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Qui est Dominique Desseigne


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la-vie10.jpgDominique Desseigne a fait prospérer le groupe dont il passera les rênes à Joy et à Alexandre. Ils ont, ensemble, affronté le pire : le terrible accident d’avion de Diane, leur épouse et mère, ses années de lutte et de souffrance, et sa mort, en 2001, à 44 ans. Ils en ont tiré le sens de la fragilité des choses, ainsi qu’un formidable appétit de vivre. Le groupe Barrière, que préside Dominique Desseigne, s’apprête à traverser des heures difficiles, dans ses hôtels de luxe comme dans ses casinos, mais le séduisant milliardaire de 62 ans se dit prêt à refaire sa vie. Avec la crise des casinos, c’est sans doute le moment : malheureux au jeu, heureux en amour…

 

Dominique Desseigne le dit et le proclame : «J’ai envie de refaire ma vie.» Pourtant, treize ans après l’accident d’avion qui avait laissé la belle Diane Barrière tétraplégique, et sept ans après sa mort, à seulement 44 ans, le patron du groupe Barrière dit toujours tendrement et inlassablement «ma femme», comme si c’était hier.

 

Une autre déflagration, récemment, l’a bouleversé : l’épilogue du procès que sa famille a intenté après l’accident du petit Beechcraft qui transportait son épouse de Saint-Tropez à La Baule, et qui s’est écrasé... le 16 juillet 1995. «La Direction générale de l’aviation civile n’aurait jamais dû laisser voler cet avion, dont la compagnie n’avait pas les compétences, dit-il, indigné. L’Etat vient d’être condamné à payer une partie du préjudice après quatorze ans de bataille juridique. C’est honteux. Le pot de terre contre le pot de fer. Moi, je n’ai pas besoin de cet argent. Mais imaginez les gens qui l’attendent pour vivre.» Que justice soit rendue à Diane l’a apaisé.

 

Dans la vie d’un homme, l’histoire, parfois, s’accélère. Des pages se tournent, d’autres s’ouvrent, apportant plus de paix intérieure. Parmi les événements qui ont de nouveau bousculé l’existence de Dominique Desseigne, il y a eu aussi la disparition, en octobre, de Martha, la mère de Diane. Elle le cachait, mais elle avait 89 ans. Ses petits-enfants, qui l’appelaient «Zouzou», l’ont beaucoup pleurée : «C’est encore un bout de maman qui s’en va.» Pour Dominique Desseigne, ce fut surtout «le sentiment d’une responsabilité encore plus grande. Tout simplement parce que Martha, c’était un sacré symbole, la dernière personne de la famille qui ait connu les quatre générations, François-André, le fondateur, Lucien, son mari, Diane, sa fille, Joy et Alexandre, ses petits-enfants».

 

Depuis le drame qui l’a rendu veuf, le sexagénaire milliardaire aux allures de playboy a eu des aventures multiples. Il ne s’en cache pas. Avec de riches héritières, mais aussi avec des anonymes, il insiste sur ce point. Jamais pourtant il ne s’est remarié, et pour cause : «Petit à petit, j’ai fait le deuil. Mais il faut beaucoup, beaucoup de temps.» Il ajoute : «Et puis, au fur et à mesure qu’il passe, on devient plus difficile!»

 

Lorsque, du haut de son 1,91 mètre, on possède un empire d’une quarantaine de casinos, qu’on est l’heureux hôte et propriétaire d’une bonne quinzaine de palaces à Deauville, Cannes, La Baule, Paris (le fameux Fouquet’s), et que, cerise sur le gâteau, on figure parmi les cinquante plus grosses fortunes françaises, il est assez normal qu’on attire les jolies filles. Toutes celles qu’il a aimées ont en commun, il le souligne, d’être «belles et intelligentes». Il y en a eu beaucoup de richement dotées, comme Corinne Bouygues, une fille Darty, une héritière Desmarets (le Canadien) ou encore la Libanaise Mouna Ayoub, avec qui sa liaison a duré plus de deux ans. Mais certaines n’avaient pas un sou. Ainsi, une comédienne dont il veut taire le nom, mais dont il confie qu’elle l’a totalement relooké. Grâce à elle, il a rangé au placard les costumes sombres de notaire, avantageusement remplacés par les douces vestes en cachemire, les chemises ouvertes et les mocassins en daim. On lui a prêté récemment une aventure éclair avec Rachida Dati. Il la juge, il est vrai «belle, intelligente et vive» ; précisant : «Et mes enfants l’adorent. C’est un ministre compétent et courageux.» Connaît-il au moins le nom du père de l’enfant de la garde des Sceaux? Ce n’est manifestement pas lui, puisqu’il répond : «Non, et je ne me suis jamais permis de lui poser la question.»

