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Du bon usage de l'ethnicité...


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Un très bon article du Monde Diplomatique pour tous ceux préoccupés par l'ethnicisme, le régionalisme et le tribalisme.

 

 

 

Du bon usage de l’ethnicité...

 

En quelques années, notamment sous l’influence des conflits dans l’ex-Yougoslavie, le concept d’« ethnie » s’est imposé sur la scène médiatique. Mais il faut toujours se méfier des termes que l’on emploie trop facilement...

par Catherine Coquery-Vidrovitch, juillet 1994

 

« Ethnie », « ethnicité » : voici des mots qui servent aujourd’hui à tout, donc à rien. Les commentateurs les utilisent le plus souvent à tort et à travers. Il paraît urgent de remettre un peu d’ordre afin de savoir ce que l’on veut dire, quel concept se cache derrière le mot.

 

Sait-on, d’abord, l’histoire du terme « ethnie » ? Il serait apparu en 1787. Les variations de sens vont, en deux siècles, passer d’un extrême à l’autre, tantôt laudatif, tantôt péjoratif. Jusqu’au milieu du XIXe siècle, le sens était aussi précis qu’il est oublié aujourd’hui : celui de « païen » (dictionnaire Littré). Les « ethnies » étaient les peuples non chrétiens : autant dire, à l’époque, les sauvages (la seule « civilisation » alors digne de ce nom étant la civilisation judéo-chrétienne...). C’est dans les années 1880, avec l’apparition de l’impérialisme colonial, que le mot est récupéré par l’ethnographie (le métier d’ethnologue apparaît en 1870). Le concept d’« ethnie » est alors popularisé par les scientifiques allemands, à partir d’ etnikum ; on quitte, pour désigner les « non-civilisés », le domaine strictement religieux ; mais, à travers les thèses pseudo-scientifiques en vogue à l’époque, une confusion évidente s’établit entre les sens racial, linguistique et psychosocial.

 

Changement de cap au temps des décolonisations, vers 1950 : les coloniaux ayant usé et abusé du mot « tribu » pour décrire les peuples autochtones, celui-ci a fini par prendre, en Afrique noire, une connotation péjorative (mais le mot demeure usuel au Maghreb, où il sert toujours à désigner les groupements nomades). Les « anthropologues » (lui aussi mot noble, puisqu’il affirme étymologiquement une science de l’homme) redécouvrirent alors le mot « ethnie ». Il fut régénéré en Afrique noire, lié à l’idée que ces peuples précoloniaux avaient, comme les autres, une histoire, aussi digne d’intérêt que les autres.

 

Mais d’où vient qu’aujourd’hui tout ce qui a trait à l’ethnicité soit, à nouveau, implicitement synonyme de sauvagerie ? C’est parce qu’on utilise le même mot pour désigner un contenu différent suivant les temps de l’histoire.

 

Le « sentiment ethnique » tel que compris par les historiens, c’est tout simplement le fait national précolonial. Il désigne un moment bien particulier : celui qui précède la conquête. Les peuples alors indépendants ont connu, à leur façon mais comme ailleurs, un processus de constitution de « nations (1) », c’est-à-dire la conscience d’appartenir à une communauté linguistique, culturelle et politique héritée d’un passé commun. Mais, bien sûr, toute collectivité soucieuse de légitimer son histoire était prompte à la réinterpréter idéologiquement au nom d’une « parenté sociale » rêvée ou reconstituée à travers des « mythes d’origine » (tous seraient plus ou moins descendus du même ancêtre).

 

A l’époque coloniale, un double courant consolida ces vues : d’une part, l’ethnographie coloniale fut trop contente de figer ces réalités mouvantes à l’intérieur de territoires stables, propres à faciliter dénombrements, levée de l’impôt et recrutements de travailleurs : les « ethnies » devinrent « tribus » ce qui permettait doublement d’évacuer l’idée de « nation », domaine réservé de l’Etat occidental. D’autre part, le rejet du modèle blanc incita les Africains à entrer dans ce jeu : l’oppression favorisa la quête désespérée d’un ré-enracinement identitaire ; le sentiment ethnique devint revendication de leur différence : il se rigidifia, voire s’inventa comme autonome et ancien.

