Jump to content

L'ASL dépassée par les djihadistes d'Al Nosra.


Recommended Posts

Un artcicle intéressant qui montre qu'il s'agit de djihadistes Caucasiens et des pays arabes qui attaquent la Syrie.

 

Syrie : des djihadistes prennent la dernière place forte de l'armée à l'ouest d'Alep

Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 10.12.2012

 

Un combattant rebelle dans la base Cheikh Souleimane à 25 kilomètres d'Alep, le 9 décembre.

 

Des djihadistes se sont emparés lundi 10 décembre de la base Cheikh Souleimane, dernière place forte de l'armée à l'ouest d'Alep, portant un coup dur au régime et renforçant leur assise dans le nord syrien, au détriment des rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL).

 

Lire : Le régime Assad prêt à utiliser des armes chimiques, selon Londres

 

Dans le même temps, les troupes gouvernementales, appuyées par l'artillerie et l'aviation, ont repris leurs bombardements sur la périphérie de Damas, où le régime veut à tout prix se débarrasser des bases arrière installées par les rebelles pour viser Damas. Après près de vingt et un mois de violences qui ont fait plus de 42 000 morts selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), la communauté internationale s'inquiète d'une possible utilisation par le régime d'armes chimiques, un scénario cependant peu probable pour les experts.

 

L'OPPOSITION DOUBLÉE PAR LES ISLAMISTES

 

En prenant lundi la totalité de la base de Cheikh Souleimane, "l'opposition armée a enregistré un gain significatif", a noté Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH. Mais même si l'ASL "tente de revendiquer la victoire, ce n'est pas la sienne. C'est celle du Front [islamiste radical] Al-Nosra et des groupes qui lui sont liés", a-t-il expliqué. "Nous nous sommes faits doubler [par les islamistes]", avait auparavant confié à l'AFP une source au sein de l'ASL. Al-Nosra, un mouvement inconnu avant la révolte, a percé de façon fulgurante en Syrie, se déployant sur la quasi-totalité des fronts.

Des vidéos mises en ligne par des militants ont montré ses combattants progresser dans la base désertée en brandissant l'étendard des djihadistes, le drapeau noir frappé de la profession de foi musulmane. Ils affirment appartenir au bataillon Al-Mouhajirine, une brigade islamiste liée à Al-Nosra, et montrent plusieurs batteries anti-aériennes. "Voilà avec quoi ils bombardaient les civils", lance un combattant en désignant une batterie sur laquelle est juché un de ses camarades. La caserne du bataillon 111 de l'armée, située à 12 km au nord-ouest d'Alep, s'étend sur plusieurs kilomètres carrés de collines caillouteuses. Selon un journaliste de l'AFP qui a assisté à une partie de l'assaut, un grand nombre des combattants islamistes sont étrangers, venus de pays arabes ou du Caucase.

 

CRISE HUMANITAIRE

 

A travers le pays, les violences font chaque jour des dizaines de morts, selon l'OSDH, qui s'appuie sur un réseau de militants et de médecins civils et militaires. L'organisation a recensé 94 morts dimanche, dont une quarantaine dans la région de Damas, et selon un bilan provisoire au moins 17 lundi, dont 13 soldats. Alors que le régime est chaque jour un peu plus poussé dans ses retranchements, la polémique internationale grossit autour de son éventuel recours aux armes chimiques.

 

Mais pour Yezid Sayigh, expert au Carnegie Middle East Center, ces armes "ne changeront pas la donne" car "il s'agit en premier lieu d'une arme psychologique de terreur". "La véritable utilité de ces armes est très limitée, car elles ne peuvent pas être employées dans des zones où la présence de troupes hostiles est combinée à une population soutenant le régime, ou contre une population hostile dans une zone où sont déployées des troupes régulières", a-t-il expliqué.

 

Sur le front diplomatique, le groupe des "Amis du peuple syrien" se prépare à une réunion ministérielle mercredi au Maroc, où ils pourraient reconnaître pleinement la nouvelle opposition unifiée il y a un mois au sein d'une large coalition. Ils aborderont également la question de l'aide humanitaire à l'approche de l'hiver, alors que la situation sur le terrain est dramatique, avec des centaines de milliers de déplacés et des familles assiégées qui font face à une crise humanitaire, manquant même de pain. Selon le quotidien proche du pouvoir Al-Watan, les autorités ont envoyé 100 000 tonnes de farine à Alep pour tenter d'y faire face.

