sababa 10 Posted November 25, 2012 Partager Posted November 25, 2012 On en voit tout les jours, c'est quoi ce qui vous choque là!!!! Citer Link to post Share on other sites
Guest fouad-inh Posted November 25, 2012 Partager Posted November 25, 2012 On en voit tout les jours, c'est quoi ce qui vous choque là!!!! ou sa :eek: moi sa fait long temps que je n'ai pas vu une joli pos**ieure :D Citer Link to post Share on other sites
sababa 10 Posted November 25, 2012 Partager Posted November 25, 2012 ou sa :eek: moi sa fait long temps que je n'ai pas vu une joli pos**ieure :D A3qel a3qel :D comment ça où!!! c'est partout en algérie! moi perso ca me choque ici lorsque je vois des femmes porter le foulard, c'est rare que ce soit avec des vêtements serrés ou mini jupe :eek: une fois, une fille avait dans le métro un foulard en léopard et une tenue aguicheuse, j'étais :chut: En France seules les femmes pieuses qui portent le voile! ici ça devient une tenue pour sortir pas plus! Citer Link to post Share on other sites
momo 18 24 Posted November 25, 2012 Partager Posted November 25, 2012 qu'es qui vous choque, le fait qu'elle porte la mini jupe ou le foulard :eek::eek: et si on laisser un peu les gents libre de leurs choix??? de plus, pour ma part, je trouve celle en pantalon beaucoup aguichante que l'autre. VIVE LES FEMMES LIBRES ET INDEPENDANTES :p Citer Link to post Share on other sites
issra 10 Posted November 25, 2012 Partager Posted November 25, 2012 wallah ana ma golte walou ........... hadi ghi hadra ngoulou bach nada7kou .... allah yssahal 3la kol moumene ...........wo kima ygoulou ..........kol cha tat3allag mane kra3ha :mdr: exactement:mdr: mais y a certaines filles elles n'arrivent pas a accepter le passé donc elles se vengent sur le présent par exemple une fois j'ai essayé de conseiller cette personne ( à l'époque je portais pas le foulard) en lui disant n’enlève plus ton foulard comme ça, même s'il y a certains qui ne te voient pas, allah lui te voit, c'est une ni3ma que tu puisse le porter, dieu t'as préféré a beaucoup de filles, par exemple moi qui n'arrive pas a franchir le pas pour le mettre, ça l'a vraiment mis en colère elle avait le souffle coupé je sentais qu'elle allait éclater elle a commencé à se remémorer son histoire en criant et proférant des mots très durs j'ai essayé de la calmer tant bien que mal en lui disant qu'allah ne lèse personne que ceux qui lui ont fait du mal vont être punis, qu'allah ne leur pardonnera pas tant qu'elle n'aura pas pardonné, qu'allah nous éprouve parfois pour nous guider vers le bien, mais je crois que je n'ai fais que remuer le couteau dans la plaie je regrette vraiment mes conseils, parfois il faut se contenter d'écouter, j'éspere qu'elle ne regrette pas de m'avoir raconté Citer Link to post Share on other sites
issra 10 Posted November 25, 2012 Partager Posted November 25, 2012 je crois sincèrement qu'elle a été obligée par pression, puis à côté de cela, quand elle en a ras le bol, elle met ce type de vêtement + talon :confused:, c'est un message fort, du "je vous emme*de"....vous voulez que je porte le hijab....ok...tiens.....bouffe le ton hijab même" voilà ce qui a du se passer dans sa tete :yes: tu as tout a fait raison et je le dis en connaissance de cause car ce type de fille s'est déjà confié à moi Citer Link to post Share on other sites
sababa 10 Posted November 25, 2012 Partager Posted November 25, 2012 elle a du être obligée de le porter, pression familiale, sociale, et voilà au lieu de laisser les gens tranquille, voilà le résultat la fille à côté est tout aussi choquante, avec ses vêtements tout serré je préfère mes mini jupes en été, c'est plus court et moins choquant Quand c'est la famille qui oblige la fille à le porter, c'est plutôt un vrai hijab. Ce genre de style d’habillement ( mini jupe + foulard ) ça devient à la mode chez nous. Citer Link to post Share on other sites
momo 18 24 Posted November 25, 2012 Partager Posted November 25, 2012 Citer Link to post Share on other sites
