre bien plus consistante que votre livre de petite poche. Apprenez, messieurs, que se remettre en cause par examen de conscience est une vertu. Manifestement, vous faites partie des gens à opinions figées pour l’éternité.

 

Je ne suis donc pas surpris de vous voir verser votre venin sur l’Algérie à la fin de votre document à deux sous. N’en déplaise à vos soutiens, je serais peut-être l’un des rares Algériens désabusés en raison de ma curiosité intellectuelle, à l’avoir acheté.

Néanmoins, il a le mérite de me rappeler à quel point des hommes qu’on peut admirer un jour peuvent nous tirer le lendemain vers le bas fond de l’absurdité intellectuelle. Que vous demandiez réparation à l’État français au nom des pieds-noirs et des harkis, tout le monde vous l’accorde mais, de grâce, arrêtez de mettre, pêle-mêle, tout dans le même panier. Je compatis au malheur de ceux qui ont quitté leurs biens et leur confort, de manière subite, fussent-ils responsables ou complices de ma tragédie.

Ils ont emporté ce qu’ils ont pu comme argent, bijoux et meubles. Le minimum, gîte et nourriture, leur a été assuré par l’État français durant cette période transitoire. Pensez, quant à vous, à la misère dans laquelle ce même État a laissé les Algériens.

 

Messieurs, c’est sous le regard impassible des pieds-noirs que l’armée française est venue me priver à jamais de mon père en ce triste jour d’hiver 1958. J’avais à peine deux ans. Nous étions cinq frères et sœurs dont l’aîné avait huit ans et ma petite sœur avait trois mois. Nous vivions au seuil de la pauvreté.

 

Avec la disparition de notre père, nous sommes entrés de plain-pied dans la misère extrême. Je n’attends pas de vous de manifester de la mansuétude envers les Algériens ou de faire pénitence pour les avoir offensés. Ayez au moins, si ce n’est de la pudeur, un peu de retenue et du respect pour les peuples qui se sont sacrifiés pour le droit et la liberté.

 

*Professeur

 

Lettre ouverte à Robert Ménard et Thierry Rolando - Liberté Algérie , Quotidien national d'information

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Voilà les "bienfaits" de la colonisation des tiens pour mes ancêtres monsieur ménard....Tfou....:chair:

Tu te crois important peut être car t'as un micro tendu vers ta gueule pour cracher ta haine et ta suffisance mais sache que t'es qu'une merde salopard.....:o

 

Guerre non conventionnelle[modifier]

 

Il s'agirait du premier usage connu de la guerre non conventionnelle pratiqué par une armée régulière sur le territoire algérien.

Des milliers d'Algériens (y compris des femmes et des enfants) sont enfumés ou emmurés dans les grottes d'Algérie4,5. En effet, les populations civiles se réfugiaient souvent dans des grottes pour échapper aux combats.

 

 

Doctrine Bugeaud

 

À Orléanville, le 11 juin 1845, suite à la première enfumade, le général Bugeaud, commandant en chef, conseille ceci à ses subordonnés pour réduire les partisans de l'émir Abd El Kader peuplant la région du Chélif : « Si ces gredins se retirent dans leurs cavernes, imitez Cavaignac aux Sbéhas ! Enfumez-les à outrance comme des renards. »

 

Enfumades des Sbéhas (11 juin 1844)[modifier]

 

Lefeuvre : Canrobert évoque un précédent, auquel il a personnellement participé, un an auparavant6.

 

« J'étais avec mon bataillon dans une colonne commandée par Cavaignac. Les Sbéahs venaient d'assassiner des colons et des caïds nommés par les Français ; nous allions les châtier. Après deux jours de course folle à leur poursuite, nous arrivons devant une énorme falaise à pic [...] Dans la falaise est une excavation profonde formant grotte. Les Arabes y sont, et, cachés derrière les rochers de l'entrée, ils tiraillent contre nous. [...] À ce moment, comme nous nous sommes fort rapprochés, nous commençons à parlementer. On promet la vie sauve aux Arabes s'ils sortent. La conversation fait cesser les coups de fusil. [...] Le capitaine Jouvencourt sort du rocher derrière lequel il est caché et s'avance seul devant l'entrée. [...] Déjà il leur parle, lorsque ceux-ci font une décharge, et il tombe raide mort, atteint de plusieurs balles. Il fallait prendre d'autres moyens. On pétarda l'entrée de la grotte et on y accumula des fagots, des broussailles. Le soir, le feu fut allumé. Le lendemain, quelques Sbéahs se présentaient à l'entrée de la grotte demandant l'aman à nos postes avancés. Leurs compagnons, les femmes et les enfants étaient morts. Les médecins et les soldats offrirent aux survivants le peu d'eau qu'ils avaient et en ramenèrent plusieurs à la vie ; le soir les troupes rentraient à Orléansville. Telle fut la première affaire des grottes. »

Enfumades du Dahra (18 juin 1845)[modifier]

 

Article connexe : Dahra (Chlef).

