Guest Algérois Posted November 26, 2012 Partager Posted November 26, 2012 Cinquante-six ans après la disparition de son mari pendant la bataille d'Alger, Josette Audin demande au président Hollande de condamner fermement "la torture" pratiquée par la France pendant la guerre d'Algérie. La veuve du mathématicien communiste Maurice Audin, disparu à Alger après avoir été arrêté par des militaires français en 1957, demande à François Hollande une condamnation de la torture pratiquée par la France pendant la guerre d'Algérie, dans une lettre publiée dimanche par le JDD. Le 6 août dernier, Josette Audin a adressé un courrier au président de la République demandant par ailleurs que "les historiens puissent avoir accès à toutes les archives de toutes les personnalités civiles et militaires françaises en charge du +maintien de l'ordre+ en Algérie". Un nouvel élément était apparu en mars dernier, contredisant la thèse officielle, avec le témoignage du colonel Yves Godard, alors ancien commandant de la zone Alger-Sahel, publié en mars dans un livre intitulé "Le camp de Lodi" (Stock). Dans un manuscrit retrouvé par la journaliste Nathalie Funès, M. Godard affirme que Maurice Audin été tué par les militaires qui le détenaient. "Comme le président de la République Jacques Chirac l'a fait pour condamner la rafle du Vel d'Hiv, j'espère que vous ferez aussi, au nom de la France, non pas des excuses pour des actes qui ne sont pas excusables, mais au moins une condamnation ferme de la torture et des exécutions sommaires commises par la France pendant la guerre d'Algérie", espère Mme Audin dans son courrier. En juin 2007, juste après l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République, Josette Audin lui avait envoyé une lettre ouverte dans laquelle elle lui demandait de mettre fin à "la dissimulation honteuse de cette mort" et expliquait qu'il lui était "insupportable de ne pas connaître cette vérité". Sans résultat. AFP Citer Link to post Share on other sites
Guest Algérois Posted December 18, 2012 Partager Posted December 18, 2012 AFP Publié le 17/12/2012 à 13:13 François Hollande s'est engagé à faire remettre à la veuve du mathématicien communiste Maurice Audin, disparu à Alger après avoir été arrêté par des militaires français en 1957, tous les documents relatifs à la disparition de son mari, a-t-elle déclaré aujourd'hui à l'AFP. Josette Audin a précisé avoir reçu, en réponse à une lettre qu'elle avait envoyée en août au Président de la République, une missive du chef de l'Etat dans laquelle il assure avoir "demandé à Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, de vous recevoir afin de vous remettre en mains propres l'ensemble des archives et documents en sa possession relatifs à la disparition de votre mari". "Nous allons voir, ce n'est pas terminé, j'attends. Le ministère ne m'a pas encore contacté", a dit Josette Audin. Dans sa lettre, François Hollande assure que "plus de cinquante ans après la fin de la guerre d'Algérie, la France "doit faire face à ses responsabilités et au devoir de vérité qui lui incombe envers vous et votre famille d'abord, mais également envers l'ensemble des citoyens", selon un extrait publié lundi par l'Humanité. Le chef de l'Etat annonce par ailleurs qu'il comptait se rendre, au cours de sa visite à Alger mercredi et jeudi, sur la place Maurice-Audin, "en hommage à la mémoire" du jeune homme qui s'était engagé en faveur de l'indépendance algérienne. Interrogé aujourd'hui par l'AFP le général à la retraite Paul Aussaresses, qui a reconnu des actes de torture et des exécutions pendant la guerre d'Algérie, s'est contenté de déclarer, par l'intermédiaire de sa femme: "C'est une affaire douloureuse pour tout le monde". Le 6 août, Josette Audin avait adressé un courrier au Président de la République demandant que "les historiens puissent avoir accès à toutes les archives de toutes les personnalités civiles et militaires françaises en charge du "maintien de l'ordre" en Algérie". "Comme le président de la République Jacques Chirac l'a fait pour condamner la rafle du Vel' d'Hiv', j'espère que vous ferez aussi, au nom de la France, non pas des excuses pour des actes qui ne sont pas excusables, mais au moins une condamnation ferme de la torture et des exécutions sommaires commises par la France pendant la guerre d'Algérie", avait espéré Mme Audin dans son courrier. Citer Link to post Share on other sites
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