Terbhou 10 Posted November 25, 2012 Partager Posted November 25, 2012 mel foug 3amrou khalid wo mel ta7ch cheb khaled :mdr: hayla hadi, jamais sme3tha Citer Link to post Share on other sites
Terbhou 10 Posted November 25, 2012 Partager Posted November 25, 2012 je pense pas si qlq1 l'avait obligé il l'aurais pas laissé porté une telle jupe D'accord avec ça, c'est pas cohérent d'obliger une fille à porter le hidjab pour la laisser porter une minijupe avec des escarpins le principe étant de cacher et non de montrer Cela dit personne n'a évoqué ici le phénomène de mode de ce genre de hidjab Citer Link to post Share on other sites
sababa 10 Posted November 25, 2012 Partager Posted November 25, 2012 Cela dit personne n'a évoqué ici le phénomène de mode de ce genre de hidjab Si, moi :closedeyes: Quand c'est la famille qui oblige la fille à le porter, c'est plutôt un vrai hijab. Ce genre de style d’habillement ( mini jupe + foulard ) ça devient à la mode chez nous. Citer Link to post Share on other sites
Terbhou 10 Posted November 25, 2012 Partager Posted November 25, 2012 Extrait d'un article qdim mais que je trouve bien écrit , belle analyse : « Zine Ou Dine », ou le hidjab « high-tech » Et pour cause, beaucoup de jeunes filles ne veulent point « enterrer » leur beauté dans le hidjab. Porter le voile c’est bien, mettre en valeur leurs atouts physiques, c’est encore mieux. C’est là toute la philosophie et la religion des partisanes de plus en plus nombreuses de « zine oua dine » (beauté et religion). C’est ce qui explique, du reste, le rush des filles et des femmes vers le magasin Sageda qui leur propose ces hidjab version moderne. Le succès commercial de ce voile « light » désormais, préféré à celui conventionnel (noir généralement) en vogue jusque-là, est tel, que le patron jordanien de Sageda a ouvert trois autres magasins à Alger pour faire face à une demande de plus en plus grandissante pour ce hidjab très tendance. Le patron de ces magasins a curieusement intimé à ses agents l’ordre de ne rien dire aux journalistes sur son business. Nous avons d’ailleurs vainement demandé des explications sur le boom que connaît le commerce du hidjab. Le boss de Sageda, qui a été informé au téléphone par son agent de notre présence, l’a instruit... d’avaler sa langue. « Nous n’avons pas encore les papiers, nous sommes juste des importateurs, ne lui dites rien... », ce sont là les bribes de la conversation que nous avons pu capter entre le patron et son subalterne. A-t- il vraiment quelque chose à cacher ? La « hidjab mania » a-t-elle donné naissance à une « hidjab connexion » ? Les voies de ce business semblent pour l’heure impénétrables. Ce circuit commercial fort juteux est partagé entre Jordaniens, Syriens, Koweitiens et à un degré moindre les Saoudiens. Et les Algériennes raffolent de ces tenues qui leur confèrent, pensent-elles, le statut de musulmanes pratiquantes bon chic, bon genre (BCBG). Le sombre hidjab noir ou marron a nettement perdu la côte auprès des jeunes filles qui lui préfèrent un voile aux couleurs plutôt vives et bigarrées. Quitte à faire entorse aux préceptes de l’Islam, recommandant plutôt les couleurs sombres. Mais si on relève une nouvelle tendance nettement plus moderne du port du voile islamique et l’abandon progressif du « noir corbeau », il faut reconnaître généralement que le hidjab est devenu un phénomène de société en Algérie. Par conviction, par frime, de force ou simplement en raison d’une indigence sociale, elles sont de plus en plus nombreuses à adopter le hidjab, y compris parmi les femmes issues des catégories socioprofessionnelles théoriquement « vaccinées » contre l’intégrisme religieux et ses signes ostentatoires. Il s’avère en effet que le voile n’est plus désormais perçu comme un signe d’intégrisme. Le haut et le bas ! Le choix des hidjab sous forme d’ensembles en deux pièces (pantalon manteau) en est l’illustration. Il est significatif de remarquer la nouvelle tendance du « hidjab » qui fait fureur en ce moment et qui consiste pour les