Jump to content

Les naufragés du square Port-Saïd (Alger)


Recommended Posts

Des milliers de Réfugiés syriens dans la précarité en Algérie

Les naufragés du square Port-Saïd (Alger)

 

actu4_1102514.jpg

 

Oui, je suis Syrien. Je suis arrivé en Algérie il y a 15 jours, j’ai laissé ma famille au Liban, parce que je n’avais pas assez d’argent pour payer les billets.»

 

La trentaine entamée, l’homme au teint basané est assis sur un rebord du jardin du square Port-Saïd, au centre-ville. Ici, la chaleur plombe l’atmosphère et ralentit les gestes des passants, des quelques sans-abri qui y squattent et des dizaines de familles syriennes qui occupent avec leurs bagages les coins ombragés. Le jeune homme regarde les voitures qui vont et viennent, les vendeurs de devises qui brandissent leurs billets, l’air pensif. «Nous avons besoin d’aide, nous sommes en détresse, mais nous ne voulons la pitié de personne», tranche-t-il avant de se lever et de se dérober précipitamment. Ils ont tout laissé derrière eux, mais veulent garder leur pleine dignité. Ils sont nombreux, des hommes, des jeunes, des familles, beaucoup d’enfants. Ils ont fui Damas, Homs, Alep, Idleb et d’autres villes syriennes où les affrontements meurtriers deviennent insoutenables. Ils se sont réfugiés en Algérie pour fuir l’insécurité et la terreur, ils font à présent face à d’autres peurs, celles de la déception et du mépris. «Nous ne sommes pas des mendiants, nous ne voulons pas être regardés de travers», assène un autre jeune homme. Sa peau brune et ses cheveux noir corbeau donnent encore plus d’intensité à ses yeux verts.

 

Le désarroi se lit dans son regard, autant que sa pudeur. «Des journaux arabophones algériens nous ont traités de mendiants, nous ne sommes pas des mendiants», répète-t-il. Ali, un Algérois habitué du jardin, s’approche de lui et rétorque: «Vous n’avez pas à avoir honte, nous sommes Algériens et nous mangeons tous les soirs dans les restaurants de la rahma (solidarité), nous ne vous jugeons pas.» Le cercle s’élargit.Des Syriens et des Algérois se mêlent à la conversation. «Nous avons aidé nos frères algériens lorsqu’ils avaient besoin d’aide. Si nous sommes ici, c’est que nous n’avons trouvé nulle part où aller.» Le malaise est lourd et impose le silence.

 

Un sursis de 3 mois !

 

Ils seraient des milliers à errer de quartier en quartier, de ville en ville. Ils se réfugient dans les mosquées où ils peuvent dormir tranquillement ou dans des jardins publics pour bénéficier de la charité des citoyens. La plupart arrivent à Alger après un long périple, en provenance de Tunisie, du Liban, de Turquie ou directement de Syrie. Pourquoi l’Algérie ? «Parce que c’est un pays frère, musulman et stable», répond Kamal, la quarantaine, un bébé d’un an dans les bras. «Aussi, parce qu’on a pas besoin de visa et qu’on n’est plus les bienvenus en Turquie et en Tunisie !», avoue-t-il encore. Kamal, 45 ans, est en Algérie depuis déjà trois mois et s’inquiète parce que la durée légale de son séjour en Algérie tire à sa fin. «Nous sommes considérés comme des touristes, nous sommes donc tenus de quitter le territoire algérien au bout de trois mois», raconte-t-il.

 

Au commissariat central, où ils se sont présentés pour tenter de régulariser leur situation, on leur aurait signifié qu’aucune exception ne sera faite pour eux. Ils devront donc quitter le pays, ne serait-ce que pour une journée et revenir pour être en situation régulière. Kamal, sa femme et ses 5 enfants passent leurs journées au jardin du square Port-Saïd. Le soir, ils vont à l’hôtel. «Je paye chaque nuit 1000 DA pour que ma famille dorme tranquillement», explique-t-il. A Idleb, sa ville d’origine, il était commerçant et gagnait très bien sa vie, mais il a dû tout abandonner pour «sauver sa famille». A l’hôtel où il réside, à quelques mètres du square, ils sont 50 familles à y occuper des chambres.