Apparition du tribalisme

 

Alors intervint l’indépendance, avec ses premières velléités de démocratisation, à travers des Constitutions et des modèles importés d’Europe et manipulés par les politiques à des fins « modernes » : pour devenir représentant du peuple, il fallait d’abord être élu. Quel que soit le bien-fondé de leurs intentions, les candidats firent appel à toutes les références possibles ; un argument commode fut puisé dans l’histoire : nous sommes un même peuple, nous avons le même passé, « je suis de la même ethnie que vous » : c’est ce que les anglophones, plus judicieusement que les francophones, n’ont pas appelé « ethnicité », mais « régionalisme » et « tribalisme », car c’est à ce moment-là, et là seulement, qu’apparaît le « tribalisme », c’est-à-dire la manipulation de référents précoloniaux refabriqués à des fins de politique moderne. « Ethnie » précoloniale, « ethnie » aujourd’hui ? On ne désigne plus du tout la même réalité. Il serait temps de le comprendre.

 

Est-ce à dire que le sentiment ethnique n’existe pas ? Si, bien sûr, et c’est même un des réflexes sociaux les plus partagés du monde, hélas ! Cela n’a rien de spécifiquement africain. Ce n’est d’ailleurs pas en Afrique que les sociologues ont commencé à l’étudier, mais à l’autre extrémité des réalités sociales, au cœur du monde développé : dans les grandes villes américaines de l’entre-deux-guerres. Ce fut le propre de « l’école de Chicago », constituée de sociologues attentifs à l’étude concrète de terrain, quand des populations disparates par leur passé, par leur langue, par leur culture et par leur projet se trouvaient objectivement contraintes de vivre ensemble, à l’occasion des grandes migrations urbaines du « creuset culturel » américain. La ville de Chicago fut passée au crible. On a intérêt à relire ces grands précurseurs. C’est vrai, certains de leurs concepts ont vieilli, et, surtout, sûrs de leur supériorité alors incontestée de « Blancs », ils n’auraient pas eu l’idée de donner à leurs observations un sens universel. Mais on ne peut qu’être frappé aujourd’hui par l’évidence qu’à quelques mots près tout ce qu’ils racontent s’adapte aussi bien aux « nationalités » yougoslaves qu’aux phénomènes africains contemporains.

 

D’Ernest Burgess à Louis Wirth, les sociologues de Chicago nous apprennent que ce n’est pas l’ethnie qui est à l’origine du culturel, mais bien le contraire (2). En ville, chacun arrive de sa communauté d’origine en situation de faiblesse relative ; les nouveaux immigrants, comme les vieux citadins ressentent le besoin de se protéger les uns des autres : très vite, après une première réaction, qui peut être de simple curiosité, les nouveaux vont apparaître aux anciens comme une menace, par leur nombre, par leur quête d’emplois, par leur culture. Les groupes vont s’affronter dans un maelström d’actions et de réactions d’où vont naître et se renforcer, de part et d’autre, de façon parfois très différenciée, les sentiments ethniques : chacun se trouve pris dans un collectif et incité à adopter une conduite de groupe ; de celui-ci ils doivent accepter les lois pour être reconnus par leurs pairs.

L’enjeu : prendre le pouvoir

 

Que l’affaire ait été d’abord étudiée en ville n’est pas indifférent.

 

C’est même la marque d’un phénomène exclusivement contemporain. Car la ville est devenue, partout, la place de pouvoir déterminante. Or l’enjeu est bien celui de la prise du pouvoir. Même si les phénomènes « ethniques » contemporains sont aussi violents dans les campagnes, c’est en ville qu’ils ont été sécrétés, et c’est de la ville qu’ils viennent, diffusés dans le pays tout entier à partir des enjeux (politiques, économiques) qui surgissent désormais tous en ville (en Afrique comme ailleurs). D’où une série de séquences d’adaptation dont les étapes n’aboutissent pas nécessairement à l’assimilation, mais peuvent, au contraire, déboucher sur la haine raciale.

