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Le cas Audrey Pulvar par Alain Soral


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Guest jagellon
oui mais tout ca, on ne l a su que plus tard

 

La pire des choses c'était ce black-out total et pas seulement hors d'Algérie. A l'intérieur aussi c'était le black-out, une confusion incroyable. Qui croire , quoi penser et par ou passer. Même les routes nationales, les plus roulantes, étaient fermées a partir d'une certaine heure. Je n'ai pas fais mon service militaire en entier, uniquement 06 mois, mais je m'en souviendrai. Au mauvais moment et au mauvais endroit :mad:

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La pire des choses c'était ce black-out total et pas seulement hors d'Algérie. A l'intérieur aussi c'était le black-out, une confusion incroyable. Qui croire , quoi penser et par ou passer. Même les routes nationales, les plus roulantes, étaient fermées a partir d'une certaine heure. Je n'ai pas fais mon service militaire en entier, uniquement 06 mois, mais je m'en souviendrai. Au mauvais moment et au mauvais endroit :mad:

 

finalement les plus grandes peurs ont du se faire retrospectivement, sauf pour ceux qui etaient en plein dedans

ca devait surtout etre une forte angoisse de ne pas savoir

 

tu l as fait ou?

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Si ça passait à la radio en France parce que je me rappelle que mon père était scotché devant son poste, y avait des témoignages sur les faux barbus déguisés en terros, les faux terros déguisés en militaires et les barbus tout court

 

oui mais plus tard

 

en 93 c etait pas pris au serieux

 

mon pere n y serait jamais alle, sinon. Et encore moins avec ma soeur

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Guest jagellon
finalement les plus grandes peurs ont du se faire retrospectivement, sauf pour ceux qui etaient en plein dedans

ca devait surtout etre une forte angoisse de ne pas savoir

 

tu l as fait ou?

 

Retrospectivement c'est surtout la rage et la peur nées de l'impuissance qui remontent par bouffées.

Du coté de Djendel. C'est entre Ain Defla et Médéa .

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Mais si en 93 on en parlait....

 

exemple un article de l'express:

 

 

LES ISLAMISTES

 

Par Girardon Jacques et Hugeux Vincent et Stein Sylviane, publié le 29/04/1993

 

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Déjà 900 tués. Le bilan des affrontements qui opposent l'armée algérienne au Front islamique du salut (FIS) depuis l'instauration de l'état d'urgence, le 9 février 1992, est lourd: 370 islamistes, 350 membres des forces de l'ordre et 175 civils sont morts. Dont le chef de l'Etat, un ancien ministre et deux membres du Conseil consultatif, qui tient lieu de Parlement. Emprisonnements et condamnations à mort n'y font rien: le FIS continue à recruter. Et à frapper.

 

LES ISLAMISTES - L'EXPRESS

 

dans google "actualités" tu choisis dans les options la periode personalisée de ton choix...tu trouveras plein d'articles

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Mais si en 93 on en parlait....

 

exemple un article de l'express:

 

 

LES ISLAMISTES

 

Par Girardon Jacques et Hugeux Vincent et Stein Sylviane, publié le 29/04/1993

 

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Déjà 900 tués. Le bilan des affrontements qui opposent l'armée algérienne au Front islamique du salut (FIS) depuis l'instauration de l'état d'urgence, le 9 février 1992, est lourd: 370 islamistes, 350 membres des forces de l'ordre et 175 civils sont morts. Dont le chef de l'Etat, un ancien ministre et deux membres du Conseil consultatif, qui tient lieu de Parlement. Emprisonnements et condamnations à mort n'y font rien: le FIS continue à recruter. Et à frapper.

 

LES ISLAMISTES - L'EXPRESS

 

dans google "actualités" tu choisis dans les options la periode personalisée de ton choix...tu trouveras plein d'articles

 

c est que de notre cote, c etait pas pris au serieux

mon pere avait plus confiance en l actualite qui lui venait direct de l Algerie que celle des infos francaises

je me souviens que moi meme j avais insiste pour que ma soeur n y aille pas mais pour une autre raison

l histoire du barrage, ils ont tout de suite compris ce que c etait, la surprise etait plutot qu ils ne s y attendaient pas

 

ils en parlaient, ok, mais ca devait pas faire le JT comme 2 ans apres

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Guest jagellon
Mais si en 93 on en parlait....

 

exemple un article de l'express:

 

 

LES ISLAMISTES

 

Par Girardon Jacques et Hugeux Vincent et Stein Sylviane, publié le 29/04/1993

 

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Déjà 900 tués. Le bilan des affrontements qui opposent l'armée algérienne au Front islamique du salut (FIS) depuis l'instauration de l'état d'urgence, le 9 février 1992, est lourd: 370 islamistes, 350 membres des forces de l'ordre et 175 civils sont morts. Dont le chef de l'Etat, un ancien ministre et deux membres du Conseil consultatif, qui tient lieu de Parlement. Emprisonnements et condamnations à mort n'y font rien: le FIS continue à recruter. Et à frapper.

 

LES ISLAMISTES - L'EXPRESS

 

dans google "actualités" tu choisis dans les options la periode personalisée de ton choix...tu trouveras plein d'articles

 

Dans la perception interne des exactions barbues il y' a une période de transition. C'était vers fin 92 début 93 avec l'apparition sur le terrain du GIA. Là les choses ont complétement changé parce que tout le monde pouvait etre une cible, sans distinction aucune. Je peux te dire que les membres de l'AIS, bras armé du FIS, étaient des enfant de coeur à coté.