Berlin expulse quatre membres de l'ambassade syrienne

 

Le ministère des affaires étrangères allemand a annoncé lundi l'expulsion de quatre collaborateurs de l'ambassade syrienne à Berlin. En décidant cette expulsion, "nous donnons un signal clair de notre volonté de réduire à l'absolu minimum nos relations avec le régime d'Assad", a déclaré le ministre des affaires étrangères allemand, Guido Westerwelle, cité dans un communiqué. Il ajoute "miser sur le renforcement de la Coalition syrienne", espérant qu'elle "puisse établir aussi vite que possible une institution de transition capable de fonctionner".

 

Les quatre collaborateurs de l'ambassade "ont jusqu'à jeudi pour quitter leurs postes", a précisé le ministère, dans son communiqué. Les fonctions exactes de ces collaborateurs ne sont pas précisées.

 

Le 29 mai dernier, Berlin avait annoncé l'expulsion de l'ambassadeur de Syrie en Allemagne, en représailles au massacre de Houla, qui avait provoqué la mort de quelque 108 personnes, dont 49 enfants.

Link to post
Share on other sites
peut-être que le régime syrien favorise-il ces victoires des djihadistes qui font très peur aux occidentaux et démoralise l'ASL qui devra lutter contre ces djihadistes par la suite

 

Toute la presse occidentale commence à s'inquiéter de Jabhat al nosra. Les occidentaux pactisent avec le diable.:starwars:

Link to post
Share on other sites
franchement je ne sais pas. trop compliquée cette histoire

uN LIEN POUR COMPRENDRE;

René Naba : «Entre la France et l’Algérie le rapport est désormais inversé»

 

 

Algeriepatriotique :

Citation:

 

François Hollande vient en

Algérie dans le cadre d’une visite officielle très attendue des deux

côtés de la Méditerranée. Un rituel que tous les présidents français

suivent à la lettre depuis longtemps, puisque le président nouvellement

élu emboîte le pas à Mitterrand, Chirac et Sarkozy. Comment le «dossier

algérien» est-il traité par l’Elysée, droite et gauche confondues ? En

quatre mois, pas moins de six ministres français se sont rendus à Alger.

Pourquoi cet intérêt soudain pour notre pays après que la France eut

tout fait pour isoler l’Algérie sur la scène internationale durant la

décennie 1990 ? Une véritable réconciliation entre l’Algérie et la

France est-elle possible sur fond de désaccord historique profond sur

les exactions commises par la France durant la colonisation ? La France

doit-elle demander pardon ?

 

René Naba : Entre la France et l’Algérie le rapport

est désormais inversé. L’Algérie dispose de réserves de l’ordre de deux

cents milliards de dollars, alors que la France, frappée de la

dégradation de sa notation, est affligée d’une dette publique de près de

deux mille milliards d’euros. Les relations entre la France et

l’Algérie, en dents de scie depuis l'indépendance de l'Algérie il y a 50

ans, se sont certes réchauffées depuis l'élection du socialiste

François Hollande et les deux capitales entendent parvenir à un

«partenariat d'exception», selon la formule consacrée. Les Algériens

souhaitant même que le savoir-faire français puisse accompagner le

développement industriel algérien, notamment dans l’industrie de pointe.

Mais le rapport est désormais inversé. Et ceci explique cela.

La France s’enlise dans la sinistrose sur le plan économique interne et

l’Union Européenne, dans la névrose. Crise systémique de l’endettement

bancaire, perte de leadership diplomatique au plan international, comme

en témoigne le vote en ordre dispersé sur l’admission de la Palestine en

tant que Etat observateur à l’ONU. Un rôle aux antipodes du rôle

dirigeant assumé par les Européens dans la décennie 1980 avec la

déclaration de Venise conférant à l’OLP l’exclusivité de la

représentation palestinienne.

Depuis son entrée en fonction en mai dernier, le président français a

reçu à Paris une quinzaine de dirigeants arabes et s’est déjà rendu dans

deux pays arabes, le Liban et l’Arabie Saoudite, de même qu’en Afrique

(Sénégal et République démocratique du Congo). La visite de François

Hollande en Algérie n’était donc pas si attendue que cela. Elle figurait

dans l’ordre normal des choses. C’est plutôt lui qui était attendu… et

de pied ferme. Pour l’Algérie, il a sans doute voulu attendre la fin de

la commémoration du cinquantenaire de l’Indépendance, douloureuse pour

le souvenir français… et sans doute que le sort des armes en Syrie et au

Mali lui soit favorable pour se poser, sinon en vainqueur, du moins en

prescripteur. Un rôle qu’affectionne particulièrement la France. Mais le

sort en a décidé autrement.

