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Le calvaire des noirs (et des chrétiens) en Algérie


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Le régionalisme existe, mais dans cette histoire la couleur aussi a été prise en compte

 

D'ailleurs certains kabyles, même les bruns (avec peau mate) ils appellent ça un "kehlouch" , c'est dire...

le mot kehlouch n'existe pas en kabyle:D

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oui j'ai un frére comme ca ! :D on aussi deux rouji dans la famille ! :D

sinon pour la couleur peut étre on dernier plan mais c'est surtout du regionalisme on craint la non compatibilté des habitudes et traditions comme tu dois le savoir quand une personne se marie chez nous c'est toute la famille qui se marie avec ! :D

 

Moi mon petit frère tout le quartier l'appelle "errouji" alors qu'il est blond, et moi qui suis brune ma grand mère paternelle m'appelle "el kehloucha" alors même que j'ai la peau mate, rouh tefhem...

 

Pour la compatibilité je comprends très bien, et c'est vrai que chez nous le mariage est une affaire de société et ça dépasse le simple cadre du couple ça c'est clair

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Guest mounir 73
le mot kehlouch n'existe pas en kabyle:D

 

naqarassane iverkanene ! :D

 

 

 

Moi mon petit frère tout le quartier l'appelle "errouji" alors qu'il est blond, et moi qui suis brune ma grand mère paternelle m'appelle "el kehloucha" alors même que j'ai la peau mate, rouh tefhem...

 

Pour la compatibilité je comprends très bien, et c'est vrai que chez nous le mariage est une affaire de société et ça dépasse le simple cadre du couple ça c'est clair

 

enfin d'accord !:p

 

bonne nuit tout le monde ...

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Guest mounir 73
Excellent article !

 

quand on ne critique pas uniquement le pouvoir algerien mais l'ensemble de la société algérienne ça fait jasé certains, c'est normal. En fait, les algériens meritent bien le pouvoir qui les dirige

 

toi t martien ? :D

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toi t martien ? :D

 

J'aimerais bien !

 

non non je suis malheureusement sur terre et je ne suis ni sourd, ni aveugle ni même myope et il me reste mes doigts pour exprimer cet effroyable négationnisme de ce que vous renvoie tous les jours le miroir

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Guest Soizik
J'aimerais bien !

 

non non je suis malheureusement sur terre et je ne suis ni sourd, ni aveugle ni même myope et il me reste mes doigts pour exprimer cet effroyable négationnisme de ce que vous renvoie tous les jours le miroir

 

le genre humain est malheureusement ainsi

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Guest mounir 73
J'aimerais bien !

 

non non je suis malheureusement sur terre et je ne suis ni sourd, ni aveugle ni même myope et il me reste mes doigts pour exprimer cet effroyable négationnisme de ce que vous renvoie tous les jours le miroir

 

et t inclu dans se vous ou tu fais l’exception ?:D

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le genre humain est malheureusement ainsi

 

Oui, mais il existe un genre humain qui reconnaît ses erreurs et qui enseigne même ces erreurs aux gamins dans les école. Un autre genre humain ne reconnaît pas ses erreurs (ou l'attribut systématiquement aux autres), même si c'est visible comme le nez au milieu de sa figure, a un tel point que l'espoir qu'ils sortent un jour de ce marasme n'est pas envisageable

 

En tout cas je remercie bien Terbhou d'avoir pensé a poster cet article

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Guest Soizik
Oui, mais il existe un genre humain qui reconnaît ses erreurs et qui enseigne même ces erreurs aux gamins dans les école. Un autre genre humain ne reconnaît pas ses erreurs (ou l'attribut systématiquement aux autres), même si c'est visible comme le nez au milieu de sa figure, a un tel point que l'espoir qu'ils sortent un jour de ce marasme n'est pas envisageable

 

En tout cas je remercie bien Terbhou d'avoir pensé a poster cet article

 

le genre humain qui ne reconnait pas ses erreurs sait très b ien ce qui a été fait mais estime que ce n'était pas des erreurs

ce genre là considère que c'était son droit de faire ce qu'il a fait

 

et il recommencerait encore et encore

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le genre humain qui ne reconnait pas ses erreurs sait très b ien ce qui a été fait mais estime que ce n'était pas des erreurs

ce genre là considère que c'était son droit de faire ce qu'il a fait

 

et il recommencerait encore et encore

 

