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Réouverture des frontières maroco-algériennes


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Réouverture des frontières maroco-algériennes

 

«Alger continue de faire la sourde oreille aux appels»

 

 

«Alger continue de faire la sourde oreille aux appels pour une réouverture de ses frontières avec le Maroc», «Quotidien de Nouakchott»

 

«L'Algérie continue de faire la sourde oreille aux appels pour une réouverture de ses frontières avec le Maroc», indique le 'Quotidien de Nouakchott' dans sa dernière livraison, estimant que ce «refus obstiné» condamne l'économie des deux pays et «harasse les opinions publiques».

 

«Les frontières algéro-marocaines resteront fermées. Ainsi en décide Alger qui, malgré les gages donnés par son voisin, lui oppose encore un niet catégorique», indique la publication dans un article intitulé «Ouverture des frontières algéro-marocaines : Le niet des officiels algériens».

 

Relevant que «l'intégration et le regroupement maghrébins souffriront davantage» de la position algérienne, le journal souligne qu'une réouverture des frontières «sonnerait comme un nouveau jalon de l'intégration sous-régionale».

 

Et d'ajouter que cette situation de blocage reste aussi décriée par la société civile du Maghreb comme en témoigne la déclaration de l'Union des jeunes euro-maghrébins de Nouakchott en 2011, invitant les parties «à dépasser les freins» de l'intégration sous-régionale, dont le conflit du Sahara qui oppose les autorités algériennes au Royaume du Maroc.

 

Les jeunes maghrébins, rappelle le journal, ont relevé «avec pertinence» que le retard d'intégration fragilise davantage les économies nationales en raison des pertes inestimables et surtout de la concurrence des regroupements économiques qui établissent des marchés concurrents, en ces temps de crises économiques et financières .

 

Pour le Quotidien de Nouakchott, «les espoirs nés de déclarations vides d'intentions réelles de la part des autorités algériennes, cramponnées à leurs divergences avec le Maroc au sujet du Sahara, laissent aujourd'hui place à un réel scepticisme sur cette volonté à aller de l'avant dans la construction de l'UMA».

 

Pourtant, relève le journal , le Maroc ne semble avoir eu de cesse de rappeler aux autorités algériennes, l'urgence pour l'ensemble maghrébin, de l'ouverture des frontières entre les deux pays.

 

Et de noter que cette politique de main tendue du Maroc «embarrasse bien les autorités algériennes qui, malgré leur discours de rapprochement intermaghrébin, continuent de faire de l'affaire du Sahara un alibi pour ajourner encore les retrouvailles».

 

Le quotidien de Nouakchott explique que le Maroc, quoique bien introduit dans des regroupements aussi forts économiquement que crédibles comme celui de CCG, n'en n'oublie pas son engagement envers son prolongement naturel qu'est la sous-région maghrébine, ajoutant que «le même souci et le même engouement de construire l'UMA sur des bases solides continue d'animer et de nourrir les politiques marocaines, nonobstant la diversification de leurs partenariats».

 

Le journal regrette que «cette tentative de rapprochement soit combattue par des sphères dans l'oligarchie gouvernementale algérienne». «Mais pour maintenir ce statu quo, elles doivent bien y avoir des intérêts», estime-t-il .

 

«Une chose est sûre, ce refus obstiné de franchir un premier pas vers la normalisation, ne condamne pas seulement l'économie des deux pays. Il harasse les opinions publiques. Pire encore, il hypothèque l'avenir de plusieurs millions de jeunes maghrébins dont les précurseurs du Printemps arabe qui ne supportent plus de voir leurs rêves d'intégration pris en otage pour des raisons subjectives et à dessein inavouable», conclut le Quotidien de Nouakchott

 

Réouverture des frontières maroco-algériennes : «Alger continue de faire la sourde oreille aux appels» - LE MATIN.ma

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l'Algerie ne fait pas la sourde oreille, elle attend juste que les conditions exigées soient réunies par la partie advesre.

 

c'est le Makhzenistan qui fait la sourde oreille, et qui croit au Père Noel (français et amrericain) à qui le makhzenisatn a demandé (comme cadeau) de faire pression sur El djazaïr!!

