Jump to content

1956: Lettre du FLN aux Israélites d'Algérie


Recommended Posts

  • Réponses 125
  • Créé
  • Last Reply

Top Posters In This Topic

Je ferai comme mes ancêtres ont fait et on toujours résisté dans les montagnes :D

 

Si tu peut te contenter d'ezzemour et la galette d'orge pourquoi pas , mais tu sais a Laarba les retraités d' Europe vont manger au restaurant de la mosqué ou on sert des bonnes entrecotes à 450 dn :

Ou alors il y a celle du virage avant d'arrivée sur la place en face du boucher le resto a ce qu'il parait ils ont du bon marcasin .

Link to post
Share on other sites
Si tu peut te contenter d'ezzemour et la galette d'orge pourquoi pas , mais tu sais a Laarba les retraités d' Europe vont manger au restaurant de la mosqué ou on sert des bonnes entrecotes à 450 dn :

Ou alors il y a celle du virage avant d'arrivée sur la place en face du boucher le resto a ce qu'il parait ils ont du bon marcasin .

 

 

 

Bof tu sais ça fait 5000 ans qu'on est là on a l'habitude de se nourrir avec pas grand chose, par contre je te conseille pas d'aller là bas si tu veux pas finir comme ton héros cocaïnomane :D

Link to post
Share on other sites
Bof tu sais ça fait 5000 ans qu'on est là on a l'habitude de se nourrir avec pas grand chose, par contre je te conseille pas d'aller là bas si tu veux pas finir comme ton héros cocaïnomane :D

 

Ca risque pas ! j'y suis comme un poisson dans l'eau dans ces trois montagnes et particulièrement celle de 983 m :D

Link to post
Share on other sites

Dans un avion privé se dirigeant vers Melun, lieu d’une négociation, en 1960, le directeur du Nouvel Obs, lui-même juif algérien de Blida, demande aux diplomates du GPRA, Boumendjel et Benyahia : « Croyez vous qu’avec tous ces fanatiques religieux derrière vous, il y aura dans une Algérie indépendante un avenir pour les non-musulmans, les chrétiens, les juifs auxquels vous avez fait appel ? ».

 

Après que Boumendjel ait dit à Benyahia : « Il ne faut pas mentir à Jean », voici ce qu’il s’entend répondre : « Le pendule a balancé si loin d’un seul côté pendant un siècle et demi de colonisation française, du côté chrétien, niant l’identité musulmane, l’arabisme, l’islam, que le revanche sera longue, violente et qu’elle exclut tout avenir pour les non-musulmans. Nous n’empêcherons pas cette révolution arabo-islamique de s’exprimer puisque nous la jugeons juste et bienfaitrice. ».

Link to post
Share on other sites
  • 4 months later...

Un certain juif originaire de tlemcen ,Brixi notre prof de pharmaco nous a traite de sauterelles a deux pattes,vu notre nivau pitoyable.apres qu,un etudiant a voulu repondre a linsulte,il a invite a lire herzel,cet autrichien qui a predit lq creation de l,etat israel en 1945 soit 50 ans apres sa prdiction au congres mondial juif de bale en 1895,ce qui veut dire que cette race n,est pas maitre du monde pour rien

Link to post
Share on other sites
Ce que tu oublie de dire c'est que les juifs algériens, sont avant tout des Algériens ! comme toi et moi ! Certes, beaucoup d'entre eux ont préféré adopter la nationalité française, mais l'écrasante majorité sont restés en Algérie où ils n'ont même pas le droit de revendiquer leur exisentence, si ce n'est pas quelques symboles, ils sont les fondateurs du WAT et CSC (regarder les couleurs de ces équipes), à tout va je dirai que 30% de la population algérienne est juive !

 

Il se trouve qu’Israël a joué un grand rôle dans le départ des juifs d'Algérie en organisant l'assassinat de personnalités juives comme le cousin d'Enrico Macias, et en mettant ces crimes sur le dos du FLN; le but étant de provoquer une émigration massives des juifs en Israël, ça a réussi, ils sont partis, une page d’histoire est tournée...

