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Vide - grenier littéraire à Alger.


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Vide -grenier littéraire à Alger

Troc livresque

 

 

le 09.10.12 El Watan

 

Quelle belle initiative, que ce vide-grenier littéraire, organisé, samedi dernier, au quartier huppé de Sidi Yahia.

 

Premier du genre en Algérie, ce grenier littéraire a été dédié aux amateurs de brocantes littéraires, aux amoureux des marchés aux puces et aux bouquinistes en tous genres. Sur un long trottoir des stands blancs ont été aménagés, d’exposition de livres, de boissons, de confiseries et d’objets divers. Un trempoling et un cheval à bascule y ont été installés pour les enfants. Les participants, qui ont loué l’espace, ont étalé de vieux et de nouveaux livres. Entre les livres régionaux, les bouquins de cuisine, les polars, les beaux livres, les collections à l’eau de rose, les vieux livres scolaires, les dictionnaires, les contes pour enfants, les CD, il y avait l’embarras du choix.

 

Les participants se sont prêtés beaucoup plus à la vente qu’au troc. Pour l’organisatrice, Mounira Ibessain, le but principal de cette opération est la redynamisation d’échanges de livres et la réconciliation des Algériens avec la lecture, en leur permettant de revendre leurs livres ou de les échanger contre d’autres. «C’est surtout une façon de créer une communauté des amoureux du livre et de la lecture et de mettre l’accent sur le nombre important de concitoyens qui sont passionnés de lecture et qui ne peuvent se permettre de renouveler leur bibliothèque.

 

Ce vide-grenier est un acte sociétal et non pas lucratif», explique-t-elle. Bon nombre d’intéressés, qui se sont succédé durant toute cette journée, ont pu acquérir chez certains vendeurs des livres intéressants à des prix abordables. Médecin de formation, Nesrine Guerbi est venue avec son petit frère pour écouler une palette de livres et de CD divers. Elle confie qu’à travers cette initiative, elle a voulu inculquer cette nouvelle culture du vide-grenier littéraire à son frangin. «Je suis contente de cet échange de livres. C’est un bon moyen de communication.» Un importateur de livres, EdiCulture, a trouvé un bel espace pour épuiser une partie de son ancien stock.

Nacima Chabani

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