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Une usine de montage se profile à l’horizon


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vols2_842608_679x417.jpgEn plus du secteur pétrolier et de la pétrochimie, des mines, des TIC et de la sidérurgie, l’Industrie mécanique sera au centre des négociations entre l’émir Cheikh Hamad Ben Khalifa Al-Thani du Qatar et les autorités algériennes.

 

En effet, L’émir qatari est attendu, à Alger, durant le mois de décembre pour une visite officielle. Il sera accompagné par une forte délégation d’hommes d’affaires qataris. Cette visite sera sanctionnée par la signature de plusieurs contrats d’investissement, suite au mémorandum signé entre les deux pays, lors de la visite, en l’Algérie il y’a quelque mois, du ministre qatari de l'Economie et des Finances, Youcef Hussein Kamel l’été écoulé.

 

Depuis quelques années, maintenant, on ne cesse de parler de la réalisation, en Algérie, d’une usine de montage de voitures sous le label du constructeur français, Renault. Entre temps, d’autres projets d’investissement du même genre ont été évoqués auprès de certains constructeurs notamment la maison Volkswagen, pour ne citer que cette marque. Etant un partenaire important avec de nombreux projets d'investissement en l’Algérie, le Qatar est derrière l’idée d’implanter localement une usine de cette marque allemande.

 

Le Qatar tente de convaincre l’Algérie, qui veut se doter d’une industrie mécanique, à opter pour une usine de fabrication de voiture de marque allemande, Volkswagen. Ce choix n’est pas anodin car le Qatar est, en effet, actionnaire au sein de la firme Volkswagen. Ce pays, qui a réalisé un PIB de près de 174 milliards de dollars en 2011 fait un lobbying pour convaincre les germanique à ouvrir une filiale en Algérie. Des pourparlers sont déjà en cours.

 

Surtout que le projet d’une usine Renault annoncé peine à naitre. Le projet pour la fabrication des voitures allemandes sera réalisé dans ce cadre de partenariat entre l'Algérie, le Qatar et Volkswagen. Un Fonds algéro-qatari a été crée. Il est doté dans un premier temps de 50 millions de dollars. Ce fonds est financé à hauteur de 51% par l'Algérie et 49% par l'Etat du Qatar. Le montant du fonds pourrait être alimenté pour atteindre 500 millions de dollars, dans le futur. Sur ce point, les qataris souhaitent prévoir une part de 60% pour les entreprises des deux pays, et 20% pour chacun des deux Etats.

 

Mahmoud ChaaUne usine de montage se profile à l?horizon - Industries - L'ECONEWS

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