 

C’est, en définitive, et partout, de racisme qu’il s’agit, et non d’ethnicité – mot ambigu, dont l’ambiguïté même permet de masquer, sous des allures culturelles, des phénomènes de nature politique. Or c’est le racisme qui engendre les pogroms et qui aboutit à des conduites de génocide : c’est une pure construction idéologique où, comble de l’absurde, c’est soi-même que l’on finit par définir comme les autres, c’est-à-dire ceux qui vivent ensemble depuis des siècles, qui parlent la même langue et ont hérité la même culture (Serbes et Croates, Tutsis et Hutus). Ce n’est pas un problème « ethnique » * qu’il le veuille ou non, connoté dans l’esprit du commentateur par un présupposé racial ou, au mieux (!), religieux* mais, bel et bien, en pleine modernité, la manipulation féroce des pulsions et des conduites de groupes dans une lutte aiguë pour le pouvoir d’Etat.

 

Catherine Coquery-Vidrovitch

Professeur à l’université Paris-VII-Denis Diderot et CNRS.

 

(1) Cf. Basil Davidson, The Black Man’s Burden, Africa and the Curse of the Nation-State, James Currey, Londres, 1992. ( le Monde diplomatique, mars 1994, p. 26).

 

(2) Cf., entre autres, Robert E. Park et Ernest W. Burgess, The City, The University of Chicago Press, Chicago et Londres, première édition 1925 (cinquième impression 1958) ; Louis Wirth, The Ghetto, ibid., 1928 (dixième impression 1969) ; James F. Short Jr (sous la direction de), The Social Fabric of the Metropolis, ibid., 1971 ; Roderick D. McKenzie, On Human Ecology (sous la direction d’Amos H. Hawley), ibid., 1968, et Yves Grafmeyer et Isaac Joseph, l’Ecole de Chicago. Naissance de l’écologie urbaine, Le Champ urbain, Paris, 1971.

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Un très bon article du Monde Diplomatique pour tous ceux préoccupés par l'ethnicisme, le régionalisme et le tribalisme.

 

 

 

Du bon usage de l’ethnicité...

 

En quelques années, notamment sous l’influence des conflits dans l’ex-Yougoslavie, le concept d’« ethnie » s’est imposé sur la scène médiatique. Mais il faut toujours se méfier des termes que l’on emploie trop facilement...

par Catherine Coquery-Vidrovitch, juillet 1994

 

« Ethnie », « ethnicité » : voici des mots qui servent aujourd’hui à tout, donc à rien. Les commentateurs les utilisent le plus souvent à tort et à travers. Il paraît urgent de remettre un peu d’ordre afin de savoir ce que l’on veut dire, quel concept se cache derrière le mot.

 

Sait-on, d’abord, l’histoire du terme « ethnie » ? Il serait apparu en 1787. Les variations de sens vont, en deux siècles, passer d’un extrême à l’autre, tantôt laudatif, tantôt péjoratif. Jusqu’au milieu du XIXe siècle, le sens était aussi précis qu’il est oublié aujourd’hui : celui de « païen » (dictionnaire Littré). Les « ethnies » étaient les peuples non chrétiens : autant dire, à l’époque, les sauvages (la seule « civilisation » alors digne de ce nom étant la civilisation judéo-chrétienne...). C’est dans les années 1880, avec l’apparition de l’impérialisme colonial, que le mot est récupéré par l’ethnographie (le métier d’ethnologue apparaît en 1870). Le concept d’« ethnie » est alors popularisé par les scientifiques allemands, à partir d’ etnikum ; on quitte, pour désigner les « non-civilisés », le domaine strictement religieux ; mais, à travers les thèses pseudo-scientifiques en vogue à l’époque, une confusion évidente s’établit entre les sens racial, linguistique et psychosocial.

