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Et si l'Europe ne devait pas ses savoirs à l'islam ?


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Un livre d'un adepte du choc des civilisations. Un livre dont plusieurs historiens français ont lancé des pétitions pour ses contre vérités.

 

Critique

Sylvain Gouguenheim : et si l'Europe ne devait pas ses savoirs à l'islam ?

LE MONDE DES LIVRES | 03.04.08 | 13h04 • Mis à jour le 03.04.08 | 13h04

 

Etonnante rectification des préjugés de l'heure, ce travail de Sylvain Gouguenheim va susciter débats et polémiques. Son thème : la filiation culturelle monde occidental-monde musulman. Sur ce sujet, les enjeux idéologiques et politiques pèsent lourd. Or cet universitaire des plus sérieux, professeur d'histoire médiévale à l'Ecole normale supérieure de Lyon, met à mal une série de convictions devenues dominantes. Ces dernières décennies, en suivant notamment Alain de Libera ou Mohammed Arkoun, Edward Saïd ou le Conseil de l'Europe, on aurait fait fausse route sur la part de l'islam dans l'histoire de la culture européenne.

 

Que croyons-nous donc ? En résumé, ceci : le savoir grec antique - philosophie, médecine, mathématique, astronomie -, après avoir tout à fait disparu d'Europe, a trouvé refuge dans le monde musulman, qui l'a traduit en arabe, l'a accueilli et prolongé, avant de le transmettre finalement à l'Occident, permettant ainsi sa renaissance, puis l'expansion soudaine de la culture européenne. Selon Sylvain Gouguenheim, cette vulgate n'est qu'un tissu d'erreurs, de vérités déformées, de données partielles ou partiales. Il désire en corriger, point par point, les aspects inexacts ou excessifs.

 

 

"AGES SOMBRES"

 

 

Y a-t-il vraiment eu rupture totale entre l'héritage grec antique et l'Europe chrétienne du haut Moyen Age ? Après l'effondrement définitif de l'Empire romain, les rares manuscrits d'Aristote ou de Galien subsistant dans des monastères n'avaient-ils réellement plus aucun lecteur capable de les déchiffrer ? Non, réplique Sylvain Gouguenheim. Même devenus ténus et rares, les liens avec Byzance ne furent jamais rompus : des manuscrits grecs circulaient, avec des hommes en mesure de les lire. Durant les prétendus "âges sombres", ces connaisseurs du grec n'ont jamais fait défaut, répartis dans quelques foyers qu'on a tort d'ignorer, notamment en Sicile et à Rome. On ne souligne pas que de 685 à 752 règne une succession de papes... d'origine grecque et syriaque ! On ignore, ou on oublie qu'en 758-763, Pépin le Bref se fait envoyer par le pape Paul Ier des textes grecs, notamment la Rhétorique d'Aristote.

 

Cet intérêt médiéval pour les sources grecques trouvait sa source dans la culture chrétienne elle-même. Les Evangiles furent rédigés en grec, comme les épîtres de Paul. Nombre de Pères de l'Eglise, formés à la philosophie, citent Platon et bien d'autres auteurs païens, dont ils ont sauvé des pans entiers. L'Europe est donc demeurée constamment consciente de sa filiation à l'égard de la Grèce antique, et se montra continûment désireuse d'en retrouver les textes. Ce qui explique, des Carolingiens jusqu'au XIIIe siècle, la succession des "renaissances" liées à des découvertes partielles.

 

La culture grecque antique fut-elle pleinement accueillie par l'islam ? Sylvain Gouguenheim souligne les fortes limites que la réalité historique impose à cette conviction devenue courante. Car ce ne furent pas les musulmans qui firent l'essentiel du travail de traduction des textes grecs en arabe. On l'oublie superbement : même ces grands admirateurs des Grecs que furent Al-Fârâbî, Avicenne et Averroès ne lisaient pas un mot des textes originaux, mais seulement les traductions en arabe faites par les Araméens... chrétiens !

 

Parmi ces chrétiens dits syriaques, qui maîtrisaient le grec et l'arabe, Hunayn ibn Ishaq (809-873), surnommé "prince des traducteurs", forgea l'essentiel du vocabulaire médical et scientifique arabe en transposant plus de deux cents ouvrages - notamment Galien, Hippocrate, Platon. Arabophone, il n'était en rien musulman, comme d'ailleurs pratiquement tous les premiers traducteurs du grec en arabe. Parce que nous confondons trop souvent "Arabe" et "musulman", une vision déformée de l'histoire nous fait gommer le rôle décisif des Arabes chrétiens dans le passage des oeuvres de l'Antiquité grecque d'abord en syriaque, puis dans la langue du Coran.

