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Syrie: les salafistes tissent leur toile.


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Figaro.fr

Les salafistes tissent leur toile dans le monde arabe

 

Par Georges Malbrunot Mis à jour le 07/09/2012

Ces partisans d'un islam ultrarigoriste aspirent à conquérir le pouvoir, mais refusent de lâcher du lest.

 

Du Caire à Tunis en passant par la Syrie, c'est l'arme favorite des salafistes: la prédication (da'wa). «Nous cherchons à ouvrir des bureaux de prédication dans tous les villages, afin que les Syriens retrouvent leur attachement à l'islam, après quarante ans de doctrine laïque baasiste», explique un militant salafiste joint au téléphone près d'Idlib. «Comme sous le communisme avec le Che, chaque combattant salafiste anti-Bachar se doit d'être aussi un propagateur de la foi», ajoute cet activiste, qui se félicite de voir les librairies de sa région de nouveau approvisionnées en livres d'Ibn Taymiya, le grand prêcheur salafiste du XIIIe siècle, interdit par le parti Baas.

 

Les révoltes arabes ont fait apparaître sur le devant de la scène ce courant de pensée qui prône un retour aux sources de l'islam, en réaction à la sécularisation des sociétés arabes et au modernisme occidental. En Égypte, à la surprise générale, le parti salafiste Nour (lumière) a remporté 24,4 % des suffrages aux législatives. En Tunisie, les coups d'éclat des «Partisans de la charia» inquiètent. Et en Syrie, de nombreuses brigades engagées dans la lutte armée (Faucons de Damas, Ahrar al-Cham) se réclament ouvertement de l'idéologie salafiste. Partout, la nébuleuse bénéficie de l'appui politique de l'Arabie saoudite, la maison mère du salafisme, et de son bras armé, la Ligue des oulémas musulmans.

Un État islamique en Syrie?

 

Grâce aux mouvements de contestation, les salafistes auraient effectué «une mue idéologique», soutiennent certains spécialistes, comme l'universitaire Mathieu Guidère. «Ces nouveaux salafistes sont pragmatiques et pacifiques», affirme-t-il. Au jugement de Dieu, ils préféreraient désormais celui des urnes, qui les met en position d'arbitre en Égypte et, à un degré moindre, en Tunisie. «Les salafistes connaissent leur poids exact dans la société, ils ne rêvent plus du grand soir», estime Mathieu Guidère. Plus question de faire revivre les musulmans comme au VIIe siècle. Leur projet de «réformation» de la société se heurte à la réalité du terrain, et surtout à la concurrence d'autres factions islamistes, les Frères musulmans en particulier, soutenus eux par le Qatar, où est abrité un de leurs leaders spirituels, le cheikh Youssef al-Qaradawi, à la tête, de l'Union des oulémas musulmans.

 

Poussée par des oulémas saoudiens, eux-mêmes réformateurs, la mouvance salafiste est aujourd'hui en ébullition. Mais de nombreux débats n'ont pas encore été tranchés. Sur leurs relations avec l'Occident, par exemple. Peuvent-ils, également, renoncer à leur dogme d'un rejet de toute alliance ou cohabitation pacifique avec des non-musulmans? «Le non-musulman pourra participer aux structures dirigeantes de notre futur État, mais avec des limites, explique l'activiste syrien. D'abord, nous ne devons pas contredire la sunna (la loi de Dieu, NDLR) et le Coran. Ce qui n'est pas négociable non plus, c'est que le président de la République devra être musulman. En revanche, l'Assemblée du peuple pourra compter des non-musulmans, mais il nous faut trouver un moyen pour que ces derniers, s'ils venaient à y être majoritaires, ne puissent pas édicter une loi contraire à la charia: par exemple, autoriser l'alcool pour les touristes sous le prétexte que cela augmenterait les recettes du pays.»

 

La frontière entre le salafisme politique et le salafisme djihadiste reste souvent ténue. L'exemple syrien est encore là pour le prouver. «Contrairement à notre brigade, reconnaît le militant d'Idlib, d'autres groupes salafistes veulent imposer par la force un État islamique en Syrie.»

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ana mrâa mechi rajel ....

 

s 'ils ne forment pas la khilafa , ils n 'iront jamais au Qods ,

 

Ehhh, c'est pour cela que le Président Morsi (Frère Musulman) a nommé un ambassadeur en Israel.

 

Les FM marchent main dans la main avec les USA. Ils n'attaqueront jamais Israel.

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Ehhh, c'est pour cela que le Président Morsi (Frère Musulman) a nommé un ambassadeur en Israel.

 

Les FM marchent main dans la main avec les USA. Ils n'attaqueront jamais Israel.

 

 

les FM ont tellement galéré sous l 'ancienne dictature , que cela leur a

enseigné pas mal de choses y compris comment etre de bon stratèges ...

donc maintenant ils font mel taht lel taht , si j ose dire ,,, et des qu 'ils tiennent de pleine main , ça frappe !!! et ça cognera fort ...au moins laissons leur le temps de nous montrer de quoi ils sont capable , apres nahadrou !!

