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Guerre du Kippour: comment nous avons franchi le canal de Suez.


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C'est l'anniversaire de la guerre du Kippour. C'est une grande date, l'armée egyptienne a alors réussit à franchir le canal de Suez en utilisant de simples lances à incendie contre les murs de sable israélien.

Lors de cette guerre l'armée israélienne a perdu le plus grand nombre de soldats.

 

Une autre fois au sud Liban, le Hezbollah ébranlera la toute puissance de l'armée israélienne.

 

 

ps: des textes sur le génie des stratèges égyptiens seront apportés sur ce topic. Enrichissez le! Mr Razoux a bien décrit le franchissement.

 

 

Pierre Razoux «*La guerre israélo-arabe d’octobre 1973. Une nouvelle donne militaire au proche-Orient*».

 

 

Une difficulté particulière : la traversée du canal de Suez

 

La tâche s'avère ardue pour les fantassins et les commandos égyptiens désignés pour traverser les premiers le Canal. Ils doivent en effet affronter le feu croisé et préréglé des mitrailleuses et des canons ennemis, puis escalader le rempart de sable qui borde la voie d'eau pour préparer le tra*vail des sapeurs, tout en ayant d'autre possibilité que de résister aux premières contre-attaques israéliennes jusqu'à l'arrivée de leurs moyens lourds d'appui et de soutien. Moshé Dayan, ministre israélien de la défense, considère d'ailleurs lui-même que le canal de Suez et la ligne de défense attenante constituent « le meilleur fossé antichar du monde » 2.

 

L'obstacle

 

Le canal de Suez s'étend sur 175 kilomètres, du nord au sud, utilisant les dépressions naturelles des lacs Timsah, Ballah et Amers. Il ne possède donc pas d'écluses. Sa largeur maximale est de 220 mètres et sa profon*deur moyenne oscille entre 16 et 18 mètres. La vitesse du courant, qui est de 0,5 mètre par seconde au nord du Canal, atteint 1,5 mètre par seconde au sud. La direction du courant change toutes les six heures, en fonction des cycles de marée. L'amplitude maximale des marées se situe entre soixante centimètres au nord et deux mètres au sud. La voie d'eau est dou*blée, sur la rive occidentale, par un petit canal d'eau douce alimentant les agglomérations bordant ses rives. Celui-ci, situé à environ trois kilo*mètres en retrait du Canal, irrigue une bande agricole composée de nom*breuses palmeraies qui permettent aux Égyptiens de se mettre à couvert plus facilement.

La ligne Bar-Lev se compose d'une trentaine de fortins israéliens espacés chacun d'environ cinq kilomètres, adossés au rempart de sable bordant la rive orientale du Canal. Après la guerre des Six Jours, les Israé*liens ont en effet entrepris l'érection d'un formidable rempart de sable compacté, sur presque toute la longueur du Canal, afin de masquer le déplacement de leurs unités sur la rive orientale de la voie d'eau. Ce rempart a progressivement été surélevé pour atteindre en certains endroits une hauteur d'une vingtaine de mètres, notamment aux points prévisibles de traversée. Les berges du Canal, minées et recouvertes de barbelés, ne lais*sent aucun espace de manœuvre le long de la voie d'eau. Leur pente très raide rend impossible toute ascension par des blindés, même chenilles.

Chaque fortin de la ligne Bar-Lev est équipé pour l'observation visuelle et électronique. Des orifices de tir sont aménagés dans toutes les directions, couvrant ainsi l'ensemble des secteurs d'où pourrait provenir une attaque ennemie. Des détachements blindés sont chargés de patrouiller entre les intervalles. La position la plus septentrionale se trouve en face de Port-Fouad, sur les rives de la Méditerranée, tandis que la plus méridionale se situe sur un promontoire appelé Ras Missalah dominant la mer Rouge. Ces fortins (les Maozim) peuvent accueillir quel*ques pièces d'artillerie, ainsi qu'un peloton de chars. Chacun d'entre eux a été conçu pour résister à l'impact direct d'un obus de 155 millimètres ou d'une bombe de 500 kilogrammes. Pour leur édification, les Israéliens ont utilisé les rails de l'ancienne voie ferrée Ismaïlia/Gaza pour renforcer leur structure. Un dispositif particulier permettant de répandre du liquide enflammé à la surface du Canal, semble en outre avoir été mis en place sur certains sites '. Des murets, des champs de mines et des tranchées com*plètent le dispositif, défendant les accès aux routes principales. Une deuxième série de points d'appui plus sommaires (les Taozim) est implan*tée à une dizaine de kilomètres en retrait de la Ligne, afin d'abriter les centres de coordination de l'artillerie.

