ahmeddamien 10 Posted September 1, 2012 Partager Posted September 1, 2012 La question parait déplacée dans un pays où l’Etat de droit est maître des lieux. Mais s’agissant de l’Algérie, elle coule de source dès lors que les lois, les règlements, et autres règles civiques sont foulés au pied, au nez et à la barbe des autorités. Les Algériens sont habitués à voir des policiers en uniforme assister comme des spectateurs à des rixes, des agressions et des vols sans qu’ils ne daignent intervenir au nom de l’Etat. Un Etat devenu impuissant face aux meutes de voyous qui sèment la peur de Annaba à Oran et d’Alger à Tamanrasset. Ces bandes d’agresseurs et ces pseudo commerçants qui étalent, illégalement leurs produits en toc sur la place publique, jouissent d’une incroyable passivité de l’Etat, qui a perdu sa mission de puissance publique. Le résultat est effrayant : l’Algérie est devenue l’un des pays où la délinquance et la petite criminalité prospèrent chaque année un peu plus. Il n’est plus recommandé, pour une jeune fille et même un homme de sortir seul dans certains endroits et surtout pas la nuit. Les petits groupes de voyous qui prennent possession de nos villes et quartiers opèrent avec une liberté déconcertante. Au plan économique, l’informel érigé en «marché» constitue la preuve la plus visible de l’impuissance ou du laxisme de l’Etat face à l’érosion de son territoire (au propre et au figuré) au profit de jeunes vendeurs qui ont squatté et défiguré les trottoirs, au grand dam des citoyens qui ne savent plus où se plaindre. Il n’est plus choquant de voir un policier ou un fonctionnaire aller faire ses emplettes chez ces jeunes qui ont «volé» l’espace public. Il n’est pas non plus choquant de voir un policier « débranché» devant une scène où un paisible citoyen se fait malmener et agresser par un petit voyou. Un État dans l’État… Autant d’images devenues «normales» à cause de la démission des autorités. Une normalité qui a achevé de disqualifier la notion d’autorité. Comment interpréter alors les opérations coup-de-poing lancées ces derniers jours par la police contre les marchés informels et les squatteurs de la voie publique dans certains quartiers d’Alger ? Quel crédit donner à ces effets de manche qui ne risquent pas de survivre plus d’une dizaine de jours ? Ce n’est pas la première fois en effet que de telles incursions spectaculaires ont été ordonnées contre les «seigneurs de la route». Mais passé l’effet d’annonce, les faux commerçants «réoccupent» les lieux sans être inquiétés outre mesure. L’Algérie est peut-être le seul pays au monde où les automobilistes sont rançonnés là où ils garent leurs voitures par des jeunes «parkingueurs» qui agissent, bâton à la main, comme des Sherifs dans leurs quartiers. A 50 dinars la place, ces jeunes désœuvrés, assez souvent amateurs de drogue, amassent de petites fortunes sur le dos des automobilistes qui n’osent pas dire non au risque de voir leurs voitures réduites à rien. Le hic est que l’Etat à travers ses collectivités ne récupère aucun sou de cette « activité» interdite mais qu’il a tolérée par son silence. Politique spectacle Au-delà du manque à gagner en terme d’impôts, ces espaces de non-droit (les parkings sauvages et les commerces informels) sont devenus des lieux insalubres qui ont transformé nos villes en véritables dépotoirs. Faut-il rappeler pourtant que ce phénomène a été presque encouragé par l’Etat. On s’en souvient, les autorités avaient lancé une opération de récupération des espaces publics en novembre 2010 à coup de déploiement massif de policiers et de saisie des marchandises. Mais les citoyens qui furent soulagés de voir leurs villes et quartiers respirer comme au bon vieux temps, n’ont pas tardé à déchanter. Les tables et les cartons ont repris et les meutes de vendeurs de tout poil ont repris du service. La faute aux révoltes des jeunes du printemps arabe qui ont pris d’assaut la rue en Tunisie et en Egypte. Craignant sans doute de subir le même sort que les régimes de ces pays, le gouvernement avait alors intimé l’ordre aux forces de sécurité de ne pas importuner nos « chers » faux commerçants et nos amis «gérants» de parkings. Ces derniers avaient alors décrypté le message craintif du pouvoir et ne se privèrent pas de le crier haut et fort lors des manifestations de janvier 2011. C’est dire qu’il est difficile de prendre au sérieux ces opérations spectacles de démonstration de force. Pour cause, l’instauration de l’Etat de droit et le respect des lois constituent les derniers soucis des autorités elles- mêmes réduites à agir par à-coup. Faut-il signaler que l’Algérie ne dispose pas d’un ministre de la justice depuis cinq mois… ! SALAM VOUS EN PENSEZ QUOI???? Citer Link to post Share on other sites
