lionsyrien 10 Posted September 11, 2012 Partager Posted September 11, 2012 "Se marier en Algérie n’est pas une sinécure de tout repos. Paroles de jeunes qui veulent convoler en justes noces. Quand ce n’est pas le logement qui manque, c’est l’élue du cœur qui ne répond pas aux critères de la future belle maman." "Quand ce n’est ni l’un ni l’autre, ce sont les sous qui viennent à manquer. Et pour un projet de cette envergure, il en faut et beaucoup même. Cette cérémonie d’un jour doit laisser des souvenirs pour toute la vie et faire des envieux. Ainsi, si le logement cité comme première contrainte au mariage arrive à être contourné par la location, il n’en cède pas moins la place à un souci plus grand : le coût de la fête. Qu’il soit modeste ou de la «haute», le mariage est devenu une opération très onéreuse. Il n’y a pas de mariage à moins de dizaines de millions de centimes. Les préparatifs, à eux seuls, qui s’étalent sur des mois, engendrent des frais préliminaires coûteux en kilomètres parcourus et en temps pour trouver la salle des fêtes adéquate, dénicher la perle aux mains magiques pour les tenues de la mariée et celle pour confectionner les gâteaux et enfin le chanteur ou la chanteuse et tutti quanti. La fermeture de nombreuses salles des fêtes a fait que la recherche de cet espace doit se faire des mois à l’avance, moyennant un versement d’arrhes. Ah, voilà l’argent qui commence à sortir ! Pour une cérémonie en après-midi, il faut prévoir une somme de 160 000 DA pour une salle de moyen standing, majorée de 20 000 DA quand elle se déroule de nuit. Plus la structure est classée, plus les prix sont élevés. Les hôtels Aurassi et El Djazaïr affichent cet été des prix mirobolants : 700 000 DA la soirée, somme à laquelle il faut ajouter les surplus de consommation ! Aujourd’hui à Alger, les petites salles exclusivement pour le repas sont les seules à être cédées au prix de 50 000 DA. La confection des gâteaux, c’est une chose, la façon de les servir, c’en est une autre, puisque c’est ce qui semble préoccuper plus d’une, car les fêtes sont avant tout affaire de femmes ! Démodées, l’assiette et la serviette en papier. Maintenant, c’est l’assiette en verre incrustée ou en porcelaine personnalisée, ou encore une corbeille en osier ; la serviette : un carré de lin finement brodé en richelieu ou aux initiales des deux tourtereaux. Quant aux gâteaux qui vont les orner, leur nombre ne cesse de croître. De trois sortes, leur nombre a grimpé à six puis sept jusqu’à onze, selon l’aisance des familles. La dernière des confectionneuses de gâteaux aux amandes les propose au prix de 40 DA l’unité quand les amandes sont fournies par elle et 25 DA quand cette denrée est apportée par les organisateurs de la fête. Des graines dont les prix commencent à monter dès les premiers rayons de soleil printanier. Sachant que le prix du kilogramme oscille entre 650 et 1300 DA pour les mondées et qu’il ne permet de confectionner qu’une cinquantaine de biscuits, nous vous laissons le soin de faire le calcul lorsque les invités avoisinent les 600. Les Algériens sont avides de fêtes huppées Si les cartons d’invitation, pour lesquels un budget conséquent est consacré – leurs concepteurs les rendent toujours plus originaux et par conséquent plus chers – précisent que les enfants ne sont pas les bienvenus, ils ne mentionnent nullement qu’il ne faut pas venir accompagné d’étrangers à la fête. Ainsi l’amie de la mariée rappliquera accompagnée de sa sœur, la collègue imposera sa mère, déstabilisant les calculs des hôtes. Plus le lieu où se déroule la cérémonie est huppé plus la curiosité et l’envie d’y être grandissent. Et comme les Algériens n’en sont pas et ne seront pas de sitôt au criblage des invités, il faut croire que cette tendance aura de beaux jours devant elle. Les fêtes qui se déroulent de nuit occasionnent des options supplémentaires, comme celles de garnir sans cesse les tables. Pour faire «in», la nouveauté est de mettre un zeste de traditionnel dans ce monde de modernité. M’hadjeb, m’sammen et «petits mille trous» côtoieront