 

Le 18 juin 1845, le colonel Pélissier n'hésite pas à asphyxier plus de 1 000 personnes, hommes, femmes et enfants, des Ouled Riah, qui s'étaient réfugiées dans la grotte de Ghar-el-Frechih dans le Dahra (triangle Ténès, Cherchell, Miliana).

Un soldat écrit : « Les grottes sont immenses ; on a compté 760 cadavres ; une soixantaine d'individus seulement sont sortis, aux trois quart morts ; quarante n'ont pu survivre ; dix sont à l'ambulance, dangereusement malades ; les dix derniers, qui peuvent se traîner encore, ont été mis en liberté pour retourner dans leurs tribus ; ils n'ont plus qu'à pleurer sur des ruines. » [réf. souhaitée]

Après ce massacre, Pélissier fait mine de consciences inquiètes : « La peau d'un seul de mes tambours avait plus de prix que la vie de tous ces misérables. »

 

« Emmurades » des Sbehas (Ouled Sbih) de Aïn-Meran (du 8 au 12 août 1845)

 

Saint-Arnaud fera mieux que Cavaignac et Pélissier. Le 8 août 1845 il découvre 500 Algériens qui s'abritent dans une grotte entre Ténés et Mostaganem (Aïn-Meran). Ils refusent de se rendre. Saint-Arnaud ordonne à ses soldats de les emmurer vivants. « Je fais boucher hermétiquement toutes les issues et je fais un vaste cimetière. La terre couvrira à jamais les cadavres de ces fanatiques. Personne n'est descendu dans les cavernes. Personne que moi ne sait qu'il y a dessous 500 brigands qui n'égorgeront plus les Français. Un rapport confidentiel a tout dit au maréchal, sans poésie terrible ni images. Frère, personne n'est bon par goût et par nature comme moi. Du 8 au 12, j'ai été malade, mais ma conscience ne me reproche rien. J'ai fait mon devoir. »7

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profissour

 

quelle misère

 

une lettre ouverte d'un "profissour" algérien pour répondre à un livre polémique écrit par un journaliste douteux

 

que l'on nous cite la lettre ouverte ecrite par un même journaliste fransaoui au livre d'un intellectuelle algérien, et je la lirais

 

et cette tendance qu'on nos universitaires de mettre toujours en avance, faute d'argumentation nouvelle ou convaincante , leur titre universitaire...

 

profissour...douktour

 

je l'ai dit et je le repète

 

BOUTEF devrait nommer Professeur Honoraire de la Faculté de Médecine d'Alger, DOA. Du vivant de l'Ancien Moujahed pour que tous les makhlou3in sachent qu'un grade universitaire se mérite et ne doit être évoqué que dans le cadre des activités propres à son domaine.

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Tu ne crois pas khor otto que t'aurais pu t'abstenir au lieu de débiter des ânneries.....:mad:

 

Au fait ton chadli a participé à quelle opération avec l'armée coloniale ????? Ton "père" doit le savoir lui.....Yakhi mridh...

 

Rouh tnebeg anta wa chadi taâk....:eek:

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Tu ne crois pas khor otto que t'aurais pu t'abstenir au lieu de débiter des ânneries.....:mad:

 

Au fait ton chadli a participé à quelle opération avec l'armée coloniale ????? Ton "père" doit le savoir lui.....Yakhi mridh...

 

Rouh tnebeg anta wa chadi taâk....:eek:

 

libre à toi de vouloir commenter MENARD pour en arriver à mieux insulter ton frère

 

yakhi mridh

 

et vous voulez tous dire que le colonialime n'a eu que des effets négatifs

 

oui

 

oui mridh et connaissant le mal qui me ronge moi et la société à laquelle mon père, moi et les enfants de CHADLI ont largement contribué

 

que Dieu nous pardonne de ne pas avoir veillé à l' éducation et sous forme d'Algérianisation des cadres d'avoir fermé les yeux sur la khenouna, comme dit un éminent Professeur de Chirurgie oranais.

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Ce n'est pas comme ça qu'il faut répondre à Menard !