 

Une fois effectué ce transfert - difficile, car grec et arabe sont des langues aux génies très dissemblables -, on aurait tort de croire que l'accueil fait aux Grecs fut unanime, enthousiaste, capable de bouleverser culture et société islamiques. Sylvain Gouguenheim montre combien la réception de la pensée grecque fut au contraire sélective, limitée, sans impact majeur, en fin de compte, sur les réalités de l'islam, qui sont demeurées indissociablement religieuses, juridiques et politiques. Même en disposant des oeuvres philosophiques des Grecs, même en forgeant le terme de "falsafa" pour désigner une forme d'esprit philosophique apparenté, l'islam ne s'est pas véritablement hellénisé. La raison n'y fut jamais explicitement placée au-dessus de la révélation, ni la politique dissociée de la révélation, ni l'investigation scientifique radicalement indépendante.

 

Il conviendrait même, si l'on suit ce livre, de réviser plus encore nos jugements. Au lieu de croire le savoir philosophique européen tout entier dépendant des intermédiaires arabes, on devrait se rappeler le rôle capital des traducteurs du Mont-Saint-Michel. Ils ont fait passer presque tout Aristote directement du grec au latin, plusieurs décennies avant qu'à Tolède on ne traduise les mêmes oeuvres en partant de leur version arabe. Au lieu de rêver que le monde islamique du Moyen Age, ouvert et généreux, vint offrir à l'Europe languissante et sombre les moyens de son expansion, il faudrait encore se souvenir que l'Occident n'a pas reçu ces savoirs en cadeau. Il est allé les chercher, parce qu'ils complétaient les textes qu'il détenait déjà. Et lui seul en a fait l'usage scientifique et politique que l'on connaît.

 

Somme toute, contrairement à ce qu'on répète crescendo depuis les années 1960, la culture européenne, dans son histoire et son développement, ne devrait pas grand-chose à l'islam. En tout cas rien d'essentiel. Précis, argumenté, ce livre qui remet l'histoire à l'heure est aussi fort courageux.

 

 

ARISTOTE AU MONT SAINT-MICHEL. LES RACINES GRECQUES DE L'EUROPE CHRÉTIENNE de Sylvain Gouguenheim. Seuil, "L'Univers historique", 282 p., 21 €.

 

Roger-Pol Droit

Article paru dans l'édition du 04.04.08.

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Un livre d'un adepte du choc des civilisations. Un livre dont plusieurs historiens français ont lancé des pétitions pour ses contre vérités.

 

Critique

Sylvain Gouguenheim : et si l'Europe ne devait pas ses savoirs à l'islam ?

LE MONDE DES LIVRES | 03.04.08 | 13h04 • Mis à jour le 03.04.08 | 13h04

 

Etonnante rectification des préjugés de l'heure, ce travail de Sylvain Gouguenheim va susciter débats et polémiques. Son thème : la filiation culturelle monde occidental-monde musulman. Sur ce sujet, les enjeux idéologiques et politiques pèsent lourd. Or cet universitaire des plus sérieux, professeur d'histoire médiévale à l'Ecole normale supérieure de Lyon, met à mal une série de convictions devenues dominantes. Ces dernières décennies, en suivant notamment Alain de Libera ou Mohammed Arkoun, Edward Saïd ou le Conseil de l'Europe, on aurait fait fausse route sur la part de l'islam dans l'histoire de la culture européenne.

 

Que croyons-nous donc ? En résumé, ceci : le savoir grec antique - philosophie, médecine, mathématique, astronomie -, après avoir tout à fait disparu d'Europe, a trouvé refuge dans le monde musulman, qui l'a traduit en arabe, l'a accueilli et prolongé, avant de le transmettre finalement à l'Occident, permettant ainsi sa renaissance, puis l'expansion soudaine de la culture européenne. Selon Sylvain Gouguenheim, cette vulgate n'est qu'un tissu d'erreurs, de vérités déformées, de données partielles ou partiales. Il désire en corriger, point par point, les aspects inexacts ou excessifs.

 

 

"AGES SOMBRES"

 

 

Y a-t-il vraiment eu rupture totale entre l'héritage grec antique et l'Europe chrétienne du haut Moyen Age ? Après l'effondrement définitif de l'Empire romain, les rares manuscrits d'Aristote ou de Galien subsistant dans des monastères n'avaient-ils réellement plus aucun lecteur capable de les déchiffrer ? Non, réplique Sylvain Gouguenheim. Même devenus ténus et rares, les liens avec Byzance ne furent jamais rompus : des manuscrits grecs circulaient, avec des hommes en mesure de les lire. Durant les prétendus "âges sombres", ces connaisseurs du grec n'ont jamais fait défaut, répartis dans quelques foyers qu'on a tort d'ignorer, notamment en Sicile et à Rome. On ne souligne pas que de 685 à 752 règne une succession de papes... d'origine grecque et syriaque ! On ignore, ou on oublie qu'en 758-763, Pépin le Bref se fait envoyer par le pape Paul Ier des textes grecs, notamment la Rhétorique d'Aristote.

