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SAMIRA, LA CAVALIÈRE MIRACULÉE !


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Lors de tournoi national des sports équestres organisée par la Fédération des Sports Équestres avec la collaboration de la Wilaya de Sidi-Bel-Abbès, qui a vu la participation d’un nombre record de Centres et Haras privés, notre attention a été retenue par une Cavalière qu’on pourrait aisément qualifier de « miraculée »

Samira enfourche le cheval comme vous le faites avec vos chaussures. Il lui va comme un gant. Signes particuliers: elle porte constamment un foulard autour du cou et parle de manière inaudible, voire ne parle pas du tout.

Au-delà de la manifestation, au-delà des gagnants et de la cérémonie de clôture rehaussée par la présence du Wali, le cas Samira mérite qu’on s’y attarde. Une jeune fille qui aime le cheval ce n’est pas nouveau. Une jeune fille qui aime le sport l’est encore moins. Mais qu’a de particulier Samira?

En fait, Samira revient de très loin. Il y a près de vingt ans, durant la décennie noire, Samira habitait un petit village dans l’ouest du Pays. Son destin voulut que la horde sauvage passe par là. Tous les membres de la famille (père, mère, frères et sœurs ainsi que le bébé Samira âgée à peine de 2 ans) furent impitoyablement égorgés.

Une fois l’ignominie accomplie, la horde passa son chemin, laissant derrière elle, une mare de sang. Samira fut comptabilisée parmi les morts, victimes du Terrorisme. Mais, Dieu en a décidé autrement. quoique égorgée d’une oreille à l’autre, le bébé Samira respirait toujours, plutôt râlait. Rapidement, prise en charge, elle arriva à survivre. Les séquelles? Elles sont indélébiles. Physiques d’abord: Cicatrice autour du cou, vestige des « faits d’armes » des brutes criminelles, équipement implanté dans la gorge pour les cordes vocales.

Psychologiques ensuite: Un traumatisme qui ne risque pas de disparaitre un jour. Samira reste réservée, souvent les yeux hagards, sans expression. Elle n’a que le cheval pour se consoler. Elle n’a jamais pu enlever le bandeau autour du cou pour cacher la cicatrice. Le visage rayonnant le teint blafard met en évidence une beauté exceptionnelle de ce que fut ce bébé miraculée. Samira se venge sur son sort en donnant un coup sec d’éperon au cheval pour qu’il saute l’obstacle. C’est sa manière de croquer la vie, cette vie qu’on a voulu vainement lui ôter.

 

Samira demeurera une des leçons données à tout ceux qui ont cru un jour, mettre à genoux un Peuple, le Peuple Algérien.

sba info

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Lors de tournoi national des sports équestres organisée par la Fédération des Sports Équestres avec la collaboration de la Wilaya de Sidi-Bel-Abbès, qui a vu la participation d’un nombre record de Centres et Haras privés, notre attention a été retenue par une Cavalière qu’on pourrait aisément qualifier de « miraculée »

Samira enfourche le cheval comme vous le faites avec vos chaussures. Il lui va comme un gant. Signes particuliers: elle porte constamment un foulard autour du cou et parle de manière inaudible, voire ne parle pas du tout.

Au-delà de la manifestation, au-delà des gagnants et de la cérémonie de clôture rehaussée par la présence du Wali, le cas Samira mérite qu’on s’y attarde. Une jeune fille qui aime le cheval ce n’est pas nouveau. Une jeune fille qui aime le sport l’est encore moins. Mais qu’a de particulier Samira?

En fait, Samira revient de très loin. Il y a près de vingt ans, durant la décennie noire, Samira habitait un petit village dans l’ouest du Pays. Son destin voulut que la horde sauvage passe par là. Tous les membres de la famille (père, mère, frères et sœurs ainsi que le bébé Samira âgée à peine de 2 ans) furent impitoyablement égorgés.

Une fois l’ignominie accomplie, la horde passa son chemin, laissant derrière elle, une mare de sang. Samira fut comptabilisée parmi les morts, victimes du Terrorisme. Mais, Dieu en a décidé autrement. quoique égorgée d’une oreille à l’autre, le bébé Samira respirait toujours, plutôt râlait. Rapidement, prise en charge, elle arriva à survivre. Les séquelles? Elles sont indélébiles. Physiques d’abord: Cicatrice autour du cou, vestige des « faits d’armes » des brutes criminelles, équipement implanté dans la gorge pour les cordes vocales.