 

Hakim Laalam l'a très bien fait en réponse à l'accusation de Menard au journaux algériens d'avoir un général derrière chaque titre : Et ta soeur , qui est derrière elle ? :D

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libre à toi de vouloir commenter MENARD pour en arriver à mieux insulter ton frère

 

yakhi mridh

 

et vous voulez tous dire que le colonialime n'a eu que des effets négatifs

 

oui

 

oui mridh et connaissant le mal qui me ronge moi et la société à laquelle mon père, moi et les enfants de CHADLI ont largement contribué

 

que Dieu nous pardonne de ne pas avoir veillé à l' éducation et sous forme d'Algérianisation des cadres d'avoir fermé les yeux sur la khenouna, comme dit un éminent Professeur de Chirurgie oranais.

 

Je m'en fous de ton chadi....C'est l'un des responsables de la situation de notre pays.Lui et ses potes les DAF se sont bien sucré sur le dos du peuple à coups de mensonges et de crimes....:o

Au fait ton père a dû te raconter les faits d'armes de ton chadli depuis sa "désertion" de l'armée coloniale en 1955.....:cool:

Tu peux nous les énumérer ??????:plane:

Pour les mots un peu chauds c'est parce que je n'aime pas qu'on se moque des martyrs ya khor otto....:(

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Ce n'est pas comme ça qu'il faut répondre à Menard !

 

Hakim Laalam l'a très bien fait en réponse à l'accusation de Menard au journaux algériens d'avoir un général derrière chaque titre : Et ta soeur , qui est derrière elle ?

 

Moi je l'attaque lui, pas sa soeur qui n'a rien à voir avec sa "laideur".....:mdr:

 

Je suis pas wahrani moi....Nuance muchachu.....:cool:

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Je m'en fous de ton chadi....C'est l'un des responsables de la situation de notre pays.Lui et ses potes les DAF se sont bien sucré sur le dos du peuple à coups de mensonges et de crimes....:o

Au fait ton père a dû te raconter les faits d'armes de ton chadli depuis sa "désertion" de l'armée coloniale en 1955.....:cool:

Tu peux nous les énumérer ??????:plane:

Pour les mots un peu chauds c'est parce que je n'aime pas qu'on se moque des martyrs ya khor otto....:(

 

feu mon père, musulman convaincu ne parlait jamais de la vie personnelle des autres. Homme politique engagé, je n'ai su que sur le tard, qu'il avait comme valeurs celles véhiculées par les nationalistes algériens, que partageait également le Père de BENJEDID et qui ont forgé l'esprit de notre homme d'Etat. Que CHADLI AIT servi dans l'armée française, il n'y a aucun deshonneur, il n'est pas le seul parmi nos révolutionnaires. Ce qui importe est ce que le Président a fait pour l'Algérie.

 

cordialement

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feu mon père, musulman convaincu ne parlait jamais de la vie personnelle des autres. Homme politique engagé, je n'ai su que sur le tard, qu'il avait comme valeurs celles véhiculées par les nationalistes algériens, que partageait également le Père de BENJEDID et qui ont forgé l'esprit de notre homme d'Etat. Qu'il ait servi dans l'armée française, il n'y a aucun deshonneur, mon père aussi. Ce qui importe est ce que le Président a fait pour l'Algérie.

 

cordialement

 

Il a servi dans l'armée coloniale française en algérie.Pas dans l'armée française en france.Nuance.....;)

Ton père aussi d'après toi.....ça c'est une école du patriotisme....:mdr:

 

:thumbup::clap::wavetowel::59::worthy::ouiiii:ouiiii

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Il a servi dans l'armée coloniale française en algérie.Pas dans l'armée française en france.Nuance.....;)

Ton père aussi d'après toi.....ça c'est une école du patriotisme....:mdr:

 

:thumbup::clap::wavetowel::59::worthy::ouiiii:ouiiii

 

une école de nationalisme je dirais,dont je m'honnore et qui s'inscrit en lettres d'or et de sang dans l'histoire de notre pays et celui de notre ancien colonisateur

 

ont servi dans l'armée française BOUDIAF, BENBELLA, KRIM...

avant eux ABBAS et bien d'autres élus musulmans et nationalistes algériens...Sans l'expérience acquise au cours des guerres mondiales par les combattants algériens, toute rebellion armée aurait été impossible.