Les différents ouvrages de la Ligne sont reliés entre eux par un impor*tant réseau routier comprenant trois rocades parallèles : la première, dénommée route Lexique, borde immédiatement la voie d'eau et permet d'accéder aux fortins ; la seconde, à une dizaine de kilomètres plus à l'est, juste derrière la première ligne de crête, est identifiée sous l'appellation de

dUv. 21 août 1967.

1. Il existe une controverse sur l'existence même de ce dispositif et sur son éventuel caractère opérationnel à la veille de la guerre. La position israélienne consiste à nier son existence. Toutefois, certains auteurs israéliens, dont Chaïm Herzog, reconnaissent que leur armée a testé un tel dispositif, d'autant que les Égyptiens en ont observé les essais à de multiples reprises en 1971. En fait, il semble que ce dispositif ait été installé sur au moins deux sites et que les essais ne s'étant pas avérés concluants, leur installation en d'autres endroits ait été aban*donnée. Certaines sources israéliennes font état du fait que peu de temps avant le début de la guerre, le général Gonen, commandant en chef du secteur Sud, aurait décidé la réactivation d'une partie de ce dispositif, sous-entendant par là même que la quantité d'installations concernées serait bien supérieure à deux. Cette allégation a été confirmée par deux ingénieurs israéliens affectés à son entretien qui ont été capturés par les Égyptiens le 6 octobre!973.

 

 

route de l'Artillerie - elle permet en effet à l'artillerie israélienne de se déployer sur ses positions de tir ; la troisième, enfin, connue sous le nom de route latérale, est située à une trentaine de kilomètres à l'est du Canal et permet le basculement des forces d'un secteur à l'autre du front.

 

Une planification exemplaire . .

 

Faire franchir le canal de Suez à cinq divisions d'infanterie et plusieurs brigades de commandos implique le transfert en trois heures de 32 000 hommes de l'autre côté de la voie d'eau, et d'autant pendant les douze heures suivantes. Cette traversée, qui doit s'effectuer sous la couverture d'un épais nuage de fumée artificielle, nécessite également le passage sur l'autre berge de 1 000 chars et 13 500 véhicules divers. L'ensemble de ces opérations doit être achevé dans les quinze premières heures suivant le déclenchement des hostilités.

Chaque division d'infanterie est responsable d'un secteur large de huit kilomètres et peut compter sur deux ponts lourds, un pont léger et sept bacs automoteurs. L'infanterie est divisée en trois groupes : tout d'abord, les fantassins qui effectuent la traversée au moyen de canots pneumati*ques en douze vagues se succédant à quinze minutes d'intervalle ; ensuite, ceux qui empruntent à pied les pontons et les ponts légers ; enfin, ceux qui franchissent le Canal sur les ponts lourds, à bord de leurs véhicules. Les véhicules doivent franchir le Canal suivant un ordre de priorité établi en fonction des missions opérationnelles : d'abord les blindés, ensuite l'artil*lerie, puis les camions de soutien logistique et en dernier lieu les véhicules de transport de troupes. La gestion du trafic routier aux abords du Canal constitue l'un des aspects les plus délicats de cette opération. Les routes d'approche transversales sont indiquées par des panneaux de signalisa*tion, mis en place juste après le déclenchement des hostilités par les trou*pes de circulation militaire. De l'autre côté du Canal, des voies de déga*gement sont prévues en face de chaque route d'approche. Elles portent le même code et la même couleur d'identification que celles-ci. Un numéro est également donné à chaque embarcation. Ce numéro doit être reporté sur des panneaux fluorescents, placés aux points d'embarquement et de débarquement déterminés à l'avance, et entre lesquels l'embarcation doit effectuer ses rotations. m-r.'^ ;';•••>'

Cette planification requiert une attention toute particulière dans le domaine des transmissions. Cinq cents officiers et mille hommes de troupe, équipés de 500 appareils de radio, de 200 téléphones de campagne et d'un important réseau téléphonique de plus de 800 kilomètres de câbles, sont chargés d'assurer l'ensemble des transmissions dans la zone du Canal, et cela pendant toute la durée des opérations. Les stations de guerre électronique et de brouillage jouent également un rôle indispen*sable. Ce réseau fortement centralisé, allonge cependant sensiblement les délais de réaction sur le terrain. Seul l'état-major peut modifier les horaires, les routes et les points de traversée en cas de besoin.

à suivre...

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il ne faut pas suivre la propagande égyptienne à l'aveuglette concernant cette guerre.

 

ce que beaucoup ne savent pas c'est que toute une armée égyptienne a fini la guerre encerclée par un certain général ariel sharon, mourant de soif pendant que les pourparlers de cessez le feu se déroulait. Les israeliens ont renversé l'issu de la guerre en leur faveur.