Psychologiques ensuite: Un traumatisme qui ne risque pas de disparaitre un jour. Samira reste réservée, souvent les yeux hagards, sans expression. Elle n’a que le cheval pour se consoler. Elle n’a jamais pu enlever le bandeau autour du cou pour cacher la cicatrice. Le visage rayonnant le teint blafard met en évidence une beauté exceptionnelle de ce que fut ce bébé miraculée. Samira se venge sur son sort en donnant un coup sec d’éperon au cheval pour qu’il saute l’obstacle. C’est sa manière de croquer la vie, cette vie qu’on a voulu vainement lui ôter.

 

Samira demeurera une des leçons données à tout ceux qui ont cru un jour, mettre à genoux un Peuple, le Peuple Algérien.

sba info

 

Baratin dans le Baratin.... qu´aura t on fait pour la jeune demoiselle ou vieille dame de Samira quand un jour elle croisera ses boureaux sans qu´ils aient aucunement été inquiétés?

 

Oui...Chose á méditer.:)

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Baratin dans le Baratin.... qu´aura t on fait pour la jeune demoiselle ou vieille dame de Samira quand un jour elle croisera ses boureaux sans qu´ils aient aucunement été inquiétés?

 

Oui...Chose á méditer.:)

 

eux le sauront mais pas elle,eux auront à s'inqiéter mais pas elle.

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envoyé par AniNimos

Ca changera sa vie á elle? ca va lui faire passer les cauchemards de nuit? les peurs enffouies?

 

Eux...sauront rien de tout cela, elle si.

 

cela n’empêche en rien d’être informé, personnellement je remercie Esmé, car voyant cette jeune cavalière sur son cheval , j'aurai jamais su ce qu'elle a enduré, j'ai plus d'estime et de respect pour cette jeune fille, après avoir eu connaissance de son triste passé

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Lors de tournoi national des sports équestres organisée par la Fédération des Sports Équestres avec la collaboration de la Wilaya de Sidi-Bel-Abbès, qui a vu la participation d’un nombre record de Centres et Haras privés, notre attention a été retenue par une Cavalière qu’on pourrait aisément qualifier de « miraculée »

Samira enfourche le cheval comme vous le faites avec vos chaussures. Il lui va comme un gant. Signes particuliers: elle porte constamment un foulard autour du cou et parle de manière inaudible, voire ne parle pas du tout.

Au-delà de la manifestation, au-delà des gagnants et de la cérémonie de clôture rehaussée par la présence du Wali, le cas Samira mérite qu’on s’y attarde. Une jeune fille qui aime le cheval ce n’est pas nouveau. Une jeune fille qui aime le sport l’est encore moins. Mais qu’a de particulier Samira?

En fait, Samira revient de très loin. Il y a près de vingt ans, durant la décennie noire, Samira habitait un petit village dans l’ouest du Pays. Son destin voulut que la horde sauvage passe par là. Tous les membres de la famille (père, mère, frères et sœurs ainsi que le bébé Samira âgée à peine de 2 ans) furent impitoyablement égorgés.

Une fois l’ignominie accomplie, la horde passa son chemin, laissant derrière elle, une mare de sang. Samira fut comptabilisée parmi les morts, victimes du Terrorisme. Mais, Dieu en a décidé autrement. quoique égorgée d’une oreille à l’autre, le bébé Samira respirait toujours, plutôt râlait. Rapidement, prise en charge, elle arriva à survivre. Les séquelles? Elles sont indélébiles. Physiques d’abord: Cicatrice autour du cou, vestige des « faits d’armes » des brutes criminelles, équipement implanté dans la gorge pour les cordes vocales.

Psychologiques ensuite: Un traumatisme qui ne risque pas de disparaitre un jour. Samira reste réservée, souvent les yeux hagards, sans expression. Elle n’a que le cheval pour se consoler. Elle n’a jamais pu enlever le bandeau autour du cou pour cacher la cicatrice. Le visage rayonnant le teint blafard met en évidence une beauté exceptionnelle de ce que fut ce bébé miraculée. Samira se venge sur son sort en donnant un coup sec d’éperon au cheval pour qu’il saute l’obstacle. C’est sa manière de croquer la vie, cette vie qu’on a voulu vainement lui ôter.

 

Samira demeurera une des leçons données à tout ceux qui ont cru un jour, mettre à genoux un Peuple, le Peuple Algérien.

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Très émouvant, qu'allah la protège

Merci pour le partage Esmé

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