Link to post
Share on other sites
Il se trouve qu’Israël a joué un grand rôle dans le départ des juifs d'Algérie en organisant l'assassinat de personnalités juives comme le cousin d'Enrico Macias, et en mettant ces crimes sur le dos du FLN; le but étant de provoquer une émigration massives des juifs en Israël, ça a réussi, ils sont partis, une page d’histoire est tournée...

 

Exact, l'historien Tom SEGEV écrit dans un livre que des agents israéliens avaient été envoyés à Constantine afin de forcer les Juifs à aller en Israel.

Il faut rappeler que lorsque la Hagannah a expulsé 850 000 Palestiniens en 1948, la plus grande préoccupation du mouvement sioniste à été:

- surveiller qu'ils ne reviennent pas,

- et pour cela, faire venir bcp de Juifs afin d'occuper ces maisons palestiniennes vides.

Link to post
Share on other sites
  • 11 months later...
  • 2 months later...
  • 8 months later...
Lettre aux Israélites d'Algérie

 

Quelque part en Algérie, le 1er octobre 1956

Le Front de libération nationale

 

(publié par Libre Algérie, 5-18 juin 2000)

A Monsieur le Grand Rabbin,

A Messieurs les membres du Consistoire israélite,

Aux élus et à tous les responsables de la communauté israélite d'Algérie,

Monsieur le Grand Rabbin,

Messieurs et chers compatriotes,

 

Le Front de libération nationale (FLN), qui dirige depuis deux ans la révolution anticolonialiste pour la libération nationale de l'Algérie, estime que le moment est venu où chaque Algérien d'origine israélite, à la lumière de sa propre expérience, doit sans aucune équivoque prendre parti dans cette grande bataille historique.

 

C'est aujourd'hui un fait notoire que la guerre de reconquête imposée au peuple algérien s'est définitivement soldée par un double échec militaire et politique.

 

Les généraux français eux-mêmes avec, à leur tête, le maréchal Juin, ne cachent plus l'impossibilité de venir à bout de la Révolution algérienne invincible.

 

Le gouvernement français, dans sa recherche actuelle d'une solution politique devenue inévitable, veut encore voler sa victoire au peuple algérien en poursuivant la pratique insensée de manouvres grossières, vouées dès maintenant à un échec retentissant.

 

L'essentiel de ces manoeuvres consiste à tenter d'isoler même partiellement le FLN en portant atteinte à l'unanimité nationale anticolonialiste désormais indestructible.

 

Vous n'ignorez pas, chers compatriotes, que le FLN, inspiré par une foi patriotique élevée et lucide, a déjà réussi à ruiner la diabolique politique de division qui s'est traduite dernièrement par le boycottage de nos frères commerçants mozabites, et qui devait s'étendre à l'ensemble des commerçants israélites.

 

Cette double tentative que nous avons étouffée dans l'oeuf était, comme par le passé, ourdie par la haute administration et mise en application par une poignée d'aventuriers escrocs au service de la police.

 

Les policiers mouchards et contre-terroristes assassins ont été exécutés non en raison de leur confession religieuse, mais uniquement parce qu'ennemis du peuple.

 

Le FLN, représentant authentique et exclusif du peuple algérien, considère qu'il est aujourd'hui de son devoir de s'adresser directement à la communauté israélite pour lui demander d'affirmer d'une façon solennelle son appartenance à la nation algérienne

 

Ce choix clairement affirmé dissipera tous les malentendus et extirpera les germes de la haine entretenus par le colonialisme français. Il contribuera en outre à recréer la fraternité algérienne brisée par l'avènement du colonialisme français.

 

Depuis la Révolution du 1er Novembre 1954, la communauté israélite d'Algérie, inquiète de son sort et de son avenir, a été sujette à des fluctuations politiques diverses.