 

l'égypte n'a pas gagné cette guerre mais l'a perdu de meme que la syrie. le seul point réussi fut de déplacer le front du bord du canal de suez à l'interieur de la peninsule ... pendant quelques jours

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Ils ont tellement franchi le canal de Suez que Sadate a dû faire le larbin pour récupérer le Sinaï ce qui lui a coûté la vie

 

Franchir le canal était donné comme impossible.

Et pourtant, ils l'ont fait.

Gloire aux djounouds qui ont abattu le mythe de l'invincibilité de Tsahal.:gun_bandana:

 

Yom Kippour, nhar zinne.:mdr:

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il ne faut pas suivre la propagande égyptienne à l'aveuglette concernant cette guerre.

 

ce que beaucoup ne savent pas c'est que toute une armée égyptienne a fini la guerre encerclée par un certain général ariel sharon, mourant de soif pendant que les pourparlers de cessez le feu se déroulait. Les israeliens ont renversé l'issu de la guerre en leur faveur.

 

l'égypte n'a pas gagné cette guerre mais l'a perdu de meme que la syrie. le seul point réussi fut de déplacer le front du bord du canal de suez à l'interieur de la peninsule ... pendant quelques jours

 

1- respectons la chronologie des faits,

2- l'armée égyptienne a réussit à franchir la ligne bar lev réputée infranchissable,

3- quant à l'affaire du déversoir, il faut savoir que les satellites US ont donné à Israel les photos des positions égyptiennes et des endroits les plus faiblement défendus.

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dernier litige avec son homologue syrien. Dans le même temps, les sous-marins et les destroyers égyptiens rejoignent leurs zones de patrouille.

La nuit précédant l'offensive arabe, des équipes spécialisées de nageurs de combat égyptiens neutralisent les ouvertures des conduits des installa*tions israéliennes destinées à répandre du liquide enflammé à la surface du canal de Suez. Le 6 octobre 1973 à 6 heures du matin, la machine de guerre est lancée. Elle ne peut plus être arrêtée. Les derniers ordres sont donnés. Sur le front égyptien, les sapeurs diminuent le débit du petit canal d'eau douce, faisant baisser son niveau afin de permettre aux véhicules de le fran*chir sur des gués préaménagés, évitant par là même que ses abords ne soient inondés à la suite de ruptures de digues qui seraient provoquées par les bombardements israéliens. À midi, les pilotes reçoivent l'assignation de leurs objectifs. À 13 h 30, le président Sadate, accompagné de son ministre de la guerre, s'installe au centre n° 10. À 13 h 35, il active les unités de défense civile et les place dans une posture d'alerte maximale. À 13 h 40, l'ensemble du trafic aérien et maritime civil est discrètement stoppé. Dans tous les états-majors, les cartes de manœuvre sont remplacées par les véri*tables cartes sorties des coffres-forts. Les avions de combat de la première vague d'assaut se tiennent prêts à décoller. À 13 h 55, le Proche-Orient retient son souffle. À 14 heures, l'orage éclate.

 

CHAPITRE

5

Le déclenchement de l'offensive arabe

 

Lorsque vous rencontrerez l'ennemi, soyez endurants et sachez que le paradis est à l'ombre des sabres »

Al-Bokhari

L'offensive conjointe lancée par les armées arabes débute par une série de raids aériens et par des tirs de barrage d'une intensité exceptionnelle destinés à ébranler les défenseurs israéliens. L'armée égyptienne traverse le canal de Suez et entame la conquête de la ligne Bar-Lev, bousculant les formations blindées israéliennes déployées près du Canal. Elle effectue simultanément une série d'actions en profondeur destinée à retarder l'arri*vée des renforts adverses. Prudents, les Égyptiens consolident ensuite leurs têtes de pont, se retranchent, puis attendent la contre-attaque israé*lienne. Parallèlement, leurs fantassins achèvent de réduire les fortins israéliens. De son côté, l'armée syrienne franchit la ligne Pourpre, traver*sant le fossé antichar qui lui barre l'accès du plateau du Golan en trois endroits. Elle perce alors les lignes ennemies, menaçant le centre de gra*vité du dispositif israélien. Alors qu'elle détient indubitablement l'avan*tage, elle stoppe inexplicablement sa progression à quelques heures de l'effondrement prévisible de son adversaire.

 

L'attaque égyptienne dans le Sinaï

 

À 14 heures précises, plus de deux cents appareils de combat égyp*tiens survolent le canal de Suez et se dirigent vers leurs objectifs situés dans le Sinaï, donnant ainsi le signal de l'attaque générale. Cinq minutes plus tard, les 1 850 bouches à feu du général el Mahi, commandant l'artil*lerie égyptienne, déclenchent un formidable tir de barrage contre la rive orientale du Canal, pilonnant sans relâche les fortins de la ligne Bar-Lev, de même que les concentrations d'artillerie et de blindés israéliens sta*tionnées près du front. À 14 heures 20, les chars et les canons sans recul gagnent leur position de combat au sommet des rampes égyptiennes qui bordent le Canal et joignent leur feu au tir de barrage qui dure 53 minutes, au cours desquelles plus de 100000 obus s'abattent sur les positions israéliennes. Plusieurs missiles balistiques sol-sol Frog sont tirés sur Bir-Gifgafa, Romani, Tasa et Um Kushéïba par la 64e brigade d'artillerie égyptienne. Des bombardiers lourds Tu-16 larguent leurs missiles air-sol AS-5 Kelt sur ces mêmes objectifs.