 

Cet intérêt médiéval pour les sources grecques trouvait sa source dans la culture chrétienne elle-même. Les Evangiles furent rédigés en grec, comme les épîtres de Paul. Nombre de Pères de l'Eglise, formés à la philosophie, citent Platon et bien d'autres auteurs païens, dont ils ont sauvé des pans entiers. L'Europe est donc demeurée constamment consciente de sa filiation à l'égard de la Grèce antique, et se montra continûment désireuse d'en retrouver les textes. Ce qui explique, des Carolingiens jusqu'au XIIIe siècle, la succession des "renaissances" liées à des découvertes partielles.

 

La culture grecque antique fut-elle pleinement accueillie par l'islam ? Sylvain Gouguenheim souligne les fortes limites que la réalité historique impose à cette conviction devenue courante. Car ce ne furent pas les musulmans qui firent l'essentiel du travail de traduction des textes grecs en arabe. On l'oublie superbement : même ces grands admirateurs des Grecs que furent Al-Fârâbî, Avicenne et Averroès ne lisaient pas un mot des textes originaux, mais seulement les traductions en arabe faites par les Araméens... chrétiens !

 

Parmi ces chrétiens dits syriaques, qui maîtrisaient le grec et l'arabe, Hunayn ibn Ishaq (809-873), surnommé "prince des traducteurs", forgea l'essentiel du vocabulaire médical et scientifique arabe en transposant plus de deux cents ouvrages - notamment Galien, Hippocrate, Platon. Arabophone, il n'était en rien musulman, comme d'ailleurs pratiquement tous les premiers traducteurs du grec en arabe. Parce que nous confondons trop souvent "Arabe" et "musulman", une vision déformée de l'histoire nous fait gommer le rôle décisif des Arabes chrétiens dans le passage des oeuvres de l'Antiquité grecque d'abord en syriaque, puis dans la langue du Coran.

 

Une fois effectué ce transfert - difficile, car grec et arabe sont des langues aux génies très dissemblables -, on aurait tort de croire que l'accueil fait aux Grecs fut unanime, enthousiaste, capable de bouleverser culture et société islamiques. Sylvain Gouguenheim montre combien la réception de la pensée grecque fut au contraire sélective, limitée, sans impact majeur, en fin de compte, sur les réalités de l'islam, qui sont demeurées indissociablement religieuses, juridiques et politiques. Même en disposant des oeuvres philosophiques des Grecs, même en forgeant le terme de "falsafa" pour désigner une forme d'esprit philosophique apparenté, l'islam ne s'est pas véritablement hellénisé. La raison n'y fut jamais explicitement placée au-dessus de la révélation, ni la politique dissociée de la révélation, ni l'investigation scientifique radicalement indépendante.

 

Il conviendrait même, si l'on suit ce livre, de réviser plus encore nos jugements. Au lieu de croire le savoir philosophique européen tout entier dépendant des intermédiaires arabes, on devrait se rappeler le rôle capital des traducteurs du Mont-Saint-Michel. Ils ont fait passer presque tout Aristote directement du grec au latin, plusieurs décennies avant qu'à Tolède on ne traduise les mêmes oeuvres en partant de leur version arabe. Au lieu de rêver que le monde islamique du Moyen Age, ouvert et généreux, vint offrir à l'Europe languissante et sombre les moyens de son expansion, il faudrait encore se souvenir que l'Occident n'a pas reçu ces savoirs en cadeau. Il est allé les chercher, parce qu'ils complétaient les textes qu'il détenait déjà. Et lui seul en a fait l'usage scientifique et politique que l'on connaît.

 

Somme toute, contrairement à ce qu'on répète crescendo depuis les années 1960, la culture européenne, dans son histoire et son développement, ne devrait pas grand-chose à l'islam. En tout cas rien d'essentiel. Précis, argumenté, ce livre qui remet l'histoire à l'heure est aussi fort courageux.

 

 

ARISTOTE AU MONT SAINT-MICHEL. LES RACINES GRECQUES DE L'EUROPE CHRÉTIENNE de Sylvain Gouguenheim. Seuil, "L'Univers historique", 282 p., 21 €.

