harlim 10 Posted April 30, 2008 Partager Posted April 30, 2008 -------------------------------------------------------------------------------- Rabbi Joshua sur la croix chrétienne à la Mecque? La chose devient lentement pensable. D’une part, on réfléchit beaucoup au dialogue dans l’Église catholique et certains Musulmans s’y essaient aussi, d’une certaine manière, ce qui favorise l’éclosion d’idées inédites. Ensuite, le projet même de construire des églises en Arabie Saoudite prend forme. Des négociations seraient en cours. Et un expert déclarait hier encore que le Pape, pour obtenir la possibilité de construire des églises en Arabie Saoudite, devrait commencer par reconnaître officiellement le prophète Mahomet. D’autres Chrétiens misent sur l’initiative privée et réunissent des soutiens pour une Cathédrale à la Mecque. Est-ce une bonne voie? En gros, du côté musulman, on a bien sûr intérêt à obtenir la reconnaissance du Vatican, qui permettrait de verrouiller mieux encore la critique dirigée contre les dogmes islamiques. Dans l’Église chrétienne, on peut espérer que la libéralisation religieuse (l’une des exigences centrales du Vatican à l’égard de l’Islam et de sa peine de mort pour apostasie) permettra sinon de résoudre, du moins de dissoudre en grande partie l’affrontement religieux qui se dessine: si le centre de l’Islam sunnite (85% des Musulmans dans le monde) acceptait officiellement de libérer les Musulmans de l’obligation de rester dans leur religion, les choses pourraient évoluer dans le bon sens. Il est tentant d’essayer. Je pense que ce serait une erreur. Même en ignorant totalement les problèmes théologiques. Aucuns Musulmans, même les plus hauts dignitaires, même tous les dignitaires musulmans ensemble, n’auront jamais une autorité supérieure ou égale à celle du Coran, puisque par définition ils veulent y voir la parole de leur dieu. Et strictement rien de concret n’indique que ce livre peut être interprété de manière bienveillante. J’en profite pour relancer ici mon petit défi à ce sujet. De sorte que, à notre époque où les Musulmans sont enfin alphabétisés en grands nombres et où les textes sacrés islamiques sont massivement diffusés, il faut s’attendre à ce que les croyants ne soient que fort peu influencés par les concessions saoudiennes. Nous aurions alors simplement augmenté le degré de complexité politique artificielle à maîtriser pour voir clair dans le phénomène islamiste. Ensuite, tous les Musulmans croyants connaissent l’histoire de Mahomet et verraient sans doute dans de telles déclarations de dignitaires saoudiens une réédition de la stratégie du prophète pour s’emparer de la Mecque: l’homme, en position de faiblesse, aurait alors signé une trêve avec ses ennemis en acceptant de renoncer, dans ce document, à son titre de messager de Dieu, ce qui équivalait à une faillite personnelle totale. Il obtenait en échange le droit de prier à la Mecque, mais seulement à partir de l’année suivante. Beaucoup lui en auraient d’ailleurs voulu à l’époque (j’écris tout cela au conditionnel car l’histoire de Mahomet est certainement une supercherie). Mais la Mecque était trop forte pour lui, alors le prophète se serait humilié devant elle, puis serait parti faire ses campagnes militaires contre des adversaires à sa portée et serait revenu, auréolé de victoires, avec des armes et des convertis aguerris en grands nombres, à tel point que la Mecque se serait rendue sans combat. Et une fois sur place, le prophète aurait bien sûr fait détruire les traces des cultes non islamiques… Il suffit aux Musulmans d’échanger un mot en arabe — Hudaibiya – pour comprendre que cette tactique est mise en oeuvre. Contre cela, que peut faire le Vatican? La seule réelle issue à l’hypocrisie suprématiste sacrosainte formée par le message du Coran et l’histoire du prophète est la remise en question de l’authenticité de ces éléments. La chose est certes facile — le Coran est un fatras haineux informe et l’histoire du prophète a franchi des générations sous forme orale — mais si une Église s’y applique, même de loin, elle crée la confrontation, peut être accusée de fomenter des troubles et se retrouve aisément en faute. La seule position vraiment chrétienne que pourrait adopter une Église serait de montrer l’exemple en renonçant à Dieu, à ses croyances, à sa vie, en espérant en une résurection miraculeuse. Et c’est d’ailleurs dans cette direction que le Vatican se dirigerait en acceptant de dialoguer avec l’Islam et de reconnaître Mahomet. Sinon, on peut aussi miser, par exemple, sur des gens libres et diversifiés, qui agiraient et décideraient dans une sphère protégée des dogmes, dans le cadre d’un projet basé sur la conscience informée et la démocratie directe. March 21st 2008 Posted to Islam, Suisse Citer Link to post Share on other sites
