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Femmes je vous aimes version Benhadj et Madani


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La règle fondamentale de l'islam? Aucune Loi ne doit être entendue et obéie hormis celle de Dieu. C'est la parole d'Allah qui est la plus haute et celle des impies, Al Qanoun, la Constitution, la plus basse ».

 

Pour les islamistes, Al Qanoun — la Loi de la Cité — défend les athées les communistes et l'illicite : le vin et la zina [la fornication], les femmes « catins » et la sorcellerie. Écoutons Benhadj :

 

« Et si tu donnes quelques gifles à une sorcière, oh ! la la ! Tout le monde se dressera contre toi ! »Comment as-tu pu gifler une femme ? une sorcière ?« La Loi, Al Qanoun, l'autorise à exercer son métier ».

« Celui qui ordonne le bien et interdit le mal devient un criminel aux yeux du Qanoun. Ils le pouvoir ont décidé à la place d'Allah ce qui est licite et illicite ! Mais chez Allah, il sera premier parmi les premiers, car il obéit à la Charia, la Loi divine »

«Je dis au contraire que seuls les musulmans ont le droit de se rassembler. La Loi divine, la Charia, le leur permet, et elle l'interdit aux communistes. »

«La politique du FIS s'appuie sur la Charia: la Loi divine».

 

«La Charia signifie qu'il n'y a pas de mensonges. La Charia dit que celui qui boit du vin a commis un grand péché. Al Qanoun dit qu'il y a deux interprétations : Si un individu boit du vin dans une taverne, il n'a transgressé aucune loi ; en revanche, s'il fait du tapage, il sera poursuivi par la loi, non pas parce qu'il aura pris du vin, mais pour le bruit dans la rue. Voilà la Loi de la Cité, Al Qanoun ! Il rend licites l'illicite et l'interdit».

« La devise de la république algérienne », « Par le peuple et pour le peuple », doit être remplacée par « II n'y a de Dieu qu'Allah ».

 

Abassi Madani prêche de son côté au nom... du « peuple »:

 

« Lorsqu'on lui a demandé de choisir entre l'islam et une autre religion, il [le peuple algérien] n'a pas hésité et a choisi l'islam. C'est pour cela qu'il n'y aura que de la violence, tant que le désir du peuple algérien ne sera pas satisfait, tant que le peuple ne sera pas entendu ».

 

Une autre manière d'opérer, qui est aussi spécifique aux totalitaires, est de flatter les instincts les plus vils de l'auditoire, cet « auditoire d'élite » comme ils ne cessent de le qualifier. Leur manière de procéder, cette fois : s'attaquer aux femmes, parce qu'elles sont, comme les adolescents, les moins protégées par la Loi et la Constitution. Puisque, dans le code de la famille, les femmes sont considérées comme des mineures ad vitam aeternam, les prêches ne feront que reprendre à leur compte cette faiblesse. De ces « mineures », majoritaires dans la société algérienne, ils feront la minorité, qui sera désignée comme bouc émissaire. Si cela ne tourne pas rond dans la société algérienne, c'est de la responsabilité des femmes. Il y aura toujours une femme qui sera à l'origine « du complot et de la main étrangère ».

 

Le discours des intégristes sur les femmes est un modèle de langue de bois. D'un côté, il ne les reconnaît qu'en tant que procréatrices, d'un autre côté, il les appelle pour soutenir l'islam, leur vision délirante de l'islam, par les voix qu'elles mettront dans les urnes.

La violence que l'on ressent en écoutant ces prêches est due surtout au fait que l'énonciateur, ici Benhadj, ne prend jamais en charge son énoncé. Tout est suggéré, illustré par l'argument, par l'exemple et aussi par l'opération linguistique du passage du particulier au général. À ce titre, les déterminants sont très intéressants à étudier : on voit s'opérer le passage du particulier indéfini (une), marqué par le morphème zéro en arabe, au parcours sur la classe des articles définis (le, la, les), marqués par le morphème AL

 