«Pour mes enfants, j’ai été la maman et le papa»

 

Il a été soulagé et même sécurisé par un troisième événement, celui-là heureux, qui conforte l’avenir familial du groupe. Le fonds souverain du Qatar, celui qui a pris une participation dans Suez et dans Total, vient de rentrer à hauteur de 23 dans la Société fermière du Casino municipal de Cannes, dont la famille Barrière détient 70, et qui possède à Cannes le Majestic et le Gray d’Albion. Les Qataris, qui pensent à l’après-pétrole et gaz, misent sur l’hôtellerie de luxe. Prêts à investir beaucoup d’argent à long terme pour acheter les murs et laisser les pros du groupe Barrière gérer les actifs. Dominique Desseigne révèle avoir effectué dernièrement, lors d’un marathon de vingt-quatre heures à bord d’un Falcone du Qatar, la visite de sites hôteliers : «A Juan-les-Pins, Monaco, Courchevel, et en Sardaigne.» Une belle croissance en perspective. Au passage, il égratigne les fonds de pension qui, contrairement aux fonds souverains, ne pensent qu’à très court terme. «Si nous avions écouté Colony, qui possède 15 du capital du groupe Lucien Barrière, on aurait été tenté de vendre les murs. Heureusement, on a résisté à la tentation. Car aujourd’hui, on paierait des loyers énormes. On serait mal.»

 

Armé d’un solide bon sens, l’époux de Diane se demande, chaque fois qu’il a une décision à prendre : «L’aurait-elle fait ou non?» Et assurément, elle aurait préparé ses enfants à lui succéder... un jour. Pour l’instant, Dominique Desseigne détient l’usufruit du groupe. Diane et lui ont tout prévu. S’ils décidaient de vendre, Joy et Alexandre devraient attendre leurs 30 ans et être d’accord tous les deux. Le trio, pour l’heure, est fortement uni : «Pour eux, j’ai été la maman et le papa», explique-t-il. Sans compter sa propre mère, toujours vivante, qu’ils appellent «Mamini» et qui les a aidés à grandir. Aujourd’hui Joy a 18 ans, Alexandre, 21 ans : «Ils sont conscients du futur. Cela leur donne un peu de pression», confie leur père. Tous deux ont obtenu mention «bien» au bac. Elle est en préparation HEC à Franklin. Lui, après deux ans aux Etats-Unis, va faire un master l’an prochain. Ils se disent complices et complémentaires. Il n’a pas le permis de conduire. Elle préfère souvent le métro au chauffeur. Il est le roi de l’Internet. Elle est leader sur Facebook. Comme son père, il est réservé, mesuré, et couche-tôt. Elle est le portrait craché de Diane. Dominique l’avoue : «Elle me bluffe, je retrouve ma femme. Coquette et maniaque comme elle, elle se pomponne et range elle-même toutes ses affaires au carré. Elle a la même soif de vie, la même énergie. Capable de bosser comme une brute pendant la semaine, et le samedi, son jour de sortie, de rentrer à 6 heures du matin, après avoir fait la fête au Baron, aux Planches ou chez Régine.»

 

Avec ses deux enfants déjà grands, qui habitent encore chez lui, dans sa belle maison parisienne avec piscine décorée par Jacques Garcia, Dominique Desseigne partage les passions du ski et du tennis. Avec eux, il dit : «Je détiens deux cartouches pour assurer la pérennité du groupe familial. Les deux continueront peut-être. Au pire, un seul.» L’autre cartouche, moins visible, c’est son amitié avec Nicolas Sarkozy, qu’il a reçu au Fouquet’s le soir de l’élection présidentielle, et qu’il a accompagné depuis au Maroc, en Tunisie ou en Israël. «J’arrive dans la joie au bureau. J’ai un métier passionnant», déclare ce patron d’ordinaire peu expansif. Certes, «l’heure est grave». Avec l’interdiction de fumer et la baisse du pouvoir d’achat, les casinos dépriment. Soit une baisse de 15 à 20 de recettes pour les machines à sous. «Si rien ne change, on va mourir tout doucement», dit-il. Le numéro un des casinos français, qui attend toujours le feu vert pour l’ouverture des jeux sur Internet, est aussi inquiet pour ses hôtels de luxe : «A l’exception du Fouquet’s Barrière, qui a 100 de clients privés, tous encore milliardaires même s’ils ont perdu la moitié de leur fortune, les palaces du groupe ont, eux, 50 de clientèle d’entreprise et c’est elle qui sabre dans les dépenses.» Mais Dominique Desseigne ressemble à tous les Crésus du monde : même si sa fortune maigrit, il sait que, tôt ou tard, il se refera. Source Paris Match

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J'ao posté le sujet hier ICI , aucune réaction :(

 

excuses-moi Terbhou, je n'avais pas vu...du coup , j'ai ouvert un topic "papa ou pas papa dans la rubrique discussion...:o...

on a tellement spéculé sur l'identité du père de la fille de Rachida que ça n'intéresse plus grand'monde on dirait...:)

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