canapés au saumon, petites pizzas et autres salés. Gaver les invités et les tenir éveillés jusqu’au petit matin relève de la prouesse de la maîtresse des lieux. L’animation fera le reste. La derbouka ou la chaîne stéréo ne faisant plus la fête depuis des lustres à Alger , c’est au disc-jokey ou au chanteur qu’il sera fait appel pour animer la fête. Il va de soi qu’il est impensable d’animer une fête de mariage par un disc- jockey quand la cérémonie se tient dans une salle d’hôtel prestigieux. S’offrir Amar Ezzahi demande à débourser 300 000 DA la soirée, 180 000 DA pour Samir Toumi et un peu moins pour Samy El Assimi ou Allaoua, qui sont tout de même à 120 000 DA. Dans les régions de l’intérieur du pays, les disc-jokey sont très en vogue, malgré les réticences des anciens. Un festival de Cannes bis Le propre d’un mariage est d’immortaliser à tout prix la joie et le bonheur qui singularisent ces plus beaux moments de la vie. Si auparavant, un cameraman et un photographe se chargeaient de le faire, aujourd’hui ce sont deux ou trois qui sont loués pour la circonstance, sans compter les appareils numériques et les téléphones portables. Les flashs qui fusent de partout rappellent des scènes du célébrissime festival de Cannes. Au prix de 5000 jusqu’à 12 000 DA, vous aurez un album de 200 photos, deux photos grand modèle et une cassette vidéo, alors que l’air est au DVD.Le clou de la soirée étant la mariée, elle défilera dans des tenues dont les prix défient toute logique. Parce qu’elle est de marque anglaise, la jolie robe de fête sur le marché est cédée à son plus bas prix à 35 000 DA. La basique, importée du Turquie, est déjà acquise à partir de 26 000 DA. Recourir à une couturière pour faire du sur mesure exige de multiplier les prix par deux, voire trois pour un haut de robe travaillé en medjboud ou fetla. Le mètre dentelle de Calais perlée est cédé sur la place commerçante à 35 000DA, alors que les prix des caftans oscillent entre 70 000DA pour les pièces en vitrine et 200 000DA quand il est ramené de son pays d’origine. Les toilettes qui, passée la fête, vont se démoder et ne plus servir, sont si chères que nombre de jeunes filles préfèrent recourir aujourd’hui à la location. Les boutiques qui font dans cette pratique ont pignon sur rue. A El Biar, une boutique de robes de fêtes propose à la location des modèles princesse et robes blanches au prix de 5000 DA jusqu’à 12 000 DA la journée. Concernant la chaussure, dont les prix ne sont pas donnés, variant entre 6000 DA et 12 0000 DA pour la chaussure italienne, elle sera déterminé par la couleur des tenues. Il reste que pour se faire plaisir et avoir des souvenirs concrets de son mariage, la jeune mariée s’octroiera les services d’une couturière pour coudre une ou deux belles tenues traditionnelles. Enfin pour être la reine d’un soir, parée de la belle parure que lui aura achetée son futur époux – c’est l’exigence de l’heure – au prix fort, dépassant de loin la dizaine de millions, la jeune mariée va être appelée à débourser encore 7000, voire 12 000 DA, suivant les quartiers, pour la coiffure et le maquillage, sans compter le nettoyage de peau fait une semaine à l’avance, pour 3500 DA. Cette opération qui coûte en temps normal 1500 DA s’élève sans préavis aucun dès que le visage à nettoyer est celui d’une future mariée. Moderne ou traditionnelle, la touche finale La décoration de la belle caisse dans laquelle la mariée va avoir l’insigne honneur de monter est devenue une pièce de musée. Elle passera la journée chez le fleuriste qui devient pour la circonstance un artiste. Mais la nouvelle tendance consiste en la pose de bouquets en tissu et autres matières durables, proposés par nombre de boutiques, à l’image de la boutique du boulevard Victor Hugo, à Alger. Louée ou prêtée, la voiture dans laquelle le couple est acheminé vers la salle est rarement de bas de gamme. La mode est aujourd’hui à la limousine américaine qui se dispute la place aux 4×4, pour 6000DA quel que soit le trajet qui sépare le domicile de la jeune mariée de la salle où une foule