 

Au dernier congrès mondial juif de Londres, les délégués algériens, contrairement à leurs coreligionnaires de Tunisie et du Maroc, se sont prononcés, à notre grand regret, pour la citoyenneté française.

 

Ce n'est qu'après les troubles colonialo-fascistes du 6 février, au cours desquels ont réapparu les slogans anti-juifs, que la communauté israélite s'est orientée vers une attitude neutraliste.

 

Par la suite, à Alger notamment, un groupe d'Israélites de toutes conditions a eu le courage d'entreprendre une action nettement anticolonialiste, en affirmant son choix raisonné et définitif pour la nationalité algérienne.

 

Ceux-là n'ont pas oublié les troubles anti-juifs colonialo-racistes qui, sporadiquement, se sont poursuivis en pogroms sanglants jusqu'au régime infâme de Vichy.

 

La communauté israélite se doit de méditer sur la condition terrible que lui ont réservée Pétain et la grosse colonisation : privation de la nationalité française, lois et décrets d'exception, spoliations, humiliations, emprisonnements, fours crématoires, etc.

 

Avec le mouvement Poujade et le réveil du fascisme qui menace, les juifs risquent de connaître de nouveau, malgré leur citoyenneté française, le sort qu'ils ont subi sous Vichy.

 

Sans vouloir remonter bien loin dans l'histoire, il nous semble malgré tout utile de rappeler l'époque où, en France, les juifs, moins considérés que les animaux, n'avaient même pas le droit d'enterrer leurs morts, ces derniers étant enfouis clandestinement la nuit n'importe où, en raison de l'interdiction absolue pour les juifs de posséder le moindre cimetière.

 

Exactement à la même époque, l'Algérie était le refuge et la terre de liberté pour tous les Israélites qui fuyaient les inhumaines persécutions de l'inquisition.

 

Exactement à la même époque, la communauté israélite avait la fierté d'offrir à sa patrie algérienne non seulement des poètes, des commerçants, des artistes, des juristes, mais aussi des consuls et des ministres.

 

Si le peuple algérien a regretté votre silence, il a apprécié la prise de position anticolonialiste des prêtres catholiques, comme ceux notamment des zones de guerre de Montagnac et de Souk Ahras, et même de l'archevêché qui, pourtant, dans un passé récent, s'identifiait encore à l'oppression coloniale.

 

C'est parce que le FLN considère les Israélites algériens comme les fils de notre patrie qu'il espère que les dirigeants de la communauté juive auront la sagesse de contribuer à l'édification d'une Algérie libre et véritablement fraternelle.

 

Le FLN est convaincu que les responsables comprendront qu'il est de leur devoir et de l'intérêt bien compris de toute la communauté israélite de ne plus demeurer «au-dessus de la mêlée», de condamner sans rémission le régime colonial français agonisant, et de proclamer leur option pour la nationalité algérienne.

 

Salutations patriotiques.

 

Moi Naïm, 24 ans, futur rabbin d’Algérie

vendredi 13 juillet 2012.

 

L’Algérie, pour laquelle ils ont participé à la libération, est leur patrie. Avec les Algériens, ils partagent tout à l’exception de... la religion. Eux, ce sont les juifs d’Algérie. Aujourd’hui, ils continuent encore de se cacher pour mieux vivre. Portrait d’un jeune qui a choisi de sortir de son silence.

 

Je n’ai que 24 ans. Mais j’ai déjà passé l’essentiel de ma vie à me cacher. A cacher mon secret, celui de ma famille, de mes semblables. Je suis Algérien. Avec mes concitoyens, je partage le ciel, la mer, la terre, les joies et les tristesses. Mais pas la religion. Aujourd’hui, après des études de droit, je pars à l’étranger pour intégrer une école hébraïque afin d’approfondir mes connaissances et me spécialiser dans l’étude du culte nord-africain et du judaïsme algérien en particulier. Je voudrais devenir le futur rabbin d’Algérie pour qu’enfin, un jour, nous puissions célébrer la foi en hachem sur cette terre, en liberté, dans la sérénité et dans le partage, en respectant les lois de la République et du vivre-ensemble.