 

L'assaut initial

 

À 14 heures 20, alors que des haut-parleurs placés en bordure du Canal diffusent sans interruption le cri de guerre des combattants de l'Islam -Dieu est grand ! (Allah-ou Akbar !) ' - et que des générateurs de fumée répandent un épais brouillard artificiel au-dessus de la voie d'eau, la première vague d'assaut composée de 4 000 commandos égyptiens entame une traversée décisive.

Les canots se dirigent vers des zones situées entre les fortins et les points d'appui de la ligne Bar-Lev, afin d'être le moins exposés aux tirs ennemis. Dès qu'ils atteignent la berge, les commandos débarquent et dressent des échelles de cordes sur les parois abruptes du rempart de sable israélien pour faciliter l'escalade des vagues d'assaut successives. Les premières bannières égyptiennes sont déployées au sommet de la rive orientale aux alentours de 14 heures 30. Les commandos de cette pre*mière vague se ruent alors vers l'intérieur de la péninsule, afin de dresser des embuscades antichars destinées à repousser les premières contre-atta*ques blindées israéliennes. La noria des vagues d'assaut se poursuit toutes les quinze minutes, et ce pendant trois heures. La traversée du canal de Suez s'exécute conformément aux plans préétablis, sans anicroches majeures. Peu après 16 heures, la huitième vague à pris pied sur la berge orientale. Dès 18 heures, 32 000 hommes répartis en dix brigades d'infan*terie, huit bataillons de commandos et cinq bataillons antichars sont désormais déployés face aux Israéliens. Chaque brigade contrôle alors une tête de pont semi-circulaire s'étendant sur trois kilomètres à l'inté*rieur de la péninsule du Sinaï.

 

Entre temps, des détachements de sapeurs transfèrent leurs pompes à eau et leurs charges de démolition sur la rive orientale du Canal. Ils s'acti*vent entre les points de traversée, afin de ne pas être gênés dans leur tâche par le mouvement des vagues d'assaut successives. Ils entament alors l'ouverture des brèches dans le rempart de sable. Simultanément, dix bataillons du génie assemblent les sections des ponts flottants, pendant que d'autres unités de sapeurs mettent en œuvre une trentaine de bacs automoteurs GSP. À partir de 18 heures, les véhicules se rassemblent près de leurs zones de franchissement, en fonction de leur ordre de priorité de passage sur les ponts. À 18 heures 30, la première brèche est ouverte. Deux heures plus tard, le premier pont est opérationnel. Les flots de véhi*cules commencent à se répandre sur la rive orientale, pendant que l'infan*terie élargit les têtes de pont. Chaque tête de pont s'étend désormais sur huit kilomètres de large et sur cinq kilomètres de profondeur. De nom*breux bataillons d'infanterie, renforcés par des détachements antichars, prennent position entre les têtes de pont, occupant ainsi la plus grande par*tie de la rive orientale du Canal. Pendant les deux heures suivantes, les troupes du génie, commandées par le général Jamal Ali, ouvrent 60 brè*ches, déblayent 95 000 mètres cubes de sable et assemblent neuf ponts flottants sur douze. Trois ponts supplémentaires sont maintenus en réserve pour pallier aux destructions éventuelles des ponts déjà installés. Peu après minuit, l'ensemble des ponts de la seconde armée est en mesure de fonctionner à plein rendement. Parmi les premiers véhicules blindés à franchir le Canal se trouvent les BRDM-2 antichars et les chars démineurs PT-54 chargés d'ouvrir des voies de pénétration dans les abords immé*diats des points de traversée. Dans le secteur de la troisième armée, la construction des trois ponts lourds dévolus aux 7e et 19e divisions d'infan*terie rencontre quelques difficultés. Les sapeurs égyptiens ont en effet plus de mal à ouvrir des brèches dans ce secteur où le rempart israélien est plus compact. Les ponts ne commencent à être mis en service qu'à partir du lendemain matin, après que le commandant des troupes du génie fut venu superviser lui-même la poursuite des travaux *. La mise en service du dernier d'entre eux ne survient en définitive que le surlendemain.