 

recommancera encore et encore jusqu'a être lui même victime de cet aveuglement

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Guest mounir 73
Oui, mais il existe un genre humain qui reconnaît ses erreurs et qui enseigne même ces erreurs aux gamins dans les école. Un autre genre humain ne reconnaît pas ses erreurs (ou l'attribut systématiquement aux autres), même si c'est visible comme le nez au milieu de sa figure, a un tel point que l'espoir qu'ils sortent un jour de ce marasme n'est pas envisageable

 

En tout cas je remercie bien Terbhou d'avoir pensé a poster cet article

 

oui suis avec toi qu'il faut apprendre de c'est erreurs et les corriger mais pourvu que celles si existe deja !:D

un peu comme ici que l'article te "fascine" alors que celui si ne diffère de rien des torchon habituel ! :D

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Guest jagellon
J'aimerais bien !

 

non non je suis malheureusement sur terre et je ne suis ni sourd, ni aveugle ni même myope et il me reste mes doigts pour exprimer cet effroyable négationnisme de ce que vous renvoie tous les jours le miroir

Genre non c'est pas moi m'sieur c'est les autres.

Tu fais pire. Tu commences par te sentir supérieur aux algériens qui , d'après toi se sentent supérieurs aux immigrants. Ce qui te situe au sommet de l’échelle des xenos algériens.

IL y' a du vrai dans cet article mais la manière dont il est construit n'a pour seule intention que de racoler. Bouredj tu connais? Un coup elle clinque avec des algériens refoulés d’Allemagne, un autre coup elle zingue les libyens d’Égypte et une autre fois elle blastiplate les maliens d'Algérie. Elle ne connais même pas la ville ou elle est sensée vivre. Elle habite les "hauteurs " chic d'Alger et se sentirait mal à l'aise de glandouiller avec la populace d'en bas.

Tu sais ou sont les problème réels concernant l'immigration subsaharienne en Algérie? IL n'y a aucun type de centre apte à les accueillir et à les aider. Ce n'est que dernièrement que le premier a été construit. l'Algérie n'avait pas l'habitude de ça et les algériens non plus. Le deuxième problème est que cette immigration a été utilisée par des barons algériens pour faire plein de trafics: Drogue, fausse monnaie , réseaux de prostitution etc... A trop lire dans les journaux que les immigrants étaient derrière les algériens l'ont vraiment cru. Merci qui ? Merci Bouredj, notre Eric Zemmour à nous.

Cela n’empêche pas des cons de réagir en xénophobes comme partout mais si tu avais voulu bien faire il fallait te réveiller quand les immigrants survivaient à peine, dans d'effroyables conditions, au Bois des Cars à Alger ou au niveau de l'oued à Maghnia et ailleurs. Tu étais ou et elle était ou Fella Bouredji??

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Moi mon petit frère tout le quartier l'appelle "errouji" alors qu'il est blond, et moi qui suis brune ma grand mère paternelle m'appelle "el kehloucha" alors même que j'ai la peau mate, rouh tefhem...

 

Pour la compatibilité je comprends très bien, et c'est vrai que chez nous le mariage est une affaire de société et ça dépasse le simple cadre du couple ça c'est clair

 

nous, on a une kahlouchette :o

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Guest Sabouna

Je me rappelle une fois j'etais assise dans le train pour aller sur Alger . Il y avait en face de moi un couple assis ( deux noirs ) et j'etais omnibulée par la beauté de la fille à un point ou j'ai voulu lui dire que je la trouvais trooooooop belle :o

 

:ermm: QUOI :mad: Y'a aucun rapport avec le sujet c'est ça ? :mad: M'en fiche :28:

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Ils seraient plus de 20.000 migrants subsahariens en Algérie. Ils affrontent l'hostilité populaire, vivent dans la précarité, subissent plusieurs formes d'injustices. Les enfants sont particulièrement cruels avec eux.

 

«Kahlouch (noir en dialecte algérien), moussekh (sale), nigro (nègre) va-t-en !».

 

Il ne faisait que passer. Derrière lui, une dizaine de petits garçons rient, persiflent et raillent. Le jeune homme s'arrête et les défie du regard. Les enfants lui font face sans oser s'approcher et continuent de chantonner leurs insultes: «nigro, nigro!»

 

L'écho de leur voix stridentes qui scandent l'insulte en chœur les amusent. Ils hurlent de plus belle.