jeunes filles à porter uniquement un khimar et un haut sans se soucier du « bas ». Ce voile à moitié qui associe beaucoup le jean est très en vogue. Malika, stagiaire dans une banque publique, se sent très à l’aise dans son khimar « correct » et sa longue jupe orange qui met en valeur les rondeurs de son corps. « C’est vrai, je vous l’accorde, les préceptes du Coran précisent bien que le hidjab doit être sombre, mais moi, pour l’instant, je préfère m’habiller comme cela. » Par pudeur, Malika ne veut peut-être pas évoquer les vraies raisons. « Rabbi yahdîna mena lelqedam ! (que Dieu nous guide) », dit-elle. Chez Malika, la conviction est bien sûr indiscutable, mais le cœur y est aussi. « Par les temps qui courent, une belle fille voilée est très recherchée par les jeunes qui souhaitent se marier avec une fille de bonne famille. Le hidjab rassure au moins que la fille n’a pas d’antécédents en termes de fréquentation », pense Mustapha, cadre. Ainsi donc, le souci du mariage serait un motif assez sérieux qui pousse les jeunes filles à porter le hidjab précocement pour attirer les regards des hommes pieux. L’explication la plus répandue est que les filles de « bonne famille » ne courent pas les rues. Au sens propre et au figuré. La réflexion de Mustapha paraît cependant assez naïve en ce sens que la fille modèle n’est pas forcément celle qui porte le voile. Du moins chez nous. Il y a tout juste une semaine, un imam, d’une grande mosquée de la banlieue ouest d’Alger, a interdit aux jeunes filles de venir accomplir la prière des tarawih les accusant de faire du racolage. Cet homme de culte a même expliqué à tous les habitants du quartier via un haut-parleur ce qui l’a amené à excommunier les jeunes filles. « Sachez, ô croyants, que vos filles qui enfilent chaque soir leur hidjab pour, prétendent-elle, venir accomplir la prière des tarawih, ne rentrent jamais à la mosquée. Elles passent leur temps à attendre qu’elles soient embarquées dans des voitures sur la route et reviennent juste à la fin de la prière et vous font croire qu’elles étaient à la mosquée. » Ce terrible constat de cet imam, qui a dû prendre la décision extrême contre le gent féminine, témoigne à l’évidence que, de jour comme de nuit, toutes les filles et toutes les femmes voilées ne sont pas forcément les parangons de la vertu, ni les vraies gardiennes du temple. Il suffit de lever un coin du voile sur ce phénomène et on aurait sans doute droit à de grosses surprises... Nadia 25 ans, voilée, vient au moins deux fois par semaine de Tipaza à Alger. Motif ? « Juste pour sortir et aller à Alger me changer les idées. Le hidjab est mon meilleur allié puisque mes parents ne se doutent bien sûr de rien. Sans cela, il m’aurait été impossible de bouger de la maison ! » Pour Nadia, la conviction est accessoire à la fonction sociale que remplit son hidjab. Dalal, 28 ans, fonctionnaire dans un grand hôpital d’Alger, a dû fuguer de chez elle pour une histoire de hidjab. Obligée par son grand frère de le porter, Dalal s’y est astreinte mais n’a pas pour autant lâché son petit ami, plutôt branché, qui vit à Londres. Son frère lui intima plus tard l’ordre de porter le djelbab (variante plus rigoriste du voile islamique). Ne pouvant plus supporter, Dalal a filé à... l’anglaise rejoindre son amour à Londres. Ils se sont mariés depuis trois ans. Hidjab : Ce cache-misère Il est bien sûr difficile de connaître le nombre exact de jeunes filles qui comme Dalal ont été forcées à se voiler. Tout comme il est difficile de ne pas tenir compte des ces jeunes filles qui adoptent le hidjab uniquement pour cacher une malformation du visage ou du corps. Parfois, c’est simplement le mal-être qui pousse certaines filles à se voiler. Evidemment, il est quasiment impossible de trouver une femme qui pourrait expliquer son recours au voile par son physique pas très attrayant par exemple. Par pudeur, elles mettent souvent en avant la conviction. Une conviction qui cache mal le fossé séparant l’être et le paraître. Un autre genre de