Dès qu'ils franchissent le rempart de sable bordant la rive orientale du Canal, les commandos et les fantassins égyptiens se répandent derrière la ligne Bar-Lev, laissant l'artillerie ébranler la combativité des garnisons israéliennes. À 15 heures, le tir de barrage cesse, cédant la place à des duels d'artillerie sporadiques. Les Égyptiens investissent alors plusieurs

1. Le général Ahmed Hamdi, responsable de la construction des ponts dans la zone de la troisième armée, est tué durant la nuit lors d'un bombardement israé*lien, alors qu'il participait à la réparation d'un élément de pont endommagé par F aviation ennemie.

 

fortins inoccupés. Le premier poste à tomber ainsi entre leurs mains est celui de Kantara-Est. Durant la nuit du 6 au 7 octobre, les soldats égyp*tiens se répandent dans les sables du Sinaï, isolant totalement les garni*sons israéliennes.

 

L'attaque égyptienne sur le front Sud (6-7 octobre 1973)

Si la majeure partie des opérations reste circonscrite dans les abords immédiats du canal de Suez, l'état-major égyptien n'en réalise pas moins quelques actions en profondeur destinées à désorganiser les arrières enne*mis. À 14 heures 15, la 130e brigade mécanisée amphibie, stationnée à Kabrit et commandée par le général Shaliman, franchit le lac Amer en son endroit le plus étroit '. Sitôt parvenue sur l'autre berge, elle fonce vers les cols stratégiques de Giddi et de Mitla. Le but de ce raid consiste à prendre le contrôle de ces deux cols, même de manière momentanée, afin de retar*der le plus possible l'arrivée des renforts israéliens qui doivent y transiter. De là, les blindés égyptiens peuvent menacer le centre de commandement israélien avancé d'Um Kushéïba. Des cols, la 130e brigade doit ensuite mener des actions de désorganisation sur les arrières de l'adversaire, en attaquant notamment les aérodromes de Bir Gifgafa et Bir el Thamada. Elle arrive en vue du col de Giddi vers 16 heures, au moment même où les éléments de tête de la 401e brigade blindée israélienne, commandée par le colonel Dan Shomron, franchissent le col en provenance de leur zone de concentration située près du mémorial Parker, en retrait de la ligne des cols 2. Un bref échange de tir se solde par la destruction d'une vingtaine de blindés légers égyptiens, ces derniers ne pouvant rivaliser avec les M-60 israéliens. Le commandant de la 130e brigade ordonne alors un repli salvateur avant d'être empêtré dans une bataille perdue d'avance. L'une de ses compagnies semble cependant n'avoir pas reçu cet ordre et met le cap sur la passe de Mitla, qu'elle parvient à franchir pendant la nuit. À l'aube du lendemain, cette petite unité, éclatée en pelotons, effectue un raid dans la région de Bir Gifgafa. Elle attaque des convois de véhicules et tire, peu après 10 heures, quelques obus sur l'aérodrome de Bir el Tha*mada. Elle parvient à regagner ses lignes durant la nuit suivante, en pas*sant par la passe d'el Sudr, située plus au sud et contrôlée par des groupes de commandos égyptiens héliportés.

Dès le crépuscule du 6 octobre, une trentaine d'hélicoptères égyptiens Mi-8 ont en effet déposé un peu plus de 600 commandos sur les arrières ennemis. Ceux-ci se regroupent aux alentours de Balouza, de Tasa, de la passe d'el Sudr et des champs pétrolifères d'Abou Rudeï's et d'el-Tor. Durant la nuit, des renforts en commandos provenant des 140e, 150e et

1. La 130e brigade, composée d'une trentaine de chars PT-76 et d'une soixan*taine de VBTT ne peut en effet franchir le Canal qu'au niveau des lacs Amers ou au niveau du lac Timsah, la configuration des berges du Canal empêchant ailleurs tout franchissement de véhicules blindés amphibies.