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Ladoz ! je te croyais plus sâge ...pourquoi dis tu une bétise pareille ?!

 

Comment oses-tu croire qu'avec des clowns tels Moursi , l'éléphant du Qatar et Abd El djalil tu vas libérer la Palestine?

PS: Moursi a-t-il arrêté de livrer le gaz bon marché à "Israël" ?

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pourquoi toi , tu éxiges de ton president des actions voir des résultats au bout de qq semaines d 'investiture ???

vas donc dire ça à Boutef ,,,,

tu redis des bétises !! décidement ..

 

 

L'Amérique et ce qu'on appelle par Israel sont décidément trop cons d'après toi !!

 

Ils arment et financent des gens qui leur sont hostiles :mdr::mdr:

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Bonne remarque.

Le hamas est en lutte directe avec l'entité sioniste.

Ce n'est pas le cas des FM financés par l'A séoudite.

Mais les faits sont là, ils collaborent avec l'entité.

Le roi est nu.:angel_not:

 

Le Hamas , du moins la classe dirigeante, a été achetée par l'Emir du Qatar et n'est plus dans la résistance !

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mr brahimi ferait un bon successeur a boutef .

 

Avant d’arriver à Damas, ce jeudi, le médiateur international de la crise syrienne, le diplomate algérien Lakhdar Brahimi, a eu en début de semaine une explication de texte houleuse au Caire avec le premier ministre qatarien, Hamad Bin Jassem, un des adversaires les plus résolus du régime syrien au sein de la Ligue arabe.

 

Selon un diplomate arabe en Egypte, Brahimi a d’abord refusé l’invitation que HBJ - comme on l’appelle familièrement dans les chancelleries - lui a lancée de venir discuter dans sa suite de l’hôtel Four Seasons, aux côtés de Nabil al-Arabi, le secrétaire-général de la Ligue arabe. «S’il veut me voir, il n’a qu’à venir à mon hôtel», a sèchement répondu celui qui a remplacé le 1er septembre Kofi Annan en tant que représentant spécial de l’ONU et de la Ligue arabe pour tenter de régler la crise syrienne.

 

Finalement, le Premier ministre du Qatar s’est déplacé pour une rencontre à trois avec Arabi chez Brahimi. Mais, selon notre source, ce dernier a dit «non» aux principales exigences de son hôte qatarien.

 

Pas question, comme le lui demandait HBJ de fixer une date limite à sa mission en Syrie. Pas question, non plus, d’un transfert du pouvoir imposé par certaines puissances. «Je ne travaille pas comme ça», a fait valoir Brahimi au grand manitou de la diplomatie qatarienne. «Je suis l’envoyé personnel du secrétaire-général de l’ONU, je ne veux pas qu’on me fixe des limites», a-t-il expliqué.

 

Finalement, HBJ a quitté la salle, en colère, et son ambassadeur n’a pas participé à la réunion qui eut lieu ensuite entre les ambassadeurs arabes et Brahimi.

 

Nul ne sait encore quelles sont les idées du diplomate algérien pour sortir de l’impasse en Syrie. «Il ne nous en a pas fait part», confirme le diplomate arabe. «Brahimi nous a dit, en revanche, qu’il voulait voir tout le monde avant de proposer une solution, qu’il voulait inclure tous les protagonistes du conflit, y compris les Iraniens, à un processus de négociation. Il ne veut pas, non plus, se lier avec les plans déjà mis sur la table comme celui de Kofi Annan».

 

Y parviendra-t-il ? Lui-même ne se fait guère d’illusions, comme il l’a déclaré dans un de ses rares entretiens avec la presse. Une chose est sûre : ce diplomate chevronné affiche une grande prudence. Il parle d’un «changement inévitable» en Syrie, mais se garde bien de nommer Bachar el-Assad.

 

En fait, selon un membre de son équipe, pour cette très délicate mission, Brahimi souhaitait n’être le représentant que de Ban ki-Moon, le secrétaire général de l’ONU. Mais il a dû céder aux pressions. Il a également dû accepter de reprendre dans son équipe le diplomate palestinien, Nasser al-Qidwa, dont il voulait se séparer, parce que jugé «trop proche du Qatar». Mais là aussi, il a dû reculer face aux principaux pays du Conseil de sécurité, États-Unis, Grande-Bretagne et France.

 

Sa première rencontre à Élysée avec François Hollande fin août s’est d’ailleurs plutôt mal passée. «Quand il a proposé aux Français de dissoudre le groupe des Amis de la Syrie, de laisser tomber le plan Annan, et de repartir de zéro, les Français lui ont clairement dit qu’il n’en était pas question», explique le membre de son équipe.

 

Brahimi compte ouvrir un bureau à Damas, et en confier la responsabilité à son numéro deux, Mokhtar Lamani, un diplomate marocain, qui a travaillé avec lui à Bagdad en Irak quand l’Algérien était représentant de l’ONU en 2004.

 

L'émissaire international doit rencontrer Bachar el-Assad demain vendredi.

 

(Crédit photo : AFP)

 

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