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Maroc- Journées culturelles algériennes


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J'approuve totalement les propos de Tamnart. Il est stupéfiant de constater ce rapt par l'idéologie makhzénienne de tout ce qui peut être commun. Tout ce qui est supposé être commun devrait être tout au contraire pris comme autant de ponts (cuisine, habillement, langue, histoire). J'ai personnellement mis beaucoup de temps avant de mettre un nom sur ce type d'absurdités. Les Almohades, les Almoravides, le couscous, Tlemcen, Oran, la musique arabo-andalouse. Tout cela est en vrac marocanisé sans nuances.............

 

Salutations amicales, Es-Sadiq.

 

Très instructif, Merci.

 

Il serait intéressant pour les algériens de comprendre comment et pourquoi le Maroc, pays frère de l'Algérie sous Mohamed5 était devenu un pays ennemi de l'Algérie sous le règne de Hassan Ben El Glaoui; et les raisons qui ont poussé les maîtres du Makhzen a conditionner leurs sujets dans la haine et le mépris de tout ce qui est algérien....tout en cultivant un narcissisme national en usurpant et falsifiant l'histoire pour se confectionner une identité et une gloire imaginaire.....à défaut d'avoir une cause nationale et identitaire commune.

en 1962; les marocains n'avaient aucun ciment national hormis la soumission à leur maître du Makhzen....contrairement aux algériens qui avaient en commun le meilleur des ciments.....le sacrifice de leurs chouahadas.

 

et c'est comme ça que l'annexion du sahara occidental (sous le prétexte d'une grandeur passée imaginaire fruit du mensonge et de l'endoctrinement) est devenue la seule cause nationale des sujets makhzeniens, cette cause colonialiste et est le seul ciment national de tous les sujets makhzeniens.

 

A tel point que même les rifains qui jadis etaient anti-makhzen et pro Abdelkrim el khattabi (qui a été combattu et trahi par le régime makhzenien) ont complètement oublié cette traitrise magistrale de même que les massacres de hassan de 1958 (alors ministre de la défense).

 

Hassan a été perfidement malin; il a su lobotomiser son peuple et le galvaniser autour d'un projet commun...l'annexion coloniale du Sahara occidentale.

 

Hassan qui était haï par son peuple en 1960, surtout après ses exactions au Rif de 1958, en inventant une grandeur territoriale imaginaire à ses pauvres sujets.....il a su leur donner un but et un idéal à réaliser...et de ce fait il su faire taire les voix des contestataires républicains (accusés d'être instrumentalisés par l'Algérie).

 

Dans les années 60, Pour se cramponner au pouvoir et sauver sa tête (alors que partout dans le monde arabe il y avait des révolutions anti-monarchie)....le régime hassano-makhzenien, bien conseillé par ses amis sionsites, a inventé pour son peuple 2 mythes afin de le galvaniser autour de la monarchie et leur maître hassan.

 

1- l'expansion territoriale sous le prétexte d'une histoire usurpée et falsifiée pour glorifier la monarchie féodale.

 

2- la diabolisation de l'Algérie républicaine et égalitaire et de Feu Boumediene, chantre de la révolution et du socialisme.

et c'est comme ça que le régime féodal hassano-makhzenien a fabriqué 3 générations de marrokis anti-algériens....comme il a fabriqué 4 générations de narco-trafiquants!!

 

 

et ce n'est pas fini.

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Je suis entièrement d'accord avec vous. C'est là toute la contradiction entre le discours idéologique et le réalisme juridique de l'Etat marocain. L'on continue à enseigner dans les programmes officiels d'histoire aux élèves de ce pays, non seulement que toutes ces localités sont marocaines, mais que même Tindouf, Béchar, Tlemcen et Oran le seraient!!!!

J'ai personnellement vu dans une librairie de Casablanca une carte du Maroc avec une frontière non définie avec l'Algérie (tout au moins au sud).

 

Amitiés.

 

Les marrokis face à l'Algérie se comportent en charognards et faussaires de l'histoire....ce n'est pas étonnant donc qu'ils enseignent à leurs rejetons les mythes et les bobards qui sont le fondement de leurs existence d'impérialistes impuissants.

 

les marrokis impérialistes impuissants prennent leurs délires pour de la réalité et s'imaginent que Tindouf, Béchar, Tlemcen. son marokienne (ya latif!!).......et ils ne se soucient même pas des habitants de ces villes.....cela nous rappelle le sionistes.....qui ne se souciaient même pas de l'existence des palestiniens!!!