2. La 401e brigade a reçu l'ordre de rejoindre le front au plus vite, dès que les premiers rapports concernant l'ampleur de l'attaque égyptienne sont parvenus au quartier général du front Sud. Sa mission consistait également à contrôler les cols de Giddi et de Mitla, en vue d'empêcher une attaque directe sur le QG d'Um Kus*héïba, situé en surplomb du col de Giddi. La brigade, scindée en deux, a donc fait mouvement à travers ces deux cols. C'est par hasard que l'une des deux forma*tions est entrée en contact avec les Égyptiens aux abords du col de Giddi. Ce raid manqué a constitué le seul échec égyptien notable durant cette première phase de la guerre. Kabrit et commandée par le général Shaliman, franchit le lac Amer en son endroit le plus étroit '. Sitôt parvenue sur l'autre berge, elle fonce vers les cols stratégiques de Giddi et de Mitla. Le but de ce raid consiste à prendre le contrôle de ces deux cols, même de manière momentanée, afin de retar*der le plus possible l'arrivée des renforts israéliens qui doivent y transiter. De là, les blindés égyptiens peuvent menacer le centre de commandement israélien avancé d'Um Kushéïba. Des cols, la 130e brigade doit ensuite mener des actions de désorganisation sur les arrières de l'adversaire, en attaquant notamment les aérodromes de Bir Gifgafa et Bir el Thamada. Elle arrive en vue du col de Giddi vers 16 heures, au moment même où les éléments de tête de la 401e brigade blindée israélienne, commandée par le colonel Dan Shomron, franchissent le col en provenance de leur zone de concentration située près du mémorial Parker, en retrait de la ligne des cols 2. Un bref échange de tir se solde par la destruction d'une vingtaine de blindés légers égyptiens, ces derniers ne pouvant rivaliser avec les M-60 israéliens. Le commandant de la 130e brigade ordonne alors un repli salvateur avant d'être empêtré dans une bataille perdue d'avance. L'une de ses compagnies semble cependant n'avoir pas reçu cet ordre et met le cap sur la passe de Mitla, qu'elle parvient à franchir pendant la nuit. À l'aube du lendemain, cette petite unité, éclatée en pelotons, effectue un raid dans la région de Bir Gifgafa. Elle attaque des convois de véhicules et tire, peu après 10 heures, quelques obus sur l'aérodrome de Bir el Tha*mada. Elle parvient à regagner ses lignes durant la nuit suivante, en pas*sant par la passe d'el Sudr, située plus au sud et contrôlée par des groupes de commandos égyptiens héliportés.

Dès le crépuscule du 6 octobre, une trentaine d'hélicoptères égyptiens Mi-8 ont en effet déposé un peu plus de 600 commandos sur les arrières ennemis.

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Ceux-ci se regroupent aux alentours de Balouza, de Tasa, de la passe d'el Sudr et des champs pétrolifères d'Abou Rudeï's et d'el-Tor. Durant la nuit, des renforts en commandos provenant des 140e, 150e et

1. La 130e brigade, composée d'une trentaine de chars PT-76 et d'une soixan*taine de VBTT ne peut en effet franchir le Canal qu'au niveau des lacs Amers ou au niveau du lac Timsah, la configuration des berges du Canal empêchant ailleurs tout franchissement de véhicules blindés amphibies.

2. La 401e brigade a reçu l'ordre de rejoindre le front au plus vite, dès que les premiers rapports concernant l'ampleur de l'attaque égyptienne sont parvenus au quartier général du front Sud. Sa mission consistait également à contrôler les cols de Giddi et de Mitla, en vue d'empêcher une attaque directe sur le QG d'Um Kus*héïba, situé en surplomb du col de Giddi. La brigade, scindée en deux, a donc fait mouvement à travers ces deux cols. C'est par hasard que l'une des deux forma*tions est entrée en contact avec les Égyptiens aux abords du col de Giddi. Ce raid manqué a constitué le seul échec égyptien notable durant cette première phase de la guerre.

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quant à l'affaire du déversoir, il faut savoir que les satellites US ont donné à Israel les photos des positions égyptiennes et des endroits les plus faiblement défendus.

 

et les Russes qui redoute une défaite total de l’Égypte des cliches satellites

 

la seul victoire de l’Égypte c'est la surprise, tout est défaite la coalition

Egypte / Syrie a ete écrasé par Israél

 

http://www.histoire-pour-tous.fr/guerres/3263-la-guerre-du-kippour-1973.html

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1- respectons la chronologie des faits,

2- l'armée égyptienne a réussit à franchir la ligne bar lev réputée infranchissable,

3- quant à l'affaire du déversoir, il faut savoir que les satellites US ont donné à Israel les photos des positions égyptiennes et des endroits les plus faiblement défendus.

 

attention je ne minimise pas non plus l'effort des egyptiens. je dis juste qu'il ne faut pas prendre la propagande pour argent comptant.

 

l'artisant de l'invasion egyptienne s'appelle saad chadli, c'est lui qui a posé toute la stratégie jusque dans ces moindres détails. Mais lorsque les infos des premières victoires commencent à arriver aux oreilles de Sadate, il fantasmais déjà à entrer victorieux à telaviv, il a donc ordonné une attaque générale et écarté le stratège chadli qui était contre toute avancée au delà des lignes couvertes par l'artillerie. Résultat: la débandade totale

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attention je ne minimise pas non plus l'effort des egyptiens. je dis juste qu'il ne faut pas prendre la propagande pour argent comptant.

 

l'artisant de l'invasion egyptienne s'appelle saad chadli, c'est lui qui a posé toute la stratégie jusque dans ces moindres détails. Mais lorsque les infos des premières victoires commencent à arriver aux oreilles de Sadate, il fantasmais déjà à entrer victorieux à telaviv, il a donc ordonné une attaque générale et écarté le stratège chadli qui était contre toute avancée au delà des lignes couvertes par l'artillerie. Résultat: la débandade totale

 

Moi je cite le spécialiste RAZOUX.

