Guest D. ESSERHANE Posted November 30, 2012 Partager Posted November 30, 2012 Andrew Warren, ex‑chef de la CIA à Alger, n'a pas réussi à convaincre la Cour d'appel fédérale de réduire sa peine de prison pour des accusations d’abus sexuel, consommation de drogues et port d'armes en Algérie, rapportent, ce vendredi 30 mai, des médias américains. La Cour d'appel de Washington a rejeté aujourd'hui l'argument de Warren qui affirmait que sa punition était déraisonnable parce qu'il souffre du syndrome de stress post‑traumatique et de toxicomanie. Pour le juge, « sa condamnation résulte de son comportement, surtout droguer sa victime, qui a été planifié et délibéré ». Andrew Warren a été condamné, le 3 mars dernier, à 65 mois de prison. Il avait plaidé coupable d'avoir agressé sexuellement une femme le 17 février 2008 « après l'avoir rendue inconsciente » en la droguant, alors qu'elle se trouvait à l'ambassade des États‑Unis à Alger. L’identité de la victime n’a pas été révélée. M. Warren a également plaidé coupable d'avoir, le 26 avril 2010, consommé de la cocaïne tout en tenant entre ses mains un pistolet semi‑automatique calibre 9 de marque Glock. L'affaire avait éclaté fin janvier 2009, lorsque les médias américains avaient annoncé l'ouverture d'une enquête judiciaire sur les agissements de M. Warren. L'ambassade américaine à Alger avait confirmé peu après que le fonctionnaire avait été prié de quitter ses fonctions et était rentré aux États‑Unis. À l'époque, la chaîne américaine ABC faisait état des témoignages sous serment en septembre 2008 de deux femmes affirmant avoir été droguées puis violées par M. Warren. Andrew Marvin Warren, 42 ans, a été licencié de la CIA en mars 2009, au moment de la révélation du scandale. Avant le procès, il avait toujours nié avoir agressé sexuellement les deux femmes. Aux enquêteurs, il avait déclaré avoir eu des relations sexuelles consentantes avec elles. L’affaire avait embarrassé les autorités américaines mais le gouvernement algérien avait tout fait pour l’étouffer. Dans un câble révélé par WikiLeaks, l’ambassade américaine à Alger notait que l’information avait totalement disparu des médias publics contrôlés par le gouvernement dès le 1er février. Un autre câble évoquait les « efforts » du gouvernement algérien pour gérer le scandale. Tsa Citer Link to post Share on other sites
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