l'algerienne 10 Posted May 10, 2008 Partager Posted May 10, 2008 :salam: L’article suivant est basé sur une brochure rédigée par ibn Qayyim al-Jawziyyah intitulée alGhorbatho wa al-Ghoraba, que nous pouvons traduire à peu près de la façon suivante : «L’étrangeté et les étrangers » La signification de « l’étrangeté » Il arrive souvent, dans plusieurs situations, que les gens qui suivent la religion d’Allah aient l’impression de ne pas être à leur place, de ne pas être en harmonie avec leur environnement ou, en d’autres termes, de paraître étranges aux yeux de ceux qui les entourent. Ce sentiment peut survenir dans une réunion de non-musulmans, mais malheureusement, il arrive parfois que ce sentiment survienne aussi lorsqu’un musulman se retrouve avec ses coreligionnaires. Il voit ses frères et sœurs faire des choses qui sont contraires à l’islam ou prendre part à des innovations qui frisent parfois l’incroyance (apostasie), mais il sent qu’il n’a pas assez d’autorité ou de courage pour les empêcher de commettre ces actes. Certains frères et certaines sœurs, surtout s’ils ou elles n’ont pas assez de crainte de Dieu ‘taqwa’ ou de connaissances islamiques, cèdent parfois sous la pression de leurs pairs et se joignent à eux, tout en sachant très bien que ce n’est pas ce qu’Allah attend d’eux. Comme il leur semble que personne ne partage leurs idées et qu’on ne les encourage pas à faire le bien, ils se sentent impuissants et finissent par succomber à de telles pressions. Ces frères et sœurs (qu’Allah soit miséricordieux avec eux) devraient trouver consolation dans les versets du Coran et dans plusieurs déclarations du Prophète :saws: qui décrivent exactement ce sentiment d’étrangeté qu’ils ressentent. Pourquoi ont-ils été nommés « étrangers » ? Allah :azwjl: dit, dans le Coran : « Si seulement il avait existé, dans les générations d’avant vous, des gens vertueux qui interdisent la corruption sur terre ! Il n’y en avait qu’un petit nombre, que Nous sauvâmes. » (Sourate Hud (11), verset 116). Ce verset parle d’un petit nombre de gens, les « étrangers », qui interdisent le mal sur terre. Ce sont les mêmes personnes auxquelles le Prophète :saws: référence lorsqu’il a dit : « L’islam a commencé comme quelque chose d’étrange et il redeviendra quelque chose d’étrange, alors annoncez la bonne nouvelle aux étrangers. » On lui demanda : « Qui sont ces étrangers, ô Messager d’Allah ? ». Il :saws: répondit : « Ceux qui corrigent les gens lorsqu’ils deviennent corrompus. ». (Rapporté par Abou Amr al-Dani, à partir du hadith de ibn Massôud.) Selon al-Albani, le hadith est authentique. Dans une autre narration, il :saws: a dit : « Ceux qui corrigent ma tradition ‘sounna’ après qu’elle ait été corrompue par les gens qui sont venus après moi. » Et dans une autre narration, il :saws: a dit, en réponse à la même question : « Ils sont un petit groupe de gens qui vivent parmi une population majoritairement corrompue. Ceux qui s’opposent à eux sont plus nombreux que ceux qui les suivent. » (Rapporté par ibn Âssakir. Authentique selon al Albani.) Ces gens louables sont appelés étrangers parce qu’ils constituent une petite minorité parmi les hommes. Donc, les musulmans sont des étrangers parmi les hommes ; les véritables croyants sont des étrangers parmi les musulmans ; et les érudits musulmans sont des étrangers parmi les véritables croyants. Et ceux qui suivent la ‘sounna’, qui ne font pas partie de ceux qui innovent en matière de religion, sont également des étrangers. En réalité, cependant, leur étrangeté n’est due qu’au fait qu’ils sont une minorité, car leurs actions et leurs croyances ne sont pas étranges. C’est ce qu’Allah dit dans la sourate al-An’am : «Et si tu obéis à la majorité de ceux qui sont sur la terre, ils t’égareront du sentier d’Allah » (6:116). Allah dit aussi : « Et la plupart des gens ne sont pas croyants, malgré le fait que tu (Prophète Mohammed) le désires ardemment . » (Youssouf (12), verset 103) ; « Et la majorité des hommes sont certes rebelles et désobéissants envers Allah. » (Al-Ma’idah (5), verset 49) ; «Mais la plupart des gens ne sont pas reconnaissants. » (Youssouf (12), verset 38). Allah, le