Tous leurs discours sont fondés sur la Morale, leur vision particulière de la Morale. L'énoncé « Une femme a avorté » deviendra dans les prêches de Benhadj comme dans les écrits d'Abassi Madani : « Toutes les femmes ont avorté ». « Une femme a eu des relations extra-conjugales » deviendra : « Toutes les femmes pratiquent l'adultère ». Bien entendu, dans ce cas précis, leur objectif est la dénonciation de la mixité, donc encore une fois de la Constitution algérienne, qui oblige jusqu'à l'âge de seize ans, les enfants, filles et garçons, à fréquenter l'école. Mais quel est celui qui osera s'opposer à ce discours de la haine, alors que le code de la famille continue de sévir en Algérie ? S'il leur est fait reproche de s'attaquer à l'État algérien, ils répondront : Oh ! Non ! Nous nous attaquons à la dépravation des mœurs, aux mœurs dissolues depuis que la Constitution algérienne a donné « leurs droits aux femmes » et autorise la mixité !

Pour les intégristes, les femmes algériennes qui se respectent sont : « silencieuses, obéissantes, voilées, calfeutrées dans leur domicile ou à la mosquée, mères de famille, enceintes tous les ans, procréant des petits garçons, grâce à Allah». Elles doivent être craintives, respectueuses de leurs époux et de leurs belles-familles. Elles doivent être discrètes. Elles doivent être des ombres et des fantômes.

 

« Si nous sommes dans une société islamique véritable, la femme n'est

pas destinée à travailler. La mission de la femme est l'éducation de ses

enfants ».

« La femme est une productrice d'hommes. Elle ne produit pas des biens

matériels mais cette chose essentielle qu'est le musulman ».

« Scientifiquement, il est admis qu'il est impossible à une femme de

concilier son travail et ses obligations familiales. De nombreux cas de

divorce sont le résultat de ce constat».

Nous verrons dans d'autres extraits de prêches d'Ali Benhadj quel sort il réserve vraiment aux femmes en général et aux femmes algériennes en particulier.

 

C'est ce qui s'est produit, sous une autre forme, en Algérie, et ce à travers l'institution de certains « mariages ». Si, dans des mosquées islamistes, étaient affichées des annonces matrimoniales du type : « Jeune homme musulman pratiquant, craignant Allah et obéissant à son prophète, islamiste cherche une »fille de bien« » ; « Jeune fille de bien, islamiste, pas très instruite, craignant Allah et obéissant à son prophète, cherche homme de bien pour le servir, lui obéir et faire des enfants qui seront élevés dans la noble Charia divine et dans la tradition islamiste », c'est un autre type de mariage qui s'est imposé du fait de l'activité des GIA, suite à la répression et à l'érosion du FIS, le zawadj al mut' a, une pratique particulièrement autoritaire, — interdite dans l'islam sunnite mais parfaitement tolérée dans l'islam shiite — , qui revient à instituer de véritables « usines de fabrication de petits musulmans dressés à la haine et la mort» et qui repose sur le rapt et le viol de filles algériennes par des groupes armés. Ne peut-on voir dans ces « mariages temporaires » une sexualité imposée par un ordre social totalitaire ?

 

« Qu'importe qu'elle soit mariée ou non ; elle doit avoir des enfants.

Comparons avec ce qui se passe en Algérie, avec ce que disait aussi Ali Benhadj, qui, tout en refusant la plus petite promiscuité entre les hommes et les femmes — à l'opposé de ce que les nazis défendaient au nom de la reproduction de la race pure — n'établit pas moins une domination totale de l'homme sur la femme :

 

« Un État islamique doit être dirigé par un mâle. Les femmes ne doivent pas se mêler de politique. À présent en Algérie, à la femme, on a donné plus d'importance que ce qu'elle mérite. Je vois les femmes musulmanes, je sais qu'au fond d'elles-mêmes, elles m'envoient des bénédictions : " Qu'Allah te glorifie pour ce que tu dis ", parce qu'elles sont musulmanes. Je ne parle pas des autres, qui ne sont pas musulmanes, c'est-à-dire toutes celles qui ne sont pas du Front islamique du salut ».

