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Détente et Pitbull


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oui, en fait seul moi et Patchi étions sortis, l'autre (qui s'est énervé) est resté dans la voiture, et il a bien fait.

 

le parkingueur a voulu l'en sortir, il avait ouvert la portière mais le gars à l'intérieur la refermé et condamné.

 

enfin, moi je me disais au début que ce n'était que du cinéma, mais quand j'ai vu l'action du coup de pioche, j'ai été refroidi. :D

 

coucou tonton risk! :)

attends prkoi tu m'as pas appelé j'ai de gros bras :o :mad:

vous avez appeler les flics après ou noon? ils les ont choppés??

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coucou tonton risk! :)

attends prkoi tu m'as pas appelé j'ai de gros bras :o :mad:

vous avez appeler les flics après ou noon? ils les ont choppés??

 

coucou wessim :D

 

on était...loin de la civilisation :s

 

on s'est arrêtés à un barrage mais de militaire, ils ont dit de ne pas se stationner près d'eux.

 

on prévoit une riposte, alors entretiens tes bras on sait jamais :D

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tout récemment, bien que l'idée me trottait depuis un bon moment dans la tête, on s'est enfin décidé à passer quelques jours de vacances entre amis.

 

un ami que j’appellerai le menteur (un arracheur de dents), a les clefs d'un appart à Boumerdes, très belle ville juste à coté d’Alger, l'appartement lui vient de son oncle parti depuis 20 ans vivre aux states pour y enseigner les maths. Depuis le séisme la maison n'est que l'ombre de ce qu'elle était avant, il y a eu quelques travaux, mais la finition restait toujours à faire, pas de meubles, quelques matelas, l'eau courante et l'éléctricité...c'est à peu près tout ce qu'il y avait.

 

tout allait tomber à l'eau parce que des amis sétifiens voulaient profiter de la mer toute proche de la cité où l'appartement se trouvait (plein centre ville) donc il fallait remettre ca à plus tard, mais voilà que le menteur m'appelle, son cousin de Setif avec un ami à lui étaient sur le point d'arriver (Bouira) quand ils se sont rendu compte qu'ils avaient pommé les clefs...pour couronner le tout, ils avaient pris le bus de 16h, 3 heure de route minimum, une soirée sous la belle étoile improvisée se profilait déjà. du coup, même si je n'étais pas tellement chaud a l'idée de vacances au bords de la mer (j'aurais préféré le Sahara) je me suis dit pourquoi pas. et vu que le menteur avait fixé pour règle de ne jamais passer le pérmis, de peur de devenir le coursier ou le chauffeur de la famille, il m'appelle vers 19h pour me demander de l'amener à boumerdès afin de permettre aux deux bougres d'avoir un toit sous lequel se coucher.

 

Destination boumerdes et ses rues propres et vastes, son haut tribunal perché a une centaine de marches du sol pour symboliser la toute hauteur de la justice régnante sur tout le monde (LOL). ...Une heure de route à peine, une demi douzaine de barrages, policiers, gendarmes, militaires...la nuit couvrait le ciel de la ville au moment où nous nous dirigions vers le meilleur vendeur de pizza de la wilaya 35, RDV avec les deux aventuriers devant la cage d'éscalier, contacts timides...bla bla de routine et blague gênantes.

 

j'avais décidé de rentrer chez moi le lendemain vu que la compagnie de plus d'une seule personne m'ennuyais. (obligé de crier bella3! si je voulais en placer une), mais je me suis laissé convaincre de prolonger mon séjour et de "profiter" du beau temps.

 

et j'en ai profité, parties de pèches, longues discussions, coinche, séances de lectures, siestes, jogging...etc, y'en avait un qui ronflait, mais le coup de l'étranglement avec un coussin ne m'a pas trahit ces soirées là.

 

enfin...pour casser un peu la routine qui est quand même parvenue à s'installer, on avait décidé de prendre la voiture et de se diriger vers une plage qu'aucun d'entre nous n'avait visité...achat de matlou3, de melons, gazouz et tout l'équipement du zawali, et tout le monde grimpe dans la petite hyundai...après quelques KM, et au moins autant de barrages , on avait en vu l'usine de ciment de Cap Djennad, au bord d'une route à une seule voie, une plaque indiquait "plage familiale", le choix était fait unanimement.

 

magnifique plage, avec un sable grisâtre et épais, presque déserte, eau calme, et silence naturel reposant...on se gare, on s'installe, on s'amuse, on bouffe, vers 17 H je me dirige vers la voiture pour me changer, et je vois un bonhomme à torse nu peau rouge et bien cuite, venir vers moi. le môme d'à peine 20 ans s'arrête avant de me lancer "parking khou". quoi? t'es sérieux? ca m'a fait sourire sur le coup, mais voilà, le gars était fermement décidé à faire valoir son droit...je lui explique que la plage était déserte, (hormis deux familles installées à une centaine de mètres), qu'aucune plaque n'indiquait qu'il s'agissait d'un parking, et qu'il devait nous prévenir que c'en était un dès notre arrivée pour pouvoir avoir le d"roit" d’exiger un paiement, il ne lâchait toujours pas prise..., inutile d'insister, je met la main à la poche, je la ressort avec quelques pièces que je lui tend, il en rigole et m'éxplique grossièrement que le prix était de 100DA et non pas 30.

