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je vais vous offrir queques actes de mon livre intitulé: Il etait une fois Al Ardja, qui n'est dans aucune librairie et sur aucun forum

 

Act1 :

 

 

Il était 5h30 du matin du mois de septembre, il faisait frais comme chaque matin de ce mois, de là ou on était, on ne pouvait se sentir mieux......, même si quelque part en nous, y a de la crainte, peut être même de la peur en exagération pour certains….les états de chacun de nous dépendent du sang froid, pas plus que ça….y en a qui chantaient, d’autres qui font des vas et vient rien que pour les faire, on sentait pour cela qu'ils croyaient au pire, y en a qui s’inquiétaient pour l’état de leurs armes, d’autres , occupaient a prendre leurs joints avec un bon café noir chaud, personnellement, J’avais la faculté de faire le vide, j’essayais toujours de penser a autre chose, même si toujours je suis rattraper par le son des moteurs….ma main sans le vouloir se posait sur cette arme en métal et en bois, elle était si froide, je l’appelais : la 399 car c’était son numéro de série et pour m’éclipser je pensais a cet homme qui avait le numéro 400, je me disais, sûrement il a plus de chance que moi….

 

 

 

Cette fois, quelque chose m’a intrigué, pour une fois, ce n’est pas nous qui vont faire l’escorte pour les autres et sécuriser le chemin, mais c’est bien d’autres qui le feront pour nous, oh quel mélange de sentiment et la peur prend de l'ampleur car nul compagnie de la région connaissait mieux que la notre cette région….

 

 

 

Pour un 48h de mission et un départ matinal c’était bien flagrant, c’était bien évident qu’on partait pour une durée qui dépasse de loin les deux jours, mais le seul point incohérent c’était le ravitaillement, on en avait seulement pour deux jours….ca me stressait...oh oui ca me stressait.....

 

 

 

J’ai prit place dans une voiture banalisée, une camionnette verte de marque Mazada, tout le monde dans le village du Cap Djenet connaissait cet engin, tout le monde savait que c’était un pour des missions un peu délicates…je crois detenir une petite photo de cette camionnette qui était témoin de beaucoup de chose, de beaucoup d'évènements....

 

 

 

Y avait beaucoup de soldats qui nous entouraient, il marchaient, on a tracé notre route vers une destinée inconnue….le long du chemin, je papotais avec mes camarades, personne ne sait rien, personne n’a une idée de l’endroit de destination, au total on était 18 dont deux sergents réserves et un sergent chef, huit8 d’entre nous étaient dans la camionnette les autres, je ne le sais, mais je crois qu’ils ont fait le chemin a pied….car une fois dans l’engin, je n’ai jeté un coup d’œil dehors…je ne voulais revoir les reliefs de la nature qui va nous bouffer car je connaissais deja….

 

 

 

Les moteurs sont arrêtés, on est sortie, on a trouvé un monde fou avec le commandant du bataillon de soutien qui se trouvait a Bourdj Menail….il a donné l’ordre de mettre un peu d’ordre dans les rangs tout en demandant aux sous officiers de notre compagnie de se manifester….le second sergent, un jeune de mon age originaire de Taher, aisni que le sergent chef originaire de Chlef, l’ex Al- Esname, se sont manifesté, moi j’ai préféré rester dans les rangs avec les hommes de troupes tout en souhaitant que le commandant ne jettera pas un coup d’œil sur la liste de l’effectif….j’aimais qu’on se démérdait entre nous loin du peloton de commandement qui n’avait quasiment aucune idée de la complicité entre camarades ni une idée claire sur comment sa fonctionne…..chose faite.

 

 

 

Je me souviens de ses dires, ça raisonne en moi comme si ça date d’aujourd’hui : « « Vous êtes ici pour une mission de sympathie, vous avez l’ordre de côtoyer les civils, être bons et veillant aussi généreux envers eux, cette région appelée El Ardja, nul militaire n’a posé ses pieds sur sa terre jusqu'à aujourd’hui, vous êtes les premiers et ses villageois doivent s’armer pour se défendre, c’est votre mission pour que rien ne leurs soit imposer….vous allez me demander combien vous allez rester, je ne saurai vous répondre, mais ce que je sais, une semaine est trop peu et un mois et de trop…vous aurez ce qu’il faut comme ravitaillement durant les jours qui vont venir, bon courage » »

 

 

 

Juste après le commandant s’est retiré dans une petite maison, qu’on va occuper pour notre séjours avec autres officiers que je n’ai revu jusqu'à ma radiation, y a eu l’appel, c’était l’attribution de l’effectif de la police communale, ce corps qui a tant combattu, ce corps que tout militaire avait ses propres réserves, on faisait pas confiance a ces gens, pour la simple raison : ce sont des potentiel ennemis…dire qu’a l’époque la table de carte de bellotte se tenait seulement sur 3 pieds…..j’avais 5 militaires comme les deux autres sous officiers avec en plus 10 de la police communale....en effectif, on était une armée...et c'est la que le stress commence a prendre le dessus sur nous tous.....tout ca pour une opération de sympathie et pourquoi nous, nous d'habitude on sécurisait et on escortait les autres.....