 

Roger-Pol Droit

Article paru dans l'édition du 04.04.08.

 

je conseille à ceux ou celles qui en doutent de lire"le soleil d'allh brille sur l'occident"deHUNKE SIGRID

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bonjour

 

 

justement j'ai affiché cela sous d'autre cieux

enfin ils s"acuse comme ils l'on toujour fait entre eux

 

et acuse aujourdhui pour saver la face

 

 

Plagiat, pastiche, contrefaçon (2/5): la maladie de l'écrivain

 

Le plagiaire est un écrivain malade. Sa maladie se nomme l'amour. Tant il aime les mots d'un autre, tant il vénère la "peau de langage" dont cet autre a paré sa nudité, qu'il ne peut lui-même écrire à son tour que revêtu de ce manteau dérobé: comme il lui semble briller tellement plus que ses propres mots! Dès lors, la maladie du plagiat amène à s'interroger sur ce que signifie profondément l'acte d'écriture: acte de création, séparé à jamais de l'acte libre de la lecture, mais aussi refonte perpetuelle d'un langage commun, déjà tout lustré par les plumes et les bouches des autres hommes. Si le langage est à tous, il s'agit toujours pour l'écrivain de le faire irréductiblement sien. Comment ce tour de force ne susciterait-il pas la tentation du plagiat?

 

Marion Richez

Michel Schneider

Voleurs de mots : essai sur le plagiat, la psychanalyse et la pensée

Gallimard – 1985

 

Étrange passion que celle de Freud et de ses disciples aspirant au « communisme des idées » et finissant par s'entre-déchirer pour des histoires de propriété de mots et de transmission de pensées. Surpris de rencontrer dans la psychanalyse comme chez les écrivains ces mêmes jeux avec les mots de l'autre - plagiat, palimpseste, pastiche - et ce même rêve nostalgique des greffiers du déjà dit - « copier comme autrefois » -, l'auteur de ce livre doit se rendre à l'évidence : le propre des mots est d'être impropres ; leur destin, d'être volés. Ou de vous voler. Ne vous dérobent-ils pas à vous-même, déposant en vous des pensées insues, des réminiscences involontaires ? Sur la carte, des mots sans pays ; on laisse derrière soi la propriété littéraire - contradiction dans les termes - pour arriver à la propriété psychique, elle aussi faite de colonies, de frontières, d'invasions étrangères, de reconquêtes. Vous parlez, pensez, écrivez, vous créez ; mais ces mots que vous utilisez, à qui les avez-vous volés ? Comment dès lors situer dans une relation à deux - le transfert analytique, la passion amoureuse, l'influence intellectuelle la propriété des mots et des pensées ? Comment discerner dans le propre de celui qui écrit, dans son identité de papier, la possession démoniaque et l'appropriation créatrice ? Le parcours, ici, est buissonnier, parfois égaré. Les questions changent en chemin, à force d'être répétées. Commençant par « peut on être original ? », on en vient à « de qui tenir son être, son style ? »

 

- Présentation de l'éditeur -

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Un livre d'un adepte du choc des civilisations.

...

 

Somme toute, contrairement à ce qu'on répète crescendo depuis les années 1960, la culture européenne, dans son histoire et son développement, ne devrait pas grand-chose à l'islam. En tout cas rien d'essentiel. Précis, argumenté, ce livre qui remet l'histoire à l'heure est aussi fort courageux.

 

 

En voila un autre qui, ettoufe par son ingratitude, essai de cacher le soleil avec le tamis (comme on dit chez nous) :o

 

 

Sur le un million environ de manuscrits en arabe (datant de l'epoque de la civilisation musulmane) seules 50 milles environ ont ete traduits, avec des resultats pour le moins surprenant, ce qui expliquerait peut etre les gesticulations d'un type qui realise qu'il n'est plus possible de cacher le role important joue par les musulmans dans l'emergence d'une europe scientifique et civilise.

 

Somme toute, contrairement à ce qu'on répète crescendo depuis les années 1960,

 

Des histoiriens et chercheurs comme Otto Neugebauer, Edward Kennedy, Willy Hartner, Noel Swerdlow, George Saliba qui ont travaille sur des manuscrits de l'epoque ont reussi a montrer a quel point les travaux de certains europeens de renoms etaient tributaires de ceux de savants musulmans qui les avaient precede...

 

A l'actif des musulmans:

 

Fondement de l'optique: IBN AL YATHAM

Fondement de la methode scientifique et experimentale: IBN AL YATHAM

Fondement de l'algebre: AL KHAWARIZMI

Fondement de la chirurgie moderne AL ZAHRAWI

 

Al Zahrawi avait integre la chirugie a la medecine (pratiquee autre fois par des barbiers :D) avec a sont actif la description de plusieur procedure chirurgicale et l'invention d'environ 200 instruments chirurgicaux, dont certains sont toujours utilises de nos jours !