 

Changement de cap au temps des décolonisations, vers 1950 : les coloniaux ayant usé et abusé du mot « tribu » pour décrire les peuples autochtones, celui-ci a fini par prendre, en Afrique noire, une connotation péjorative (mais le mot demeure usuel au Maghreb, où il sert toujours à désigner les groupements nomades). Les « anthropologues » (lui aussi mot noble, puisqu’il affirme étymologiquement une science de l’homme) redécouvrirent alors le mot « ethnie ». Il fut régénéré en Afrique noire, lié à l’idée que ces peuples précoloniaux avaient, comme les autres, une histoire, aussi digne d’intérêt que les autres.

 

Mais d’où vient qu’aujourd’hui tout ce qui a trait à l’ethnicité soit, à nouveau, implicitement synonyme de sauvagerie ? C’est parce qu’on utilise le même mot pour désigner un contenu différent suivant les temps de l’histoire.

 

Le « sentiment ethnique » tel que compris par les historiens, c’est tout simplement le fait national précolonial. Il désigne un moment bien particulier : celui qui précède la conquête. Les peuples alors indépendants ont connu, à leur façon mais comme ailleurs, un processus de constitution de « nations (1) », c’est-à-dire la conscience d’appartenir à une communauté linguistique, culturelle et politique héritée d’un passé commun. Mais, bien sûr, toute collectivité soucieuse de légitimer son histoire était prompte à la réinterpréter idéologiquement au nom d’une « parenté sociale » rêvée ou reconstituée à travers des « mythes d’origine » (tous seraient plus ou moins descendus du même ancêtre).

 

A l’époque coloniale, un double courant consolida ces vues : d’une part, l’ethnographie coloniale fut trop contente de figer ces réalités mouvantes à l’intérieur de territoires stables, propres à faciliter dénombrements, levée de l’impôt et recrutements de travailleurs : les « ethnies » devinrent « tribus » ce qui permettait doublement d’évacuer l’idée de « nation », domaine réservé de l’Etat occidental. D’autre part, le rejet du modèle blanc incita les Africains à entrer dans ce jeu : l’oppression favorisa la quête désespérée d’un ré-enracinement identitaire ; le sentiment ethnique devint revendication de leur différence : il se rigidifia, voire s’inventa comme autonome et ancien.

Apparition du tribalisme

 

Alors intervint l’indépendance, avec ses premières velléités de démocratisation, à travers des Constitutions et des modèles importés d’Europe et manipulés par les politiques à des fins « modernes » : pour devenir représentant du peuple, il fallait d’abord être élu. Quel que soit le bien-fondé de leurs intentions, les candidats firent appel à toutes les références possibles ; un argument commode fut puisé dans l’histoire : nous sommes un même peuple, nous avons le même passé, « je suis de la même ethnie que vous » : c’est ce que les anglophones, plus judicieusement que les francophones, n’ont pas appelé « ethnicité », mais « régionalisme » et « tribalisme », car c’est à ce moment-là, et là seulement, qu’apparaît le « tribalisme », c’est-à-dire la manipulation de référents précoloniaux refabriqués à des fins de politique moderne. « Ethnie » précoloniale, « ethnie » aujourd’hui ? On ne désigne plus du tout la même réalité. Il serait temps de le comprendre.

 

Est-ce à dire que le sentiment ethnique n’existe pas ? Si, bien sûr, et c’est même un des réflexes sociaux les plus partagés du monde, hélas ! Cela n’a rien de spécifiquement africain. Ce n’est d’ailleurs pas en Afrique que les sociologues ont commencé à l’étudier, mais à l’autre extrémité des réalités sociales, au cœur du monde développé : dans les grandes villes américaines de l’entre-deux-guerres. Ce fut le propre de « l’école de Chicago », constituée de sociologues attentifs à l’étude concrète de terrain, quand des populations disparates par leur passé, par leur langue, par leur culture et par leur projet se trouvaient objectivement contraintes de vivre ensemble, à l’occasion des grandes migrations urbaines du « creuset culturel » américain. La ville de Chicago fut passée au crible. On a intérêt à relire ces grands précurseurs. C’est vrai, certains de leurs concepts ont vieilli, et, surtout, sûrs de leur supériorité alors incontestée de « Blancs », ils n’auraient pas eu l’idée de donner à leurs observations un sens universel. Mais on ne peut qu’être frappé aujourd’hui par l’évidence qu’à quelques mots près tout ce qu’ils racontent s’adapte aussi bien aux « nationalités » yougoslaves qu’aux phénomènes africains contemporains.