 

Un nouveau-né syrien au square Port-Saïd

 

Il y a deux jours, un nouveau-né syrien a élargi la communauté des «réfugiés» syriens fraîchement débarqués à Alger. Il passe ses premières journées dans une chambre de l’hôtel Terminus, à quelques mètres du jardin square Port-Saïd, où quelques gamins traînent dans les couloirs avant de rejoindre gaiement d’autres enfants dans la rue. Kayla, petite Syrienne de 7 ans, serre un livre de contes contre sa poitrine. Elle comprend à peine les raisons pour lesquelles elle est là et ne veut d’ailleurs pas en parler, tout ce qui la préoccupe en ce moment, c’est d’afficher son plus joli sourire pour la photo. «Il est né il y a deux jours, je crois qu’il s’appelle Chems Eddine», confie-t-elle avant de rejoindre ses copines, serrant toujours aussi fort le livre qui lui a été offert par un passant généreux.

 

Si l’Etat semble indifférent à la détresse de ces centaines de familles désorientées –qui vont servir à gonfler les chiffres du nombre de touristes de l’Algérie –, une véritable générosité citoyenne s’est organisée pour leur venir en aide. «On leur ramène à manger, on leur paye des repas et on leur donne de l’argent régulièrement», confie un hadj du quartier. Et d’ajouter : «Ce sont surtout les enfants qui nous font de la peine !» Ces familles sont venues avec l’espoir de s’installer en Algérie le temps que le calme revienne dans leur pays. Où vont-elles aller, comment vont-elles survivre ? Aucune d’elles ne se donne le droit d’y penser.

 

Ici, seul l’instinct de survie prévaut. Aucune place aux projections ou à l’espoir. Tout se passe ici maintenant. Une petite fille aux yeux verts, qui ne cesse de tourner en rond, semble amuser le regard fatigué de ces familles. Elles sont statiques. Elles attendent. Autour, on compte les billets toujours aussi vite, la chaleur devient plus oppressante. L’heure du f’tour approche. Seul compte, à présent, le repas du soir.

 

Bouredji Fella

 

El watan

Link to post
Share on other sites

Je ne suis pas du tout renseignée sur ces réfugiés syriens, leur situation est vraiment désolante, livrés ainsi à eux même. Si les faits rapportés par cet article sont vrais, j'ai bien peur que nous soyons loin du respect des droits de l'Homme, au moins pour l'obligation de non refoulement jusqu'à la fin de la guerre dans leur pays!

 

Enfin, je n'en sais rien, il y a aussi un minimum de prise en charge qui s'impose à l'état, non ? :(

Link to post
Share on other sites
Je ne suis pas du tout renseignée sur ces réfugiés syriens, leur situation est vraiment désolante, livrés ainsi à eux même. Si les faits rapportés par cet article sont vrais, j'ai bien peur que nous soyons loin du respect des droits de l'Homme, au moins pour l'obligation de non refoulement jusqu'à la fin de la guerre dans leur pays!

 

Enfin, je n'en sais rien, il y a aussi un minimum de prise en charge qui s'impose à l'état, non ? :(

 

Je connais personnellement la journaliste rrroule, c'est un reportage de terrain

 

C'est vraiment triste en plus en plein mois du ramadan.

Link to post
Share on other sites
c'est incroyable qu'ils ne leur accordent pas le statut de réfugiés, j'arrive pas à y croire!

 

Il faut que Bachar El-Assad ou l'ASL leur signent un papier pour confirmer qu'ils sont bien en état de guerre, qu'il y a des bombardements, des tirs, ... qu'ils méritent le statut de réfugiés quoi ! :rolleyes:

Link to post
Share on other sites
Je connais personnellement la journaliste rrroule, c'est un reportage de terrain

 

C'est vraiment triste en plus en plein mois du ramadan.