aladin1972 10 Posted May 3, 2008 Partager Posted May 3, 2008 la rage -------------------------------------------------------------------------------- Rabbi Joshua sur la croix chrétienne à la Mecque? La chose devient lentement pensable. D’une part, on réfléchit beaucoup au dialogue dans l’Église catholique et certains Musulmans s’y essaient aussi, d’une certaine manière, ce qui favorise l’éclosion d’idées inédites. Ensuite, le projet même de construire des églises en Arabie Saoudite prend forme. Des négociations seraient en cours. Et un expert déclarait hier encore que le Pape, pour obtenir la possibilité de construire des églises en Arabie Saoudite, devrait commencer par reconnaître officiellement le prophète Mahomet. D’autres Chrétiens misent sur l’initiative privée et réunissent des soutiens pour une Cathédrale à la Mecque. Est-ce une bonne voie? En gros, du côté musulman, on a bien sûr intérêt à obtenir la reconnaissance du Vatican, qui permettrait de verrouiller mieux encore la critique dirigée contre les dogmes islamiques. Dans l’Église chrétienne, on peut espérer que la libéralisation religieuse (l’une des exigences centrales du Vatican à l’égard de l’Islam et de sa peine de mort pour apostasie) permettra sinon de résoudre, du moins de dissoudre en grande partie l’affrontement religieux qui se dessine: si le centre de l’Islam sunnite (85% des Musulmans dans le monde) acceptait officiellement de libérer les Musulmans de l’obligation de rester dans leur religion, les choses pourraient évoluer dans le bon sens. Il est tentant d’essayer. Je pense que ce serait une erreur. Même en ignorant totalement les problèmes théologiques. Aucuns Musulmans, même les plus hauts dignitaires, même tous les dignitaires musulmans ensemble, n’auront jamais une autorité supérieure ou égale à celle du Coran, puisque par définition ils veulent y voir la parole de leur dieu. Et strictement rien de concret n’indique que ce livre peut être interprété de manière bienveillante. J’en profite pour relancer ici mon petit défi à ce sujet. De sorte que, à notre époque où les Musulmans sont enfin alphabétisés en grands nombres et où les textes sacrés islamiques sont massivement diffusés, il faut s’attendre à ce que les croyants ne soient que fort peu influencés par les concessions saoudiennes. Nous aurions alors simplement augmenté le degré de complexité politique artificielle à maîtriser pour voir clair dans le phénomène islamiste. Ensuite, tous les Musulmans croyants connaissent l’histoire de Mahomet et verraient sans doute dans de telles déclarations de dignitaires saoudiens une réédition de la stratégie du prophète pour s’emparer de la Mecque: l’homme, en position de faiblesse, aurait alors signé une trêve avec ses ennemis en acceptant de renoncer, dans ce document, à son titre de messager de Dieu, ce qui équivalait à une faillite personnelle totale. Il obtenait en échange le droit de prier à la Mecque, mais seulement à partir de l’année suivante. Beaucoup lui en auraient d’ailleurs voulu à l’époque (j’écris tout cela au conditionnel car l’histoire de Mahomet est certainement une supercherie). Mais la Mecque était trop forte pour lui, alors le prophète se serait humilié devant elle, puis serait parti faire ses campagnes militaires contre des adversaires à sa portée et serait revenu, auréolé de victoires, avec des armes et des convertis aguerris en grands nombres, à tel point que la Mecque se serait rendue sans combat. Et une fois sur place, le prophète aurait bien sûr fait détruire les traces des cultes non islamiques… Il suffit aux Musulmans d’échanger un mot en arabe — Hudaibiya – pour comprendre que cette tactique est mise en oeuvre. Contre cela, que peut faire le Vatican? La seule réelle issue à l’hypocrisie suprématiste sacrosainte formée par le message du Coran et l’histoire du prophète est la remise en question de l’authenticité de ces éléments. La chose est certes facile — le Coran est un fatras haineux informe et l’histoire du prophète a franchi des générations sous forme orale — mais si une Église s’y applique, même de loin, elle crée la confrontation, peut être accusée de fomenter des troubles et se retrouve aisément en faute. La seule position vraiment chrétienne que pourrait adopter une Église serait de montrer l’exemple en renonçant à Dieu, à ses croyances, à sa vie, en espérant en une résurection miraculeuse. Et c’est d’ailleurs dans cette direction que le Vatican se dirigerait en acceptant de dialoguer avec l’Islam et de reconnaître Mahomet. Sinon, on peut aussi miser, par exemple, sur des gens libres et diversifiés, qui agiraient et décideraient dans une sphère protégée des dogmes, dans le cadre d’un projet basé sur la conscience informée et la démocratie directe. March 21st 2008 Posted to Islam, Suisse pcq les arabes tts simplement son des idiots Citer Link to post Share on other sites
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