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Moi je l'attaque lui, pas sa soeur qui n'a rien à voir avec sa "laideur".....:mdr:

 

Je suis pas wahrani moi....Nuance muchachu.....:cool:

 

Puisque tu as une dent contre les oranais , alors que c'est un kabyle qui a dit ça : les oranais t'emmerdent ...... ya muchachu ! :D

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Puisque tu as une dent contre les oranais , alors que c'est un kabyle qui a dit ça : les oranais t'emmerdent ...... ya muchachu ! :D

 

warssenis à parlé de wahrani pas des oranais.moi aussi j'apprécie les billets de lalaâm mais celui-ci n'était pas le meilleurs,s'en prendre aux soeurs,c'est tellement facile mais pas tres honorable!

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Puisque tu as une dent contre les oranais , alors que c'est un kabyle qui a dit ça : les oranais t'emmerdent ...... ya muchachu ! :D
wachbihoum lewharna ma3 zwawa?ON N'A PAS EU ENCORE L'INDEPENDANCE, donc , il est et reste algerien.qui est raciste?
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Puisque tu as une dent contre les oranais , alors que c'est un kabyle qui a dit ça : les oranais t'emmerdent ...... ya muchachu ! :D

 

Je n'ai ni une dent ni une oreille contre les oranais.Y a pas de raisons.......;)

J'ai pas mal de potes wharnas sahbi...Chawala rak tatnouz....:D

 

Pour wahrani je parlais de toi car dés qu'on parle de filles ou de bars de khdidja ou de zouzou tu remarque, tu retiens et tu débarque illico-presto toi et zombretto .....Anta wellit mafia aâla koubrek sahbi.....:mdr:

(Mes amitiés à zombretto).

 

Plus sérieusement je trouve toutes les répliques aux défenseurs des "bienfaits" de la colonisation salutaire car c'est une abomination que de penser que le racisme primaire, la négation de l'humain, l'esclavage, le code d'indigénat, les viols collectifs, les enfummades, les fours à chaux, les tueries collectives, le génocide culturel, les expropriations de tout, etc...ont du "bonheur" (car c'est ça un bienfait) aux indigénes pardon aux algériens.....Ignoble attitude. murFrape

 

N.B : merci à cenacle et tagrawla de m'avoir défendu contre le khatir wahrani...:rasta:

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Je n'ai ni une dent ni une oreille contre les oranais.Y a pas de raisons.......;)

J'ai pas mal de potes wharnas sahbi...Chawala rak tatnouz....:D

 

Pour wahrani je parlais de toi car dés qu'on parle de filles ou de bars de khdidja ou de zouzou tu remarque, tu retiens et tu débarque illico-presto toi et zombretto .....Anta wellit mafia aâla koubrek sahbi.....:mdr:

(Mes amitiés à zombretto).

 

Plus sérieusement je trouve toutes les répliques aux défenseurs des "bienfaits" de la colonisation salutaire car c'est une abomination que de penser que le racisme primaire, la négation de l'humain, l'esclavage, le code d'indigénat, les viols collectifs, les enfummades, les fours à chaux, les tueries collectives, le génocide culturel, les expropriations de tout, etc...ont du "bonheur" (car c'est ça un bienfait) aux indigénes pardon aux algériens.....Ignoble attitude. murFrape

 

N.B : merci à cenacle et tagrawla de m'avoir défendu contre le khatir wahrani...:rasta:

 

Je n'ai pas l'habitude de m'attaquer qu'aux personnes à qui j'ai affaire , mais Menard se comporte comme un parfait fils de **** vis à vis de mon pays , alors pour des gars comme lui , je suis d'accord avec Laalam : S'il y a un général derrière chaque quotidien algérien , il doit y en avoir autant derrière sa propre soeur !

 

Elli ma 3ajbouch el hal , n'a qu'à se plaindre auprès d'Inis , il se chargera de transmettre à qui de droit !

 

Pour le reste ; elli ma ya3arfakch ya ****** , yahassbak medfa3 !

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salam

 

pas étonnant de la part de ce journaleux de ménard, il suffit juste de visionner ses chroniques sur la chaine itélé, un vrai ramassis de conneries juifistes et racistes... menard issu d'une famille juive oranaise lol l'indépendance de l'algérie elle lui ai resté en travers de la gorge comme la plupart de ses congénères lol

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  • 1 year later...

