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L'Algérie mise sur l'agriculture saharienne


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Il est maintenant prouvé que, de par les nombreuses opportunités qu'il offre, le Grand Sud s'impose comme le nouvel eldorado de l'agriculture algérienne.

 

La tomate d'Adrar en est la parfaite illustration. L'agriculture saharienne n'est plus un mirage. Grâce à la culture de ce légume dont les vertus sont vantées un peu partout, même en Europe, le Sud s'impose, plus que jamais, comme le nouvel eldorado de l'agriculture algérienne. D'ailleurs, il n'y a pas que la tomate, les concombres, la pomme de terre, la laitue, le poivron, le piment et les produits maraîchers sont aussi produits en grandes quantités dans les régions du Sud.

 

Ce regain d'intérêt s'explique par les prodigieuses ressources que recèle cette partie du pays, à savoir l'espace à perte de vue, l'eau et la lumière, trois éléments indispensables pour tout projet allant dans le sens de la mise en valeur des terres, fussent-elles arides.

 

Bousculant les idées reçues, l'agriculture saharienne s'est développée au fil des ans, atteignant des performances et des rendements jamais égalés, de deux fois à trois fois supérieurs à ceux réalisés dans les régions Nord. Certes, la culture de la datte et l'exploitation gazière et pétrolière ont de tout temps constitué les principales richesses du Sud algérien, mais les opportunités qu'il offre en matière de développement agricole sont, également, très appréciables et peuvent contribuer grandement à la relance de notre économie. Afin de réduire sa dépendance alimentaire, l'Algérie a consacré une grande partie de son budget au développement du secteur.

 

Grâce à l'aide fournie par l'Etat, certaines wilayas, à l'image de Biskra, El Oued, Ouargla, Ghardaïa et Laghouat sont devenues de véritables pôles agricoles qui approvisionnent en fruits et légumes nombre de wilayas du Centre. Commentant ces résultats, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa avait déclaré, il n'y a pas très longtemps, que l'Algérie est sur la bonne voie et que grâce aux efforts consentis par l'Etat, l'agriculture saharienne enregistrera un bond qualitatif dans les années à venir.

 

Selon lui, 300.000 hectares de terres sont réservées à la céréaliculture qui se taille la part du lion, en figurant au premier rang des objectifs que s'est assignés, à moyen terme, le secteur. Les efforts déployés pour développer et promouvoir l'activité agricole dans le Sud, ont donné lieu à la diversification des filières par l'introduction, notamment, de nouvelles expériences qui ont donné des résultats très encourageants. On y recense, aussi les olives, les cacahuètes, les pistaches, etc.

 

Des vergers ont vu le jour à Biskra, El Oued, Djelfa et Ouargla. Il ne faut pas l'oublier, au milieu des années quatre-vingt, l'Algérie importait 80% de sa consommation alimentaire Le lancement du Plan national de développement agricole, rebaptisé en Pandar, suscita l'engouement des différents acteurs et les stimula. Tout compte fait, c'est grâce au financement de l Etat et à l'intérêt qu'il accorde, désormais à ce secteur névralgique que l'agriculture a pu se redéployer et atteindre les résultats actuels.

 

© L'Expression - Le Quotidien

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Depuis la nuit du temps tout le monde connait que l'agriculture et le nerf faible qui peut à tout moment faire tordre la puissance d'un pays, toi tu viens nous parler de la tomate d'ADRAR? à ton avis ça ne marche pas dans le reste du pays? le nord, les hauts plateaux?Si on a la compétence cervicale et le savoir faire on plante les tomate même sur la flotte (japon) , On a assez des message flatteurs de tout va bien et d'un cout on a découvert que ça ne marche que si on fait ceci ou ce là, marre des messages qui ressemblent aux reportage de la chaine publique tout va bien... pour faire avancer l'agriculture algérienne c'est n'est pas le changement de terre de culture mais surtout de cerveaux qu'il faut , rou7 jib elgaouri il va te rendre les terres du nord aussi bien fertiles qu'elles l'étaient à l'époque coloniales ... peut être que tu as oublié ceci ...

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Il est maintenant prouvé que, de par les nombreuses opportunités qu'il offre, le Grand Sud s'impose comme le nouvel eldorado de l'agriculture algérienne.