Créateur parfaitement connaisseur, sait donc que la majorité des hommes rejetteront la vérité. Seul un petit groupe de gens, qui Lui sont fidèles et qui croient vraiment en Lui, se distinguera : ce sont les étrangers parmi les hommes. Cependant, les étrangers au niveau de la croyance et les étrangers au niveau du caractère et des actions constituent en réalité la majorité des hommes, car ils sont étrangers à l’islam et aux lois qu’Allah a révélées. Ainsi, nous constatons qu’il y a différents types d’étrangeté ; certains sont louables, certains sont blâmables et d’autres ne sont ni louables ni blâmables. Nous discuterons séparément, ci-dessous, de ces différentes catégories. Citer Link to post Share on other sites
l'algerienne 10 Posted May 10, 2008 Author Partager Posted May 10, 2008 Les différents types d’étrangeté Cher lecteur (qu’Allah soit miséricordieux avec toi), sache qu’il y a trois types d’étrangeté : Le premier type d’étrangeté est l’étrangeté du peuple d’Allah et de Son Messager que nous avons mentionné précédemment. Cette étrangeté est louable, car elle a été louée par Allah et par Son Messager . Ainsi, ce genre d’étrangeté doit être recherché et ceux qui font partie de cette catégorie doivent être appuyés. Cette étrangeté peut se produire à différents moments, à différents endroits et parmi différentes personnes. Ces étrangers constituent le vrai peuple d’Allah, car ils n’adorent personne ni rien à part Lui, ils ne trouvent de soutien dans aucune autre voie que celle du Prophète , et n’invitent à aucun autre message qu’à celui transmis par le Prophète Voilà les gens qui ont abandonné les hommes lorsqu’ils (les étrangers) avaient le plus besoin d’eux. Au Jour du Jugement, lorsque chaque groupe de personnes ira vers ceux qu’il adorait sur terre, ces gens resteront à leur place et il leur sera dit : « N’allez-vous pas rejoindre un groupe comme les autres l’ont fait ? ». Ils répondront : « Nous avons abandonné les hommes lorsque nous étions sur terre et nous avions plus besoin d’eux à ce moment-là qu’aujourd’hui ; nous attendrons donc notre Seigneur que nous avions l’habitude d’adorer. ». [Recueilli par Boukhari et Mouslim] Ainsi, il est évident que cette étrangeté ne cause aucun mécontentement à celui ou celle qui la subit. C’est plutôt une étrangeté réconfortante, une consolation pour le croyant, parce qu’il sait que ses alliés sont Allah, Son Messager et les croyants [ cela fait référence au verset 55 de la sourate al-Ma’idah (5) ], même si tous les hommes l’ont abandonné. Ces étrangers sont décrits dans un hadith rapporté par Anas ibn Malik, dans lequel le Prophète :saws: a dit : « Il est possible qu’Allah réponde à la prière d’une personne débraillée, couverte de poussière, indigente, que personne ne remarque. » (recueilli par at-Tirmidhi et al-Hakim. Selon Al-Albani, ce hadith est authentique.) Al-Hasan al-Basri (un fidèle de la deuxième génération (tabi’), très connu pour sa piété, son ascétisme et son savoir) a dit : « Un croyant est un étranger dans ce monde ; il ne craint jamais l’humiliation et ne concurrence jamais pour la gloire d’ici-bas. Ses préoccupations sont différentes de celles de la majorité des gens. Les gens ont une bonne opinion de lui, alors qu’il est tourmenté intérieurement. » Parmi les caractéristiques de ces étrangers que le Prophète :saws: a décrit, est le fait qu’ils se raccrochent à la ‘sounna’ du Messager même si les gens abandonnent cette ‘sounna’. Les étrangers rejettent toutes les innovations que leur peuple invente, même si ces innovations sont de pratique courante parmi eux. Ils sont également fidèles à l’unicité de Dieu ‘tawhid’, même si les gens le corrompent avec l’association (à Allah) ‘chirk’. Ils ne s’identifient à rien sauf à Allah et à Son Prophète ; c’est-à-dire qu’ils ne s’identifient pas à un shaykh, à une confrérie religieuse ou mystique ‘tariqah‘ , à une école juridique ‘madhab’ particulière ou à un groupe quelconque de personnes. Ils ne sont dévoués qu’à Allah (et ils n’adorent sincèrement que Lui et Lui seul), et à Son Prophète , en suivant le chemin qu’il a suivi. Ceux-là sont les gens qui saisissent avec leur main du charbon