jeunes filles voilées se recrute parmi les indigentes, socialement parlant. N’ayant pas une grande garde-robe, ou carrément une robe de rechange, beaucoup de malheureuses filles, des étudiantes notamment de l’intérieur du pays, adoptent le hidjab pour servir de... cache-misère. Il faut tout de même reconnaître que le port du voile en Algérie tient beaucoup plus aux convictions religieuses. Il est utile de souligner ici le rôle des chaînes de télévision satellitaire du Golfe dans la multiplication de ses adpetes. « Vous savez, je suis prête à faire tout ce que dira Amr Khaled, c’est un grand mufti et un vrai connaisseur de l’islam. » L’argument de Safia est sans doute partagé par des milliers de jeunes filles qui vénèrent le célèbre prédicateur égyptien. Prêchant un islam tolérant et une pratique moins rigoriste et peu orthodoxe, Amr Khaled est devenu la coqueluche des jeunes filles qui voient en lui « le modèle d’un musulman pratiquant en costume et sans barbe ». Ses cassettes, ses CD ainsi que ses nombreux livres sont avalés comme de l’eau bénite. A lui seul, ce prédicateur qui sévit sur la chaîne Iqra, fait campagne pour un Islam moderne qui s’accommode du hidjab tendance et des bienfaits de la modernité. Khimar et... Jean « Diesel » Djamila, étudiante en 7e année de médecine à Tizi Ouzou fait partie de celles qui ont succombé à la capacité de persuasion de Amr Khaled. Depuis un mois elle porte le hidjab. Un hidjab qui, espère-t-elle, lui épargnera les mauvaises surprises pendant ses gardes à l’hôpital. Farida est simplement influencée par sa voisine de palier. « Elle me parlait tellement du hidjab, que j’ai fini par le porter sans trop savoir comment », avoue-t-elle. Meriem, journaliste dans un grand journal francophone, avoue y avoir pensé depuis quelque temps déjà. « La mort de mon père à été pour moi un déclic pour porter le hidjab », reconnaît-elle. Meriem, Djamila, Malika et toutes ces Algériennes qui font partie de la nouvelle vague des « converties » au hidjab, n’ont pas forcément abandonné leurs beaux habits modernes. Elles marient ostensiblement de scintillantes vestes et khimar avec des jeans estampillés « Diesel ». Beaucoup parmi ces jeunes filles n’observent pas les consignes strictes du port du hidjab telles que le choix des couleurs et le camouflage des rondeurs du corps. Pis encore, certaines « moutahadjibates » enfreignent même la sacro-sainte règle islamique qui veut que la femme voilée ne doit pas serrer la main à un homme. En Algérie, hidjab ou pas, nos filles et femmes recourent même aux embrassades et autres accolades au point où la bise est devenue un autre phénomène de société. Et les femmes voilées semblent s’y adapter. C’est dire que même en matière de hidjab, les Algériennes font exception. Hassan Moali, pour El Watan Citer Link to post Share on other sites
Terbhou 10 Posted November 25, 2012 Partager Posted November 25, 2012 Si, moi :closedeyes: Ah oui j'ai pas vu :o Citer Link to post Share on other sites
Guest mounir 73 Posted November 25, 2012 Partager Posted November 25, 2012 Extrait d'un article qdim mais que je trouve bien écrit , belle analyse : « Zine Ou Dine », ou le hidjab « high-tech » Et pour cause, beaucoup de jeunes filles ne veulent point « enterrer » leur beauté dans le hidjab. Porter le voile c’est bien, mettre en valeur leurs atouts physiques, c’est encore mieux. C’est là toute la philosophie et la religion des partisanes de plus en plus nombreuses de « zine oua dine » (beauté et religion). C’est ce qui explique, du reste, le rush des filles et des femmes vers le magasin Sageda qui leur propose ces hidjab version moderne. Le succès commercial de ce voile « light » désormais, préféré à celui conventionnel (noir généralement) en vogue jusque-là, est tel, que le patron jordanien de Sageda a ouvert trois autres magasins à Alger pour faire face à une demande de plus en plus grandissante pour ce hidjab très tendance. Le patron de ces magasins a curieusement intimé à ses agents l’ordre de ne rien dire aux