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thimaghriwin - l'a3rasse - Fêtes de mariage


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étrange rituel, petit le spectacle de femmes remuants frénétiquement leur popotin, les youyou qui déchiraient les tympans, le couscous qu'on nous mettaient dans une énorme assiette moi et mes congénères, le cortège avec les klaxons et les fleurs qui décoraient la voiture de la mariée..qu'on s'empressait de ramasser pour les offrir aux mini-beauté...tout ceci me laissait indifférent...etrange.

 

j'avais un cousin qui, était obligé de se marier parce-que son heure était venue (on se croirait à parler de la mort), et sa famille faisait concurrence avec la famille d'un autre cousin à nous, qui n'habitait pas très loin...Bref, ses frères et ses parents ont uni leur force pour faire un mariage "betba3", éclater tout le monde et faire plains de jaloux, démontrer à tout le monde qu'ils étaient capable de dépenser de grosses sommes.

 

tous ont mis la main à la poche, quelques travaux pour rénover la maison qui à la base était quasiment neuve, nouvelle dalle de sol, nouvelles marches d’escalier, nouvelle couche de peinture. la salle des fêtes la plus chic de la ville, 9ar9abou, zernadjia, groupe de chaabi...la totale comme on dit. après de longue discussion, ils avaient décidé d'acheter un boeuf, alors moi et mon cousin (son jeune frère) on est allé voir un fermier, on en a choisi un, qu'on a chargé à l'aide de 150 villageois à bord d'un vieux Renault de l'antiquité... direction la maison.

 

une petite exposition à l'aire libre histoire d'épater les voisins, des photos, des youyous, les petits qu'on faisait monter sur le dos du monstre en chaire, certains pleuraient...il y'en avait un d'assez audacieux qui est allé le caresser, tous l'applaudirent, plus tard il trébucha de l’escalier et heurta sa tête contre une marche.

 

le jour de la fête arriva, les gens débarquaient acclamés par des youyous, un brouhaha énorme et des dizaines de petits sautillant dans tout les sens, il fallait se débrouiller si on voulait pas mourir de faim, les jeunes filles faisaient tout pour qu'on les remarque, et les garçon célibataires jouaient les rambos en portant les chaises, en donnant des instructions pour avoir l'air de vrais chefs. de la musiques rythmée, de la sueur, des pleurs, des rires de façade, des torpilles que les femmes s'envoyaient..du genre, moi au moins, "je n'ai pas à avoir peur de la fin du mois".

 

quant à mon cousin fraichement marié, je ne l'ai presque pas vu, je suis même rentré chez moi sans l'avoir fait, plus tard, après une dizaine de jours, je suis allé lui rendre visite, savoir si c'était vraiment magique, si il avait changé...après les salutations ennuyeuses, je lui demandai si il n'avait pas besoin de quelque chose, et il me dit: tu sais frangin, nous vivons grâce au quelques sous que ma femme à reçu comme cadeau.

 

Une betise le reste, meme si on la fait en prétendant la joie et faisant la fete.... le noyau de la chose reste une betise, et une betise quel qu´en soit le chemin finit toujours par sortir une contradiction, contradiction qui finit par ruiner le chemin....

 

Marrieur un jour, marrieur toujours disait on....le pire chez une personne de ce type c´est son acharnement á commettre la betise coute que coute....:)

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Une betise le reste, meme si on la fait en prétendant la joie et faisant la fete.... le noyau de la chose reste une betise, et une betise quel qu´en soit le chemin finit toujours par sortir une contradiction, contradiction qui finit par ruiner le chemin....

 

Marrieur un jour, marrieur toujours disait on....le pire chez une personne de ce type c´est son acharnement á commettre la betise coute que coute....:)

 

pression sociale mon ami :s

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Guest tinatina8
étrange rituel, petit le spectacle de femmes remuants frénétiquement leur popotin, les youyou qui déchiraient les tympans, le couscous qu'on nous mettaient dans une énorme assiette moi et mes congénères, le cortège avec les klaxons et les fleurs qui décoraient la voiture de la mariée..qu'on s'empressait de ramasser pour les offrir aux mini-beauté...tout ceci me laissait indifférent...etrange.

 

j'avais un cousin qui, était obligé de se marier parce-que son heure était venue (on se croirait à parler de la mort), et sa famille faisait concurrence avec la famille d'un autre cousin à nous, qui n'habitait pas très loin...Bref, ses frères et ses parents ont uni leur force pour faire un mariage "betba3", éclater tout le monde et faire plains de jaloux, démontrer à tout le monde qu'ils étaient capable de dépenser de grosses sommes.