 

Je m’appelle Naïm et je suis juif toshavim. Je suis né un certain été 1988 à Alger. Il faisait beau. Rien n’indiquait que l’automne allait prendre un dramatique tournant dans la vie tourmentée de mon pays. Malgré cela, ma famille a toujours refusé de quitter l’Algérie et est restée liée à son histoire depuis des siècles. En 1962, alors que de nombreux juifs partaient dans la précipitation, emportés par les bruits qui couraient selon lesquels les juifs seraient tous « massacrés », mon grand-père décida de rester. « Ici, c’est notre terre. Elle a vu naître tes parents et tes aïeuls et nous n’avons nulle part où aller », répétait-il à chaque discussion.

 

Mes parents étaient bien tentés de faire leur alya en Israël, mais mon grand-père les en a dissuadés. « En 1963, Israël avait interdit aux Algériens de faire l’alya comme les autres juifs du monde. Le procès intenté au judaïsme algérien et aux juifs d’Algérie en 1963 à Jérusalem était une honte et un mépris envers nous. Sous prétexte que nous n’avons pas fait l’alya en masse et que nous étions particuliers. Mais nous sommes fiers d’être ce que nous sommes. Il ne faut rien espérer des autres. Faisons confiance à nos frères algériens. Promets-moi de rester ici coûte que coûte, mon fils », disait-il à mon père.

 

Engagement

 

Mon grand-père, à l’époque commerçant à Znikat Laârayass dans La Basse Casbah, aidait ses frères moudjahidine. Son frère s’était même engagé dans l’Armée de libération nationale. C’est un chahid. Aujourd’hui encore, les vieux et les vieilles de La Casbah se souviennent de l’engagement de ma famille dans la Révolution. La France nous a causé du tort, car elle nous a assimilés puis francisés par ce sordide décret Crémieux*. « La France interdisait à nos frères juifs d’être enterrés sur son sol. Avec ce décret, elle voulait nous séparer de nos frères musulmans et nous mettre dans l’embarras », expliquait doctement mon grand-père. Il portait l’Algérie dans son cœur et ne voyait pas d’autres cieux que celui d’Alger. Il était fier d’être Algérien et n’acceptait aucune autre appellation, refusant les étiquettes « juifs d’Algérie », « juifs d’origine algérienne » ou encore « communauté israélite ou juive d’Algérie ».

 

Il aimait lamhadjab, zlabia et makrout. El Hadj El Anka égayait ses jours et ses soirées. Le chaâbi était sa musique favorite et Edmond Yafil, un de ses grands amis. Mon père, lui, était un homme discret qui avait tout le temps peur. C’était un fonctionnaire ambitieux qui, malheureusement, fut écarté des hautes fonctions de l’Etat à cause de son appartenance juive, découverte après de longues enquêtes d’éligibilité faites par les services de sécurité. Il ne nous a rien appris du halakha. Je me souviendrai toujours de cette anecdote. J’avais 6 ans et un jour que je l’accompagnais à la pêcherie, nous sommes passés devant la grande mosquée de Sahat Echouhada. Des barbus étaient en train de manifester devant la grande mosquée. Je contemplais cette magnifique mosquée blanche, ses ornements, quand soudain, j’aperçus des étoiles à six branches : « Regarde cette étoile, elle est bizarre, elle a six branches !, elle ressemble à celle accrochée au mur de ta chambre ! » « Un jour, tu comprendras, mon fils ! », me lança mon père, le regard fuyant, après un long moment de silence.