journalistes sur son business. Nous avons d’ailleurs vainement demandé des explications sur le boom que connaît le commerce du hidjab. Le boss de Sageda, qui a été informé au téléphone par son agent de notre présence, l’a instruit... d’avaler sa langue. « Nous n’avons pas encore les papiers, nous sommes juste des importateurs, ne lui dites rien... », ce sont là les bribes de la conversation que nous avons pu capter entre le patron et son subalterne. A-t- il vraiment quelque chose à cacher ? La « hidjab mania » a-t-elle donné naissance à une « hidjab connexion » ? Les voies de ce business semblent pour l’heure impénétrables. Ce circuit commercial fort juteux est partagé entre Jordaniens, Syriens, Koweitiens et à un degré moindre les Saoudiens. Et les Algériennes raffolent de ces tenues qui leur confèrent, pensent-elles, le statut de musulmanes pratiquantes bon chic, bon genre (BCBG). Le sombre hidjab noir ou marron a nettement perdu la côte auprès des jeunes filles qui lui préfèrent un voile aux couleurs plutôt vives et bigarrées. Quitte à faire entorse aux préceptes de l’Islam, recommandant plutôt les couleurs sombres. Mais si on relève une nouvelle tendance nettement plus moderne du port du voile islamique et l’abandon progressif du « noir corbeau », il faut reconnaître généralement que le hidjab est devenu un phénomène de société en Algérie. Par conviction, par frime, de force ou simplement en raison d’une indigence sociale, elles sont de plus en plus nombreuses à adopter le hidjab, y compris parmi les femmes issues des catégories socioprofessionnelles théoriquement « vaccinées » contre l’intégrisme religieux et ses signes ostentatoires. Il s’avère en effet que le voile n’est plus désormais perçu comme un signe d’intégrisme. Le haut et le bas ! Le choix des hidjab sous forme d’ensembles en deux pièces (pantalon manteau) en est l’illustration. Il est significatif de remarquer la nouvelle tendance du « hidjab » qui fait fureur en ce moment et qui consiste pour les jeunes filles à porter uniquement un khimar et un haut sans se soucier du « bas ». Ce voile à moitié qui associe beaucoup le jean est très en vogue. Malika, stagiaire dans une banque publique, se sent très à l’aise dans son khimar « correct » et sa longue jupe orange qui met en valeur les rondeurs de son corps. « C’est vrai, je vous l’accorde, les préceptes du Coran précisent bien que le hidjab doit être sombre, mais moi, pour l’instant, je préfère m’habiller comme cela. » Par pudeur, Malika ne veut peut-être pas évoquer les vraies raisons. « Rabbi yahdîna mena lelqedam ! (que Dieu nous guide) », dit-elle. Chez Malika, la conviction est bien sûr indiscutable, mais le cœur y est aussi. « Par les temps qui courent, une belle fille voilée est très recherchée par les jeunes qui souhaitent se marier avec une fille de bonne famille. Le hidjab rassure au moins que la fille n’a pas d’antécédents en termes de fréquentation », pense Mustapha, cadre. Ainsi donc, le souci du mariage serait un motif assez sérieux qui pousse les jeunes filles à porter le hidjab précocement pour attirer les regards des hommes pieux. L’explication la plus répandue est que les filles de « bonne famille » ne courent pas les rues. Au sens propre et au figuré. La réflexion de Mustapha paraît cependant assez naïve en ce sens que la fille modèle n’est pas forcément celle qui porte le voile. Du moins chez nous. Il y a tout juste une semaine, un imam, d’une grande mosquée de la banlieue ouest d’Alger, a interdit aux jeunes filles de venir accomplir la prière des tarawih les accusant de faire du racolage. Cet homme de culte a même expliqué à tous les habitants du quartier via un haut-parleur ce qui l’a amené à excommunier les jeunes filles. « Sachez, ô croyants, que vos filles qui enfilent chaque soir leur hidjab pour, prétendent-elle, venir accomplir la prière des tarawih, ne rentrent jamais à la mosquée. Elles passent leur temps à attendre qu’elles soient embarquées dans des voitures sur la route et reviennent juste à la fin de la prière