 

tous ont mis la main à la poche, quelques travaux pour rénover la maison qui à la base était quasiment neuve, nouvelle dalle de sol, nouvelles marches d’escalier, nouvelle couche de peinture. la salle des fêtes la plus chic de la ville, 9ar9abou, zernadjia, groupe de chaabi...la totale comme on dit. après de longue discussion, ils avaient décidé d'acheter un boeuf, alors moi et mon cousin (son jeune frère) on est allé voir un fermier, on en a choisi un, qu'on a chargé à l'aide de 150 villageois à bord d'un vieux Renault de l'antiquité... direction la maison.

 

une petite exposition à l'aire libre histoire d'épater les voisins, des photos, des youyous, les petits qu'on faisait monter sur le dos du monstre en chaire, certains pleuraient...il y'en avait un d'assez audacieux qui est allé le caresser, tous l'applaudirent, plus tard il trébucha de l’escalier et heurta sa tête contre une marche.

 

le jour de la fête arriva, les gens débarquaient acclamés par des youyous, un brouhaha énorme et des dizaines de petits sautillant dans tout les sens, il fallait se débrouiller si on voulait pas mourir de faim, les jeunes filles faisaient tout pour qu'on les remarque, et les garçon célibataires jouaient les rambos en portant les chaises, en donnant des instructions pour avoir l'air de vrais chefs. de la musiques rythmée, de la sueur, des pleurs, des rires de façade, des torpilles que les femmes s'envoyaient..du genre, moi au moins, "je n'ai pas à avoir peur de la fin du mois".

 

quant à mon cousin fraichement marié, je ne l'ai presque pas vu, je suis même rentré chez moi sans l'avoir fait, plus tard, après une dizaine de jours, je suis allé lui rendre visite, savoir si c'était vraiment magique, si il avait changé...après les salutations ennuyeuses, je lui demandai si il n'avait pas besoin de quelque chose, et il me dit: tu sais frangin, nous vivons grâce au quelques sous que ma femme à reçu comme cadeau.

:mdr::mdr:

trop vrais :punk:ça donne pas envie de se marié :crazy:

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étrange rituel, petit le spectacle de femmes remuants frénétiquement leur popotin, les youyou qui déchiraient les tympans, le couscous qu'on nous mettaient dans une énorme assiette moi et mes congénères, le cortège avec les klaxons et les fleurs qui décoraient la voiture de la mariée..qu'on s'empressait de ramasser pour les offrir aux mini-beauté...tout ceci me laissait indifférent...etrange.

 

j'avais un cousin qui, était obligé de se marier parce-que son heure était venue (on se croirait à parler de la mort), et sa famille faisait concurrence avec la famille d'un autre cousin à nous, qui n'habitait pas très loin...Bref, ses frères et ses parents ont uni leur force pour faire un mariage "betba3", éclater tout le monde et faire plains de jaloux, démontrer à tout le monde qu'ils étaient capable de dépenser de grosses sommes.

 

tous ont mis la main à la poche, quelques travaux pour rénover la maison qui à la base était quasiment neuve, nouvelle dalle de sol, nouvelles marches d’escalier, nouvelle couche de peinture. la salle des fêtes la plus chic de la ville, 9ar9abou, zernadjia, groupe de chaabi...la totale comme on dit. après de longue discussion, ils avaient décidé d'acheter un boeuf, alors moi et mon cousin (son jeune frère) on est allé voir un fermier, on en a choisi un, qu'on a chargé à l'aide de 150 villageois à bord d'un vieux Renault de l'antiquité... direction la maison.

 

une petite exposition à l'aire libre histoire d'épater les voisins, des photos, des youyous, les petits qu'on faisait monter sur le dos du monstre en chaire, certains pleuraient...il y'en avait un d'assez audacieux qui est allé le caresser, tous l'applaudirent, plus tard il trébucha de l’escalier et heurta sa tête contre une marche.

 

le jour de la fête arriva, les gens débarquaient acclamés par des youyous, un brouhaha énorme et des dizaines de petits sautillant dans tout les sens, il fallait se débrouiller si on voulait pas mourir de faim, les jeunes filles faisaient tout pour qu'on les remarque, et les garçon célibataires jouaient les rambos en portant les chaises, en donnant des instructions pour avoir l'air de vrais chefs. de la musiques rythmée, de la sueur, des pleurs, des rires de façade, des torpilles que les femmes s'envoyaient..du genre, moi au moins, "je n'ai pas à avoir peur de la fin du mois".

 

quant à mon cousin fraichement marié, je ne l'ai presque pas vu, je suis même rentré chez moi sans l'avoir fait, plus tard, après une dizaine de jours, je suis allé lui rendre visite, savoir si c'était vraiment magique, si il avait changé...après les salutations ennuyeuses, je lui demandai si il n'avait pas besoin de quelque chose, et il me dit: tu sais frangin, nous vivons grâce au quelques sous que ma femme à reçu comme cadeau.

 

Après la fête qu'ont gratte la tête.

 

La3kouba Lik,

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