 

comment les fanfarons marrokis peuvent-ils s'imaginer ne serait-ce qu'un millionième de seconde que ces VILLES ALGERIENNES sont makhzeniennes????.....comme si elles étaient vides et non peuplées....ça en dit long sur leur état mental et leur débilité chronique.

 

ils feront quoi quand ils auront envahi l'ouest algérien???.......massacrer et décimer la population algérienne???

 

le jour où un seul soldat marroki foulera le sol algérien....ça sera la fin du monde pour le makhzenistan.

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Très instructif, Merci.

 

Il serait intéressant pour les algériens de comprendre comment et pourquoi le Maroc, pays frère de l'Algérie sous Mohamed5 était devenu un pays ennemi de l'Algérie sous Hassan2.

 

 

Cher Tamnart,

 

C'est toujours avec un grand plaisir que je vous lis. Tout comme vous, je pense qu'entre Mohamed V et Hassan II il y a modification fondamentale et structurelle de la politique algérienne du Maroc. Il ne faut pas oublier que la seconde personne inaugure une politique de répression sanglante tant à l'égard de la gauche (procès bidon de 1963, tentatives tout autant bidon de putschs de 1971 et 1972, purges sanglantes dans l'armée puis liquidation des maîtres d'oeuvre de cette politique tels que Oufkir, Dlimi et sans doute bien d'autres, etc...). Dans certains cas, ces liquidations sont directement liées à la politique algérienne de Hassan II. C'est en particulier le cas de Mehdi Ben Berka qui est condamné à mort en 1963 et est assassiné en 1965 après avoir dénoncé ce qu'il considère comme la politique agressive de Hassan II à l' égard de l'Algérie. Dlimi, le grand exécutant de la politique saharienne de son Seigneur est assassiné sur les ordres de ce dernier après maints revers militaires contre le Polisario. C'est d'ailleurs dans ces circonstances que Hassan II tente de temporiser (poignée de main en 1981 avec son Excellence le Président Chadli à la Mecque, rencontre entre les deux chefs d'Etat au poste frontière de Aqid-Lotfi en 1983, etc...). Les véritables causes des purges sanglantes contre une partie du haut état major de l'armée marocaine en 1971 n'ont jamais été établies. Officiellement elles sont la conséquence de la tentative de coup d'état. Cependant, l'on peut raisonnablement se poser la question du caractère crédible des deux coups d'état. Dans le premier cas, pourquoi et comment, un chef d'état connu pour ses frasques autocratiques a-t-il pu échapper à une boucherie généralisée?Il aurait du tout au contraire constituer la première cible physique des mutins. Tout au moins par la capture. Dans le second cas, comment un avion civil en plein vol, peut-il échapper à la destruction physique, après avoir été attaqué à la mitrailleuse lourde et à la roquette par deux avions de chasse? La Baraka a toute de même des limites. Les officiers supérieurs victimes des purges de Hassan ont tous participé à la guerre de 1963 contre l'Algérie. Il nous est donc loisible d'établir un rapport de causalité entre ce conflit et la fin dramatique dans les circonstances on ne peut plus obscures de cette pseudo tentative de coup d'état.

Tout dans le système Hassan II est donc sujet à caution, y compris même son origine génétique, comme vous le dites vous-même. Gilles Perrault dit en effet qu'il est le fils d'une esclave déjà enceinte offerte à Mohammed V par Mohammed El Glaoui. La ressemblance physique avec ce dernier est d'ailleurs frappante. C'est d'ailleurs lui qui organise le complot méprisable qui écarte Mohammed V du trône pour y mettre le vieux cousin de ce dernier (Mohammed Ben Arafa).

Enfin, dans cette ambiance de complots, de magouilles et d'intrigues, Hassan II arrive au pouvoir après la mort pour le moins étrange de son prédécesseur. Mohammed V qui devait être opéré des sinus dans un hôpital des Etats-Unis, l'est finalement sur l'exigence de Hassan II dans une antenne chirurgicale du palais royal de Rabat dans le plus grand secret. Le pauvre homme ne se réveillera jamais d'une opération bénigne (1961) et ne supportera pas l'anesthésie. Le changement radical de politique tant à l'intérieur qu'à l'extérieur correspond à un véritable coup d'état.

 

Amitiés, Rafiq ex-Es-Sadiq.