et vous font croire qu’elles étaient à la mosquée. » Ce terrible constat de cet imam, qui a dû prendre la décision extrême contre le gent féminine, témoigne à l’évidence que, de jour comme de nuit, toutes les filles et toutes les femmes voilées ne sont pas forcément les parangons de la vertu, ni les vraies gardiennes du temple. Il suffit de lever un coin du voile sur ce phénomène et on aurait sans doute droit à de grosses surprises... Nadia 25 ans, voilée, vient au moins deux fois par semaine de Tipaza à Alger. Motif ? « Juste pour sortir et aller à Alger me changer les idées. Le hidjab est mon meilleur allié puisque mes parents ne se doutent bien sûr de rien. Sans cela, il m’aurait été impossible de bouger de la maison ! » Pour Nadia, la conviction est accessoire à la fonction sociale que remplit son hidjab. Dalal, 28 ans, fonctionnaire dans un grand hôpital d’Alger, a dû fuguer de chez elle pour une histoire de hidjab. Obligée par son grand frère de le porter, Dalal s’y est astreinte mais n’a pas pour autant lâché son petit ami, plutôt branché, qui vit à Londres. Son frère lui intima plus tard l’ordre de porter le djelbab (variante plus rigoriste du voile islamique). Ne pouvant plus supporter, Dalal a filé à... l’anglaise rejoindre son amour à Londres. Ils se sont mariés depuis trois ans. Hidjab : Ce cache-misère Il est bien sûr difficile de connaître le nombre exact de jeunes filles qui comme Dalal ont été forcées à se voiler. Tout comme il est difficile de ne pas tenir compte des ces jeunes filles qui adoptent le hidjab uniquement pour cacher une malformation du visage ou du corps. Parfois, c’est simplement le mal-être qui pousse certaines filles à se voiler. Evidemment, il est quasiment impossible de trouver une femme qui pourrait expliquer son recours au voile par son physique pas très attrayant par exemple. Par pudeur, elles mettent souvent en avant la conviction. Une conviction qui cache mal le fossé séparant l’être et le paraître. Un autre genre de jeunes filles voilées se recrute parmi les indigentes, socialement parlant. N’ayant pas une grande garde-robe, ou carrément une robe de rechange, beaucoup de malheureuses filles, des étudiantes notamment de l’intérieur du pays, adoptent le hidjab pour servir de... cache-misère. Il faut tout de même reconnaître que le port du voile en Algérie tient beaucoup plus aux convictions religieuses. Il est utile de souligner ici le rôle des chaînes de télévision satellitaire du Golfe dans la multiplication de ses adpetes. « Vous savez, je suis prête à faire tout ce que dira Amr Khaled, c’est un grand mufti et un vrai connaisseur de l’islam. » L’argument de Safia est sans doute partagé par des milliers de jeunes filles qui vénèrent le célèbre prédicateur égyptien. Prêchant un islam tolérant et une pratique moins rigoriste et peu orthodoxe, Amr Khaled est devenu la coqueluche des jeunes filles qui voient en lui « le modèle d’un musulman pratiquant en costume et sans barbe ». Ses cassettes, ses CD ainsi que ses nombreux livres sont avalés comme de l’eau bénite. A lui seul, ce prédicateur qui sévit sur la chaîne Iqra, fait campagne pour un Islam moderne qui s’accommode du hidjab tendance et des bienfaits de la modernité. Khimar et... Jean « Diesel » Djamila, étudiante en 7e année de médecine à Tizi Ouzou fait partie de celles qui ont succombé à la capacité de persuasion de Amr Khaled. Depuis un mois elle porte le hidjab. Un hidjab qui, espère-t-elle, lui épargnera les mauvaises surprises pendant ses gardes à l’hôpital. Farida est simplement influencée par sa voisine de palier. « Elle me parlait tellement du hidjab, que j’ai fini par le porter sans trop savoir comment », avoue-t-elle. Meriem, journaliste dans un grand journal francophone, avoue y avoir pensé depuis quelque temps déjà. « La mort de mon père à été pour moi un déclic pour porter le hidjab », reconnaît-elle. Meriem, Djamila, Malika et toutes ces Algériennes qui font partie de la nouvelle vague des « converties » au hidjab, n’ont pas forcément abandonné