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Il y a 19ans jour pour jour ...


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Le but n'est pas d'évoquer un souvenir triste, mais de rendre mémoire à ce martyre de la liberté, de rappeler ce qu'étaient les journalistes, notamment d'El-yatima. Elle porte bien son nom, puisque des journalistes de la trempe de Smail Yafsah elle ne connaît plus.

 

Rappelons-nous ce beau visage, et rappelons aux chasseurs de lumières que nous n'oublions pas nos morts qui se sont sacrifiés pour la liberté de vivre et de penser, que nous n'oublions pas la lâcheté des assassins, que nos jeunes et nos enfants ne banalisent jamais ce qui s'est produit et qu'ils prennent exemple des hommes comme Smail.

 

19 ans déjà, Smail Yfsah n'avait que 31ans.

29729cf9.jpg

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tu devrais expliquer,

 

on ne connaît pas tous cet homme, les circonstances de sa mort (pour les incultes comme moi et les jeunes)

 

je devine que c'est la période noire

 

Coucou Cerise

Je t'avoue que le petit texte m'est venu spontanément.

Sinon, je pensais qu'il était clair qu'il avait été assassiné par les lâches terroristes durant la période noire comme tu l'as si bien deviné.

 

Sinon, tu parles des circonstances précises de son assassinat ou de sa biographie ?

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ah rrouule!!que de souvenirs noirs!!

19ans deja!!allah yarehmou

 

ps: on se fait vieilles:eek:

 

exact :eek:

 

Allah yérhmou

 

quand je pense à mon parcours , j'ai l'impression d'avoir rien apporté ou fait

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Voilà Cerisette ...

 

Djazairess : évocation : Smaïl Yefsah, il y a 18 ans

 

Le 18 octobre 1993, Smaïl Yefsah, journaliste à la Télévision algérienne, est lâchement assassiné par un groupe terroriste à Bab Ezzouar (Alger).

Le défunt se préparait à rejoindre son lieu de travail, au 21 bd des Martyrs, lorsque trois terroristes, qui le guettaient dans le parking de la cité des 2068 Logements, le surprennent pour lui porter plusieurs coups de couteau, avant d'être achevé par balle. Il venait de se marier. Il eut tout juste 39 jours de bonheur conjugal ! Dix-huit ans après sa mort, l'image du jeune homme, à la taille imposante, au visage avenant et au sourire sympathique et charmeur, est fortement présente dans les esprits. Né le 28 octobre 1962 dans une famille qui compte plusieurs martyrs durant la guerre de Libération, Smaïl Yefsah a suivi des études en sciences politiques à l'université d'Alger. En 1987, il fera un bref passage dans un journal économique en arabe avant d'intégrer l'équipe rédactionnelle de l'ENTV. Très vite, il gravit les échelons.

De rédacteur-présentateur, Smaïl Yefsah devint sous-directeur de l'information. A l'aise aussi bien dans la présentation de journaux télévisés que dans le reportage sur le terrain, il sera chargé de plusieurs missions en Algérie et à l'étranger. Aujourd'hui il repose à côté de son oncle, portant le même prénom que lui, Smaïl, à Tala Amara (Tizi Rached), son village natal. Smaïl Yefsah fait partie de la longue liste de journalistes assassinés par les hordes intégristes. Une centaine de journalistes et professionnels de l'information ont été tués en Algérie depuis le 26 mai 1993, selon la liste dressée avec l'Association nationale des familles de journalistes assassinés par le terrorisme (AN-Fajat) et publiée dans le rapport 1999 de la Fédération internationale des journalistes (FIJ) du centre d'Alger. Un hommage lui sera rendu aujourd'hui à 14h à son domicile situé à la cité Yefsah à Bab Ezzouar.

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Guest mounir 73
non ?

(ou tu veux parler de l'expression ?)

(oui le msg m'est pas déstiné spécialement)

 

non c'est un journaliste connu qui avait une colonne sur un journal me souviens plus lequel lui aussi il fut assassiné !!

said mekbel

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non c'est un journaliste connu qui avait une colonne sur un journal me souviens plus lequel lui aussi il fut assassiné !!

said mekbel

 

ah , allah yérhmou lui aussi

 

euh c'est à cause du sourire khdér que j'ai pensé qu'il s agissait d'une anecdote concernant djha :confused:

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J'ai déjà posté dans mon topic en hommage à Djaout, mais ça tombe bien, je reposte ici

 

Ce voleur qui, dans la nuit, rase les murs pour rentrer chez lui, c'est lui.

Ce père qui recommende à ses enfants de ne pas dire dehors le méchant métier qu'il fait, c'est lui.

Ce mauvais citoyen qui traîne au palais de justice, attendant de passer devant les juges, c'est lui.

Cet individu, pris dans une rafle de quartier et qu'un coup de crosse propulse au fond du camion, c'est lui.

C'est lui qui, le matin, quitte sa maison sans être sûr d'arriver à son travail et lui qui quitte, le soir, son travail sans être sûr d'arriver ) sa maison.

Ce vagabond qui ne sait plus chez qui passer la nuit, c'est lui.

C'est lui qu'on menace dans les secrets d'un cabinet officiel, le témoin qui doit ravaler ce qu'il sait, ce citoyen nu et désemparé ... cet homme qui fait le voeu de ne pas mourir égorgé, c'est lui.

Ce cadavre sur lequel on recoud une tête décapitée, c'est lui.

C'est lui qui ne sait rien faire de ses mains, rien d'autres que ses petits écrits. Lui qui espère contre tout parce que, n'est-ce pas, les roses poussent bien sur un tas de fumier.

Lui qui est tout cela et qui est seulement journaliste.

 

C'est la dernière chronique de Said Mekbel, publiée le jour de son assassinat (Journal le Matin) 03 décembre 1994

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