warseniss2 10 Posted September 2, 2012 Partager Posted September 2, 2012 C'est vrai que les algériens vivent dans une telle pauvreté et qu'en plus l'insécurité devient un danger à tout instant et partout..... Tu te poses la question sur "l'état" !!!!!!! A juste raison. Pour moi l'état au service du peuple n'éxiste absolument pas.On le voit partout. La meilleure preuve, le gouv et son "président" sont en "vacances" depuis plus de 5 mois (lui en suisse et ses sinistres partout dans le monde) alors que les algériens traversent une période de difficultés sans précédent...Alors tu vois...;) En ce qui concerne l'insécurité, beaucoup de policiers ont été recruté et leur salaire augmenté sensiblement.De même pour les gendarmes et l'(armée.Le pouvoir prédateur leur demande une chose : maitriser, bloquer et empêcher les algériens de manifester pour leurs droits.....C'est évident. L'insécurité que subit le peuple, ce pouvoir maléfique il s'en fout et complètement... :eek: :emlaugh: Citer Link to post Share on other sites
Sydney 10 Posted September 2, 2012 Partager Posted September 2, 2012 Moi en tous les cas je me souviens très bien qu'au summum de l'horreur des attentats terroristes durant les années 90, il n y avait pas autant de délinquance en Algérie, allez savoir ce qui y a changé depuis …............. ERFED RASSEK YA BAH Citer Link to post Share on other sites
AnoNimos 12 455 Posted September 2, 2012 Partager Posted September 2, 2012 La question parait déplacée dans un pays où l’Etat de droit est maître des lieux. Mais s’agissant de l’Algérie, elle coule de source dès lors que les lois, les règlements, et autres règles civiques sont foulés au pied, au nez et à la barbe des autorités. enser Les Algériens sont habitués à voir des policiers en uniforme assister comme des spectateurs à des rixes, des agressions et des vols sans qu’ils ne daignent intervenir au nom de l’Etat. Un Etat devenu impuissant face aux meutes de voyous qui sèment la peur de Annaba à Oran et d’Alger à Tamanrasset. Ces bandes d’agresseurs et ces pseudo commerçants qui étalent, illégalement leurs produits en toc sur la place publique, jouissent d’une incroyable passivité de l’Etat, qui a perdu sa mission de puissance publique. Le résultat est effrayant : l’Algérie est devenue l’un des pays où la délinquance et la petite criminalité prospèrent chaque année un peu plus. Il n’est plus recommandé, pour une jeune fille et même un homme de sortir seul dans certains endroits et surtout pas la nuit. Les petits groupes de voyous qui prennent possession de nos villes et quartiers opèrent avec une liberté déconcertante. Au plan économique, l’informel érigé en «marché» constitue la preuve la plus visible de l’impuissance ou du laxisme de l’Etat face à l’érosion de son territoire (au propre et au figuré) au profit de jeunes vendeurs qui ont squatté et défiguré les trottoirs, au grand dam des citoyens qui ne savent plus où se plaindre. Il n’est plus choquant de voir un policier ou un fonctionnaire aller faire ses emplettes chez ces jeunes qui ont «volé» l’espace public. Il n’est pas non plus choquant de voir un policier « débranché» devant une scène où un paisible citoyen se fait malmener et agresser par un petit voyou. Un État dans l’État… Autant d’images devenues «normales» à cause de la démission des autorités. Une normalité qui a achevé de disqualifier la notion d’autorité. Comment interpréter alors les opérations coup-de-poing lancées ces derniers jours par la police contre les marchés informels et les squatteurs de la voie publique dans certains quartiers d’Alger ? Quel crédit donner à ces effets de manche qui ne risquent pas de survivre plus d’une dizaine de jours ? Ce n’est pas la première fois en effet que de telles incursions spectaculaires ont été ordonnées contre les «seigneurs de la route». Mais passé l’effet d’annonce, les faux commerçants «réoccupent» les lieux sans être inquiétés outre mesure. L’Algérie est peut-être le seul pays au monde où les automobilistes sont rançonnés là où ils garent leurs voitures par des jeunes «parkingueurs» qui agissent, bâton à la main, comme des Sherifs dans leurs quartiers. A 50 dinars la place, ces jeunes désœuvrés, assez souvent amateurs de drogue, amassent de petites fortunes sur le dos des automobilistes qui n’osent pas dire non au risque de voir leurs voitures réduites à rien. Le hic est que l’Etat à travers ses collectivités ne récupère aucun sou de cette « activité» interdite mais qu’il a tolérée par son silence. Politique spectacle Au-delà du manque à gagner en terme d’impôts, ces espaces de non-droit (les parkings sauvages et les commerces informels) sont devenus des lieux insalubres qui ont transformé nos villes en véritables dépotoirs. Faut-il rappeler pourtant que ce phénomène a été presque encouragé par l’Etat. On s’en souvient, les autorités