 

Pas comme les autres

 

Je me souviens de l’école, des premières leçons d’alphabet arabe. Puis des cours d’éducation islamique. Nous commencions à réciter Echahada et la Fatiha. Quelque chose d’inhabituel à mes oreilles. La tonalité était la même, mais les mots étaient différents de ceux que ma mère utilisait pour prier le soir ou le jour de shabbat. Le soir, à table, ma mère me sentit perturbé. Elle me posa des questions, mais je ne pus rien lui dire. J’attendais le moment où je la verrai s’asseoir et prier devant une bougie. C’est à ce moment-là que je compris que ma mère ne récitait pas le Coran et parlait bien une autre langue que l’arabe. Elle faisait son dafayoumi. Devant mon silence obstiné, me croyant hanté par un esprit, elle décida de me soigner avec la parole de Dieu. Elle récita des dafa et jeta de l’eau partout jusqu’à ce que je craque et que je lui raconte : « A l’école, nous avons appris le Coran et comment faire la prière. Mais je t’ai observée et tu ne faisais pas ce qu’on nous dit de faire à l’école ! » Elle resta stupéfaite puis éclata en sanglots : « Nous ne sommes pas comme les autres ! Nous sommes juifs, mon fils ! Que Dieu te protège ! »

 

La mise en garde

 

De la petite fenêtre de ma chambre, je contemplais le ciel. Chema Béni Israël, Adonai Elohenou, Adonaie’had (peuple d’Israël : Adonai est notre seul dieu, Adonai est un). C’est notre echahada, à nous, les juifs. Je me suis mis à prier Dieu aux côtés de ma mère. La foi est devenue la priorité de mon existence. Ma mère avait pris le soin de me mettre en garde : je ne devais jamais révéler mon appartenance religieuse. Surtout en cette période. Le 23 janvier 1994, mon oncle maternel nous rendit visite pour nous annoncer le meurtre de Raymond Louzoum. Un opticien juif d’origine tunisienne de l’actuelle rue Didouche Mourad, lâchement assassiné en face de la librairie des Beaux-Arts. Mon père rentra précipitamment de son travail. Il passa la soirée à discuter avec ma mère. Je l’entendais crier : « Non ! Je reste ici ! Je n’irai nulle part ailleurs ! »

 

Mon oncle revint quelques jours plus tard et m’emmena à la synagogue. Enfin, disons plutôt un local aménagé en lieu de prière. Pendant les années 1990, les juifs d’Algérie étaient obligés de se faire encore plus discrets. C’était risqué en cette période sanglante de l’Algérie. Nous avions l’habitude de prier dans une petite mosquée où l’imam nous avait permis de le faire pour shabbat. J’appris quelques années plus tard que les autorités étaient au courant et qu’elles surveillaient les lieux pour notre sécurité. Nous n’étions pas nombreux et étions dépourvus des accessoires nécessaires à notre office. Mon oncle m’initiait et m’enseignait la tradition juive selon le rite des grands rabbins algériens.

 

Protection

 

Le 22 janvier 2005, l’avocat Joseph Belaïche fut assassiné. Alger devint morose. Les nouvelles d’assassinats d’intellectuels, de journalistes et d’artistes nous parvenaient chaque jour. Mon oncle reçut la visite de terroristes à son domicile, à Saint-Eugène, qui lui demandèrent de payer la fidya. « Et nous te laisserons tranquille », ne cessaient-ils de lui dire. A force de pression, malgré la résistance de ma mère, nous avons fini par quitter Alger pour Oran. Des gens que je ne connaissais pas étaient venus à la maison pour discuter avec mon père. Mon oncle me révéla quelques années plus tard qu’il s’agissait des autorités sécuritaires. Elles nous avaient conseillé de quitter Alger et de dire aux voisins que nous partions pour l’étranger. D’après mon oncle, les autorités ne voulaient justement pas de ce scénario.