 

Merci Terbhou! (mon doute infime n'était que prudence, ... car mal informée) :rolleyes:

Bien triste ...

C'est terrible pour nous aussi, ça me fait mal!

Link to post
Share on other sites
Guest prenpalatete
Il faut que Bachar El-Assad ou l'ASL leur signent un papier pour confirmer qu'ils sont bien en état de guerre, qu'il y a des bombardements, des tirs, ... qu'ils méritent le statut de réfugiés quoi ! :rolleyes:

Salut rrrouly,salut les filles.

L'Algerie n'a pas l'habitude d'être une terre d'émigration,or avec la réactivité de l'administration algerienne que l'on connait,ces pauvres gens devront se montrer patients et puis n'oublions pas le soutien quasi officiel de notre pays au régime de Damas(solidarité oblige)pour qui ces gens n'auraient pas du partir.En tout cas c'est tres triste,ça me fait penser aux algeriens qui se sont enfuis durant les années 90...

Link to post
Share on other sites
Il faut que Bachar El-Assad ou l'ASL leur signent un papier pour confirmer qu'ils sont bien en état de guerre, qu'il y a des bombardements, des tirs, ... qu'ils méritent le statut de réfugiés quoi ! :rolleyes:

 

ha ok, et comme le pouvoir syrien est un pouvoir frère, ils sont capables de dire qu'ils sont des terros. :crazy:

Link to post
Share on other sites

par contre pour le pays frère, j'ai une copine qui vit au Liban et qui se rendait régulièrement en Syrie (son mari est algérien) et bien elle m'a dit qu'a Damas il y avait le quartier dit "des algériens" par rapport à l'histoire de l'emir AEK, et que là bas, les algériens sont super bien vus et bien accueillis par les syriens.

Link to post
Share on other sites
Guest prenpalatete
walahghir ça déchire le coeur

 

 

 

 

 

Le prophète (saws) dit:

«La meilleure charité est celle accomplie pendant Ramadan» (Tirmidy)

 

«Qui donne à manger ou à boire à quelqu'un qui jeûne, d'un bien licitement acquis, les anges ne cessent de prier pour lui durant Ramadan. L'archange Gabriel prie pour lui la nuit du Destin» (Boukhari)

 

 

 

.

Et apres le ramadan?on les confie aux bouddhistes?

Link to post
Share on other sites
Salut rrrouly,salut les filles.

L'Algerie n'a pas l'habitude d'être une terre d'émigration,or avec la réactivité de l'administration algerienne que l'on connait,ces pauvres gens devront se montrer patients et puis n'oublions pas le soutien quasi officiel de notre pays au régime de Damas(solidarité oblige)pour qui ces gens n'auraient pas du partir.En tout cas c'est tres triste,ça me fait penser aux algeriens qui se sont enfuis durant les années 90...

 

Salut Prenpa!

 

Oui, ça pourrait être de la simple bureaucratie après tout, pourquoi les réfugiés seraient épargnés :rolleyes: (je crois que comme tu le mentionnes pour l'émigration, nous n'avons peut-être pas "encore" un plan d'action pour la prise en charge de réfugiés)

 

PS : Oui, ça nous rappelle effectivement nos exilés qui ont fui aussi l'Algérie dans la précipitation, parfois sans rien avoir sur eux, vers l'inconnu ...

Certains ont été rattrapés avant de fuir, à quelques heures près de leur départ ... J'en garde un très amer souvenir, c'était en 1996

Link to post
Share on other sites
Guest prenpalatete
Salut Prenpa!

 

Oui, ça pourrait être de la simple bureaucratie après tout, pourquoi les réfugiés seraient épargnés :rolleyes: (je crois que comme tu le mentionnes pour l'émigration, nous n'avons peut-être pas "encore" un plan d'action pour la prise en charge de réfugiés)

 

PS : Oui, ça nous rappelle effectivement nos exilés qui ont fui aussi l'Algérie dans la précipitation, parfois sans rien avoir sur eux, vers l'inconnu ...