 

 

je crois que le Makhzenistan va attendre longtemps,.......il faut être naïf voire débile, de penser comme par enchantement l'Algerie va se mettre à genoux et repndre favorablement aux exigences du makhzenistan.....sans contrepartie favorable à El Djazaïr!!! :mdr:

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  • 1 month later...

Pour Tamnart

 

Cher Tamnart,

 

Je pense que l'attitude des dirigeants algériens est tout simplement basée tant sur le réalisme que sur une méfiance qui, elle même résulte de la mémoire. Depuis la guerre tragique imposée à l'Algérie pour la récupération de ses localités internationalement reconnues (Tindjoub, Tinfouchy et Hassi-Beïda) et occupées par le Maroc deux jours à peine après son indépendance (07 juillet 1963), Il n'y jamais eu de confiance. Il y eut à des périodes précises et limitées des moments de détente basés sur une sorte de paix armée, jamais plus. L'Algérie, pour éviter que ne se reproduise le drame de 1963, d'une part concentre une bonne partie de son armée à sa frontière ouest, d'autre part, fait en sorte de ne jamais se trouver seule face au Maroc dont elle sait qu'il est aidé par la France, les Etats-Unis, Israël et l'Afrique du Sud de l'apatheid. Ainsi, de 1963 à 1975, l'Algérie a pour alliée la Maurétanie. C'est un pays qui, jusqu'à 1969, est revendiqué comme partie intégrante du territoire national marocain. Seul l'appui constant de l'Algérie lui permet tant d'être reconnue et sans doute de pas être attaquée par le Maroc, mais aussi de sortir du giron monétaire français (création de l'Ouguiya). Le Président Ould-Daddah fait pourtant volte-face. Il craint sans doute de se retrouver dans un dangereux face à face territorial avec le Maroc qui, à partir de la marche verte devient son voisin immédiat. L'Algérie se tourne alors vers un autre allié (le Polisario) qui, au même titre qu'elle, s'oppose à toute modification des frontières des pays de la région. Elle abrite, aide et soutient tant militairement que logstiquement, un mouvement qui entre en guerre contre deux co-signataires de l'accord de Madrid (1976). Cet accord prévoit le partage du Sahara Occidental entre le Maroc et la Maurétanie après le départ de l'Espagne. Jamais ce soutien ne s'est démenti à ce jour, en dépit du temps qui passe et des vicissitudes de l'histoire (fin de la guerre froide, défection de la Lybie et autre...). C'est la ligne politique des dirigeants politiques algériens dont rien, ni personne n'est jamais parvenu à les faire dévier.

Quand je dis qu'il y a pu avoir des moments de décrispation, il ne s'est jamais véritablement agi d'un regain de confiance. Ainsi, les accords d'Ifrane (1969) et de Tlemcen (1972) sont signés entre Son Excellence Feu le Président Boumédienne et le Roi Hassan II, mais la marche verte (1975) et l'accord de Madrid (1976) les remettent en question. Le Maroc rappelle son ambassadeur à Alger et ferme sa frontière terrestre avec l'Algérie en 1976. Les frontières sont de nouveau ouvertes en 1987, mais sont encore fermées en 1994, après que le Maroc eût accusé l'Algérie d'avoir été derrière l'attentat meurtrier contre un hôtel de Marrakech, etc... Je pense qu'au sein du sérail algérien, il s'agit d'un débat entre différentes sensibilités et tendances favorables à une attitude plus ou moins méfiante à l'égard du Maroc. Pour le moment, et pour longtemps encore, je pense que non seulement la méfiance, mais surtout le désintérêt algérien font que l'ouverture des frontières est fortement improbable. La presse algérienne fait en effet état quotidiennement d'entrée massive de drogues diverses en provenance du Maroc.

 

Amitiés.

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l'Algerie ne fait pas la sourde oreille, elle attend juste que les conditions exigées soient réunies par la partie advesre.

 

c'est le Makhzenistan qui fait la sourde oreille, et qui croit au Père Noel (français et amrericain) à qui le makhzenisatn a demandé (comme cadeau) de faire pression sur El djazaïr!!

 

 

je crois que le Makhzenistan va attendre longtemps,.......il faut être naïf voire débile, de penser comme par enchantement l'Algerie va se mettre à genoux et repndre favorablement aux exigences du makhzenistan.....sans contrepartie favorable à El Djazaïr!!! :mdr:

 

Pourquoi Mouradia a ouvert sa frontiére aérienne pour entrer au Maroc par avion et tu ne peux pas le faire par terre????????