 

« Ils ne veulent pas voir les juifs quitter massivement leur pays. Ils se soucient de notre situation et font tout pour nous protéger », me confiait-il. Cet été-là, nous nous sommes donc installés dans un nouvel appartement en plein centre d’Oran. Je découvris alors combien nous formions une grande communauté ! Le reste de ma famille nous avait suivi. Les consignes restaient les mêmes : nous ne devions rien dévoiler. Après un détachement, mon père fut embauché dans l’administration locale. Ma mère, quant à elle, ne sortait plus, sauf pour rendre visite à la famille et aux amis. Nous avons passé beaucoup de temps à Beni Saf, où mon oncle possédait une maison en bord de mer. Chez lui, on faisait shabbat et j’assistai à ma première hayloula. Un moment magique et plein d’émotion. Ma mère me disait : « Ce sont nos traditions, nous devons les vivre pleinement et tu dois les perpétuer à la gloire de Dieu. »

 

 

(...)

Zouheir Aït Mouhoub - EL WATAN

 

Suite (plus bas) dans le forum.

Yen a

... qui y ont cru

... helas!!!!

Link to post
Share on other sites
  • 3 weeks later...
Guest Prométhée

AH, maintenant je comprends mieux l'expression :

Daro heyloula, une ambiance ou un grand bruit, dispute, querelle, prise de bec. Cela vient de chez les juifs ;

Chez lui, on faisait shabbat et j’assistai à ma première hayloula

Lili Boniche vous a dit dans sa chanson, il n'y a qu'un seul Dieu.

Je confirme, jamais les algériens ont obligé les gens à partir.Il y a plein de français d'Algérie dans le pays et beaucoup sont confondus car devenus musulmans. On devrait arrêter de dire Les juifs mais de les désigner par leurs nationalités respectives. Dire par exemple, il y avait des Américains, des anglais, des égyptiens, des français et des juifs. Des juifs ? C'est dingue. Continuez sur le même ordre et dites des israélites.

Link to post
Share on other sites
AH, maintenant je comprends mieux l'expression :

Daro heyloula, une ambiance ou un grand bruit, dispute, querelle, prise de bec. Cela vient de chez les juifs ;

Chez lui, on faisait shabbat et j’assistai à ma première hayloula

Lili Boniche vous a dit dans sa chanson, il n'y a qu'un seul Dieu.

Je confirme, jamais les algériens ont obligé les gens à partir.Il y a plein de français d'Algérie dans le pays et beaucoup sont confondus car devenus musulmans. On devrait arrêter de dire Les juifs mais de les désigner par leurs nationalités respectives. Dire par exemple, il y avait des Américains, des anglais, des égyptiens, des français et des juifs. Des juifs ? C'est dingue. Continuez sur le même ordre et dites des israélites.

 

ne pas confondre juifs et israélites

Link to post
Share on other sites
  • 10 months later...

Puuf

Les choses sont connues pourquoi rabacher..

L'empire arabe est disloqué par l'arrivé des mongoles...tout est partie..

L'ouest de l'empire arabe qui s'etendais du yemen jusqu'a marrakeche au maroc en passa't par ghardya etait lui aussi proie a la division..les juifs vohlaient leurs part de la zakate et les chretiens romain juifs aussi voulaient leurs part..

Depuis la chute de baghdade la bagare etait entre juif catholique et juif protestants..

Les algeriens musulmans faisaient un corps a part en dehors de ces cercles..les arabes algeriens et berberes musulmans qui formait un clan a part formant une identité malékite algerien. Le mot berbere n'est apparue qu'pares l'independa'ce..avant tu va tlemcen il te dit je suis malékite tu va a tizi ouzou il te dit je siis malékite tu va a bechar il te dira je suis malékite...

Le roles des catholique juif ici en algeroe e alleurs c'etait de collecter l'impot..ils allait vers tiziouzou. Kidnape les peres et dema'dea remise de l'impot parforce..ils pranient tout..poule olive coque tapis huile d'olive et les envoie a rome ou ailleurs par bateau...

C'est cela l'histoire des catholiqes juif depuis que les romains ont envahis la palestine..

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


×
×
  • Create New...