Certains ont été rattrapés avant de fuir, à quelques heures près de leur départ ... J'en garde un très amer souvenir, c'était en 1996

 

Salut ma puce,saha ftourek!

En tous cas le drame de ces gens semble plus toucher la population que l'état algerien,mais il faut reconnaitre que ce ne sera pas simple à traiter.je me demande si la communauté syrienne ,qui est antérieure, les aide...Puisse-tils retrouver la paix dans leur pays au plus tôt.

Link to post
Share on other sites
Salut ma puce,saha ftourek!

En tous cas le drame de ces gens semble plus toucher la population que l'état algerien,mais il faut reconnaitre que ce ne sera pas simple à traiter.je me demande si la communauté syrienne ,qui est antérieure, les aide...Puisse-tils retrouver la paix dans leur pays au plus tôt.

 

Inchallah!

Surtout si certains leur donnent comme sursis le mois de ramdhane :rolleyes:

 

Bonne nuit Prenpa! (enfin, ce qui en reste) :40:

Link to post
Share on other sites
Guest Vert*et*fier
Des milliers de Réfugiés syriens dans la précarité en Algérie

Les naufragés du square Port-Saïd (Alger)

 

actu4_1102514.jpg

 

Oui, je suis Syrien. Je suis arrivé en Algérie il y a 15 jours, j’ai laissé ma famille au Liban, parce que je n’avais pas assez d’argent pour payer les billets.»

 

La trentaine entamée, l’homme au teint basané est assis sur un rebord du jardin du square Port-Saïd, au centre-ville. Ici, la chaleur plombe l’atmosphère et ralentit les gestes des passants, des quelques sans-abri qui y squattent et des dizaines de familles syriennes qui occupent avec leurs bagages les coins ombragés. Le jeune homme regarde les voitures qui vont et viennent, les vendeurs de devises qui brandissent leurs billets, l’air pensif. «Nous avons besoin d’aide, nous sommes en détresse, mais nous ne voulons la pitié de personne», tranche-t-il avant de se lever et de se dérober précipitamment. Ils ont tout laissé derrière eux, mais veulent garder leur pleine dignité. Ils sont nombreux, des hommes, des jeunes, des familles, beaucoup d’enfants. Ils ont fui Damas, Homs, Alep, Idleb et d’autres villes syriennes où les affrontements meurtriers deviennent insoutenables. Ils se sont réfugiés en Algérie pour fuir l’insécurité et la terreur, ils font à présent face à d’autres peurs, celles de la déception et du mépris. «Nous ne sommes pas des mendiants, nous ne voulons pas être regardés de travers», assène un autre jeune homme. Sa peau brune et ses cheveux noir corbeau donnent encore plus d’intensité à ses yeux verts.

 

Le désarroi se lit dans son regard, autant que sa pudeur. «Des journaux arabophones algériens nous ont traités de mendiants, nous ne sommes pas des mendiants», répète-t-il. Ali, un Algérois habitué du jardin, s’approche de lui et rétorque: «Vous n’avez pas à avoir honte, nous sommes Algériens et nous mangeons tous les soirs dans les restaurants de la rahma (solidarité), nous ne vous jugeons pas.» Le cercle s’élargit.Des Syriens et des Algérois se mêlent à la conversation. «Nous avons aidé nos frères algériens lorsqu’ils avaient besoin d’aide. Si nous sommes ici, c’est que nous n’avons trouvé nulle part où aller.» Le malaise est lourd et impose le silence.

 

Un sursis de 3 mois !