d’invités l’attendent. En Kabylie, une tradition qu’on croyait disparue revient pour dire oust aux voitures et autres bolides mécaniques. La mariée est ramenée dans sa nouvelle demeure sur un beau cheval harnaché des mêmes couleurs que la robe kabyle. Après le cheval en Kabylie, ce sera peut-être au tour de la charrette de Biskra de retrouver ses lettres de noblesse, qui sait ! La fête aura un goût d’inachevé, si elle ne se clôt pas par un dîner, où la viande sera servie à toutes les sauces, rouge, blanche et sucrée. Pas besoin de faire de calculs, les prix des denrées sont connus de tous, pour être si souvent décriés. Convoler en justes noces est devenu si cher que dans bien des cas, les familles des époux font acte de bon sens et organisent une fête commune, s’allégeant mutuellement les frais. Heureusement que la chambre d’hôtel est souvent un cadeau d’amis, sinon il aurait fallu ajouter à l’ardoise, déjà super salée la coquette somme de 12 000 DA pour un hôtel quatre étoiles et jusqu’à 35 000 DA pour un grand hôtel. Le lendemain, la famille du marié accueille les beaux-parents chargés de gâteaux aux amandes pour leur montrer leurs talents culinaires. Des dépenses à n’en pas finir !" Citer Link to post Share on other sites
Guest Sabouna Posted September 11, 2012 Partager Posted September 11, 2012 Triste realité, et moi avec mon esprit contradictoire, j'aurai tendance à vouloir faire le contraire, jsute pour clouer le bec de tout le monde et leur dire qu'on ne m'impose rien ! Mais mais... Si seulement cela ne tiendrait qu'à moi... Malheureusement il y a la presssion de la famille, les parents qui veulent offrir la plus belle des fêtes pour leur seule fille :ermm: PFfff même le halal est innaccessible maintenant... Donc restons dans le haram c'est bien plus simple et moins cher... Mais si demain la fille arrive enceinte... Aie quelle honte ! Tu pouvais pas serrer tes jambes et attendre le mariage ? Bah fallait pas m'imposer tous ces protocoles aussi... Bon ok aller ... :27: Et vive les mariésssss :bb: Citer Link to post Share on other sites
lionsyrien 10 Posted September 11, 2012 Author Partager Posted September 11, 2012 Triste realité, et moi avec mon esprit contradictoire, j'aurai tendance à vouloir faire le contraire, jsute pour clouer le bec de tout le monde et leur dire qu'on ne m'impose rien ! Mais mais... Si seulement cela ne tiendrait qu'à moi... Malheureusement il y a la presssion de la famille, les parents qui veulent offrir la plus belle des fêtes pour leur seule fille :ermm: PFfff même le halal est innaccessible maintenant... Donc restons dans le haram c'est bien plus simple et moins cher... Mais si demain la fille arrive enceinte... Aie quelle honte ! Tu pouvais pas serrer tes jambes et attendre le mariage ? Bah fallait pas m'imposer tous ces protocoles aussi... Bon ok aller ... :27: Et vive les mariésssss :bb: ne despere pas arange toi avec ton futur mari pour eveitre tt ce ke tu ne paux aps realiser Citer Link to post Share on other sites
Guest Sabouna Posted September 11, 2012 Partager Posted September 11, 2012 ne despere pas arange toi avec ton futur mari pour eveitre tt ce ke tu ne paux aps realiser Non !!! Je ne parlais pas de mon cas personnel ... Mais je parlais de generalité ! ... Citer Link to post Share on other sites
Guest NAZOO Posted September 11, 2012 Partager Posted September 11, 2012 salaut lion Tant que les gens continurons a vivre en fonction des autres,les choses ne changerons pas. Ils se plaignent du cout du mariage....mais veulent toujours faire plus que leurs voisins.......drôle de mentalité Citer Link to post Share on other sites
lionsyrien 10 Posted September 11, 2012 Author Partager Posted September 11, 2012 dsl tu sais nos traditions sont klke fois absurdes mais faire un mariage riche est signe de fierté de la famille c'estcomm l'aid el ahdha dans les grandes villes tt le monde sacrifient le mouton pauvre ou riche walla taghanant ou m anda bcp plus que rite religieux Citer Link to post Share on other sites