 

Al-zahrawi_surgical_tools.gif

 

Autre inovation des musulmans:

 

- Premier Hopital (gratuit et publique)

- Premier observatoire astronomique Avec son personnel scientifique, son direceur et son programme de recherche

- Urbanisation et planification des villes: Eclairage des voies publiques, bains publiques...

- Premieres bibliotheques ou l'on pouvait effectuer un pres

- Education: L'introduction des paliers dans les etudes, octroi de diplome a ceux ayant accomplis avec succes les paliers (Baccalaureat vient de l'expression Bi Haq E riwaya qui exprimait le droit a dispenser une instruction...

 

Meme le savon avec lequel on se lave le visage chaque jour est une invention des musulmans :D

 

.

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En voila un autre qui, ettoufe par son ingratitude, essai de cacher le soleil avec le tamis (comme on dit chez nous) :o

 

 

Sur le un million environ de manuscrits en arabe (datant de l'epoque de la civilisation musulmane) seules 50 milles environ ont ete traduits, avec des resultats pour le moins surprenant, ce qui expliquerait peut etre les gesticulations d'un type qui realise qu'il n'est plus possible de cacher le role important joue par les musulmans dans l'emergence d'une europe scientifique et civilise.

 

 

 

Des histoiriens et chercheurs comme Otto Neugebauer, Edward Kennedy, Willy Hartner, Noel Swerdlow, George Saliba qui ont travaille sur des manuscrits de l'epoque ont reussi a montrer a quel point les travaux de certains europeens de renoms etaient tributaires de ceux de savants musulmans qui les avaient precede...

 

A l'actif des musulmans:

 

Fondement de l'optique: IBN AL YATHAM

Fondement de la methode scientifique et experimentale: IBN AL YATHAM

Fondement de l'algebre: AL KHAWARIZMI

Fondement de la chirurgie moderne AL ZAHRAWI

 

Al Zahrawi avait integre la chirugie a la medecine (pratiquee autre fois par des barbiers :D) avec a sont actif la description de plusieur procedure chirurgicale et l'invention d'environ 200 instruments chirurgicaux, dont certains sont toujours utilises de nos jours !

 

Al-zahrawi_surgical_tools.gif

 

Autre inovation des musulmans:

 

- Premier Hopital (gratuit et publique)

- Premier observatoire astronomique Avec son personnel scientifique, son direceur et son programme de recherche

- Urbanisation et planification des villes: Eclairage des voies publiques, bains publiques...

- Premieres bibliotheques ou l'on pouvait effectuer un pres

- Education: L'introduction des paliers dans les etudes, octroi de diplome a ceux ayant accomplis avec succes les paliers (Baccalaureat vient de l'expression Bi Haq E riwaya qui exprimait le droit a dispenser une instruction...

 

Meme le savon avec lequel on se lave le visage chaque jour est une invention des musulmans :D

 

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Moi je me demande ce qu'on fait les arabes de tous les manuscrits, turcs, grecs, romains qui ont été conservé après la chute de chacune de ces civilisations..

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Moi je me demande ce qu'on fait les arabes de tous les manuscrits, turcs, grecs, romains qui ont été conservé après la chute de chacune de ces civilisations..

 

Manuscirts turques ? Yak les turques sont venus apres les arabes non ? :rolleyes:

 

Les savants musulmans (ou arabes pour certains) n'ont jamais cache la source de leur savoir, ils avaient traduit manuscrits grecques qui'ils avaient trouve chez les bizantins (science greco-bizantine), chez les hindous et les chinois.

 

D'ailleurs l'inventeur de genie (on lui doit le premier automate programmable, le villebrequin piece sans laquelle y'a pas de moteur, pompe a suscuin etc...)Al Jazari avait lui meme celebre (comme un gentlemen qu'il etait) cette richesse dans l'une de ces oeuvres

 

Examine cette gravure et essai de reconnaitre les symboles civilisationnelles :D

 

Al-jazari_elephant_clock.png

 

 

Sinon les manuscrits des millions ont etes deetruites lors des invasions mongoles de Baghdad et lors de la reconquista 4 a 5 millions de manuscrits :(

Je suppose que parmis ces manuscrits nombres d'entre eux etaient grecques chinois et hindou....