 

Le fondamentalisme religieux cautionne cette terrible affirmation d'une sexualité totalitaire imposée à la femme, dans un ordre social d'abord abstrait, puis dans les pratiques des commandos armés qui terrorisent les populations. Les femmes et les jeunes filles rescapées des rapts et du carnage témoignent. Lorsqu'elles sont enlevées, le premier acte que font les émirs du GIA comme ceux de l'AIS, ou leurs lieutenants, c'est de leur arracher leurs vêtements, et leur arracher leurs prénoms. Leurs prénoms sont effacés et remplacés par des noms de choses, d'objets : le nom propre devient table, cuillère, godasse, torchon puant, assiette. La femme est littéralement réifiée, chosifiée comme destinataire du mépris : le discours du prêcheur est potentialisé par la pratique du guerrier. Entre ces deux pôles n'y a-t-il pas un continuum social ?

 

C'est la logique mortifère du bouc émissaire qui se dessine. Ali Benhadj fait exister un lien entre ce discours sur la femme et l'action politique : les victimes sont toutes celles qui ne sont pas « islamistes », celles qui continuent à obéir à autre chose que la Charia, au Qanoun. Le discours d'Ali Benhadj structure ainsi des représentations particulières de la femme qui devient un être monstrueux et essentiellement pervers. Suivons-en les expressions essentielles dans les prêches de 1989 : celle de la femme sorcière et de la femme adultère ; l'infanticide, la catin, mais aussi la sainte, la femme qui souffre et qui se sacrifie.

 

La femme sorcière :

«La meilleure, le plus étonnant, c'est lorsque tu vois une sorcière, une voyante qui a une maison, une licence d'exercer et qui est inscrite au registre du commerce. Eh ! elle a un registre du commerce et le Qanoun, la législation, la protège. Elle paie des impôts ! Si tu vas lui dire : " Ceci est un péché, du polythéisme " et que tu lui donnes quelques gifles par exemple, oh ! la la ! tout le monde se dressera contre toi. " Gloire à Allah ! " Où est l'État islamique ? Cela s'appelle polythéisme ! Le sort réservé à une sorcière est un coup de sabre ! »

 

La femme, le péché de Zina et la mixité:

 

« Les femmes sortent à présent de leurs maisons et travaillent à l'extérieur, cela ne s'est pas passé sous la colonisation. À présent, le pouvoir algérien leur a donné des droits et a même légiféré pour qu'elles puissent , nous gifler ».

« Cent coups de fouet à celui qui pratique l'adultère, alors que l'on permet des maisons closes. Si l'on veut appliquer la Charia, il n'y aura plus de maisons de débauche, plus de mixité dans les écoles, ni dans les universités. Je ne peux pas condamner quelqu'un à la flagellation pour cause d'adultère, alors que la mixité est permise dans les écoles ! ». «La France n'a pas réussi à nous mélanger et imposer la mixité. À présent, existe la mixité. Tu restes avec elles par la force. Selon eux, c'est pour que le petit garçon apprenne dès les premières classes à connaître les petites filles ! Ah ! ah ! ah ! Pour qu'il s'habitue à elle et elle à lui. Ils sont innocents ! Innocents ? Qu'est-ce que signifie cette , innocence, lorsqu'ils commencent par " Que la Paix soit sur toi " »

«Dans nos institutions scolaires et universitaires, est-il admissible d'autoriser la mixité ? C'est contraire à la morale islamique. Il faut séparer les filles des garçons et consacrer des établissements à chaque sexe.

Laisser une femme travailler dans un même bureau qu'un homme est contradictoire avec notre morale ! ».

 

La femme infanticide :

« Et cette Zina ? Et ces enfants jetés dans les rues ? N'a-t-on pas trouvé un nourrisson tué et jeté près d'une école ? Et le cheikh Abassi Madani a écrit un article pour le dénoncer ! Il y a eu un tollé ! On a dit de quel droit vient-il parler de choses qui ne le concernent pas ? ». « D'où cela provient-il ? Si ce n'est de la mixité ? Elle tuent et égorgent ». « Aujourdhui, elles ne tuent plus. Elles prennent la pilule. Cela peut se distribuer gratuitement. Elles peuvent forniquer comme elles l'entendent, à présent».