Cet article de l'express cite la période AIS. Pendant cette période la menace touchait essentiellement les corps constitués et on ne se sentait pas menacé sauf au cas ou on se retrouvait au milieu des belligérants.

L'article de l'express s’intéresse plus au danger intramuros, en France, qu'à ce qui se passe réellement ailleurs et quand il le fait c'est un cliché de façade.

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Dans la perception interne des exactions barbues il y' a une période de transition. C'était vers fin 92 début 93 avec l'apparition sur le terrain du GIA. Là les choses ont complétement changé parce que tout le monde pouvait etre une cible, sans distinction aucune. Je peux te dire que les membres de l'AIS, bras armé du FIS, étaient des enfant de coeur à coté.

Cet article de l'express cite la période AIS. Pendant cette période la menace touchait essentiellement les corps constitués et on ne se sentait pas menacé sauf au cas ou on se retrouvait au milieu des belligérants.

L'article de l'express s’intéresse plus au danger intramuros, en France, qu'à ce qui se passe réellement ailleurs et quand il le fait c'est un cliché de façade.

 

c est drole, j etais certaine que c etait en 93 lors de ma 1 ere annee d independance :o

mais c etait peut etre en sept 92 alors

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Guest jagellon
A cette époque je lisais tous les jours Libé quicommentait régulierement aussi...mais y avait à boire et à manger...c'etait essentiellement José Garcon qui couvrait....

 

Franchement je crois que personne ne savait exactement de quoi il retournait. Ni à l’extérieur ni à l'intérieur. Les "services" ont étés accusés de tout et de rien mais je peux t'assurer que, là ou j'ai fais mes six mois, les plus perdus étaient les officiers de liaison des services. C'était l'un des coins les plus chauds et les 2 gradés ne nous étaient d'aucune utilité.

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La pire des choses c'était ce black-out total et pas seulement hors d'Algérie. A l'intérieur aussi c'était le black-out, une confusion incroyable. Qui croire , quoi penser et par ou passer. Même les routes nationales, les plus roulantes, étaient fermées a partir d'une certaine heure. Je n'ai pas fais mon service militaire en entier, uniquement 06 mois, mais je m'en souviendrai. Au mauvais moment et au mauvais endroit :mad:

 

 

Je me rappelle une fois, deux camions militaires s'étaient stationnés pas très loin de chez moi. Les gens s'étaient mis à appeler... la police ! Au lieu d'être rassurés par la présence des militaires, toute la localité était affolée. Le soir, on faisait le guet chacun devant sa porte, à tout de rôle, les uns avec manches à balai, les autres avec des couteaux de cuisine... Ce jour là, j'avais maudis Zeroual et le pouvoir comme jamais auparavant !

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Une fois j'ai vu la mort devant moi, les militaires m'avaient pris pour un terro avaient braqué leurs armes contre moi, et au moment de tirer ils s'étaient arrêté à la dernière seconde parce que mon p'tit frère était à coté de moi... Un des militaires est venu après me dire que si c'était pas mon p'tit frère il allait vider son chargeur sur moi... Je l'ai remercié en lui donnant du 9albelouz et une bouteille de hamoud bou3lam.

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Une fois j'ai vu la mort devant moi, les militaires m'avaient pris pour un terro avaient braqué leurs armes contre moi, et au moment de tirer ils s'étaient arrêté à la dernière seconde parce que mon p'tit frère était à coté de moi... Un des militaires est venu après me dire que si c'était pas mon p'tit frère il allait décharger son chargeur sur moi... Je lui ai remercié en lui donnant du 9al belouz et une bouteille de hamoud bou3alam.

 

c est quoi? un gateau et de la limonade? :mdr:

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Guest jagellon
Je me rappelle une fois, deux camions militaires s'étaient stationnés pas très loin de chez moi. Les gens s'étaient mis à appeler... la police ! Au lieu d'être rassurés par la présence des militaires, toute la localité était affolée. Le soir, on faisait le guet chacun devant sa porte, à tout de rôle, les uns avec manches à balai, les autres avec des couteaux de cuisine... Ce jour là, j'avais maudis Zeroual et le pouvoir comme jamais auparavant !

 

Les corps de services n'étaient pas coordonnés, loin s'en faut. Chez moi un bataillon est allé encercler le commissariat central parce qu'un flic en civil avait descendu un type en pleine ville parce que sa tête ne lui revenait pas. Le frère du pauvre gars était gendarme...un incroyable cafouillis. C'est le fait de ne pas savoir à qui se fier qui flanquait la frousse, bien bleue.

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Les corps de services n'étaient pas coordonnés, loin s'en faut. Chez moi un bataillon est allé encercler le commissariat central parce qu'un flic en civil avait descendu un type en pleine ville parce que sa tête ne lui revenait pas. Le frère du pauvre gars était gendarme...un incroyable cafouillis. C'est le fait de ne pas savoir à qui se fier qui flanquait la frousse, bien bleue.

 

Des histoires comme ça était banal.

 

Des règlement de compte aussi.

 

Un grand commissaire qui habitait le voisinage a été descendu avec son chauffeur et son garde corps alors qu'il quittait sa maison. Sa femme présente dans la voiture sort crier " bande de ... je vous ai reconnu..." l'un des assaillants revient en arrière et lui assigne deux balles dans la tête la laissant inerte.

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