On voit bien que l'armée égyptienne a défoncé la ligne infranchissable Bar-Lev.:gun_sniper:

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Moi je cite le spécialiste RAZOUX.

On voit bien que l'armée égyptienne a défoncé la ligne infranchissable Bar-Lev.:gun_sniper:

 

Égypte Syrie

Principales forces arabes alliées :

Irak, Maroc, Jordanie,Algérie,Arabie saoudite

 

7 pays contre un seul et par surprises, et tous renvoyé chez eux

 

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Net4war La guerre du Kippour

 

c'est vrai c'est une grande victoire

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Égypte Syrie

Principales forces arabes alliées :

Irak, Maroc, Jordanie,Algérie,Arabie saoudite

 

7 pays contre un seul et par surprises, et tous renvoyé chez eux

 

 

Arrête de faire le pitre .

 

Ces armées arabes n'avaient pas affronté la seule armée sioniste mais l'OTAN avec ses "volontaires" (avec avions notamment) , ses ponts aériens et ses services de renseignements .

 

Sans l'aide de l'OTAN (et surtout de l'Amérique) Tsahal ne résisterait même pas devant une attaque simultanée des armées Syrienne et Égyptienne à l'heure actuelle .

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Arrête de faire le pitre .

 

Ces armées arabes n'avaient pas affronté la seule armée sioniste mais l'OTAN avec ses "volontaires" (avec avions notamment) , ses ponts aériens et ses services de renseignements .

 

Sans l'aide de l'OTAN (et surtout de l'Amérique) Tsahal ne résisterait même pas devant une attaque simultanée des armées Syrienne et Égyptienne à l'heure actuelle .

 

je ne vénère aucune armé, mais il faut reconnaitre, que Israël a renvoyé a coup de pompes aux fesses plusieurs pays , ils sont militairement plus fort et n'ont eu besoin de l'otan

si il n'y avait pas eu les ricain pour les obliger a respecter le Cessez-le-feu sous la pression des Russe les Israélien auraient réduit a néant les armées Egypte Syrie etc .....

 

 

et toi le clown

 

donc il faudrait encore deux pays aujourd'hui contre Israël ?

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Arrête de faire le pitre .

 

Ces armées arabes n'avaient pas affronté la seule armée sioniste mais l'OTAN avec ses "volontaires" (avec avions notamment) , ses ponts aériens et ses services de renseignements .

 

Sans l'aide de l'OTAN (et surtout de l'Amérique) Tsahal ne résisterait même pas devant une attaque simultanée des armées Syrienne et Égyptienne à l'heure actuelle .[/quote/Mais bien sur,quand on a un grand frere, il faut l'utiliser, quand des voyoux t'agressent, meme si les americains ne sont jamais intervenus directgementr dans le conflit, ils le feront si la securite d'Israel est en jeu, mais hamdoulillah, iSRAEL,n'a pas besoin, il fait face tout seul comme un GRAND

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je ne vénère aucune armé, mais il faut reconnaitre, que Israël a renvoyé a coup de pompes aux fesses plusieurs pays , ils sont militairement plus fort et n'ont eu besoin de l'otan

si il n'y avait pas eu les ricain pour les obliger a respecter le Cessez-le-feu sous la pression des Russe les Israélien auraient réduit a néant les armées Egypte Syrie etc .....

 

 

et toi le clown

 

donc il faudrait encore deux pays aujourd'hui contre Israël ?

 

:mdr::mdr:

 

ET RE :mdr::mdr:

 

Pour une armée qui se fait ridiculiser par les bandes armées du Hezbollah !!!

 

PS: Tu l'ignores peut-être mais c'est aussi avec ton argent (impôts) que ce que tu appelles par Israël est protégé par l'OTAN et donc ta propre armée .

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:mdr::mdr:

 

ET RE :mdr::mdr:

 

Pour une armée qui se fait ridiculiser par les bandes armées du Hezbollah !!!

 

PS: Tu l'ignores peut-être mais c'est aussi avec ton argent (impôts) que ce que tu appelles par Israël est protégé par l'OTAN et donc ta propre armée .

 

que veux tu l'OTAN préfère les Israéliens aux Islamistes et c'est eux qui dominent tous ils ont le pouvoir partout mais chut :whistling: un si petit pays qui n'a pratiquement pas de pétrole, ils doivent avoir quelque chose que les autres n’ont pas :cool:

 

Sans l'aide de l'OTAN (et surtout de l'Amérique) Tsahal ne résisterait même pas devant une attaque simultanée des armées Syrienne et Égyptienne à l'heure actuelle .