 

« Hier, dans la presse, un article parlait des femmes et des jeunes filles qui habitent près des quartiers des universités et des résidences universitaires de Ben Aknoun et Bab Ezzouar. La majorité de ces femmes sont enceintes. C'est dans la presse. D'où cela vient-il ? Leur père les envoie à l'école et elles reviennent enceintes. Lorsqu'elles sont enceintes, elles avortent. Elles assassinent leurs enfants ou les abandonnent».

 

La « catin » :

 

« Prenons un autre exemple, ô mes frères : une femme qui a des relations , sexuelles hors mariage, qui se vend, qui pratique la zina, celle qui exerce ce métier dans les maisons closes. Dans nos régions, nous avons des maisons closes, ô mes frères ! Si elle fait du tapin dans la rue, les policiers l'arrêtent et lui disent que c'est un crime, qu'elle a transgressé la Loi. Elle sera présentée devant un tribunal et le Qanoun, la Loi de la Cité, la condamne. Ils l'envoient en prison. Mais si elle se prostitue dans une maison close, s'il y a quelqu'un qui l'agresse, elle peut déposer plainte. L'État enverra ses policiers, son armée et même les casques bleus pour la protéger. Oui ou non ? ».

« Écoutez, essayons, allons tout de suite dans les maisons closes et nous verrons. L'État, le Qanoun, le gouvernement les protégeront. Mais, l'autre, celle qui fait du tapin dans la rue, est une criminelle, car elle n'a pas de licence de prostitution. »

Pour Ali Benhadj, la Constitution et l'État algérien, qui ont accordé des droits aux femmes, les ont en fait prostituées. Défendre les femmes algériennes, lutter contre le code de la famille, c'est défendre les catins, les prostituées et les chanteuses de petite vertu, saqtat. Les femmes qui dansent avec les hommes lors de fêtes, sans pudeur et sans honte, pratiquent la zina, la fornication. B.MANSOUR

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Guest hopeless case
le peuple algérien a voté ... majoritairement selon toute vraisemblance ... pour le FIS ... même les femmes ...

 

le taux d'abstention etait de combien durant ces législatives?

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le peuple algérien a voté ... majoritairement selon toute vraisemblance ... pour le FIS ... même les femmes ...

 

je suis de ton avis Djallal, j'ajoute seulement qu'il y a eu manipulation, et bourrage de crâne/d'urnes. mais oui, les algériens ont choisis le FIS à une époque où la confiance en l'etat était devenue une blague.

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Guest aladin1000
je suis de ton avis Djallal, j'ajoute seulement qu'il y a eu manipulation, et bourrage de crâne/d'urnes. mais oui, les algériens ont choisis le FIS à une époque où la confiance en l'etat était devenue une blague.

si tu permets j'ajouterai une chose,le FIS n'a fait que récolter ce que les autres ont semé.la période des années 80,et suite aux libertés données par le président Chadli Ben Jdid,a connue un réel retour aux saines sources de l'islam, on avançait doucement mais surement dans le bon sens,puis vint le ras-de-marais du Fis pour mettre un terme à tout ça.à mon avis le plus beau coup que l'état a réalisé c'est bien de permettre la création du FIS, et de faire ensuite d'une pierre deux coups...

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si tu permets j'ajouterai une chose,le FIS n'a fait que récolter ce que les autres ont semé.la période des années 80,et suite aux libertés données par le président Chadli Ben Jdid,a connue un réel retour aux saines sources de l'islam, on avançait doucement mais surement dans le bon sens,puis vint le ras-de-marais du Fis pour mettre un terme à tout ça.à mon avis le plus beau coup que l'état a réalisé c'est bien de permettre la création du FIS, et de faire ensuite d'une pierre deux coups...

 

parfaitement.

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je suis de ton avis Djallal, j'ajoute seulement qu'il y a eu manipulation, et bourrage de crâne/d'urnes. mais oui, les algériens ont choisis le FIS à une époque où la confiance en l'etat était devenue une blague.

 

bien sûr ... il faut contextualiser-relativiser-préciser les choses pour que tout s'explique ... il y a une définition de la démocratie - une parmi tant d'autres - qui dit que cette dernière est la culture d'une majorité ... c.à.d. avant d'être un système politique ... en fait quoi qu’aurait fait le FIS ... il aurait été éliminé tôt ou tard ... la révolution algérienne rejetant la nature théocratique de l'état dans la plate-forme du congrès de la Soummam ...