 

Ils seraient des milliers à errer de quartier en quartier, de ville en ville. Ils se réfugient dans les mosquées où ils peuvent dormir tranquillement ou dans des jardins publics pour bénéficier de la charité des citoyens. La plupart arrivent à Alger après un long périple, en provenance de Tunisie, du Liban, de Turquie ou directement de Syrie. Pourquoi l’Algérie ? «Parce que c’est un pays frère, musulman et stable», répond Kamal, la quarantaine, un bébé d’un an dans les bras. «Aussi, parce qu’on a pas besoin de visa et qu’on n’est plus les bienvenus en Turquie et en Tunisie !», avoue-t-il encore. Kamal, 45 ans, est en Algérie depuis déjà trois mois et s’inquiète parce que la durée légale de son séjour en Algérie tire à sa fin. «Nous sommes considérés comme des touristes, nous sommes donc tenus de quitter le territoire algérien au bout de trois mois», raconte-t-il.

 

Au commissariat central, où ils se sont présentés pour tenter de régulariser leur situation, on leur aurait signifié qu’aucune exception ne sera faite pour eux. Ils devront donc quitter le pays, ne serait-ce que pour une journée et revenir pour être en situation régulière. Kamal, sa femme et ses 5 enfants passent leurs journées au jardin du square Port-Saïd. Le soir, ils vont à l’hôtel. «Je paye chaque nuit 1000 DA pour que ma famille dorme tranquillement», explique-t-il. A Idleb, sa ville d’origine, il était commerçant et gagnait très bien sa vie, mais il a dû tout abandonner pour «sauver sa famille». A l’hôtel où il réside, à quelques mètres du square, ils sont 50 familles à y occuper des chambres.

 

Un nouveau-né syrien au square Port-Saïd

 

Il y a deux jours, un nouveau-né syrien a élargi la communauté des «réfugiés» syriens fraîchement débarqués à Alger. Il passe ses premières journées dans une chambre de l’hôtel Terminus, à quelques mètres du jardin square Port-Saïd, où quelques gamins traînent dans les couloirs avant de rejoindre gaiement d’autres enfants dans la rue. Kayla, petite Syrienne de 7 ans, serre un livre de contes contre sa poitrine. Elle comprend à peine les raisons pour lesquelles elle est là et ne veut d’ailleurs pas en parler, tout ce qui la préoccupe en ce moment, c’est d’afficher son plus joli sourire pour la photo. «Il est né il y a deux jours, je crois qu’il s’appelle Chems Eddine», confie-t-elle avant de rejoindre ses copines, serrant toujours aussi fort le livre qui lui a été offert par un passant généreux.

 

Si l’Etat semble indifférent à la détresse de ces centaines de familles désorientées –qui vont servir à gonfler les chiffres du nombre de touristes de l’Algérie –, une véritable générosité citoyenne s’est organisée pour leur venir en aide. «On leur ramène à manger, on leur paye des repas et on leur donne de l’argent régulièrement», confie un hadj du quartier. Et d’ajouter : «Ce sont surtout les enfants qui nous font de la peine !» Ces familles sont venues avec l’espoir de s’installer en Algérie le temps que le calme revienne dans leur pays. Où vont-elles aller, comment vont-elles survivre ? Aucune d’elles ne se donne le droit d’y penser.

 

Ici, seul l’instinct de survie prévaut. Aucune place aux projections ou à l’espoir. Tout se passe ici maintenant. Une petite fille aux yeux verts, qui ne cesse de tourner en rond, semble amuser le regard fatigué de ces familles. Elles sont statiques. Elles attendent. Autour, on compte les billets toujours aussi vite, la chaleur devient plus oppressante. L’heure du f’tour approche. Seul compte, à présent, le repas du soir.

 

Bouredji Fella

 

El watan

 

لا حول و لا قوة إلا بالله

Link to post
Share on other sites
Guest prenpalatete
qu'est ce qui te gène dans son son écrit ca citation ou ca personne ? :rolleyes:

 

Certainement pas sa personne que je ne connais pas par ailleurs.La citation ,qui dans l'absolu, ne m'aurait inspiré aucun commentaire ,utilisée dans ce contexte me laisse dubitative car elle se voudrait comme motif principal à une aide pour ces gens.

