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Algérie: technique de recyclage bouteilles plastique.


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Un document pour indiquer les techniques de recyclage des bouteilles plastique pour d'éventuels investisseurs Algériens.

26 mai 2011

 

Bayonne

Bouteilles en plastique transformées en or

Depuis 2006, Régène Atlantique a recyclé 3 milliards de bouteilles en matière plastique. Le marché mondial de la fibre synthétique est en pleine croissance.

Avant le broyage, les bouteilles sont triées mécaniquement et à la main. photo jean-daniel chopin

Avant le broyage, les bouteilles sont triées mécaniquement et à la main. photo jean-daniel chopin

 

 

En y regardant de plus près, il y a de l'or dans nos poubelles. Ou plutôt des matières plastiques que les industriels du XXIe siècle parviennent à transformer en or, réalisant enfin le rêve insensé des alchimistes du Moyen Âge.

 

À Bayonne, Régène Atlantique, qui emploie 35 salariés sur l'ancien site de Sony, réalise un chiffre d'affaires annuel de 10 millions d'euros en recyclant des bouteilles en plastique. Trois milliards de bouteilles traitées depuis 2006, pour en extraire le polyéthylène térephtalate qu'elle revend ensuite sous forme de paillettes, pour ne pas dire de pépites, aussi pures que possible, au prix de plus de 1 000 euros la tonne. Transformées en fibre synthétique, les paillettes connaîtront une seconde vie sous la forme de sièges des voitures, de vestes polaires ou de peluches pour enfants, par exemple, ou bien encore, autre débouché, de films d'emballage.

 

Car le marché de la fibre synthétique ou du film d'emballage est en pleine croissance, en raison notamment de la mauvaise récolte mondiale du coton, de la reprise économique et de ses nouvelles applications.

 

Directeur général de Sita recyclage, filiale de Suez environnement qui a repris Régène Atlantique en 2006, Hugues Percie du Sert déplore toutefois que l'usine de Bayonne, la seule dans ce secteur d'activité implantée au sud de la Loire, ne fonctionne pas à plein régime, faute de matière première. C'est-à-dire faute de bouteilles en plastique à recycler.

 

Mine urbaine

 

« Nous traitons annuellement 17 000 tonnes de bouteilles, alors que nous avons la capacité pour 25 000 tonnes. La demande de nos clients est forte. Pour nous, le problème, c'est la ressource, la mine urbaine, qui dépend en partie de la volonté de nos concitoyens de trier leurs déchets. Pas les débouchés ».

 

Régène Atlantique collecte des balles compressées de 300 kilos de bouteilles, achetées aux différents syndicats et collectivités avec lesquels la société signe des contrats, à un prix qui se situe entre 400 et 500 euros la tonne, et varie en fonction de la qualité du tri initial. « Mais nous regrettons de voir certaines bouteilles, issues du grand Sud-Ouest, partir pour être traitées en Chine, » souligne le directeur général qui prône une solidarité des territoires. « Surtout qu'il y a des emplois au bout ».

 

Lourds investissements

 

Au rythme de 40 tonnes par jour, l'usine fonctionne au rythme des 3X8, les bouteilles suivent un process de régénération qui a demandé plus de 5 millions d'euros d'investissements en matériel industriel. La balle de 300 kilos (environ 7 500 bouteilles) est tout d'abord triée par infrarouge, afin de séparer les PVC, les métaux ou les cartons par exemple. Une séparation magnétique des métaux qui pourraient demeurer dans le lot est également effectuée. Un dernier contrôle manuel, des couleurs notamment, est réalisé avant deux broyages successifs du plastique réduit en paillettes. Un nouveau tri par « flottaison », basé sur les différentes densités des matières, est réalisé, afin de séparer les étiquettes et les bouchons notamment. « Notre métier est un métier de compétences qui doit s'adapter à la diversité des approvisionnements, une industrie performante de la région, » assure Hubert Percie du Sert.

 

Jean-Pierre Cabrol, président de Régène Atlantique, observe que les clients ont de véritables exigences. « L'objectif est d'arriver à un polyéthylène térephtalate aussi pur que possible, décontaminé des PVC, des cartons, des papiers, des métaux, des couleurs. Car plus il est de bonne qualité et plus nous le vendons cher. 30 % moins cher toutefois que la même matière, issue directement du pétrole, et donc soumise à son cours fluctuant, fabriquée par l'industrie chimique ».

 

6 % seulement d'une bouteille en plastique ne sont pas valorisés et finissent en déchet ultime.

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