 

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c sur mé les arabes n'ont pas su en profiter mais il faut préciser qu'une bonne partie des savoirs notamment en philosophie proviennent de la gréce antique

 

Les arabes n'ont pas su en profiter ? Tu rigoles milles ans de civilisations c'est rien pour toi :D ?

 

Les arabes/musulmans n'ont jamais nie le fait qu'ils avaient puise leur savoir aupres des grecques (comme les grecques aupres des egyptiens d'ailleurs :04: ), chinois, et hindous mais certains s'emploient a nier aux musulmans leur apport et leurs contributions et cela est une grave injustice pour tout ceux et celles qui s'etaient sacrifier pour le savoir et les arts.

 

Sinon qui dji la sah nous devons tout au sumeriens ancetres des irakiens. une centaines (100) parmis les plus grandes inventions qui ont rendu possible l'emergence de la civilisations sont du au summeriens.

 

Ils avaient invente l'ecriture, les mathematiques, l'astronomie, l'agriculture, l'administration, la royaute, la roue. Ils avait divise l'annee en douze mois (le zodiaque en douze constellation) et la semaine en 7 jours etc ... Qu'auraient ils pu bien faire les grecques (ou quiconque d'autres) sans toutes ces inventions :rolleyes:

 

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Il me semble que les manuscrits qui ont été detruits par les mongols, sont principalement ceux d'Alamout (La forteresse fondée par Hassan Sabah, des Hashshashins).

 

Les manuscrits existent bel et bien, mais ils ne sont pas accessible. El Azhar avait lancé une initiative excellente qui était de mettre les manuscrits dont il dispose sur un site Internet.

 

Saha bro,

 

Comme je l'ai dis plus haut il y'a environ un million de manuscrits qui circulent dans des musees en occident, aux vaticans et ailleurs dont seuls 50 milles ont ete edite !

 

Je me demande ce que peuvent cacher comme tresor les autres...

 

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Je ne suis pas d'accord, c'est la thése de ceux qui veulent minimiser l'apport des arabo-musulmans.

 

Et là, on voit clairement que les arabo-musulmans ont été victime de leur honnêteté, parce qu'ils ont toujours cité leur sources, contrairement au Newton, Pascal, ....

 

T'imagine, même le Roman moderne provient de l'Andalousie, et Cervantés n'a fait que copier.

 

D'ailleurs, même les fables des animaux de la Fontaine, ce n'était pas totalement nouveau.

 

En gros, les premiers philosophes arabo-musulmans reprennaient la philosophie grecque, indienne, chinoise, ..... Mais il y'a une vrai philosophie musulmane. Et pour cela, on ne peut pas passer à côté des grands monsieurs comme celui qui a été tué sur l'ordre de Saladin (Le grand Sohrawardi, assassiné en plein jeunesse, et qui a beaucoup de points en commun avec Spinoza, un philosophe venu qq siècles plus tard), et surtout le super grand philosophe perse, le grand Molla Sadra El Shirazi.

 

excuse mon ignorance:D

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Saha La famille,

 

Je dirais que ceux qui sont en Europe, ils ont de la chance, au moins ils sont protégés, je parle des manuscrits, et tu peux y accéder.

 

D'ailleurs, la BNF fait un travail magnifique de numérisation de manuscrits. Et avec les européens, il y'a toujours moyen de discuter. Tu peux toujours accéder à ces manuscrits.

 

Le souci c'est les manuscrits qui sont chez les dictateurs. Et je peux te dire que lorsque j'avais lu des extraits des livres sur la cryptographie arabe (Il parait qu'ils étaient vachement en avance, dans tout ce qui est cryptanalyse, ...), tu avais que des livres qui sont dans les bibliothéques particuliers des emirs, .....

 

Et eux, tu ne peux pas discuter avec eux, ou faire une manif en criant "On veut les manuscrits, On veut les manuscrits, On veut les manuscrits" :D

 

Comment se fait-il que la population arabe en soit réduit à sa position actuelle

alors et pourquoi? En fait confusion, Qui est arabe est forcement musulmant?:alucard:

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Copernique aurait il plagier Al Tusi ?

 

 

T'imagine, même le Roman moderne provient de l'Andalousie, et Cervantés n'a fait que copier.

 

 

Plus grave ! Copernique (astronome de la renaissance) aurait plagier Al Tusi, le celebre astronome perse :04:

 

Le model cosmologique (dans son expression mathematique) de Copernique

s'appuie deux theoremes l'un decouvert par Nasir al-Din al-Tusi, l'autre par Mu’ayyad al-Din al-‘Urdi. Sans ces deux theoremes il aurait ete impossible a copernique de batir son model , tel que prouve par des historiens et chercheurs tels que Otto Neugebauer, Edward Kennedy, Willy Hartner, Noel Swerdlow, George Saliba.