 

 

LA FRONTIERE EST ELLE OUVERTE OU FERMEE ?????

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Pourquoi Mouradia a ouvert sa frontiére aérienne pour entrer au Maroc par avion et tu ne peux pas le faire par terre????????

 

 

LA FRONTIERE EST ELLE OUVERTE OU FERMEE ?????

 

La frontière aérienne n'a jamais été close. Seules les frontières terrestres sont fermées. Cependant et le comble de ce dilemme est aucun de deux Etats (Maroc et Algérie) n'impose le visa aux ressortissants de son voisin. A preuve, le citoyen français Jamel Debbouze s'était vu recalé d'une demande de visa pour se rendre en Algérie car il n'est pas Marocain.

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Réponse à ahmedd3adawiya

 

Il est évident qu'il s'agit d'une coquille. Les Mkheznis marocains se sont installés dans les localités algériennes le 07 juillet 1962. Il s'agit d'une période au cours de laquelle l'Etat algérien est loin de s'être stabilisé. La réplique n'intervient donc que plus d'une année plus tard. Il s'agit alors plus de la réaction d'un corps de militants armés que d'une armée au sens classique du terme. Ce qui n'est pas le cas pour le Maroc dont nombre de chefs de l'armée se sont déjà illustrés dans les rangs de l'armée franquiste (Maréchal Amézianne, Général Driss Ben-Omar) ou dans les guerres coloniales (Général Oufkir en Indochine).

 

Salutations.

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La frontière aérienne n'a jamais été close. Seules les frontières terrestres sont fermées. Cependant et le comble de ce dilemme est aucun de deux Etats (Maroc et Algérie) n'impose le visa aux ressortissants de son voisin. A preuve, le citoyen français Jamel Debbouze s'était vu recalé d'une demande de visa pour se rendre en Algérie car il n'est pas Marocain.

 

 

UNE FRONTIERE EST OUVERTE OU FERMEE

 

Elle ne peut pas être les deux en même temps et à la fois

 

Comment Mouradia explique cette contradiction ?????

 

Peut on conclure que la frontiére des riches ou des gouvernants (à billets d'avions) est ouverte et celle des autres Algériens qui ne peuvent pas payer leur transport par avion est fermée ????????

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UNE FRONTIERE EST OUVERTE OU FERMEE

 

Elle ne peut pas être les deux en même temps et à la fois

 

Comment Mouradia explique cette contradiction ?????

 

Peut on conclure que la frontiére des riches ou des gouvernants (à billets d'avions) est ouverte et celle des autres Algériens qui ne peuvent pas payer leur transport par avion est fermée ????????

 

Seule la frontière terrestre est fermée et non celle aérienne. Il s'agit là d'un moindre mal suite à l'obligation faite par le royaume chérifien aux Algériens d'obtenir un visa pour se rendre au Maroc, ce que même les Français (et autres Européens de facto) n'y sont pas contraints alors que les Marocains sont soumis audit document de voyage pour se rendre dans le Vieux-Continent. Un comble!

 

Or, il est logique que l'Algérie ne rétablisse pas les frontières terrestres tant que le Maroc ne lui présentera des excuses face à l'atteinte faite à son peuple astreint d'obtenir un visa afin de se rendre au royaume contrairement à d'autres ressortissants de pays bien plus lointains.

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Pour Inobe

 

Le maintien de la fermeture de la frontière terrestre par l'Algérie correspond au fait que les dirigeants de ce pays font le minimum sans pour autant en arriver à la rupture totale. Encore une fois, chaque fois qu'il y a eu détérioration, c'est le Maroc qui l'a formalisée. Ainsi, le rappel des ambassadeurs en 1976, se fait à l'initiative du Maroc. Il n'y a pour autant jamais eu de rupture totale des relations diplomatiques. Les consulats d'Algérie à Casablanca, Rabat et Oujda ont continué à fonctionner. Les consulats du Maroc à Alger, Aïn-Témouchent et Oran n'ont pour leur part jamais fermé. Dans le même ordre d'idées,c'est le Maroc qui impose de nouveau les visas aux Algériens en 1994 après les avoir levé depuis 1987. En réaction et non unilatéralement, l'Algérie ferme sa frontière terrestre. La frontière aérienne n'a jamais été concernée.