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bien sûr ... il faut contextualiser-relativiser-préciser les choses pour que tout s'explique ... il y a une définition de la démocratie - une parmi tant d'autres - qui dit que cette dernière est la culture d'une majorité ... c.à.d. avant d'être un système politique ... en fait quoi qu’aurait fait le FIS ... il aurait été éliminé tôt ou tard ... la révolution algérienne rejetant la nature théocratique de l'état dans la plate-forme du congrès de la Soummam ...

exactement, il menaçait le système tentaculaire en place depuis l'indépendance.

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le peuple algérien a voté ... majoritairement selon toute vraisemblance ... pour le FIS ... même les femmes ...

 

par rejet du FLN et ensuite le FIS a déclaré que la démocartie c'est "Koufr" et qu'il fallait que le peuple algérien change d'habitude alimentaire et vestimentaire, ce qui a fait paniqué (et même terrorisé) ceux qui n'ont pas voté pour lui (ils étaient nombreux a s'abstenir de voter) ce qui a facilité l'intervention de l'armée. Ensuite au lieu de choisir la contestation pacifique, le FIS a encouragé la contestation armée et il a perdu

 

ce n'est pas si simple que tu le dis

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il y a une définition de la démocratie - une parmi tant d'autres - qui dit que cette dernière est la culture d'une majorité

 

pas du tout

 

la démocratie c'est l'alternance du pouvoir parce que la majorité peut changer

 

en déclarant "koufr" la démocratie, le FIS disait clairement qu'après lui il n y aura plus d'alternance et donc plus de démocratie

 

Le FIS c'est le raisonnement par l'absurde, il vomissait ce qui lui permettait d'accéder aux affaires de l'Etat

 

Que le Dieu de tout le monde vous protège wa salam

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le peuple algérien a voté ... majoritairement selon toute vraisemblance ... pour le FIS ... même les femmes ...

 

Le peuple n'a pas voté pour le FIS mais contre le FLN. Le FIS était la seule force d'opposition structurée, comme enahda en Tunisie actuellement et c'est pour cette seule raison qu'ils ont tout raflé.

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pas du tout

 

la démocratie c'est l'alternance du pouvoir parce que la majorité peut changer

 

en déclarant "koufr" la démocratie, le FIS disait clairement qu'après lui il n y aura plus d'alternance et donc plus de démocratie

 

Le FIS c'est le raisonnement par l'absurde, il vomissait ce qui lui permettait d'accéder aux affaires de l'Etat

 

Que le Dieu de tout le monde vous protège wa salam

 

Tout le monde oubliait justement ce passage important. Avec eux c'était le retour à l'âge de pierre et l'obscurantisme.

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C'est une partie très douloureuse de la jeune histoire de l'Algerie indépendante, malheureusement, et jusqu'à présent personne na tiré de leçon, ni le peuple, ni les parties Boulitiques, ni le systèmes, les militaires. L'intégrisme est toujours en vigueur avec toutes formes et sa violence, la dictature, le racisme..... etc.

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C'est une partie très douloureuse de la jeune histoire de l'Algerie indépendante, malheureusement, et jusqu'à présent personne na tiré de leçon, ni le peuple, ni les parties Boulitiques, ni le systèmes, les militaires. L'intégrisme est toujours en vigueur avec toutes formes et sa violence, la dictature, le racisme..... etc.

 

ton constat est un peu exagéré quand même , on a résisté au "printemps arabe", c'est déja une bonne chose à mon avis

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C'est une partie très douloureuse de la jeune histoire de l'Algerie indépendante, malheureusement, et jusqu'à présent personne na tiré de leçon, ni le peuple, ni les parties Boulitiques, ni le systèmes, les militaires. L'intégrisme est toujours en vigueur avec toutes formes et sa violence, la dictature, le racisme..... etc.

 

je partage ton avis et je rajouterai que cela fait plus de 14 siècles que nous n'avons pas tiré les leçons car la plupart refusent de voir que c'est l'essence même de cette religion qui freine tout avancé.

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