 

L'allemand W. Hartner et note que les graphique utilise par copernique sont identique a ceux Al Tusi, mieux la similtude va plus loin: Le point designe par Alif chex Tusi et designe par A chex Coprnique, celeui designe par Ba par Tusi et desine par B par copernique, Dal chez Tusi D chex Copernique et ainsi de suite :D

 

Avec une erreur cependant !

W. Hartner remarque que le diagramme de Copernique comporte une erreur, deux points distinct sont designes par la meme lettre, savoir Z ! George Saliba fait remarquer qu'en arabe la lettre ZA et la la lettre RA sont identiques a l'exception du point qui se trouve su ZA, comme l'indique le tableau suivant

 

image001.gif

 

La question qui nous vient a l'esprit donc est: Copernique aurait il mal traduit son diagramme, et confondu Ra avec Za ? :D

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Saha La famille,

 

Le souci c'est les manuscrits qui sont chez les dictateurs. Et je peux te dire que lorsque j'avais lu des extraits des livres sur la cryptographie arabe (Il parait qu'ils étaient vachement en avance, dans tout ce qui est cryptanalyse, ...),

 

Encore une fois grace au genie d'AL Jazari :D C'est un veritable phenome celui la un champion de la mecanique.

 

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Comment se fait-il que la population arabe en soit réduit à sa position actuelle

alors et pourquoi? En fait confusion, Qui est arabe est forcement musulmant?:alucard:

 

Pourquoi l'Europe a t elle connue la periode dite de "l'age des tenebres" apres avoir atteint des sommets au temps des grecques ?

 

La confusion c'est qui l'entretien ? On est arabe lorsque cela arrange on cesse de l'etre lorsque cela n'arrange plus !

 

Decidez vous ya j'ma aa :04:

 

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De toute façon, c'est un arabe celui qui a dit :

 

"Prodige ! Une jeune gazelle voilée

Montrant de son doigt pourpré et faisant signe de ses paupières!

Son champ est entre côtes et entrailles,

O merveille, un jardin parmi les flammes !

Mon coeur devient capable de toute image:

Il est prairie pour les gazelles, couvent pour les moines,

Temple pour les idoles, Mecque pour les pèlerins,

Tablettes de la Torah et livre du Coran.

Je suis la religion de l'amour, partout où se dirigent ses montures,

L'amour est ma religion et ma foi."

 

J'ai rarement lu un texte avec autant de tolérance.

 

Pourrais-tu me dire qui a écrit ce texte stp.

Je le trouve magnifique!

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Je me souviens du jour ou j'avais sortii à ma prof qui me saoulait avec le theoreme de Pythagore generalisé, je lui disais "Madame, ça a un nom ce théoreme, ça s'appelle théoreme d'El Kashi", elle n'avait pas aimé :lol:

 

C'est injuste !

 

Le cas de copernique est assez grave quand meme, il remet en cause l'idee meme de revolution coopernicienne !

 

Les musulmans avaient des le debut realise que le model cosmologique grecque souffrait d'un grave defaut et qu'il ne pouvait en aucun cas decrire un phenomene reel.

 

Al Tusi est celui qui parvint a extirper le probleme en substituant au systeme d'equant celui de couple dit couple d'Al Tusi ou il montre qu'il existe un point dans un cercle en mouvement de rotation (pris le contexte du model de ptolemee) qui se deplace en ligne droite. Ce que l'on pensait etre impossible jusqu'a la demonstration d'Al Tusi.

 

tusicoup.gif

 

MathWorld: The Web's Most Extensive Mathematics Resource

 

Les astronomes musulmans avaient obtenus un model cosmologique heliocentrique qui etait resonnable pour les observations de l'epoque, la seule difference entre le model de copernique et celui d'Ibn Al Shatir par exemple et l'emplacement du centre de revolution. Le mystere est de savoir pourquoi Copernique avait deplace le centre de revolution, car Newton n'avait pas encore mis au point sa theorie de gravitation qui aurait pu justifier une telle action :rolleyes:

 

.

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Ibn Arabi, le maitre de notre Emir Abdel Kader. Il s'agit d'un des plus grands mystiques de tous les temps, un souffi d'Anadalousie.

 

D'ailleurs, le gouvernement algérien a fait la pire chose, en rappatriant le reste de l'Emir Abdel Kader, qui avait souhaité être entéré à côté de son maitre, à Damas. Mais ils l'ont amené à Alger, histoire qu'il ait comme voisin des dictateurs, des voleurs, ...