 

D’Ernest Burgess à Louis Wirth, les sociologues de Chicago nous apprennent que ce n’est pas l’ethnie qui est à l’origine du culturel, mais bien le contraire (2). En ville, chacun arrive de sa communauté d’origine en situation de faiblesse relative ; les nouveaux immigrants, comme les vieux citadins ressentent le besoin de se protéger les uns des autres : très vite, après une première réaction, qui peut être de simple curiosité, les nouveaux vont apparaître aux anciens comme une menace, par leur nombre, par leur quête d’emplois, par leur culture. Les groupes vont s’affronter dans un maelström d’actions et de réactions d’où vont naître et se renforcer, de part et d’autre, de façon parfois très différenciée, les sentiments ethniques : chacun se trouve pris dans un collectif et incité à adopter une conduite de groupe ; de celui-ci ils doivent accepter les lois pour être reconnus par leurs pairs.

L’enjeu : prendre le pouvoir

 

Que l’affaire ait été d’abord étudiée en ville n’est pas indifférent.

 

C’est même la marque d’un phénomène exclusivement contemporain. Car la ville est devenue, partout, la place de pouvoir déterminante. Or l’enjeu est bien celui de la prise du pouvoir. Même si les phénomènes « ethniques » contemporains sont aussi violents dans les campagnes, c’est en ville qu’ils ont été sécrétés, et c’est de la ville qu’ils viennent, diffusés dans le pays tout entier à partir des enjeux (politiques, économiques) qui surgissent désormais tous en ville (en Afrique comme ailleurs). D’où une série de séquences d’adaptation dont les étapes n’aboutissent pas nécessairement à l’assimilation, mais peuvent, au contraire, déboucher sur la haine raciale.

 

C’est, en définitive, et partout, de racisme qu’il s’agit, et non d’ethnicité – mot ambigu, dont l’ambiguïté même permet de masquer, sous des allures culturelles, des phénomènes de nature politique. Or c’est le racisme qui engendre les pogroms et qui aboutit à des conduites de génocide : c’est une pure construction idéologique où, comble de l’absurde, c’est soi-même que l’on finit par définir comme les autres, c’est-à-dire ceux qui vivent ensemble depuis des siècles, qui parlent la même langue et ont hérité la même culture (Serbes et Croates, Tutsis et Hutus). Ce n’est pas un problème « ethnique » * qu’il le veuille ou non, connoté dans l’esprit du commentateur par un présupposé racial ou, au mieux (!), religieux* mais, bel et bien, en pleine modernité, la manipulation féroce des pulsions et des conduites de groupes dans une lutte aiguë pour le pouvoir d’Etat.

 

Catherine Coquery-Vidrovitch

Professeur à l’université Paris-VII-Denis Diderot et CNRS.

 

(1) Cf. Basil Davidson, The Black Man’s Burden, Africa and the Curse of the Nation-State, James Currey, Londres, 1992. ( le Monde diplomatique, mars 1994, p. 26).

 

(2) Cf., entre autres, Robert E. Park et Ernest W. Burgess, The City, The University of Chicago Press, Chicago et Londres, première édition 1925 (cinquième impression 1958) ; Louis Wirth, The Ghetto, ibid., 1928 (dixième impression 1969) ; James F. Short Jr (sous la direction de), The Social Fabric of the Metropolis, ibid., 1971 ; Roderick D. McKenzie, On Human Ecology (sous la direction d’Amos H. Hawley), ibid., 1968, et Yves Grafmeyer et Isaac Joseph, l’Ecole de Chicago. Naissance de l’écologie urbaine, Le Champ urbain, Paris, 1971.

 

 

Merci d'avoir fait participer Mme Catherine Coquery Vidrovitch à ce Forum par une réflexion datant de presque deux décennies.

 

Mais qu'en est-il de ta contribution ou, au moins, de ton avis dans tout ça!

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