Pour résumer, l'Algérie, n'est que très modérément intéressée par des relations harmonieuses et équilibrées avec son voisin de l'Ouest. Tous ses choix vont dans ce sens. Ainsi, pour ne pas dépendre du Maroc, elle fait passer son gazoduc vers Alméria (Espagne) sous la mer, bien que celui qui passe par le Maroc et le détroit de Gibraltar existe aussi. Tout est donc fait pour limiter au maximum les relations de l'Algérie avec le Maroc. Les relations d'El Djazaïr sont infiniment plus sereines et plus bénéfiques avec ses autres voisins. Ainsi, un autre gazoduc traverse tout le territoire tunisien et va en Italie. Il n'y a jamais eu ni fermeture de frontière, ni visas entre l'Algérie et la Tunisie. Dans le même ordre d'idées, un autre gazoduc va jusqu'à Kano (Nigéria) et traverse l'ensemble du territoire du Niger. Les relations avec ces pays sont denses en particulier sur le plan humain. Tamanrasset, Adrar, Djanet, Ouargla et d'autres villes algériennes sont en effet des villes-carrefour ou les commerçants de tous les pays de la région se côtoient et fraternisent. Algériens, Maliens, Nigériens, Tchadiens,Sénégalais, Burkinabés et autres, échangent et commercent en excellente intelligence. La presse d'aucun de ces pays ne se répand en propos haineux et de dévalorisation contre le pays voisin (l'Algérie). Telle est hélas très loin d'être le cas du Maroc.

 

Bien amicalement.

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Les soldats sénégalais enrôlés dans l'armée française étaient particulièrement impitoyables envers les civils algériens durant la guerre de libération !!!

 

Je l'ignorais. Mais ce qui est sûr est que seul le Sénégal se range à l'infamie de la marocanité du Sahara Occidental! Une perversité immonde.

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Seule la frontière terrestre est fermée et non celle aérienne. Il s'agit là d'un moindre mal suite à l'obligation faite par le royaume chérifien aux Algériens d'obtenir un visa pour se rendre au Maroc, ce que même les Français (et autres Européens de facto) n'y sont pas contraints alors que les Marocains sont soumis audit document de voyage pour se rendre dans le Vieux-Continent. Un comble!

 

Or, il est logique que l'Algérie ne rétablisse pas les frontières terrestres tant que le Maroc ne lui présentera des excuses face à l'atteinte faite à son peuple astreint d'obtenir un visa afin de se rendre au royaume contrairement à d'autres ressortissants de pays bien plus lointains.

REPONSE

 

Le MAROC a imposé le visa aux algériens suite à l’attentat de l'hôtel ASNI à Marrakech ou deux espagnoles ont été assassinés par deux franco algériens et un franco marocain. En moins de 48 heures , ces terroristes ont été arrêtés dans la région des FEZ .

Leur responsable répondant au nom de MOULAY KARIM allait être arrêté par la police d’OUJDA qui n’a pas été informée à temps par la police de TAOURIRT.

 

Ce KARIM MOULAY a été identifié comme agent du DRS, avait quitté l’aéroport d’ANGAD d’OUJDA 5 mn plut tôt avant l’arrivée de la police avec un passe port Français :

 

C’EST POUR CETTE RAISON QUE LE MAROC A IMPOSE LE VISA AUX ALGERIENS SUITE A UNE ALERTE GENERAL DU MINISTRE DE L’INTERIEUR DRISS BASRI POUR EVENTUELLEMENT D’AUTRES RECHERCHES

 

Presque tous les marocains étaient contre cette décision

 

Quant aux excuses, je crois que c’est Mouradia qui devra les pr2senter au Maroc lorsqu’elle a déporté et expulsés plus de 350 000 marocains d’algérie un jour de fête musulmane et dans des conditions plus nazies que celles d’HITLER

Le maintien de la fermeture de la frontière terrestre par l'Algérie correspond au fait que les dirigeants de ce pays font le minimum sans pour autant en arriver à la rupture totale. Encore une fois, chaque fois qu'il y a eu détérioration, c'est le Maroc qui l'a formalisée. Ainsi, le rappel des ambassadeurs en 1976, se fait à l'initiative du Maroc. Il n'y a pour autant jamais eu de rupture totale des relations diplomatiques. Les consulats d'Algérie à Casablanca, Rabat et Oujda ont continué à fonctionner. Les consulats du Maroc à Alger, Aïn-Témouchent et Oran n'ont pour leur part jamais fermé. Dans le même ordre d'idées,c'est le Maroc qui impose de nouveau les visas aux Algériens en 1994 après les avoir levé depuis 1987. En réaction et non unilatéralement, l'Algérie ferme sa frontière terrestre. La frontière aérienne n'a jamais été concernée.