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Cher Tamnart,

 

C'est toujours avec un grand plaisir que je vous lis. Tout comme vous, je pense qu'entre Mohamed V et Hassan II il y a modification fondamentale et structurelle de la politique algérienne du Maroc. Il ne faut pas oublier que la seconde personne inaugure une politique de répression sanglante tant à l'égard de la gauche (procès bidon de 1963, tentatives tout autant bidon de putschs de 1971 et 1972, purges sanglantes dans l'armée puis liquidation des maîtres d'oeuvre de cette politique tels que Oufkir, Dlimi et sans doute bien d'autres, etc...). Dans certains cas, ces liquidations sont directement liées à la politique algérienne de Hassan II. C'est en particulier le cas de Mehdi Ben Berka qui est condamné à mort en 1963 et est assassiné en 1965 après avoir dénoncé ce qu'il considère comme la politique agressive de Hassan II à l' égard de l'Algérie. Dlimi, le grand exécutant de la politique saharienne de son Seigneur est assassiné sur les ordres de ce dernier après maints revers militaires contre le Polisario. C'est d'ailleurs dans ces circonstances que Hassan II tente de temporiser (poignée de main en 1981 avec son Excellence le Président Chadli à la Mecque, rencontre entre les deux chefs d'Etat au poste frontière de Aqid-Lotfi en 1983, etc...). Les véritables causes des purges sanglantes contre une partie du haut état major de l'armée marocaine en 1971 n'ont jamais été établies. Officiellement elles sont la conséquence de la tentative de coup d'état. Cependant, l'on peut raisonnablement se poser la question du caractère crédible des deux coups d'état. Dans le premier cas, pourquoi et comment, un chef d'état connu pour ses frasques autocratiques a-t-il pu échapper à une boucherie généralisée?Il aurait du tout au contraire constituer la première cible physique des mutins. Tout au moins par la capture. Dans le second cas, comment un avion civil en plein vol, peut-il échapper à la destruction physique, après avoir été attaqué à la mitrailleuse lourde et à la roquette par deux avions de chasse? La Baraka a toute de même des limites. Les officiers supérieurs victimes des purges de Hassan ont tous participé à la guerre de 1963 contre l'Algérie. Il nous est donc loisible d'établir un rapport de causalité entre ce conflit et la fin dramatique dans les circonstances on ne peut plus obscures de cette pseudo tentative de coup d'état.

Tout dans le système Hassan II est donc sujet à caution, y compris même son origine génétique, comme vous le dites vous-même. Gilles Perrault dit en effet qu'il est le fils d'une esclave déjà enceinte offerte à Mohammed V par Mohammed El Glaoui. La ressemblance physique avec ce dernier est d'ailleurs frappante. C'est d'ailleurs lui qui organise le complot méprisable qui écarte Mohammed V du trône pour y mettre le vieux cousin de ce dernier (Mohammed Ben Arafa).

Enfin, dans cette ambiance de complots, de magouilles et d'intrigues, Hassan II arrive au pouvoir après la mort pour le moins étrange de son prédécesseur. Mohammed V qui devait être opéré des sinus dans un hôpital des Etats-Unis, l'est finalement sur l'exigence de Hassan II dans une antenne chirurgicale du palais royal de Rabat dans le plus grand secret. Le pauvre homme ne se réveillera jamais d'une opération bénigne (1961) et ne supportera pas l'anesthésie. Le changement radical de politique tant à l'intérieur qu'à l'extérieur correspond à un véritable coup d'état.

 

Amitiés, Rafiq ex-Es-Sadiq.

 

Merci pour ces rappels lumineux.....cet article va sûrement t'intéresser et te donner encore une idée sur la perfidie de HassanII (celui là même qui a transféré sa perfidie à son peuple pour les façonner dans le mépris de El Djazaïr afin de se maintenir au pouvoir)

 

article paru dans le magazine marocain Tel Quel

 

Plus loin. Un corps, une blessure

 

Cette anecdote est complètement inédite. On la doit à Mimoun Charqi, ami de la famille Khattabi, et auteur de “L'Emir guerillero” (2003, Rabat, Collection Histoire et lectures politiques) : en 1967, M'hammed Khattabi, frère de Abdelkrim et “vice-président” de l'éphémère République du Rif, a émis, à partir de son exil cairote, le double souhait de rentrer au Maroc et de rencontrer le roi Hassan II.

La demande a reçu le feu vert de Rabat et M'hammed s'apprêtait à prendre un vol régulier pour la capitale du royaume… “A l'aéroport de Rabat, deux heures avant l'atterrissage, les autorités sont venues inviter les amis et proches de M'hammed, arrivés en masse, à repartir chez eux puisque l'avion en provenance du Caire allait avoir au moins quatre heures de retard. Tout le monde est reparti, sauf un vieil anonyme, resté à attendre, et à témoigner de ce qui allait se passer…”, nous raconte Mimoun Charqi.

Ce qui allait se passer est une horreur à la mesure des mille et une surprises qui ont pavé le long règne hassanien.

