Jazairi 10 Posted August 30, 2012 Partager Posted August 30, 2012 Écrit par Saïd Mekki Vendredi, 24 Août 2012 17:46 Le Maroc, l'Algérie, la Tunisie peuvent faire converger rapidement leur PIB par habitant vers celui de la Turquie s'ils engagent de profondes réformes structurelles, indique une étude d'Axa investment Managers. Les trois pays d'Afrique du nord auraient même moins d'efforts à faire que l'Egypte, l'Iran, l'Irak ou la Jordanie. Il faudrait 20 ans à l’Egypte pour réduire de moitié son écart avec la Turquie, 14 pour l’Iran, 3 ans pour le Maroc et l’Algérie et 2,5 ans pour la Tunisie. Les pays d’Afrique du Nord «rattrapeurs rapides » ? La nouvelle est bonne mais reste très théorique. Le service des études économiques de la compagnie d’assurance française AXA vient de publier une très intéressante étude sur les pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient après le « printemps » arabe. L’auteur de cette étude a tenté de mesurer la performance des économies de la région en référence avec de la Turquie et la capacité de ces pays à rattraper l’économie turque. L’exercice théorique par définition, fondé sur une approche économétrique, est, bien sur discutable. Mais cette mise en perspective permet d’éclairer les évolutions d’économies différentes confronté à un pays présenté, pas seulement au plan économique d’ailleurs, comme un modèle. Selon cette étude, l’Egypte et la Tunisie, premiers pays à enregistrer les soulèvements démocratique, le PIB, revenant d’un niveau très bas, a déjà regagné son niveau précédent les événements. Mais l’impulsion d’une dynamique vertueuse susceptible de garantir une croissance durable impose la définition d’une stratégie économique plus inclusive, à même de réduire amplement et durablement le chômage. Les expériences d’autres pays en transition montrent qu’un « miracle de l’emploi », relevant le niveau de façon permanente de 2%, est possible. L’étude montre que plusieurs économies du MOAN (Moyen-Orient et Afrique du Nord) peuvent faire converger leur PIB par habitant vers celui de la Turquie, à condition d’engager de profondes réformes structurelles. Dans cette voie, certains pays (Egypte, Iran, Jordanie et Irak) devront faire plus d’efforts que d’autres (Algérie, Maroc, Tunisie, Yémen et Syrie). L’impact positif de la démocratisation Les pays du MOAN dépendent pour les uns des exportations d’hydrocarbures ou de l’aide internationale et ne réalisent qu’une part marginale de leurs échanges entre eux. Le secteur privé est peu développé et l’accès aux financements bancaires encore balbutiant. L’étude confirme également ce que l’ensemble des rapports constatent depuis que les économies de la région sont analysées : une bureaucratie paralysante, un fort chômage des jeunes et une prévalence de l’informel. Ce qui aboutit à une conclusion ou l’évidence s’impose : ces pays « ont le potentiel pour relever leurs PIB par habitant à un niveau similaire à celui de la Turquie, pour peu que le printemps arabe soit propice à des réformes structurelles d’ampleur visant à une croissance de l’emploi forte et durable. Il en résulterait un paradigme de croissance à la fois plus inclusif socialement et plus durable ». L’étude évoque l’impact positif de la démocratisation et souligne que la reprise de l’activité en Tunisie et en Egypte a été remarquablement soutenue. Le modèle turc est-il pertinent ? Le lecteur pourra cependant être moins convaincu par la représentation de la Turquie en tant que modèle économique « à rattraper » tant les structures des pays MOAN sont différentes. La base (et l’histoire) économique n’est pas la même tant du point de vue de la nature que de la dimension des capacités installées, en termes d’infrastructures de production, de niveau de formation de la force de travail et de qualité de l’administration. Les réformes « inclusives » prônées par l’auteur de l’étude auraient donné des résultats significatifs selon la Banque Mondiale qui cite l’Algérie parmi les pays qui auraient tiré profit de ces réformes en termes de création d’emplois. Ce qui ne manque pas de susciter une certaine perplexité devant le caractère formel de l’exercice. Les recommandations de l’étude ne surprennent pas et peuvent même sembler assez convenues. Il s’agit de débureaucratiser, de privatiser et d’ouvrir les marchés. Selon l’auteur « en ouvrant leurs frontières aux échanges, les pays du MOAN stimuleront le commerce régional et diversifieront leurs modèles de croissance trop dépendants des matières premières. Un cercle vertueux s’enclenchera alors, la croissance interne réduisant la dépendance aux aides étrangères, et le développement des relations commerciales régionales autorisant la réduction des budgets de défense, aujourd’hui les plus élevés du monde quand ils sont mesurés par habitant. » L’argumentaire très volontariste gagnerait certainement à être étayé. Axa livre donc des pistes de réflexion, à charge pour les lecteurs férus de mathématiques de prolonger et d’affiner l’étude. L'auteur de l'étude, en médaillon, Manolis Davradakis, est Senior Economiste maghrebemergent.info/ Citer Link to post Share on other sites
leparisien 10 Posted August 30, 2012 Partager Posted August 30, 2012 Drole d'etude!!!! Elle doit etre payée cette etude afin que AXA s'installe au Maghreb J'invite les gens d'AXA de visiter la Turquie pour comprendre qu'on est pas debile pour croire cette etude fantaisiste La preuve,les europeens font tt pour que ANKARA ne soit pas membre de l'union sinon,ils vont etre bouffés Citer Link to post Share on other sites
samir1964 10 Posted August 31, 2012 Partager Posted August 31, 2012 Le Maroc, l'Algérie, la Tunisie peuvent faire converger rapidement leur PIB par habitant vers celui de la Turquie s'ils engagent de profondes réformes structurelles, indique une étude d'Axa investment Managers. Tiens tiens c'est le même discours qu'avait tenu les même organisme pour la Grèce, l'Espagne, l’Italie et le Portugal pour arriver au niveau de l'Allemagne et la France résultat, demander à ces peuples ce qu'ils pense des engagements en profondes réformes structurelles que leurs dirigeant ont pris. Ces même pays sont actuellement sous tutelle de ces même organisme. Les Algériens non pas besoin de ces vautours. Citer Link to post Share on other sites
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