Pour résumer, l'Algérie, n'est que très modérément intéressée par des relations harmonieuses et équilibrées avec son voisin de l'Ouest. Tous ses choix vont dans ce sens. Ainsi, pour ne pas dépendre du Maroc, elle fait passer son gazoduc vers Alméria (Espagne) sous la mer, bien que celui qui passe par le Maroc et le détroit de Gibraltar existe aussi. Tout est donc fait pour limiter au maximum les relations de l'Algérie avec le Maroc. Les relations d'El Djazaïr sont infiniment plus sereines et plus bénéfiques avec ses autres voisins. Ainsi, un autre gazoduc traverse tout le territoire tunisien et va en Italie. Il n'y a jamais eu ni fermeture de frontière, ni visas entre l'Algérie et la Tunisie. Dans le même ordre d'idées, un autre gazoduc va jusqu'à Kano (Nigéria) et traverse l'ensemble du territoire du Niger. Les relations avec ces pays sont denses en particulier sur le plan humain. Tamanrasset, Adrar, Djanet, Ouargla et d'autres villes algériennes sont en effet des villes-carrefour ou les commerçants de tous les pays de la région se côtoient et fraternisent. Algériens, Maliens, Nigériens, Tchadiens,Sénégalais, Burkinabés et autres, échangent et commercent en excellente intelligence. La presse d'aucun de ces pays ne se répand en propos haineux et de dévalorisation contre le pays voisin (l'Algérie). Telle est hélas très loin d'être le cas du Maroc.

 

Bien amicalement.

 

REPONSE

 

MOURADIA N’EST PAS BETE DE FAIRE PASSER SON GAZODUC PAR LE MAROC SI ELLE N’A PAS SU ET CALCULE SES INTERETS.

 

Mais ouvrir une frontiére et laisser fermer une autre reste tjrs incompréhensible et ambigu

 

 

Très joli résumé !!!!

Merci !!!

LEQUEL DES QUATRE

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Réponse à ahmed3aadawiya

 

Cher co-forumiste,

 

En réponse à votre demande de clarification, je vous informe que je n'ai jamais fait usage de termes idéologiques. J'ai parlé de "Mkheznis" et non de "Makhzanistes",comme vous semblez l'affirmer. Le statut de Mkhezni est jusqu'à preuve du contraire officiellement établi par l'Etat marocain. C'est en effet cette catégorie de fonctionnaires de l'Etat marocain qui sont présents dans des localités algériennes internationalement reconnues entre le 07 juillet 1962 et le début de la guerre des sables. La relève n'est prise par les unités des forces armées royales qu'à partir du moment ou l'armée nationale populaire algérienne décide l'expulsion des forces auxiliaires du pays voisin. Les soldats marocains quittent à leur tour le territoire algérien à l'issue de l'accord de Bamako (1963). Ce départ est parallèle à celui des soldats algériens qui occupent la ville marocaine d'Ich et encerclent celle de Figuigue, toujours au Maroc. L'accord de Bamako met donc fin à la seule guerre directe et officielle (dite guerre des sables) entre les deux pays. Il a donc pour conséquence l'atteinte de l'objectif visé par l'Algérie, c'est à dire le départ des troupes marocaines de son territoire, sans aucun gain pour le Maroc.