ardent [cela fait référence au hadith qui suivra, plus loin dans ce texte], même si la majorité des hommes - ou plutôt tous les hommes - le leur reprochent. Voilà, donc, la signification des déclarations du Prophète , lorsqu’il fait allusion au fait qu’ils sont fidèles à la ‘sounna’ même si les gens la corrompent. Allah (exalté soit-il) a envoyé Son Prophète :saws: au moment où les hommes suivaient différentes religions ; certains adoraient les rivières et les arbres, d’autres adoraient des idoles, et il y avait des chrétiens, des juifs et des zoroastriens. Lorsque l’islam apparut parmi ces gens, ils le trouvèrent étrange. Si quelqu’un parmi eux embrassait l’islam et répondait à l’invitation d’Allah et de Son Prophète :saws:, il était ostracisé par sa famille et sa tribu et il était condamné à vivre en étranger parmi son peuple. Par la suite, cependant, l’islam se répandit partout. Les musulmans devinrent de plus en plus puissants, et ce à tel point que ceux qui n’avaient pas accepté les enseignements du Prophète Mohammed :saws: devinrent à leur tour des étrangers. Mais, hélas, Satan trompa les hommes encore une fois. Les gens reprirent les habitudes que leurs ancêtres, qui avaient embrassé l’islam, avaient abandonnées, jusqu’à ce que finalement, l’islam redevienne étrange à nouveau, comme il avait commencé, ainsi que le Prophète :saws: l’avait prédit. En réalité, cependant, le véritable islam, celui que le Prophète et ses compagnons pratiquaient [cela fait référence à la réponse que le Prophète a donnée quand on lui a demandé quelles étaient les caractéristiques du groupe qui sera épargné] est devenu encore plus étrange aux yeux des gens qu’il ne l’était lorsqu’il est apparu au départ et ce, même si ses vestiges sont répandus et bien connus. [C’est ce qu’écrivait ibn al Qayyim au 8e siècle de l’ère musulmane (hijrah). Imaginez notre situation six siècles après lui. Qu’Allah nous protège.]. Comment pourrait-il en être autrement alors que ces étrangers ne sont qu’un groupe parmi soixante-douze autres [le Prophète a dit, dans un hadith authentique, que la communauté musulmane se diviserait en soixante-treize groupes et que tous iraient en enfer sauf un, qui sera épargné.] qui ne suivent que leurs propres désirs et prennent leurs passions pour des dieux ? Ceux-là sont les groupes dont les enseignements sont basés sur des doutes et des innovations et dont l’unique but est la satisfaction de leurs propres désirs. Par conséquent, le groupe dont le but est de réussir à plaire à Allah en suivant le chemin de Son Messager sera le groupe perçu comme étrange par tous les autres groupes. C’est pourquoi les vrais musulmans - ceux qui se raccrochent fermement à la ‘sounna’ - recevront la récompense de cinquante Compagnons. Lorsqu’on questionna le Prophète au sujet du verset suivant : « Ô les croyants ! Vous êtes responsables de vous mêmes. Celui qui s’égare ne vous nuira point si vous, vous avez pris la bonne voie. » (alMa’idah (5), verset 105) Il répondit : « Encouragez le bien et interdisez le blâmable jusqu’à ce que vous voyiez que l’avarice est loi, que les désirs sont assouvis, que ce bas monde est préféré à l’au-delà et que chacun est infatué de son opinion. A ce moment-là, occupez-vous de vous-mêmes et fuyez le public. Des jours pénibles viendront après vous ; vivre à cette époque nécessitera, pour les musulmans, une patience équivalente à celle qu’il faut pour tenir du charbon ardent dans la main. Quiconque, à ce moment-là, sera capable d’avoir cette patience recevra la récompense de cinquante personnes. » On lui demanda : « Ô Messager d’Allah, la récompense de cinquante d’entre eux ? ». Il répondit : « La récompense de cinquante d’entre vous. ». [Recueilli par at Tirmidhi et Abou Daoud avec une chaîne de narration faible, mais avec des preuves à l’appui. Selon Al-Albani, le hadith est authentique ‘sahih’. Voir al-Sahiha, #957]. Et cette récompense est due à son statut d’étranger parmi les gens. Donc si le croyant à qui Allah a accordé de la sagesse et du savoir veut suivre ce sentier, le sentier d’Allah, alors qu’il se prépare et se résigne à vivre comme un étranger parmi son peuple, de la même