 

“L'avion est arrivé à l'heure, sans aucun retard. Et M'hamed Khattabi, qui n'a eu droit à aucun honneur, a été conduit directement à l'hôtel Hassan où il a été immédiatement assigné à résidence avec interdiction de quitter sa chambre !”.

 

Le héros du Rif a été “consigné” dans son hôtel, trois longs mois. Jusqu'au jour où, malade, il a été conduit à l'hôpital où il a rendu l'âme. L'une de ses dernières phrases, comme nous le rapporte Mimoun Charqi :

“C'est la seule fois où je ne n'ai pas écouté les conseils de Abdelkrim. Je le regrette amèrement”.

 

On comprend pourquoi, aujourd'hui, le débat sur le rapatriement du corps du grand Abdelkrim, qui gît au Caire, n'est toujours pas tranché.

 

Le Maroc officiel a bien essayé, via la défunte IER (en la personne des deux Driss, El Yazami et le regretté Benzekri), voire de l'ancien conseiller royal Mansouri Benali, de “ramener” Khattabi au Maroc. Il y arrivera le jour où il décidera, enfin, d'y mettre la forme : en désenclavant complètement le Rif et en consentant (en concédant ?) au corps du défunt un accueil digne du rang de Abdelkrim. Et sans surprise.

 

Tel Quel

 

Abdelkrim El Kahattabi, seul héros de l'histoire marocaine, est mort et enterré en Egypte, Pourquoi????

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Merci pour ces rappels lumineux.....cet article va sûrement t'intéresser et te donner encore une idée sur la perfidie de HassanII (celui là même qui a transféré sa perfidie à son peuple pour les façonner dans le mépris de El Djazaïr afin de se maintenir au pouvoir)

 

article paru dans le magazine marocain Tel Quel

 

Plus loin. Un corps, une blessure

 

Cette anecdote est complètement inédite. On la doit à Mimoun Charqi, ami de la famille Khattabi, et auteur de “L'Emir guerillero” (2003, Rabat, Collection Histoire et lectures politiques) : en 1967, M'hammed Khattabi, frère de Abdelkrim et “vice-président” de l'éphémère République du Rif, a émis, à partir de son exil cairote, le double souhait de rentrer au Maroc et de rencontrer le roi Hassan II.

La demande a reçu le feu vert de Rabat et M'hammed s'apprêtait à prendre un vol régulier pour la capitale du royaume… “A l'aéroport de Rabat, deux heures avant l'atterrissage, les autorités sont venues inviter les amis et proches de M'hammed, arrivés en masse, à repartir chez eux puisque l'avion en provenance du Caire allait avoir au moins quatre heures de retard. Tout le monde est reparti, sauf un vieil anonyme, resté à attendre, et à témoigner de ce qui allait se passer…”, nous raconte Mimoun Charqi.

Ce qui allait se passer est une horreur à la mesure des mille et une surprises qui ont pavé le long règne hassanien.

 

“L'avion est arrivé à l'heure, sans aucun retard. Et M'hamed Khattabi, qui n'a eu droit à aucun honneur, a été conduit directement à l'hôtel Hassan où il a été immédiatement assigné à résidence avec interdiction de quitter sa chambre !”.

 

Le héros du Rif a été “consigné” dans son hôtel, trois longs mois. Jusqu'au jour où, malade, il a été conduit à l'hôpital où il a rendu l'âme. L'une de ses dernières phrases, comme nous le rapporte Mimoun Charqi :

“C'est la seule fois où je ne n'ai pas écouté les conseils de Abdelkrim. Je le regrette amèrement”.

 

On comprend pourquoi, aujourd'hui, le débat sur le rapatriement du corps du grand Abdelkrim, qui gît au Caire, n'est toujours pas tranché.

 

Le Maroc officiel a bien essayé, via la défunte IER (en la personne des deux Driss, El Yazami et le regretté Benzekri), voire de l'ancien conseiller royal Mansouri Benali, de “ramener” Khattabi au Maroc. Il y arrivera le jour où il décidera, enfin, d'y mettre la forme : en désenclavant complètement le Rif et en consentant (en concédant ?) au corps du défunt un accueil digne du rang de Abdelkrim. Et sans surprise.

 

Tel Quel

 

Abdelkrim El Kahattabi, seul héros de l'histoire marocaine, est mort et enterré en Egypte, Pourquoi????

Cher Tamnart,

 

 

Merci beaucoup pour cet article. La falsification de l'histoire intérieure du Maroc ne s'est pas faite uniquement idéologiquement, mais aussi par l'élimination physique de ceux qui pouvaient contredire cette version imposée par le discours officiel.

 

Amitiés, Rafiq.

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