bibikma 10 Posted September 11, 2012 Partager Posted September 11, 2012 "Se marier en Algérie n’est pas une sinécure de tout repos. Paroles de jeunes qui veulent convoler en justes noces. Quand ce n’est pas le logement qui manque, c’est l’élue du cœur qui ne répond pas aux critères de la future belle maman." "Quand ce n’est ni l’un ni l’autre, ce sont les sous qui viennent à manquer. Et pour un projet de cette envergure, il en faut et beaucoup même. Cette cérémonie d’un jour doit laisser des souvenirs pour toute la vie et faire des envieux. Ainsi, si le logement cité comme première contrainte au mariage arrive à être contourné par la location, il n’en cède pas moins la place à un souci plus grand : le coût de la fête. Qu’il soit modeste ou de la «haute», le mariage est devenu une opération très onéreuse. Il n’y a pas de mariage à moins de dizaines de millions de centimes. Les préparatifs, à eux seuls, qui s’étalent sur des mois, engendrent des frais préliminaires coûteux en kilomètres parcourus et en temps pour trouver la salle des fêtes adéquate, dénicher la perle aux mains magiques pour les tenues de la mariée et celle pour confectionner les gâteaux et enfin le chanteur ou la chanteuse et tutti quanti. La fermeture de nombreuses salles des fêtes a fait que la recherche de cet espace doit se faire des mois à l’avance, moyennant un versement d’arrhes. Ah, voilà l’argent qui commence à sortir ! Pour une cérémonie en après-midi, il faut prévoir une somme de 160 000 DA pour une salle de moyen standing, majorée de 20 000 DA quand elle se déroule de nuit. Plus la structure est classée, plus les prix sont élevés. Les hôtels Aurassi et El Djazaïr affichent cet été des prix mirobolants : 700 000 DA la soirée, somme à laquelle il faut ajouter les surplus de consommation ! Aujourd’hui à Alger, les petites salles exclusivement pour le repas sont les seules à être cédées au prix de 50 000 DA. La confection des gâteaux, c’est une chose, la façon de les servir, c’en est une autre, puisque c’est ce qui semble préoccuper plus d’une, car les fêtes sont avant tout affaire de femmes ! Démodées, l’assiette et la serviette en papier. Maintenant, c’est l’assiette en verre incrustée ou en porcelaine personnalisée, ou encore une corbeille en osier ; la serviette : un carré de lin finement brodé en richelieu ou aux initiales des deux tourtereaux. Quant aux gâteaux qui vont les orner, leur nombre ne cesse de croître. De trois sortes, leur nombre a grimpé à six puis sept jusqu’à onze, selon l’aisance des familles. La dernière des confectionneuses de gâteaux aux amandes les propose au prix de 40 DA l’unité quand les amandes sont fournies par elle et 25 DA quand cette denrée est apportée par les organisateurs de la fête. Des graines dont les prix commencent à monter dès les premiers rayons de soleil printanier. Sachant que le prix du kilogramme oscille entre 650 et 1300 DA pour les mondées et qu’il ne permet de confectionner qu’une cinquantaine de biscuits, nous vous laissons le soin de faire le calcul lorsque les invités avoisinent les 600. Les Algériens sont avides de fêtes huppées Si les cartons d’invitation, pour lesquels un budget conséquent est consacré – leurs concepteurs les rendent toujours plus originaux et par conséquent plus chers – précisent que les enfants ne sont pas les bienvenus, ils ne mentionnent nullement qu’il ne faut pas venir accompagné d’étrangers à la fête. Ainsi l’amie de la mariée rappliquera accompagnée de sa sœur, la collègue imposera sa mère, déstabilisant les calculs des hôtes. Plus le lieu où se déroule la cérémonie est huppé plus la curiosité et l’envie d’y être grandissent. Et comme les Algériens n’en sont pas et ne seront pas de sitôt au criblage des invités, il faut croire que cette tendance aura de beaux jours devant elle. Les fêtes qui se déroulent de nuit occasionnent des options supplémentaires, comme celles de garnir sans cesse les tables. Pour faire «in», la nouveauté est de mettre un zeste de traditionnel dans ce monde de modernité. M’hadjeb, m’sammen et «petits mille trous» côtoieront canapés au saumon, petites pizzas et autres salés. Gaver