façon que ses prédécesseurs, qui embrassèrent l’islam, furent traités par les gens. En effet, il sera perçu comme un étranger au niveau de ses croyances parce que les gens ont des croyances corrompues. Il sera perçu comme un étranger au niveau de sa religion à cause de ce à quoi les gens l’ont réduite. Il sera perçu comme un étranger dans sa façon de prier parce que les gens sont ignorants de la façon de prier du Prophète . Il sera perçu comme un étranger lorsqu’il enjoindra le bien et interdira le mal, car les gens ont adopté le mal en croyant faire le bien et ils ont abandonné le bien en croyant que c’était le mal. En bref, donc, il sera perçu comme un étranger pour tout ce qui touche à sa vie d’ici-bas et à celle de l’au-delà, invitant au sentier d’Allah et résistant au tort que lui causeront tous ceux qui seront contre lui. Citer Link to post Share on other sites
l'algerienne 10 Posted May 10, 2008 Author Partager Posted May 10, 2008 Pour ce qui est du deuxième type d’étrangeté, sache, cher lecteur, qu’elle est blâmable, car elle concerne les pécheurs, les ignorants et les arrogants parmi les hommes. Leur étrangeté est due à leur refus de suivre le bon et droit sentier d’Allah. Cette étrangeté est celle qui résulte du fait de ne pas se conformer à l’islam et ce comportement demeurera toujours étrange même s’il est adopté par un grand nombre de gens, même s’il est prédominant et répandu. Ce sont ceux-là les véritables étrangers aux yeux d’Allah. Qu’Allah nous garde de devenir l’un d’eux. Le troisième type d’étrangeté est, par essence, ni louable ni blâmable. C’est le sentiment d’étrangeté qu’expérimente un voyageur lorsqu’il visite un pays étranger, comme une personne qui séjourne à un endroit pour une courte période de temps en sachant qu’elle repartira. Un des aspects de cette étrangeté est que chacun d’entre nous, qu’il le réalise ou non, est un étranger dans ce monde, car nous irons tous un jour dans notre demeure permanente de l’au-delà. Telle est la signification du hadith du Prophète , lorsqu’il dit à Abdoullah ibn Omar: « Vis dans ce monde comme si tu étais un étranger ou un voyageur. ». Ainsi, cette catégorie d’étrangeté pourrait potentiellement devenir louable si nous prenons en considération la signification de cette déclaration du Messager d’Allah . Nous prions Allah pour qu’Il fasse de nous des musulmans éclairés et pieux, et pour qu’Il nous pardonne nos péchés et nous accorde Sa miséricorde. Citer Link to post Share on other sites
l'algerienne 10 Posted May 10, 2008 Author Partager Posted May 10, 2008 Allahouma j3alna mina al ghoraba! Citer Link to post Share on other sites
Guest khouz Posted May 14, 2008 Partager Posted May 14, 2008 selem 'aleykoum up up up je remonte le poste!!! je voulais remonter le poste car ce texte montre bien sobhane Allah, que la religion basé sur le coran et la sounnah est devenu quelque chose de totalement nouveau voir même étranger pour des gens qui la pratique. celà m'est arrivé de conseiller des gens sur certain point et d'entendre en retour que celà est nouveau alors que celà date de plus de 1400 ans!! 'ajib. bref, juste pour le frère B10Dz, je trouve que tu sais faire preuve d'éloquence dans tes parole et celà est un don qui n'est pas donné a tous le monde et celà peut s'avérer décisif dans tes échange et ton djihad avec la parole et la plume. j'ai lu dans mon topic que tu t'insurgé lorsqu'on te traite (et moi également ) d'extremiste, mais tu sait bien que celà fût le cas pour beaucoup de grand savant et certain même ont été traité d'antropomorphiste!!. j'ai touvé un petit extrait de ibn battah un très grand savant rahimahou Allah qui en a fait les frais: « Je m’étonnerais toujours des différentes situations que j’ai vécues durant mes voyages et mes haltes, que ce soit avec mes proches ou autres, avec ceux qui me connaissent ou non. En effet, je me suis rendu compte - que ce soit à la Mecque, dans le Khurâsân ou en tout autre endroit - que toute personne que je rencontrais était ou bien une alliée ou une ennemie, qui m’appelaient à suivre ses dires, à croire ses paroles et à témoigner en sa faveur. Si donc je reconnaissais la véracité de ses