leurs beaux habits modernes. Elles marient ostensiblement de scintillantes vestes et khimar avec des jeans estampillés « Diesel ». Beaucoup parmi ces jeunes filles n’observent pas les consignes strictes du port du hidjab telles que le choix des couleurs et le camouflage des rondeurs du corps. Pis encore, certaines « moutahadjibates » enfreignent même la sacro-sainte règle islamique qui veut que la femme voilée ne doit pas serrer la main à un homme. En Algérie, hidjab ou pas, nos filles et femmes recourent même aux embrassades et autres accolades au point où la bise est devenue un autre phénomène de société. Et les femmes voilées semblent s’y adapter. C’est dire que même en matière de hidjab, les Algériennes font exception. Hassan Moali, pour El Watan ............:D Citer Link to post Share on other sites
mackiavelik 230 Posted November 25, 2012 Partager Posted November 25, 2012 Ce n'est pas facile et rapide pour une femme de se coiffer convenablement de nos jours, non? Mode ou cheveux moches? Citer Link to post Share on other sites
Terbhou 10 Posted November 25, 2012 Partager Posted November 25, 2012 ............:D Aya qoul w matehchemch :D c'est la réalité non? Citer Link to post Share on other sites
Terbhou 10 Posted November 25, 2012 Partager Posted November 25, 2012 Ce n'est pas facile et rapide pour une femme de se coiffer convenablement de nos jours, non? Mode ou cheveux moches? Rien à voir avec les cheveux, c'est une pure mode et rares sont les filles comme l'amie de Issra obligées à le mettre , perso j'en ai jamais connu, pourtant c'est pas les filles voilées qui manquent parmi mes connaissance et mon entourage en Algérie Citer Link to post Share on other sites
mackiavelik 230 Posted November 25, 2012 Partager Posted November 25, 2012 Rien à voir avec les cheveux, c'est une pure mode et rares sont les filles comme l'amie de Issra obligées à le mettre , perso j'en ai jamais connu, pourtant c'est pas les filles voilées qui manquent parmi mes connaissance et mon entourage en Algérie Ah peut etre, je ne suis pas une fille mais j'en conseillerais à plusieurs sans question de mode ou de religion mais pour épargner mes propres yeux! Niqab pourquoi pas! Citer Link to post Share on other sites
mackiavelik 230 Posted November 25, 2012 Partager Posted November 25, 2012 quelqu'un peut-il faire photoshop????:mdr::mdr::mdr: Voila c'est fait...mais pourquoi quand on parle de niqab, tu parles de bombe!:mad: Citer Link to post Share on other sites
Guest L'observateur Posted November 25, 2012 Partager Posted November 25, 2012 Arretez de dénigrer mes deux secrétaires ,bande de mauvaises longues .:D Citer Link to post Share on other sites
Le sage des sages 10 Posted November 25, 2012 Partager Posted November 25, 2012 c'est ou cette photo Citer Link to post Share on other sites
Guest mounir 73 Posted November 25, 2012 Partager Posted November 25, 2012 Aya qoul w matehchemch :D c'est la réalité non? en partie oui mais al watan n'est pas du tout crédible "chikh khaled" encore plus :D Citer Link to post Share on other sites
Terbhou 10 Posted November 25, 2012 Partager Posted November 25, 2012 en partie oui mais al watan n'est pas du tout crédible "chikh khaled" encore plus :D Tu sais très bien que le journaliste a raison Citer Link to post Share on other sites
Guest mounir 73 Posted November 26, 2012 Partager Posted November 26, 2012 Tu sais très bien que le journaliste a raison wa'allah walou le temps a changer l’époque aussi tu sera étonner du nombre qui son obliger de le retirer pour une raison ou une autre ..entre autre les pressions familial pour la principal raison que tu dois connaitre :D mais ca ils ne le diront jamais :mdr: Citer Link to post Share on other sites
Guest cristall Posted November 26, 2012 Partager Posted November 26, 2012 c'est une insulte à notre intelligence cette photo... je reste sans voix devant tant d'amateurisme d'un point de vue technique... Citer Link to post Share on other sites
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