les invités et les tenir éveillés jusqu’au petit matin relève de la prouesse de la maîtresse des lieux. L’animation fera le reste. La derbouka ou la chaîne stéréo ne faisant plus la fête depuis des lustres à Alger , c’est au disc-jokey ou au chanteur qu’il sera fait appel pour animer la fête. Il va de soi qu’il est impensable d’animer une fête de mariage par un disc- jockey quand la cérémonie se tient dans une salle d’hôtel prestigieux. S’offrir Amar Ezzahi demande à débourser 300 000 DA la soirée, 180 000 DA pour Samir Toumi et un peu moins pour Samy El Assimi ou Allaoua, qui sont tout de même à 120 000 DA. Dans les régions de l’intérieur du pays, les disc-jokey sont très en vogue, malgré les réticences des anciens. Un festival de Cannes bis Le propre d’un mariage est d’immortaliser à tout prix la joie et le bonheur qui singularisent ces plus beaux moments de la vie. Si auparavant, un cameraman et un photographe se chargeaient de le faire, aujourd’hui ce sont deux ou trois qui sont loués pour la circonstance, sans compter les appareils numériques et les téléphones portables. Les flashs qui fusent de partout rappellent des scènes du célébrissime festival de Cannes. Au prix de 5000 jusqu’à 12 000 DA, vous aurez un album de 200 photos, deux photos grand modèle et une cassette vidéo, alors que l’air est au DVD.Le clou de la soirée étant la mariée, elle défilera dans des tenues dont les prix défient toute logique. Parce qu’elle est de marque anglaise, la jolie robe de fête sur le marché est cédée à son plus bas prix à 35 000 DA. La basique, importée du Turquie, est déjà acquise à partir de 26 000 DA. Recourir à une couturière pour faire du sur mesure exige de multiplier les prix par deux, voire trois pour un haut de robe travaillé en medjboud ou fetla. Le mètre dentelle de Calais perlée est cédé sur la place commerçante à 35 000DA, alors que les prix des caftans oscillent entre 70 000DA pour les pièces en vitrine et 200 000DA quand il est ramené de son pays d’origine. Les toilettes qui, passée la fête, vont se démoder et ne plus servir, sont si chères que nombre de jeunes filles préfèrent recourir aujourd’hui à la location. Les boutiques qui font dans cette pratique ont pignon sur rue. A El Biar, une boutique de robes de fêtes propose à la location des modèles princesse et robes blanches au prix de 5000 DA jusqu’à 12 000 DA la journée. Concernant la chaussure, dont les prix ne sont pas donnés, variant entre 6000 DA et 12 0000 DA pour la chaussure italienne, elle sera déterminé par la couleur des tenues. Il reste que pour se faire plaisir et avoir des souvenirs concrets de son mariage, la jeune mariée s’octroiera les services d’une couturière pour coudre une ou deux belles tenues traditionnelles. Enfin pour être la reine d’un soir, parée de la belle parure que lui aura achetée son futur époux – c’est l’exigence de l’heure – au prix fort, dépassant de loin la dizaine de millions, la jeune mariée va être appelée à débourser encore 7000, voire 12 000 DA, suivant les quartiers, pour la coiffure et le maquillage, sans compter le nettoyage de peau fait une semaine à l’avance, pour 3500 DA. Cette opération qui coûte en temps normal 1500 DA s’élève sans préavis aucun dès que le visage à nettoyer est celui d’une future mariée. Moderne ou traditionnelle, la touche finale La décoration de la belle caisse dans laquelle la mariée va avoir l’insigne honneur de monter est devenue une pièce de musée. Elle passera la journée chez le fleuriste qui devient pour la circonstance un artiste. Mais la nouvelle tendance consiste en la pose de bouquets en tissu et autres matières durables, proposés par nombre de boutiques, à l’image de la boutique du boulevard Victor Hugo, à Alger. Louée ou prêtée, la voiture dans laquelle le couple est acheminé vers la salle est rarement de bas de gamme. La mode est aujourd’hui à la limousine américaine qui se dispute la place aux 4×4, pour 6000DA quel que soit le trajet qui sépare le domicile de la jeune mariée de la salle où une foule d’invités l’attendent. En Kabylie, une tradition qu’on