dires et lui accordais mon approbation - comme le font les gens aujourd’hui - la personne me considérait comme un allié. Si par contre, je m’opposais à une seule lettre de son discours ou à un seul de ses actes, elle me considérait comme un ennemi. Si j’affirmais que le Coran et la Sounna était en contradiction avec une de ses paroles, elle me disait : « Tu es un Khâridjite ! ». Si je lui lisais un hadith parlant du Tawhîd (Unicité de Dieu), elle me disait : « Tu es un Mushabbih (Antropomorphiste) ! ». Si c’était au sujet de la vision d’Allah (par les croyants au Paradis), elle me disait : « Tu es un Sâlimî ! ». Si c’était au sujet de la foi (Imâne), elle me disait : « Tu es un Murdjî ! ». Si c’était au sujet des actes, elle me disait : « Tu es un Qadarî ! ». Si c’était au sujet de la connaissance, elle me disait : "Tu es un Karrâmî ! ». Si c’était au sujet des mérites de Abû Bakr et ’Umar, elle me disait :« Tu es un Nâsibî ! ». Si c’était au sujet des mérites de la famille du Prophète, elle me disait : « Tu es un Râfidî ! ». Si je me taisais au sujet de l’explication d’un verset ou d’un hadith en me contentant de répondre par leur sens apparent, elle me disait : « Tu es un Dhâhirî !". Si je répondais d’une autre façon, elle me disait :« Tu es un Bâtinî !". Si je répondais par un sens métaphorique (Ta’wîl), elle me disait : « Tu es un Ash’arî ! ». Si je reniais leur sens, elle me disait : « Tu es un Mu’tazilî ! ». Si c’était au sujet des Sounnas de la prière comme la lecture du Coran (après la Fâtihah), elle me disait : « Tu es un Shâfi’i ! ». Si c’était au sujet de l’invocation du Qunût, elle me disait : « Tu es un Hanafî ! ». Si c’était au sujet du Coran, elle me disait : « Tu es un Hanbalî ! ». Et si je mentionnais l’avis le plus juste parmi les différentes opinions - car il n’y a pas de complaisance au sujet des règles religieuses et du hadith - ces personnes me disent : tu as rabaissé leur rang élevé. Et plus étonnant encore est que ces gens - en fonction de ce qu’ils lisent des hadiths du prophète (صلى الله عليه وسلم) - me cataloguent suivant leurs passions. Et si j’approuve certains d’entre eux, les autres me considèreront comme ennemi. Et si je me montre complaisant envers eux tous, je provoquerais la colère d’Allah - Béni et Elevé soit Il- or ces gens ne me seront d’aucun secours auprès d’Allah. Bref, je m’agripperai toujours au Coran et à la Sounna, et je demande pardon à Allah en dehors duquel nul n’est digne d’être adoré, et Il est le Pardonneur, le Miséricordieux. » bref je me sauve par ce qu'on dirai que je suis toujours là!!! (en fait je viens de temps en temps inconito :fear(1): par ce que j'attend une réponse!!) Citer Link to post Share on other sites
admin 2 Posted May 14, 2008 Partager Posted May 14, 2008 bref je me sauve par ce qu'on dirai que je suis toujours là!!! (en fait je viens de temps en temps inconito :fear(1): par ce que j'attend une réponse!!) Trop tard, tu es démasqué, on t'a déjà vu :04: Citer Link to post Share on other sites
Guest b10dz Posted May 14, 2008 Partager Posted May 14, 2008 selem 'aleykoum up up up je remonte le poste!!! je voulais remonter le poste car ce texte montre bien sobhane Allah, que la religion basé sur le coran et la sounnah est devenu quelquechose de totalement nouveau voir même étranger pour des gens qui la pratique. celà m'est arrivé de conseiller des gens sur certain point et d'entendre en retour que celà est nouveau alors que celà date de plus de 1400 ans!! 'ajib. bref, juste pour le frère B10Dz, je trouve que tu sais faire preuve d'éloquence dans tes parole et celà est un don qui n'est pas donné a tous le monde et celà peut s'avérer décisif dans tes échange et ton djihad avec la parole et la plume. j'ai lu dans mon topic que tu t'insurgé lorsqu'on te traite (et moi également ) d'extremiste, mais tu sait bien que celà fût le cas pour beaucoup de grand savant et certain même ont été traité d'antropomorphiste!!. j'ai touvé un petit extrait de ibn battah un très grand savant rahimahou Allah qui en a fait les frais: « Je m’étonnerais toujours des différentes situations que j’ai vécues durant mes voyages et mes haltes, que ce soit avec