Quant à la formation des chefs militaires de chacun des deux pays. Les exemples que vous prenez, ne sont pas illustratifs. Ben-Bella a certes participé à la bataille de Monté-Cassino en Italie. Il était alors sous les ordres du Général De Lattre-de-Tassigny et commandait un bataillon de Tabors marocains. Il n'a cependant jamais été un gradé de l'armée algérienne. Il en fut le chef en tant que Président de la République algérienne de 1962 à 1965. Son Excellence le Président Boumédienne, n' est jamais passé par l'armée française. Il était insoumis par rapport au service militaire français, a de ce fait quitté l'Algérie, s'est établi en Tunisie (1951-1953) puis en Egypte (1953-1956) d'ou il revint avec un bateau chargé d'armes pour le F.L.N. qui accoste à Hoceïma (Maroc). Certes, un certain nombre de chefs de l'armée algérienne ont fait leurs premières armes dans l'armée du pays occupant. C'est le cas de personnes comme les généraux Larbi Belkheir, Mohammed Lamari et bien d'autres. Cependant, il s'agit de responsable qui ont fait le choix de déserter l'armée du pays colonisateur et qui, de ce fait, ont été condamnés à mort. Certains ont d'ailleurs failli être exécutés à l'image du Général Benchérif, détenu à la prison Barberousse d'Alger qui n'a eu la vie sauve que du fait de la grâce décidée en application des accord d'Evian (1962). Il avait été capturé à l'issue d'un combat. De pus, en rejoignant l'armée de libération nationale (A.L.N.), ils faisaient un choix idéologique très engageant. Ainsi, Le Capitaine Lamari, devenu ensuite Général, puis Chef d'Etat-major est chargé en 1959 de la formation militaire de Chefs de l'African National Congress (A.N.C.). Il s'agit tout particulièrement de Nelson Mandela, d'Olivier Tambo et d'autres. Ils reçoivent leur formation sur la base militaire de Ghardimao (Tunisie). Après l'Indépendance, c'est à l'Académie militaire de Cherchell que les Chefs militaires de différents mouvements de libération reçoivent aussi leur formation (Frélimo pour le Mozambique, M.P.L.A. et F.N.L.A. pour l'Angola, Fatah pour la Palestine).

La situation est tout à fait à l'opposé pur l'armée marocaine. Alors que Ben-Bella, Ben-Boulaïd, Boudiaf et d'autres fondateurs du F.L.N. se sont battus contre le Nazisme et pour la libérationdes peuples d'Europe. Ce sont les Chefs militaires marocains formés dans l'armée fasciste de Franco contre les Républicains (Maréchal Améziane) et dans l'armée coloniale française qui opprime le peuple viêtnamien (Oufkir) qui sont placés aux postes de commande. Ils s'illustrent d'ailleurs par la suite dans la répression intérieure (Rif,1958, Casablanca, 1965 purges sanglantes contre l'Etat-major de l'armée marocaine 1971). Puis sont eux-même liquidés, Oufkir (1972), Dlimi(1983).

Les militaires et patriotes authentiques, membres de l'armée de libération nationale ne jouent pas de rôle important dans les forces armées royales. D'une part, l'Opération Ecouvillon (1958) affaiblit gravement ses capacités. La conjonction des actions des armées espagnole et française lui porte des coups très durs. Ses Chefs, soint s'exilent durablement, soit encore demeurent au Maroc, mais sont écartés de toute responsabilité. C'est le cas du Fqih Bassri qui s' exile en Algérie dont il conserve longtemps le passeport diplomatique? puis s'établit en Syrie et en Irak. C'est aussi le cas de Abdelkarim El-Khatib, de père Algérien, ancien Chef de l'armée de libération nationale marocaine et créateur du parti dont est issu l'actuel chef du gouvernement (Benkirane).

 

J'espère avoir ainsi répondu à votre question, amicalement.

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Réponse à ahmed3aadawiya

 

Cher co-forumiste,

 

En réponse à votre demande de clarification, je vous informe que je n'ai jamais fait usage de termes idéologiques. J'ai parlé de "Mkheznis" et non de "Makhzanistes",comme vous semblez l'affirmer. Le statut de Mkhezni est jusqu'à preuve du contraire officiellement établi par l'Etat marocain. C'est en effet cette catégorie de fonctionnaires de l'Etat marocain qui sont présents dans des localités algériennes internationalement reconnues entre le 07 juillet 1962 et le début de la guerre des sables. La relève n'est prise par les unités des forces armées royales qu'à partir du moment ou l'armée nationale populaire algérienne décide l'expulsion des forces auxiliaires du pays voisin. Les soldats marocains quittent à leur tour le territoire algérien à l'issue de l'accord de Bamako (1963). Ce départ est parallèle à celui des soldats algériens qui occupent la ville marocaine d'Ich et encerclent celle de Figuigue, toujours au Maroc. L'accord de Bamako met donc fin à la seule guerre directe et officielle (dite guerre des sables) entre les deux pays. Il a donc pour conséquence l'atteinte de l'objectif visé par l'Algérie, c'est à dire le départ des troupes marocaines de son territoire, sans aucun gain pour le Maroc.