croyait disparue revient pour dire oust aux voitures et autres bolides mécaniques. La mariée est ramenée dans sa nouvelle demeure sur un beau cheval harnaché des mêmes couleurs que la robe kabyle. Après le cheval en Kabylie, ce sera peut-être au tour de la charrette de Biskra de retrouver ses lettres de noblesse, qui sait ! La fête aura un goût d’inachevé, si elle ne se clôt pas par un dîner, où la viande sera servie à toutes les sauces, rouge, blanche et sucrée. Pas besoin de faire de calculs, les prix des denrées sont connus de tous, pour être si souvent décriés. Convoler en justes noces est devenu si cher que dans bien des cas, les familles des époux font acte de bon sens et organisent une fête commune, s’allégeant mutuellement les frais. Heureusement que la chambre d’hôtel est souvent un cadeau d’amis, sinon il aurait fallu ajouter à l’ardoise, déjà super salée la coquette somme de 12 000 DA pour un hôtel quatre étoiles et jusqu’à 35 000 DA pour un grand hôtel. Le lendemain, la famille du marié accueille les beaux-parents chargés de gâteaux aux amandes pour leur montrer leurs talents culinaires. Des dépenses à n’en pas finir !" à oran le prix moyen d'une salle des fetes est entre 6 et 7 millions!! alors venez vous marier a oran c'est moins cher !! :wavetowel3: Citer Link to post Share on other sites
sababa 10 Posted October 16, 2012 Partager Posted October 16, 2012 à oran le prix moyen d'une salle des fetes est entre 6 et 7 millions!! alors venez vous marier a oran c'est moins cher !! :wavetowel3: On peut trouver une salle à 6 ou 7 millions à Oran! ? beh c'est bien :rolleyes: Citer Link to post Share on other sites
Bnita 10 Posted October 16, 2012 Partager Posted October 16, 2012 Si c'est l'espace qui nous importe, y a des salles à 50 000 dinars à Alger, pas grande et pas au cœur d'Alger, j'en même trouvé à 45 000 sans serveuses, DJ offert. mais hna on a tendance à choisir les plus belles salles avec le meilleure décore ... et ça, ça se paye ! Faut pas trop dramatiser, on peut trouver klk chose de convenable si on est pas trop exigeant. Citer Link to post Share on other sites
samir0278 12 Posted October 16, 2012 Partager Posted October 16, 2012 moi j'aime bien les fête au village, peut importe le menu ( un petit chouia de couscous pour EL BARAKA me suffit largement), mais j'adore cette ambiance de ce retrouver tous famille et de revoir tous le monde. les gens au village organise leur fête selon leurs moyens, ceux qui ont plus offre plus, mais ceux qui sont des Zaouali, offre le bonheur de rassembler les membres de la famille. Citer Link to post Share on other sites
samir0278 12 Posted October 16, 2012 Partager Posted October 16, 2012 j'aime pas les fêtes dans les salles, je me sent dépayser. Citer Link to post Share on other sites
bibikma 10 Posted October 16, 2012 Partager Posted October 16, 2012 On peut trouver une salle à 6 ou 7 millions à Oran! ? beh c'est bien :rolleyes: oui oui tout a fait :p Citer Link to post Share on other sites
sababa 10 Posted October 16, 2012 Partager Posted October 16, 2012 oui oui tout a fait :p Merci pour l'info :D en tout cas je vais pas faire ma fête dans une salle! on a une maison assez assez grande , au moins ça va servir à quelque chose :confused: Citer Link to post Share on other sites
Bnita 10 Posted October 16, 2012 Partager Posted October 16, 2012 w koulchi mebrouk Merci pour l'info :D en tout cas je vais pas faire ma fête dans une salle! on a une maison assez assez grande , au moins ça va servir à quelque chose :confused: Saha fik ;) Citer Link to post Share on other sites
sababa 10 Posted October 16, 2012 Partager Posted October 16, 2012 Saha fik ;) ysselmek, t3ichi :o Citer Link to post Share on other sites
bibikma 10 Posted October 16, 2012 Partager Posted October 16, 2012 Merci pour l'info :D en tout cas je vais pas faire ma fête dans une salle! on a une maison assez assez grande , au moins ça va servir à quelque chose :confused: quelle chance s'est super! Citer Link to post Share on other sites
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