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Le GSPC, en difficultés en Algérie, prête à nouveau allégeance à Al-Qaïda


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ALGER (AP) - Le GSPC, fondé en 1998 par des dissidents du Groupe Islamique Armé (GIA) et formé essentiellement de salafistes prônant le retour à l'islam originel, est affaibli après les années de lutte que lui a imposé l'armée algérienne dans ses principaux fiefs.

 

Aujourd'hui, le Groupe salafiste pour la prédication et le Combat compterait encore environ 600 hommes, notamment dans des maquis en Kabylie, selon le ministre algérien de l'Intérieur, Nouredine Yazid Zerhouni, qui a par ailleurs indiqué que 250 à 300 islamistes armés se sont rendus dans le cadre de la charte de la réconciliation nationale qui a expiré le 31 août, mais que le GSPC a toujours rejetée.

 

Ce groupe, qui dispose de nombreux relais et sympathisants en Europe et notamment en France et dont le ralliement à Al-Qaïda a été officiellement annoncé par Ayman Al-Zawahri, a de nouveau prêté allégeance à Oussama ben Laden, et promis de poursuivre le Djihad en Algérie, dans un communiqué mis en ligne jeudi.

 

Le GSPC avait annoncé pour la première fois le 11 septembre 2003 avoir fait allégeance à Al-Qaïda.

 

Selon certaines thèses, le GSPC aurait été crée à l'initiative de Ben Laden lui-même, qui voulait réhabiliter, aux yeux de la population algérienne, l'image des islamistes ternie par les massacres de civils attribués au GIA.

 

Abou Mossabb Abdelouadoud, de son vrai nom Abdelmalek Dourkdel, "l'émir national" du GSPC, a affiché, dès son arrivée à la tête de l'organisation, à l'été 2004, juste après la mort de son prédécesseur Nabil Sahraoui, tué par l'armée en Kabylie, sa volonté d'internationaliser son action et d'étendre ses attentats hors du territoire algérien.

 

Responsable, en 2003, de la prise d'otage de 32 touristes européens pendant plus de cinq mois dans le Sahara algérien, le GSPC, en juin 2005, a revendiqué l'attaque d'une base militaire en Mauritanie, avant de se féliciter, en juillet 2005, de l'assassinat de deux diplomates algériens en poste à Bagdad, enlevés par la branche irakienne d'Al-Qaïda. AP

 

ham/nc

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