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FFS : La virulence de Laskri à l’égard des « salonnards de Tizi Ouzou »


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Par Ameziane Athali | 29/07/2012 | 1:27

 

Le congrès de section FFS de Draa Ben Khedda dans la wilaya de Tizi Ouzou, tenu samedi en soirée, a été une occasion pour le premier secrétaire national de ce parti, M. Ali Laskri de répondre avec une virulence inouïe à ceux qu’il a qualifiés de « salonnards de Tizi Ouzou », c’est-à-dire les deux groupes de dissidents qui défraient la chronique ces derniers mois à travers leurs critiques acerbes à l’égard de la direction du parti.

 

« Je n’ai pas répondu à Oran, je n’ai pas répondu à Djelfa, je n’ai pas répondu à Constantine, mais maintenant que je suis à Tizi Ouzou, je vais répondre à ces salonnards de Tizi Ouzou qui viennent distiller leur venin sur la direction du FFS et son président » a déclaré Laskri devant quelque 200 personnes entre militants, sympathisants et invités.

 

A chaque lecture d’un paragraphe de son intervention écrite qui contient la démarche suivie par son parti depuis sa participation aux élections jusqu’au prochain congrès national, en passant par les centaines de congrès de section, les congrès fédéraux (une vingtaine programmée pour après l’Aïd), la convention nationale, l’université d’été et la conférence nationale des femmes, Ali Laskri établit un lien avec l’action des dissidents pour suggérer que leur objectif premier est de neutraliser le FFS et de l’empêcher d’aller de l’avant dans sa démarche politique.

 

L’action des dissidents est une offre de service pour le pouvoir

 

« Personne ne pourra neutraliser le FFS. Personne ne pourra dicter une ligne politique au FFS » a martelé le premier secrétaire de ce parti, visiblement en rage contre le groupe de Karim Tabbou et celui de Djamel Zenati dont la démarche est qualifiée d’ « offre de service » pour le pouvoir, et de trahison. « La décantation va se faire dans la société » a-t-il affirmé pour signifier « la sérénité dans laquelle se trouvent en ce moment les instances du parti ».

 

Ali Laskri a tenu à préciser que certains des dissidents, citant Djamel Zenati et Ali Kerboua ont été radiés du parti en 2005 pour avoir refusé de se présenter à la commission de médiation et de règlement des conflits, pour une question de cotisations de députés non versées. Il a également reproché à Karim Tabbou d’avoir démissionné à la veille de la tenue d’une réunion de cette même commission à laquelle il était convoqué.

 

Le responsable du FFS a dit avoir refusé de déposer plainte contre eux et certains organes de presse pour certains de leurs propos jugés diffamatoires, mais sur pression des militants, la direction de ce parti va sans doute déposer plainte contre Karim Tabbou « parce qu’il a pris des factures et a laissé des dettes énormes ».

 

La presse, ou plutôt « cette presse qui faisait sortir les ex-premiers secrétaires de leur inertie », dont il citera quelques organes, ne sera pas épargnée par Ali Laskri qui les a qualifiés de « criminels de la plume ». Il reproche précisément à certains de nos confrères « de médiatiser à outrance tout ce qui pouvait fragiliser le FFS », alors qu’ils ne se donnaient même pas la peine de couvrir nos activités, y compris lors de la campagne électorale ».

 

Algérie 1 © 2012

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