 

Il était tranquille à Damas, dans une tombe à côté de celle d'Ibn Arabi, et maintenant il est dans "El-Alia" à Alger :lol:

 

 

Merci Cassiopée.

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De toute façon, c'est un arabe celui qui a dit :

 

"Prodige ! Une jeune gazelle voilée

Montrant de son doigt pourpré et faisant signe de ses paupières!

Son champ est entre côtes et entrailles,

O merveille, un jardin parmi les flammes !

Mon coeur devient capable de toute image:

Il est prairie pour les gazelles, couvent pour les moines,

Temple pour les idoles, Mecque pour les pèlerins,

Tablettes de la Torah et livre du Coran.

Je suis la religion de l'amour, partout où se dirigent ses montures,

L'amour est ma religion et ma foi."

 

J'ai rarement lu un texte avec autant de tolérance.

:mdr:

 

Moi non plus. Cet arabe etait -il musulman aussi?Loll:mdr:

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L'Islam est une des rares religion qui a donné naissance à une civilisation, d'ou cette confusion. Cette civilisation a pu regrouper des personnes de différentes ethnies, de différentes origines, et qui leur a donné un certain nombre de regles d'intéraction. D'ailleurs, la fierté ethnique est un peu mal vu dans l'Islam.

 

Pourquoi arabe ? parce qu'elle a commencé chez les arabes.

 

Pour moi, l'Islam en dehors de sa partie spirituelle, est plus une revolution, qui est venu pour reunir les humains avec un certain nombre de principes dont l'égalité, et la liberté sont garantie.

 

C'est grace à ça que l'Islam s'est vite propagé. Et de toute façon, la civilisation arabo-musulmane était arabe par sa langue, parce que l'arabe était comme l'anglais actuellement, la langue de la science. Et son foyer a beaucoup bougé, ça a commencé chez les arabes, après il est parti chez les perses, après chez les turques, .....

 

Donc, le terme arabe dans arabo-musulman est plus d'un ordre linguistique, et historique.

 

Merci cassio pour ces explications mais alors l'officialisation de la langue arabe dans le maghreb est arrivée grace à son islamisation au depond des langues otoctones.:alucard:

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Merci camarade

 

De toute façon, des livres ne suffisent à sortir tout ce que les musulmans ont inventé.

 

D'ailleurs, jusqu'à l'arrivée d'Ibn Haytham, tout le monde croyait que l'oeil était équipé d'un emeteur de rayon, elle envoit un rayon pour voire un objet.

 

C'est Ibn Haytham qui a expliqué le phénoméne de la vision, en remarquant que la nuit l'oeil n'envoit pas son rayon :D

 

C'est mon prefere, le Newton des musulmans !

 

Il y'avait deux theories (dues au grecques) pour expliquer le mecanisme de la vision, Celle que tu as decrite et une autre qui consiste a dire que la forme des objets se deplacer de proche en proche pour finalement atteindre l'oeuil. Ces deux theories ne reposaient sur aucune donnees experiementales.

 

C'est ou intervient tout le genie de Ibn Al Haytham, non seulement il a reussit a expliquer le veritable mecanisme de la vison mais il avait innove en soulignant l'importance de s'appuyer sur l'experimentation pour valider ses hypothese ce qui etait absent de la science des grecques, la preuve dans ce qui suit.

 

Pour demonter la premiere theorie, il avait fait remarquer que les etoiles etaient si eloignees ( fait etabli par les grecques entre autres) qu'il serait absurde de croire que des rayons puissent parcourir de telles distances de facon instantannee.

 

Deuxieme hypothese: La forme des objets se deplace de proche en proche jusqu'a atteindre l'oeuil entrainant la vision des choses. Ibn Al Hatham fit remaquer que dans l'obscurite les objets etaient toujours presents , on pouvaient les toucher mais en ne pouvait les voir bien qu'on aurait du pu le faire si leur forme se deplacer de proche en proche...

 

Pour appuyer sa these de rayons lumineux qui penetraient l'oeuil, Ibn Al Haytham fit remarquer que si l'on exposait son oeuil a une vive lumiere on pourrait ressentir une douleur ou meme voir son oeuil endommage. Il aurait explique correctment le mecanisme de la chambre noir.

 

 

On lui doit la methode scientifique

Les bases de l'optique moderne

La decouverte des lois de la reflexion (attribuees a Snell)

Et autres...

 

 

Une page reservee a Al Haytham sur wikipedia a ete verrouille a cause d'un debat en cours sur d'autres decouvertes liees aux lois de l'inertie et autres...

Ibn al-Haytham - Wikipedia, the free encyclopedia

 

Ibn_haithem_portrait.jpg

wikipedia

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