Quant à la formation des chefs militaires de chacun des deux pays, les exemples que vous prenez, ne sont pas illustratifs. Ben-Bella a certes participé à la bataille de Monté-Cassino en Italie. Il était alors sous les ordres du Général De Lattre-de-Tassigny et commandait un bataillon de Tabors marocains. Il n'a cependant jamais été un gradé de l'armée algérienne. Il en fut le chef en tant que Président de la République algérienne de 1962 à 1965. Son Excellence le Président Boumédienne, n' est jamais passé par l'armée française. Il était insoumis par rapport au service militaire français, a de ce fait quitté l'Algérie, s'est établi en Tunisie (1951-1953) puis en Egypte (1953-1956) d'ou il revint dans un bateau chargé d'armes pour le F.L.N. qui accoste à El- Hoceïma (Maroc). Certes, un certain nombre de chefs de l'armée algérienne ont fait leurs premières armes dans l'armée du pays occupant. C'est le cas de personnes comme les généraux Larbi Belkheir, Mohammed Lamari et bien d'autres. Cependant, il s'agit de responsable qui ont fait le choix de déserter l'armée du pays colonisateur et qui, de ce fait, avaient été condamnés à mort par les tribunaux militaires français. Certains ont d'ailleurs failli être exécutés à l'image du Général Benchérif, détenu à la prison Barberousse d'Alger qui n'a eu la vie sauve que du fait de la grâce décidée en application des accord d'Evian (1962). Il avait été capturé à l'issue d'un combat contre l'armée française. De pus, en rejoignant l'armée de libération nationale (A.L.N.), ils faisaient un choix idéologique très engageant. Ainsi, Le Capitaine Lamari, devenu ensuite Général, puis Chef d'Etat-major est chargé en 1959 de la formation militaire de Chefs de l'African National Congress (A.N.C.). Il s'agit tout particulièrement de Nelson Mandela, d'Olivier Tambo et d'autres. Ils reçoivent leur formation sur la base militaire de Ghardimao (Tunisie). Après l'Indépendance, c'est à l'Académie militaire de Cherchell que les Chefs militaires de différents mouvements de libération reçoivent aussi leur formation (Frélimo pour le Mozambique, M.P.L.A. et F.N.L.A. pour l'Angola, Fatah pour la Palestine).

La situation est tout à fait à l'opposé pour l'armée marocaine. Ben-Bella, Ben-Boulaïd, Boudiaf et d'autres fondateurs du F.L.N. se sont en effet battus contre le Nazisme et pour la libération des peuples d'Europe. Les Chefs militaires marocains sont quant à eux formés dans l'armée fasciste de Franco contre les Républicains (Maréchal Améziane) et dans l'armée coloniale française qui combat le peuple viêtnamien (Oufkir). Ce sont ces personnes qui sont placées aux postes de commande. Elles s'illustrent d'ailleurs par la suite dans la répression intérieure (Rif, 1958; Casablanca, 1965; purges sanglantes contre l'Etat-major de l'armée marocaine, 1971). Puis sont elles-même liquidées, Oufkir (1972), Dlimi(1983).

Les militaires et patriotes authentiques, membres de l'armée de libération nationale ne jouent pas de rôle important dans les forces armées royales. D'une part, l'Opération Ecouvillon (1958) affaiblit gravement ses capacités. La conjonction des actions des armées espagnole et française lui porte des coups très durs. Ses Chefs, soit s'exilent durablement, soit encore demeurent au Maroc, mais sont écartés de toute responsabilité. C'est le cas du Fqih Bassri qui s' exile en Algérie dont il conserve longtemps le passeport diplomatique, puis s'établit en Syrie et en Irak. C'est aussi le cas de Abdelkarim El-Khatib, de père Algérien, ancien Chef de l'armée de libération nationale marocaine et créateur du parti dont est issu l'actuel chef du gouvernement (Benkirane).

 

J'espère avoir ainsi répondu à votre question, amicalement.

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