 

L'un d'entre eux, un petit garçon au sourire malicieux jette une première pierre. Le jeune homme prend la fuite et se perd dans une ruelle de ce quartier de Bab-el-Oued. D'autres jets de pierre atterrissent sur la place qu'il vient de quitter.

 

C'était il y trois semaines à Alger, capitale d'un pays où on a du mal à accepter l'étranger et encore moins à l'aimer, surtout quand il n'est pas Européen. La scène est d'une banalité qui ne choque plus. Presque une routine pour les Chinois et les Subsahariens, de plus en plus nombreux en Algérie.

 

«Ils sont sales, ce sont des bandits qui nous ramènent des maladies et des problèmes», argue sans états d'âme un Algérois qui a quitté l'enfance depuis plus de quatre décennies.

 

Ici, la différence est un péché et les préjugés ont la peau dure, surtout contre les noirs africains. Et si les enfants, ces petites bouts d’innocence, sont capables de cette cruauté naturelle qu'on leur connaît, les adultes n'en manquent pas non plus.

 

«Qu'est ce que tu fous avec ces noirs?»

 

Un local sur la rue des frères Meslem, à quelques mètres de la célèbre avenue Hassiba Ben Bouali, dans le centre-ville d'Alger. Un homme, la quarantaine sort en jasant. Ses mots sont incompréhensibles mais sa colère est voyante.

 

A l'intérieur, Rym, une jeune Algéroise à la peau brune et au regard perçant semble abasourdie. Autour d'elle, deux noirs africains se font rassurants.

 

«Ce n'est rien Rym, t'inquiète, c'est le genre de personnes qui en disent beaucoup mais ne font rien», lâche l'un d'entre-eux.

 

Que s'est-il donc passé dans ce local, siège de l'association «Rencontre et développement», qui se consacre à l'aide des immigrés clandestins subsahariens en détresse en Algérie depuis des années?

 

«Cet homme de passage l'a injuriée parce qu'elle fréquente, aide et travaille avec des noirs!», explique Stanislas sur un ton impassible.

 

Ce Tchadien d'origine, installé à Alger depuis cinq ans, est, semble-t-il, insensible au racisme.

 

«Il ne faut surtout pas généraliser. Les Algériens sont accueillants, mais il existe, bien sûr, des gens racistes, agressifs qui détestent les étrangers», explique encore Stanislas, qui du haut de ses 35 ans veut «rester sage et prudent sur cette question».

 

Les jets de pierre, les insultes et le mépris, Stanislas connaît.

 

Mais il refuse de «vivre dans la haine», dit-il. Il va même jusqu'à justifier cette violence. «Les gens sont convaincus que nous avons tous le sida, que nous sommes des trafiquants de drogue et des descendants des tirailleurs sénégalais des troupes coloniales», lâche-t-il dans un sourire.

 

Un préjugé qui a la peau peau dure et creusent des failles dont beaucoup profitent.

 

Les Algériens sont aussi racistes entre-eux

 

Les Subsahariens travaillent sans être payés ou en touchant des sommes modiques, se font agresser, insulter et exploiter sans pouvoir se plaindre.

 

Ils affrontent l'hostilité populaire, vivent dans la précarité, subissent plusieurs formes d'injustices mais toujours dans le silence. Statut de clandestin oblige. Pour tenir le coup, «il faut donc faire preuve de beaucoup de philosophie», précise Stanislas.

 

Il n'a peut être pas tort quand on sait que les Algériens sont aussi racistes entre-eux. Les Kabyles n'aiment pas le reste des Algériens qui le leur rendent très bien. Les Algérois se sentent supérieurs à tous. Et ceux qui ont la peau blanches rejettent les femmes et hommes au teint basané ou pire les Algériens noirs puisqu'il y en a aussi.

 

Tous s'accordent à rejeter ceux qui ne sont pas Algériens et encore plus noirs, asiatiques ou de confession non-musulmane. Le racisme auquel font face les Subsahariens en Algérie, un problème à équations multiples.

 

Plus de 20.000 migrants subsahariens en Algérie

 

Des experts estiment leur nombre à plus de 20.000 dans le pays, principalement concentrés dans les villes du Sud (Ghardaia, Tamanrasset).