 

La tomate d'Adrar en est la parfaite illustration. L'agriculture saharienne n'est plus un mirage. Grâce à la culture de ce légume dont les vertus sont vantées un peu partout, même en Europe, le Sud s'impose, plus que jamais, comme le nouvel eldorado de l'agriculture algérienne. D'ailleurs, il n'y a pas que la tomate, les concombres, la pomme de terre, la laitue, le poivron, le piment et les produits maraîchers sont aussi produits en grandes quantités dans les régions du Sud.

 

Ce regain d'intérêt s'explique par les prodigieuses ressources que recèle cette partie du pays, à savoir l'espace à perte de vue, l'eau et la lumière, trois éléments indispensables pour tout projet allant dans le sens de la mise en valeur des terres, fussent-elles arides.

 

Bousculant les idées reçues, l'agriculture saharienne s'est développée au fil des ans, atteignant des performances et des rendements jamais égalés, de deux fois à trois fois supérieurs à ceux réalisés dans les régions Nord. Certes, la culture de la datte et l'exploitation gazière et pétrolière ont de tout temps constitué les principales richesses du Sud algérien, mais les opportunités qu'il offre en matière de développement agricole sont, également, très appréciables et peuvent contribuer grandement à la relance de notre économie. Afin de réduire sa dépendance alimentaire, l'Algérie a consacré une grande partie de son budget au développement du secteur.

 

Grâce à l'aide fournie par l'Etat, certaines wilayas, à l'image de Biskra, El Oued, Ouargla, Ghardaïa et Laghouat sont devenues de véritables pôles agricoles qui approvisionnent en fruits et légumes nombre de wilayas du Centre. Commentant ces résultats, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa avait déclaré, il n'y a pas très longtemps, que l'Algérie est sur la bonne voie et que grâce aux efforts consentis par l'Etat, l'agriculture saharienne enregistrera un bond qualitatif dans les années à venir.

 

Selon lui, 300.000 hectares de terres sont réservées à la céréaliculture qui se taille la part du lion, en figurant au premier rang des objectifs que s'est assignés, à moyen terme, le secteur. Les efforts déployés pour développer et promouvoir l'activité agricole dans le Sud, ont donné lieu à la diversification des filières par l'introduction, notamment, de nouvelles expériences qui ont donné des résultats très encourageants. On y recense, aussi les olives, les cacahuètes, les pistaches, etc.

 

Des vergers ont vu le jour à Biskra, El Oued, Djelfa et Ouargla. Il ne faut pas l'oublier, au milieu des années quatre-vingt, l'Algérie importait 80% de sa consommation alimentaire Le lancement du Plan national de développement agricole, rebaptisé en Pandar, suscita l'engouement des différents acteurs et les stimula. Tout compte fait, c'est grâce au financement de l Etat et à l'intérêt qu'il accorde, désormais à ce secteur névralgique que l'agriculture a pu se redéployer et atteindre les résultats actuels.

 

© L'Expression - Le Quotidien

 

Il faut bien gérer l'eau des nappes phréatiques. C'est une eau fossile tombée il y a plusieurs dizaines de milliers d'années.

 

Elle ne se renouvelle que très lentement (rareté des pluies).

On ne peut y puiser plus qu'elle n'en reçoit. Il faut penser aux générations futures.

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...Les nappes phréatiques seront alors un jour à sec...et la population ne trouvera pas de l'eau à boire...

 

il y a le système du gouttes a gouttes qui permet d'eviter les evaporations de l'eau...

 

il y a un océan d'eaux dans les nappes phréatique du désert algérien faut juste savoir ne pas les pollué avec les engrais chimique...

 

A bechar il y a le barrage de djorf el torba....et depuis que les marocain ont construit des barrages sur leur territoires tout les oueds qui traversaient la frontière ont été détourné et canalisé pour remplir ces barrages ce qui fait que le niveau de celui de bechar ne cesse de diminué d'année en année.

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bonsoir

pourquoi le sud ?

Âpres le pétrole , on s'attaque a l'eau de l'albien.

On peut produire du cote de djelfa , avec l'eau des barrages.

 

Exact;

Epuiser l'eau des nappes de l'Albien serait criminel pour les générations futures.:ranting:

 

Cherchons des solutions :zoo_dog:

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