 

un de mes compagnons se pointe, demande ce qui ne va pas, je lui explique et il s'énerve un peu, l'autre hausse le ton, et mon ami lui répond qu'un mendiant mériterait plus de respect que lui qui en fait n'en était qu'un mais armé d'un bâton...et là, le petit s’enflamme, commence à hurler, nous arrose d'insultes et court vers une baraque en jurant que nous ne quitterions pas la plage si nous ne payons pas.

 

très vite, d'autres moitié hommes moitié habillés surgissent d'une vieille bâtisse, 8 aux moins, un pitbull nous fonçant dessus trainant avec lui son...maitre, l'un d'entre eux avait une pioche dans la main. le menteur me criait de démarrer la voiture, mais le seul accès à la route passait tout près de leur baraque.

 

d'ailleurs je suis monté dans la voiture, j'ai mis le contacte mais j'avais compris que ca ne marchait que dans les films d'action.

 

moi et un autre de mes compagnons (surnommé patchi) sommes sorti, la meute nous est tombée dessus, et bizarrement aucun coup n'est parti, beaucoup de bruits par contre, des cris, j’invoquais le calme, et insistais sur une solution sans grabuge...je me suis rendu compte que seul le petit bonhomme qui était venu me voir sautillait dans tout les sens, les autres nettement plus âgés n'étaient venus que pour faire...acte de présence. mais voilà, je discutais bruyamment avec eux quand j'ai vu patchi courir poursuivi par le petit armé de la pioche, il l'agitait comme un taré et a fini par frôler au millimètre le dos du fuyard qui ne devait son salut qu'à un réflexe désespéré.

 

après ce spectacle, j'ai fini par payer, la voiture à reçu quelques coups, mais heureusement aucun blessé, un choc qui a forcé le silence pendant 30 longues minutes.

 

le soir on en rigolait...dieu merci, relativiser et pouvoir passer à autre chose ne m'a jamais semblé si indispensable.

 

Hamdoulilah , ki kheradjetou salamat

 

l'etat a laisser c voyous trainent comme ils veulent, Rabi yaster

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Hamdoulilah , ki kheradjetou salamat

 

l'etat a laisser c voyous trainent comme ils veulent, Rabi yaster

 

merci :)

 

eh bien, comme je suis trop fort pour relativiser, je dirai que l'etat dans ce secteur de boumerdes, était trop occupé avec les térros.

 

d'ailleurs, cette régions est le dernier rempart faisant face aux grandes et vastes forets abritant des dizaines de térros. ^^

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tout récemment, bien que l'idée me trottait depuis un bon moment dans la tête, on s'est enfin décidé à passer quelques jours de vacances entre amis.

 

un ami que j’appellerai le menteur (un arracheur de dents), a les clefs d'un appart à Boumerdes, très belle ville juste à coté d’Alger, l'appartement lui vient de son oncle parti depuis 20 ans vivre aux states pour y enseigner les maths. Depuis le séisme la maison n'est que l'ombre de ce qu'elle était avant, il y a eu quelques travaux, mais la finition restait toujours à faire, pas de meubles, quelques matelas, l'eau courante et l'éléctricité...c'est à peu près tout ce qu'il y avait.

 

tout allait tomber à l'eau parce que des amis sétifiens voulaient profiter de la mer toute proche de la cité où l'appartement se trouvait (plein centre ville) donc il fallait remettre ca à plus tard, mais voilà que le menteur m'appelle, son cousin de Setif avec un ami à lui étaient sur le point d'arriver (Bouira) quand ils se sont rendu compte qu'ils avaient pommé les clefs...pour couronner le tout, ils avaient pris le bus de 16h, 3 heure de route minimum, une soirée sous la belle étoile improvisée se profilait déjà. du coup, même si je n'étais pas tellement chaud a l'idée de vacances au bords de la mer (j'aurais préféré le Sahara) je me suis dit pourquoi pas. et vu que le menteur avait fixé pour règle de ne jamais passer le pérmis, de peur de devenir le coursier ou le chauffeur de la famille, il m'appelle vers 19h pour me demander de l'amener à boumerdès afin de permettre aux deux bougres d'avoir un toit sous lequel se coucher.