 

Ils sont également nombreux à l'ouest du pays où ils tentent de rallier le Maroc. Plusieurs réseaux de passeurs leur assurent des traversées du Maroc vers l'Europe bien que les frontières terrestres algéro-marocaines soient fermées.

 

Depuis une dizaine d'année, l'Algérie, de part sa position géographique, est devenue un pays de transit sur les chemins qui mènent vers l'Europe.

 

Mais plus de 57% de migrants subsahariens renoncent à leur aventure migratoire une fois arrivés en Algérie.

 

D'abord parce que les traversées vers l'Europe coûtent cher et ne sont pas toujours concluantes mais aussi parce que nombre d'entre-eux trouvent en Algérie ce dont ils manquent dans leurs pays d'origine.

 

Un travail, même mal rémunéré, et un semblant de sécurité pour ceux qui ont fui des conflits. Ils sont nombreux à rejoindre la capitale pour avoir plus de chance de s'établir définitivement en Algérie.

 

Le racisme dans tout ça? Ceux qui en sont victimes n'ont d'autres choix que de l'ignorer et les autres le minimisent. Les enfants sont les seuls à n'avoir aucun problème à l'afficher.

C'est encore plus dur d'être chrétien!

 

«Il y a du racisme en Algérie, comme partout ailleurs mais il est vrai que les enfants sont particulièrement violents avec nous dans les rues», raconte Hadj Mohamed, cinquantenaire confortablement assis sur l'une de ces chaises qui se louent à l'heure dans la célèbre place square port Said d'Alger.

 

Ce Nigérien fait partie des nombreux Subsahariens qui viennent passer leurs journées ici pour faire du troc, des affaires et prendre le pouls de la capitale. Il y cherche d'éventuels acheteurs pour écouler son stock de tapis.

 

«Contrairement aux adultes qui se retiennent, même s'ils n'en pensent pas moins, les enfants se lâchent. Mais vous savez ça ne nous empêche pas de vivre!», précise-t-il après avoir longuement parlé de la qualité de ses tapis.

 

Ignorer le racisme serait la meilleure arme contre le racisme? «Le racisme est partout mais il y a bien d'autres choses. J'ai décidé personnellement de ne prendre que ce qu'il y a de mieux chez les Algériens.»

 

Qamis marron et chapelet entre les doigts —signes de son appartenance à l'Islam— ce Nigérien semble bien intégré dans la société. Son secret? Etre musulman. Ce qui est loin d'être le cas de la majorité des immigrés subsahariens installés dans le pays.

 

Mais s'ils ont un point en commun, c'est la pudeur. Ils ont, pour leur plupart, beaucoup de mal à parler de racisme. A le dénoncer, se l'expliquer ou à lutter contre.

 

C'est qu'ils sont otages d'une situation très inconfortable. De part l'irrégularité de leur situation, ils subissent plusieurs formes d'injustices tout en silence.

 

La clandestinité est lourde à porter mais pas question pour autant de retourner au pays. Se serait le pire des échecs à assumer auprès de leurs familles et proches. Alors ils restent et vivent dans l'ombre.

 

«Mais en Algérie, il y a pire que le racisme anti-noir», insiste, Stanislas. «Je suis chrétien et ici c'est plus dur que d'être noir».

 

Le racisme religieux en Algérie, une autre histoire, beaucoup plus violente...

 

Fella Bouredji

 

Slate Afrique

 

 

le mois de mai dernier, j'étais dans une grande ville de l'intérieur, je rentre dans un café, un homme d'un certain age avancé, cinquantenaire a peut près, était derrière le comptoir, je m'approche, je le salue en arabe (pour bien précisé), il me fixe sans dire un petit mot, j'ai attendu qlq instant, rien, je lui demande de me servir un café, il fait lentement, il le dépose mais a coté de moi, Je le remercie, et je prend mon café, et je le re-remercie une deuxième fois, il prend son argent et tourne sa tête d'une manière ....

 

est il raciste? ..........

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- Je dirais plutôt que le racisme algérien est résiduel de ce que pensais les anciens et non suite à une nouvelle vague d'immigration... Ma mère est raciste comme pas possible, et je sais de quoi je parle, c'est ma grand-mère qui l'a traumatisé avec des histoires de mauvais "k'halich" :D... Au point, si je lui ramène, un noir à la maison, elle me renie :confused:

 

:mdr: wahdek Louva!

Tu sais quoi ? tu es vraie ! (j'adore)

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