 

tu m'a pas répondu il faut donc 2 grand pays face a un petit

 

c'est vrai que la syrie arrive a stabiliser son pays :rolleyes:

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que veux tu l'OTAN préfère les Israéliens aux Islamistes et c'est eux qui dominent tous ils ont le pouvoir partout mais chut :whistling: un si petit pays qui n'a pratiquement pas de pétrole, ils doivent avoir quelque chose que les autres n’ont pas :cool:

 

 

 

tu m'a pas répondu il faut donc 2 grand pays face a un petit

 

c'est vrai que la syrie arrive a stabiliser son pays :rolleyes:

 

Donc d'après toi les arabes étaient des islamistes en 1967 et en 1973 :mdr::mdr:

 

De plus , pourrais-tu nous expliquer en quoi les islamistes de 2012 gêneraient les intérêts occidentaux et "Israéliens" ? :mdr:

 

Pour ton "petit pays" , combien de dizaines de milliards d'aides économiques reçoit-il (des USA et d'Allemagne notamment ) ?

 

Combien de milliards de dollars d'armements (qu'il est le seul à posséder puisque les occidentaux refusent de vendre aux arabes certaines armes) obtient-il chaque année gratis avec l'aide technique en sus ?

 

Explique-nous pour conclure pourquoi ton invincible "petit pays" n'ose pas attaquer l'Iran ?

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Moi je cite le spécialiste RAZOUX.

On voit bien que l'armée égyptienne a défoncé la ligne infranchissable Bar-Lev.:gun_sniper:

 

franchit la ligne pour ensuite perdre misérablement et surtout bêtement la guerre. À mon avis il en faut un peu plus pour se faire fêter en héros...

 

la lecon a retenir n'est pas: les égyptiens ont réussi la prouesse de franchir une ligne dressée sur leur propre territoire et sous leur nez.

 

la lecon a retenir est: les égyptiens ont perdu une guerre qu'ils pouvaient gagner parce qu'ils ont une mentalité d'arrogants looser (je parle de la tete du régime)

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30 milliards $ sur 10 ans ( à compter de 2007-2008 il me semble)

Rien que ça :crazy:

 

Ce sont les seuls chiffres Américains officiels .

Sans parler des "dédommagements" annuels extorqués aux Allemands et aux Français (personne n'en parle bizarrement en France) par exemple .

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franchit la ligne pour ensuite perdre misérablement et surtout bêtement la guerre. À mon avis il en faut un peu plus pour se faire fêter en héros...

 

la lecon a retenir n'est pas: les égyptiens ont réussi la prouesse de franchir une ligne dressée sur leur propre territoire et sous leur nez.

 

la lecon a retenir est: les égyptiens ont perdu une guerre qu'ils pouvaient gagner parce qu'ils ont une mentalité d'arrogants looser (je parle de la tete du régime)

 

Ils ont arrêté la guerre qu'ils allaient gagner par la faute de leurs dirigeants qui avaient pris peur de la menace Américaine (totalement farfelue si on y réfléchit) de leur balancer des bombes nucléaires s'ils ne cessaient pas le feu .

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Ce sont les seuls chiffres Américains officiels .

Sans parler des "dédommagements" annuels extorqués aux Allemands et aux Français (personne n'en parle bizarrement en France) par exemple .

Les israeliens sont forts, c'est des supermen, on a bien echange 1000 arabes palestiniens pour un seul soldat israelien , ca te donne une petite idee, au fait, j'espere que les travaux de realisation d'une base israelienne en Lybie, ont commence, tu n'as jamais reparle de cette affaire?OU C'ETAIT ENCORE UN AUTRE CANULARD?
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Ce sont les seuls chiffres Américains officiels .

Sans parler des "dédommagements" annuels extorqués aux Allemands et aux Français (personne n'en parle bizarrement en France) par exemple .

je suis sur que meme tes freres qataris et seoudiens payent ume petite prime a ISRAEL, MAIS ILS NE LE CRIENT PAS SUR LES TOITS
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Ils ont arrêté la guerre qu'ils allaient gagner par la faute de leurs dirigeants qui avaient pris peur de la menace Américaine (totalement farfelue si on y réfléchit) de leur balancer des bombes nucléaires s'ils ne cessaient pas le feu .

 

c'est grâce aux Russes et la peur de perdre leurs intérêts en Égypte et ailleurs c'est eux qui on menacé les USA d'une 3éme guerre mondiale et USA on mis la pression les obliger a respecter le Cessez-le-feu

 

tu hais tellement les ricain israélien et le toutime, que tu est prêt a dire n'importe quoi

 

 

 

les Israélien j'en ai rien a cirer, mais il faut reconnaitre qu'ils ont réussi dans beaucoup de domaine et des pays ou il y a des milliards de pétrodollar vive enfin survive et ne font rien, a si il émigre

 

donc il nique tous le monde et sa en fait chier certain surtout les ladoz zoubir and co

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