 

Destination boumerdes et ses rues propres et vastes, son haut tribunal perché a une centaine de marches du sol pour symboliser la toute hauteur de la justice régnante sur tout le monde (LOL). ...Une heure de route à peine, une demi douzaine de barrages, policiers, gendarmes, militaires...la nuit couvrait le ciel de la ville au moment où nous nous dirigions vers le meilleur vendeur de pizza de la wilaya 35, RDV avec les deux aventuriers devant la cage d'éscalier, contacts timides...bla bla de routine et blague gênantes.

 

j'avais décidé de rentrer chez moi le lendemain vu que la compagnie de plus d'une seule personne m'ennuyais. (obligé de crier bella3! si je voulais en placer une), mais je me suis laissé convaincre de prolonger mon séjour et de "profiter" du beau temps.

 

et j'en ai profité, parties de pèches, longues discussions, coinche, séances de lectures, siestes, jogging...etc, y'en avait un qui ronflait, mais le coup de l'étranglement avec un coussin ne m'a pas trahit ces soirées là.

 

enfin...pour casser un peu la routine qui est quand même parvenue à s'installer, on avait décidé de prendre la voiture et de se diriger vers une plage qu'aucun d'entre nous n'avait visité...achat de matlou3, de melons, gazouz et tout l'équipement du zawali, et tout le monde grimpe dans la petite hyundai...après quelques KM, et au moins autant de barrages , on avait en vu l'usine de ciment de Cap Djennad, au bord d'une route à une seule voie, une plaque indiquait "plage familiale", le choix était fait unanimement.

 

magnifique plage, avec un sable grisâtre et épais, presque déserte, eau calme, et silence naturel reposant...on se gare, on s'installe, on s'amuse, on bouffe, vers 17 H je me dirige vers la voiture pour me changer, et je vois un bonhomme à torse nu peau rouge et bien cuite, venir vers moi. le môme d'à peine 20 ans s'arrête avant de me lancer "parking khou". quoi? t'es sérieux? ca m'a fait sourire sur le coup, mais voilà, le gars était fermement décidé à faire valoir son droit...je lui explique que la plage était déserte, (hormis deux familles installées à une centaine de mètres), qu'aucune plaque n'indiquait qu'il s'agissait d'un parking, et qu'il devait nous prévenir que c'en était un dès notre arrivée pour pouvoir avoir le d"roit" d’exiger un paiement, il ne lâchait toujours pas prise..., inutile d'insister, je met la main à la poche, je la ressort avec quelques pièces que je lui tend, il en rigole et m'éxplique grossièrement que le prix était de 100DA et non pas 30.

 

un de mes compagnons se pointe, demande ce qui ne va pas, je lui explique et il s'énerve un peu, l'autre hausse le ton, et mon ami lui répond qu'un mendiant mériterait plus de respect que lui qui en fait n'en était qu'un mais armé d'un bâton...et là, le petit s’enflamme, commence à hurler, nous arrose d'insultes et court vers une baraque en jurant que nous ne quitterions pas la plage si nous ne payons pas.

 

très vite, d'autres moitié hommes moitié habillés surgissent d'une vieille bâtisse, 8 aux moins, un pitbull nous fonçant dessus trainant avec lui son...maitre, l'un d'entre eux avait une pioche dans la main. le menteur me criait de démarrer la voiture, mais le seul accès à la route passait tout près de leur baraque.

 

d'ailleurs je suis monté dans la voiture, j'ai mis le contacte mais j'avais compris que ca ne marchait que dans les films d'action.

 

moi et un autre de mes compagnons (surnommé patchi) sommes sorti, la meute nous est tombée dessus, et bizarrement aucun coup n'est parti, beaucoup de bruits par contre, des cris, j’invoquais le calme, et insistais sur une solution sans grabuge...je me suis rendu compte que seul le petit bonhomme qui était venu me voir sautillait dans tout les sens, les autres nettement plus âgés n'étaient venus que pour faire...acte de présence. mais voilà, je discutais bruyamment avec eux quand j'ai vu patchi courir poursuivi par le petit armé de la pioche, il l'agitait comme un taré et a fini par frôler au millimètre le dos du fuyard qui ne devait son salut qu'à un réflexe désespéré.

 

après ce spectacle, j'ai fini par payer, la voiture à reçu quelques coups, mais heureusement aucun blessé, un choc qui a forcé le silence pendant 30 longues minutes.

 

le soir on en rigolait...dieu merci, relativiser et pouvoir passer à autre chose ne m'a jamais semblé si indispensable.

 

 

ha je suis fan de Risk! Je suis fan!

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Guest Lumineuse

Je n'ai jamais arrivé à me décider quel comportement dois-je avoir face à une situation pareille ( une chose jamais rencontrée et je ne risque pas d'en arriver bientôt )

 

Dois-je avoir pitié et me dire que c'est un travail qu'on doit accepter ou bien me révolté face à ce que je dois considérer comme du vol justifié ?

 

Difficile de vivre en Algérie, y a beaucoup de problématique !

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