avaient lancé une opération de récupération des espaces publics en novembre 2010 à coup de déploiement massif de policiers et de saisie des marchandises. Mais les citoyens qui furent soulagés de voir leurs villes et quartiers respirer comme au bon vieux temps, n’ont pas tardé à déchanter. Les tables et les cartons ont repris et les meutes de vendeurs de tout poil ont repris du service. La faute aux révoltes des jeunes du printemps arabe qui ont pris d’assaut la rue en Tunisie et en Egypte. Craignant sans doute de subir le même sort que les régimes de ces pays, le gouvernement avait alors intimé l’ordre aux forces de sécurité de ne pas importuner nos « chers » faux commerçants et nos amis «gérants» de parkings. Ces derniers avaient alors décrypté le message craintif du pouvoir et ne se privèrent pas de le crier haut et fort lors des manifestations de janvier 2011. C’est dire qu’il est difficile de prendre au sérieux ces opérations spectacles de démonstration de force. Pour cause, l’instauration de l’Etat de droit et le respect des lois constituent les derniers soucis des autorités elles- mêmes réduites à agir par à-coup. Faut-il signaler que l’Algérie ne dispose pas d’un ministre de la justice depuis cinq mois… ! SALAM VOUS EN PENSEZ QUOI???? Le securitaire ne pourra pas eliminer le probleme....il faut pense plus...formation et encadrement Citer Link to post Share on other sites
opposan 10 Posted September 2, 2012 Partager Posted September 2, 2012 Les grands voyous se sont ceux qui sont dans le pouvoir, créer un climat de peur et de chaos ça les arrange, c'est dans les eaux troubles que les grands Poissons trouvent leurs bonheurs, mais il y a aussi le peuple qui a sa part de responsabilité ,un peuple qui aime vivre dans l'anarchie . Citer Link to post Share on other sites
Analyste 10 Posted September 2, 2012 Partager Posted September 2, 2012 salam apparemment on fait une fixette sur un espace temps conséquence, et on arrive pas a analyser correctement le pourquoi de notre situation je pose le problème différemment la pluie ne tombe pas avant l'orage la fleur ne s'ouvre pas avant le printemps le tsunami ne peut précéder l'onde sismique ce que nous vivons en algerie aujourd'hui et la conséquence d'un chemin emprunter post indépendance, les fruits sont arrivé a maturité et nous le constatons amèrement a nos dépend et à notre quotidien sans lendemain la seule issue auquel pourrait nous faire parvenir ce périple que nous empruntons depuis plus de 50 ans est un gouffre la seule possibilité de pouvoir s'en sortir c'est de rebrousser chemin et de remettre les compteurs a zéro personnellement rien ne peut m’étonner de ce qui pourrait arriver chez nous le sujet cite la délinquance, et l’insécurité, que voulez vous trouver dans une société qui produit des délinquants de plus en plus jeune et de plus en plus criminel à l’échelle national ? des anges ? on nous parle de faire pipi dehors, laisser moi rire , face aux horreurs dont j'entend parlé, faire pipi devient banal, dans une société ou des ministres d’état se battent en public comme des écoliers, ou les représentants de l'ordre se partagent le mago des criminels, ou des militaires au lieu de défendre leurs nations, l'offre en pâturage à l'ennemi pour quelques poignées d'euros, et finissent leurs macabres trahison on s'accaparant les biens des citoyens, ce plein pouvoir sans limite aucune, a prescrit l'injustice au peuple Algérien c'est Feu Boumedienne qui l'a donné aux cranes rasés (el gourîîne comme on les appelez) de l'injustice, du mépris, de l’indifférence, du désaveu , de l'abus de pouvoir, du clientélisme dont font preuve nos chers dirigeants au lendemain de leur ascension au pouvoir ont fait naître chez nos concitoyens, la peur, l'instinct de survie, l'individualisme , le replis sur soi , le chacun pour soi, l'incivisme , la fracture sociale , et l’algérien au lendemain de son indépendance alors qu'il marchait d'un seul pas à la cadence , a vite compris et ça déception fut-elle que depuis il ne vit que dans le remord d'avoir été trahis cette blague résume le quotidien de nos citoyens, on dit a Ahmed il ya le feu dans ton village vient nous aider, il répondit tant que c'est pas mon quartier cela me rassure , les gens du village l'informe que c'est dans son quartier, il répliqua tant que c'est ma rue je m'en fou , alors on lui dit mais le feu est dans ta rue, il répliqua tant que c'est pas ma maison cela m'est égal, mais le feu est dans ta maison Ahmed, il finit par conclure "TAKHTI rassi wet fout", tant que le feu ne m'affecte pas personnellement je m'en fou, que ce feu m’épargne et brûle tout ce qu'il peut, malheureusement c'est l’état d'esprit de l’algérien d'aujourd'hui Citer Link to post Share on other sites
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