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L'Islam et la réparation du préjudice moral .


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« La pierre angulaire de la réparation du préjudice moral est posée par le Coran où il est question de paiement de "diya" à titre de réparation et de renoncement à la violence du talion » . C'est donc la deuxième partie qui s'avère la plus importante puisqu'elle analyse tous les aspects de la « diya », moyen de réparation du préjudice moral, par lequel on renonce « peu à peu à l'exercice du droit du talion (qisâs) ». On est ici en plein droit pénal islamique et il convient de savoir que celui-ci divise les peines en deux catégories : celles qui relèvent des droits de Dieu et celles qui dépendent de la « discrétion » (ta'zîr) du prince. Les premières, à leur tour, se répartissent en droit de vengeance ou peine du talion et en peines coraniques sanctionnées par Dieu lui-même (fornication, fausse accusation d'adultère, vol, brigandage, alcoolisme, apostasie) : elles font l'objet de la revendication constante des fondamentalistes et des islamistes qui se battent pour en réclamer l'application dans les sociétés musulmanes, là où les Codes pénaux sont trop « occidentalisants ».

 

La loi du talion (définition et origine), son domaine d'application (homicides et blessures volontaires) et cette « volonté de substituer à la vengeance privée (quand cela est accepté ou acceptable) l'indemnisation des victimes » (toutes les conditions ont ici été précisées par le droit islamique relativement à la victime directe, à l'auteur de l'infraction, aux liens entre l'auteur et la victime, aux héritiers de la victime directe). Le chapitre 2e (87-114) considère comment la diya est un moyen de réparation du préjudice. Après en avoir rappelé la notion et précisé les formes, l'auteur envisage les cas d'application de la diya : homicide, lésions corporelles, base légale de la réparation du préjudice. Il s'étend alors sur les exemples concrets de son application en fonction du genre des blessures et des personnes atteintes : diya et arch varient en fonction du sexe et de la religion (« c'est ainsi que la diya d'une femme décédée à la suite d'un homicide volontaire est égale à la moitié de celle attribuée à un homme » ; « la diya attribuée pour le meurtre d'un dhimmi ( : chrétien ou juif) selon certaines écoles est fixée à la moitié, selon d'autres au tiers de la diya d'un musulman ».

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« La diya d'une femme décédée à la suite d'un homicide volontaire est égale à la moitié de celle attribuée à un homme » .

 

Cela est inacceptable et totalement injuste, il s'agit tout de même de nos femmes, nos méres, nos soeurs, nos petites filles.

 

( Si j'ai bien compris l'homme peut tuer deux femmes pour le prix d'une ). Archaïque, Barbare, j'ai plus de mots......... )

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Selon une assemblée d'oulémas d'Arabie Saoudite, par le Cheikh Maârouf Daoualibi

 

L'égalité entre l'homme et la femme est confirmée par de nombreux textes coraniques d'une clarté indiscutable. Le Coran enseigne ce qui suit : hommes et femmes ont été créés d'un même souffle divin, ainsi qu' il est écrit dans la Sourate « Al-Nissa » (...). Il est dit aussi dans le Coran que « les croyants et les croyantes sont responsables mutuellement les uns envers les autres ; ils ordonnent le bien et interdisent le mal ».

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