Saint-Arnaud fera mieux que Cavaignac et Pélissier. Le 8 août 1845 il découvre 500 Algériens qui s'abritent dans une grotte entre Ténés et Mostaganem (Aïn-Meran). Ils refusent de se rendre. Saint-Arnaud ordonne à ses soldats de les emmurer vivants. « Je fais boucher hermétiquement toutes les issues et je fais un vaste cimetière. La terre couvrira à jamais les cadavres de ces fanatiques. Personne n'est descendu dans les cavernes. Personne que moi ne sait qu'il y a dessous 500 brigands qui n'égorgeront plus les Français. Un rapport confidentiel a tout dit au maréchal, sans poésie terrible ni images. Frère, personne n'est bon par goût et par nature comme moi. Du 8 au 12, j'ai été malade, mais ma conscience ne me reproche rien. J'ai fait mon devoir. »7

 

 

Nos cheres freres les généraux algériens, ont reproduis la meme chose en algerie, a savoir ils ont gazé des familles entieres dans montagnes de Guelma, dans une grotte des militants du FIS ne voulait pas se rendre alors ils ai ont gazé.

Au moins pendant la guerre de libération c était des français, las se sont soit disant nos freres algériens.

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Saint-Arnaud fera mieux que Cavaignac et Pélissier. Le 8 août 1845 il découvre 500 Algériens qui s'abritent dans une grotte entre Ténés et Mostaganem (Aïn-Meran). Ils refusent de se rendre. Saint-Arnaud ordonne à ses soldats de les emmurer vivants. « Je fais boucher hermétiquement toutes les issues et je fais un vaste cimetière. La terre couvrira à jamais les cadavres de ces fanatiques. Personne n'est descendu dans les cavernes. Personne que moi ne sait qu'il y a dessous 500 brigands qui n'égorgeront plus les Français. Un rapport confidentiel a tout dit au maréchal, sans poésie terrible ni images. Frère, personne n'est bon par goût et par nature comme moi. Du 8 au 12, j'ai été malade, mais ma conscience ne me reproche rien. J'ai fait mon devoir. »7

 

Nos cheres freres les généraux algériens, ont reproduis la meme chose en algerie, a savoir ils ont gazé des familles entieres dans montagnes de Guelma, dans une grotte des militants du FIS ne voulait pas se rendre alors ils ai ont gazé.

Au moins pendant la guerre de libération c était des français, las se sont soit disant nos freres algériens.

 

non !! ils ont demandé a ce que enfants et femmes soient évacués, mais les terros que tu défendes ont refusés ils s'en servaient comme bouclier .

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  • 7 months later...

les DAF sont des officiers supérieurs algériens qui sont aux ordres de la France

 

Enfumades des Sbéhas

 

il faut savoir que Les commandos algériens, et non pas les appelés ont enfumé des centaines d algériens dans les années 90 du cotes de Guelma c était des sympathisants du FIS et surtout des algériens.

Alors arrêtez avec cette hypocrisie.

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Le massacre de Seddat : les armes chimiques au service de la « lutte antiterroriste » ?

 

Ainsi, en mai dernier, plusieurs quotidiens rendaient compte de « l’une des plus importantes [opérations militaires] de la lutte antiterroriste », dans les monts de Seddat, près de Jijel, en Kabylie : selon des « sources sécuritaires », à l’issue de l’encerclement d’une grotte dans laquelle des terroristes du GSPC se seraient cachés avec leurs famil-les pendant plus de cinquante jours, l’assaut lancé le 9 mai se serait soldé par la mort de cinquante-deux personnes (dont vingt-deux enfants, sept femmes et vingt-trois terroristes présumés). Selon la version officielle cependant, l’armée n’aurait tué que six terroristes dans l’assaut, les autres victimes étant toutes du fait de ces derniers : ils auraient liquidé dix-sept des leurs au moment où ils allaient se rendre, et auraient utilisé leurs propres familles comme « boucliers humains », femmes et enfants ayant été « ligotés à des rochers minés », que les terroristes auraient fait exploser à distance…

 

Mais Algeria-Watch a reçu plusieurs témoignages d’habitants de la région, qui démentent totalement la version officielle. Selon eux, la présence d’hommes en armes et de leurs familles dans la grotte aurait été signalée par un repenti du GSPC. Rapidement, des militaires et des miliciens ont encerclé l’endroit. Les forces spéciales sont arrivées peu après et, grâce à des détecteurs de bruit, ont localisé les occupants. Les témoins confirment la venue sur les lieux, quelques jours avant l’assaut final, du chef d’état-major de l’armée, le général Gaïd Salah, accompagné de… l’attaché militaire de l’ambassade des États-Unis. Après l’assaut, le commandant du secteur militaire de Jijel a interdit aux agents de la protection civile d’entrer dans la grotte avec des téléphones portables munis de caméra et il a menacé de représailles ceux qui divulgueraient des informations sur ce qu’ils ont vu. Mais certains ont parlé autour d’eux.

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