mes proches ou autres, avec ceux qui me connaissent ou non. En effet, je me suis rendu compte - que ce soit à la Mecque, dans le Khurâsân ou en tout autre endroit - que toute personne que je rencontrais était ou bien une alliée ou une ennemie, qui m’appelaient à suivre ses dires, à croire ses paroles et à témoigner en sa faveur. Si donc je reconnaissais la véracité de ses dires et lui accordais mon approbation - comme le font les gens aujourd’hui - la personne me considérait comme un allié. Si par contre, je m’opposais à une seule lettre de son discours ou à un seul de ses actes, elle me considérait comme un ennemi. Si j’affirmais que le Coran et la Sounna était en contradiction avec une de ses paroles, elle me disait : « Tu es un Khâridjite ! ». Si je lui lisais un hadith parlant du Tawhîd (Unicité de Dieu), elle me disait : « Tu es un Mushabbih (Antropomorphiste) ! ». Si c’était au sujet de la vision d’Allah (par les croyants au Paradis), elle me disait : « Tu es un Sâlimî ! ». Si c’était au sujet de la foi (Imâne), elle me disait : « Tu es un Murdjî ! ». Si c’était au sujet des actes, elle me disait : « Tu es un Qadarî ! ». Si c’était au sujet de la connaissance, elle me disait : "Tu es un Karrâmî ! ». Si c’était au sujet des mérites de Abû Bakr et ’Umar, elle me disait :« Tu es un Nâsibî ! ». Si c’était au sujet des mérites de la famille du Prophète, elle me disait : « Tu es un Râfidî ! ». Si je me taisais au sujet de l’explication d’un verset ou d’un hadith en me contentant de répondre par leur sens apparent, elle me disait : « Tu es un Dhâhirî !". Si je répondais d’une autre façon, elle me disait :« Tu es un Bâtinî !". Si je répondais par un sens métaphorique (Ta’wîl), elle me disait : « Tu es un Ash’arî ! ». Si je reniais leur sens, elle me disait : « Tu es un Mu’tazilî ! ». Si c’était au sujet des Sounnas de la prière comme la lecture du Coran (après la Fâtihah), elle me disait : « Tu es un Shâfi’i ! ». Si c’était au sujet de l’invocation du Qunût, elle me disait : « Tu es un Hanafî ! ». Si c’était au sujet du Coran, elle me disait : « Tu es un Hanbalî ! ». Et si je mentionnais l’avis le plus juste parmi les différentes opinions - car il n’y a pas de complaisance au sujet des règles religieuses et du hadith - ces personnes me disent : tu as rabaissé leur rang élevé. Et plus étonnant encore est que ces gens - en fonction de ce qu’ils lisent des hadiths du prophète (صلى الله عليه وسلم) - me cataloguent suivant leurs passions. Et si j’approuve certains d’entre eux, les autres me considèreront comme ennemi. Et si je me montre complaisant envers eux tous, je provoquerais la colère d’Allah - Béni et Elevé soit Il- or ces gens ne me seront d’aucun secours auprès d’Allah. Bref, je m’agripperai toujours au Coran et à la Sounna, et je demande pardon à Allah en dehors duquel nul n’est digne d’être adoré, et Il est le Pardonneur, le Miséricordieux. » bref je me sauve par ce qu'on dirai que je suis toujours là!!! (en fait je viens de temps en temps inconito :fear(1): par ce que j'attend une réponse!!) Salam alaykoum, Akhi, je vois que tu me surestime beaucoup. Tu trouve que j'ai de l'éloquence, moi je trouve surtout que je n'ai plus de patience. Aussi je me dois de penser à moi avant tout, aussi égoïste que cela puisse paraitre, car comme tu l'a dit, aucun de ces bons à rien ne me sera d'un quelconque secours, que ce soit dans cette vie ou dans l'autre J'ai toujours eu plaisir à te lire, car je voyais en toi la patience qui me manquait, et la constance dans la pertinence que je sacrifie parfois au profit de ma jeunesse et de mon tempérament emporté, car contrairement à toi, j'ai le sang assez chaud, et quand je le juge nécessaire, je pratique volontiers la loi du talion Par conséquent, je juges que je risque de nuire plus que de préserver, que ce soit à moi même ou à ceux qui me lisent. Il faut savoir reconnaitre les limites de son endurance, et moi j'ai toujours dit que j'étais allergique à la bêtise humaine :p Merci pour tout, wa ila al moultaka inchallah Salam. Citer Link to post Share on other sites
Recommended Posts
Join the conversation
You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.