Link to post
Share on other sites
c'est incroyable qu'ils ne leur accordent pas le statut de réfugiés, j'arrive pas à y croire!

 

Le pouvoir algérien ne peu pas accordent pas le statut de réfugiés aux syriens car sa redonner une occasion aux algériens de ce révolter

Link to post
Share on other sites
Guest mounir 19
Certainement pas sa personne que je ne connais pas par ailleurs.La citation ,qui dans l'absolu, ne m'aurait inspiré aucun commentaire ,utilisée dans ce contexte me laisse dubitative car elle se voudrait comme motif principal à une aide pour ces gens.

 

et ou est le problème quand on sait que l'islam incite a cela ?

Link to post
Share on other sites
et ou est le problème quand on sait que l'islam incite a cela ?

 

Sbah el Khir Mounir,

 

Je me permets de te répondre, puisque j'ai pensé à la même chose que Prenpa moi aussi, mon commentaire en atteste.

 

Le problème n'est pas dans le verset, au contraire! C'est très noble! Mais c'est réducteur, c'est circonstanciel, le problème est leur prise en charge par l'état en tant que réfugiés (faut déjà considérer qu'ils sont réfugiés), pas que parce que c'est Ramdhane (Ramdhane est un facteur aggravant pour eux), mais il faut les protéger jusqu'à la fin de la guerre! Il faut une décision lourde qui dépasse la charité des citoyens. (ce qui ne doit pas empêcher le citoyen d'accomplir son devoir de musulman ou de citoyen algérien et humain tout court)

 

Il ne faut pas que la prise en charge soit aléatoire et dépende exclusivement des disponibilités des uns et des autres (citoyens) ... (el youme ihe, ghedoua lala, une famille nourrie, une autre non, des femmes accueillies, des hommes non, ...)

Link to post
Share on other sites
c'est pas un verset c'est un hadith

 

et

 

je vais pas me cassé la tète a t'expliqué parce que si ta pas compris c'est grave

 

 

.

 

Mea culpa pour la confusion (je n'avais pas relu ton commentaire)

Là n'est pas le problème! Le principe est le même!

Ne te casse surtout pas la tête, je ne t'ai pas demandé de m'expliquer quoi que ce soit, je m'en passerai volontiers, ça me ferait perdre des calories pour rien de te lire si c'est comme ça que tu réfléchis !

Link to post
Share on other sites
Guest mounir 19
Sbah el Khir Mounir,

 

Je me permets de te répondre, puisque j'ai pensé à la même chose que Prenpa moi aussi, mon commentaire en atteste.

 

Le problème n'est pas dans le verset, au contraire! C'est très noble! Mais c'est réducteur, c'est circonstanciel, le problème est leur prise en charge par l'état en tant que réfugiés (faut déjà considérer qu'ils sont réfugiés), pas que parce que c'est Ramdhane (Ramdhane est un facteur aggravant pour eux), mais il faut les protéger jusqu'à la fin de la guerre! Il faut une décision lourde qui dépasse la charité des citoyens. (ce qui ne doit pas empêcher le citoyen d'accomplir son devoir de musulman ou de citoyen algérien et humain tout court)

 

Il ne faut pas que la prise en charge soit aléatoire et dépende exclusivement des disponibilités des uns et des autres (citoyens) ... (el youme ihe, ghedoua lala, une famille nourrie, une autre non, des femmes accueillies, des hommes non, ...)

 

sans doute que l’étendu de leur prise en charge doit être a la hauteur du mal qu'ils subissent mais le frère na réagit qu'en tant qu'individu et l'islam nous exhorte a cela c'est le minimum pour nous en tant que musulman ..

Link to post
Share on other sites
Guest prenpalatete
et ou est le problème quand on sait que l'islam incite a cela ?

 

Qui incite à aider durant uniquement le mois de ramadan?en effet c'est cette lecture qui me gêne.

Ps-ne serait-ce pas toi qui répondrait en fonction des auteurs de posts?

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

×
×
  • Create New...