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oui y a longtemps, a l'epok j'avais 22ans, je ne peux dire l'année on devinera mon age, mais c'etait durant la decenie noire

 

si je me trompe pas tu as déja donné l'année sur un autre topic:D

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Act II:

 

 

On attendant que le peloton de commandement fini sa petite réunion dans la petite maison si vielle, on vient de nous rapporter qu’elle appartenait a un vieux couple assassiné par les terroristes qui activaient dans le coin pour la simple raison, un de leurs fils était un militaire réserve, c’était a moitié choquant, car au fond de nous même on savait qu’il y a autres raisons que celle év

oquée , souvent il s’agissaient de calculs étroits, de le haine de certains exprimée par ce genre d’acte contre tout ceux qui ne font parti de leurs groupes….personnellement je m’en foutais complètement de ce qui pourrait se dire dedans, j’ai prit place par terre en compagnie de quelques soldats, j’ai proposé de leur faire un petit café tout en faisaient sortir ce qu’ils appelait : la pierre magique….une petite masse blanche comme neige, combustible et qui a une durée de vie très longue….cette pierre se consome par elle-même en donnant du feu qui nous permettait de chauffer ou préparer juste un petit café….tout ce que je savais, c’est qu’elle contenait du magnésium, en se referant a la couleur aussi a la propriété combustible, je gardais ça que pour moi, car les copains s’en foutaient complètement….ils preferent se sentir tromper…peut être que ca les aide quelque part….

 

 

Tout en discutant, je n’ai cessé d’observer ces guerriers de la police communale, leurs tenues aussi leurs armes….équiper d’un trillet bizarre et des armes de la seconde guerre , le plus chanceux avait un seminove , une arme semi automatique à six coups, le reste c’est des fusils de chasse de l’ère ancienne, je me disais, ils ont sûrement une histoire a raconter ces gens, si non ils n’accepteront jamais ce genre de conditions pour lutter auprès de nous contre ce qu’on appelait le terrorisme….ils n’étaient pas bavards, il étaient dans la majorité très jeunes, ils avaient mon age, mais ils avaient quelque chose dans les yeux que je n’arrivaient pas déceler au moment et qu’après j’ai su que c’était ça la peur dans les yeux des hommes….je me suis contenté de les regarder, je ne vais dire els observer je n’ai adressé la parole a aucun d’ entre eux, mais les copains si, ils rigolaient avec eux, ils discutaient y avait même qui les taquinaient….les sourires échangeaient étaient des sourires lourds faut el dire, mais les copains prenaient leurs pieds a dire n’importe quoi et a n’importe qui ….

 

 

Une fois que le café est prêt, prit et tout le monde s’est mit debout, les officiers ont fait apparition, ils ont quitté les lieux sans dire quoi q que se soit, dans leurs voitures blindés, bien escortés laissant derrière eux la trace de leurs pneus avec une poussière étouffante….et c’est là que les tradition de la compagnie vont prendre place, chacun reprend ses autorités, des autorités qui n’ont rien avoir avec le grade ni autres choses, mais qui sont liée a l’expérience et nombre de sorti en mission….mon ami de Taher ni moi-même était bien classé faut le dire, je sais que j’ai a faire des profils bas si je veux m’en sortir, je dois oublier en des moments que je suis le chef de groupe, comme je dois m’ imposer auprès de ce groupe, mais comment je en le savais, quand je ne le savais non plus, j’attendais juste le moment idéal…..

 

 

L’occasion s’est présenté, vers la fin de l’après midi, vers 18heure, ou certains ont organisé une séance de tire, touts ces gens ont trop bossé au barrage militaire de Oued Isser, ce grand Oued qui vient je crois des Djurdjura, passant par Bouira et fini son voyage dans la mer , en un point entre Cap Djenat et Ain ElHamra de la localité de Zemouri, ces gens étaient donc de très bon tireurs, mais ce qu’ils ignoraient c’est que durant les six mois de formation a l’ancien EFOR de Blida, on avait rien a faire hors apprendre a tirer au champ de tire de Mozaya….la partie a débuté, la cible était couvercle d’ampoule en verre qui se trouvait sur la porte d’une maison délaissée….j’étais le dernier a tirer parmi les cinq, tout le monde a raté sa cible, et BaM, des éclats de verre suite a mon tire, j’ai tout suite regardé l’état de mon arme, c’était une belle kalachnikov russe dont el canon ne se réchauffe pas et j’ai enchaîné en disant : « « il reste la douille intacte, ça sera la seconde cible » »…rebelote, c’était peut être un coup de chance, mais une chance qui m’a permit d’être aussi le seul a toucher la douille de l’ampoule, c’était un moment de fierté, aussi bête que ça peut apparaître, mais , on se sent fier et c’est là qu’un des copains a proposé une clope comme cible…et c’est a ce moment la que l’heure des braves est arrivée et j’ai dit : « « c’est bon, deux balles chacun, économisez vos munitions….c’était mon premier ordre dans l’armée et c’était un bon début pour s’imposer comme chef de groupe….et entre nous c’était l’ordre qui m’a épargné du troisième tire, car j’avais peu de chance de toucher la cible, je n’avais pas les repères d’une clope….

 

 

To Be Continued

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