A titre d’exemple, pour illustrer un renversement de tendance sans

doute irréversible, dans la décennie 1950, la France a ordonné

l’expédition de Suez contre Nasser pour le châtier d’avoir nationalisé

le canal de Suez et de Gaulle avait donné l’artillerie de marine pour

réprimer la manifestation des nationalistes tunisiens à Bizerte. De nos

jours, pas le moindre coup de menton. Profil bas, sauf avec les pays

séculiers et contestataires arabes, la Libye d’abord, la Syrie ensuite,

en prestataire de service des pétromonarchies rétrogrades.

Le Qatar, via Ansar Dine, lui enfonce un coin dans sa chasse gardée du

Mali, le pays le moins dépendant d’Afrique, et, en riposte, la France

plaide pour l’admission de la principauté au sein de l’Organisation de

la francophonie.

La France vote pour l’admission de la Palestine en tant qu’Etat non

membre à l’ONU et le même jour prête ses somptueux salons du Quai

d’Orsay pour une réception célébrant le 65e anniversaire de la

proclamation unilatérale de l’indépendance d’Israël.

Pis, la France se déclare l’amie de tous au Moyen-Orient mais

n’entretient de relations ni avec le Hamas palestinien ni avec le

Hezbollah libanais, deux des acteurs majeurs de la zone.

Elle réclame avec insistance la fourniture d’armes lourdes à

l’opposition syrienne et la constitution d’une «no fly zone» au-dessus

de l’espace aérien syrien, mais ne pipe mot sur le blocus de Ghaza, ne

serait-ce que pour la fourniture d’aides substantielles à la

reconstruction. Elle aide les islamistes en Syrie mais veut les

combattre au Nord-Mali.

La France, enfin, s’oppose à l’institution de républiques héréditaires

dans le monde arabe, mais protège vigoureusement le roitelet pétrolier

du Gabon Ali Bongo, en fraudant, au besoin, les élections.

Tant de contradictions expliquent sa mise à l’écart du règlement en

cours à Ghaza, ainsi que le dégagement des binationaux franco-syriens

des postes dirigeants au sein de l’opposition off-shore, au bénéfice

d’un islamiste démarcheur de la firme pétrolière anglo-néerlandaise

Shell.

La France est atteinte d’un malaise vagal stratégique et la prestation

de son ministre des Affaires étrangères, le super-capé de gauche Laurent

Fabius, est digne d’un freluquet diplomatique.

La repentance : la France doit-elle demander pardon ?

C’est la question qui fâche par excellence. Je vais tenter de faire un

sort définitif à cette question qui empoisonne la vie politique

nationale française et les rapports franco-algériens depuis un

demi-siècle. Vidons l’abcès une bonne fois pour toutes.

Depuis près de vingt ans, la France, à intervalles réguliers, procède à

une sorte de repentance sur certains aspects hideux de son histoire :

la collaboration vichyste avec l’Allemagne nazie et sa coopération avec

le génocide hitlérien, la criminalisation de l’usage du terme harki, la

criminalisation de la négation du génocide arménien, etc. Très

franchement, pour un pays qui se targue de rationalité cartésienne, ce

n’est pas la meilleure façon de purger le passif postcolonial. Il aurait

mieux valu procéder à une lecture sereine de l’histoire de France, et

de pointer ses points noirs une bonne fois pour toutes et de les expier

d’un trait, dans une démarche solennelle qui n’aurait pas manqué de

grandeur. Le pouvoir français a préféré établir une hiérarchie dans ce

domaine-là et voilà que ses repentances successives prennent l’allure

d’un chemin de croix humiliant pour l’amour-propre national. C’est la

solution la moins judicieuse. Car après l’Algérie, restera Thiaroye

(Sénégal) et le Cameroun.

0 SUIVRE SUR LE lien

 

Interview réalisée par Mohamed El-Ghazi et Sarah L.

 

René Naba est animateur du blog

En point de Mire – Actualité et Flashback

-Dernier ouvrage paru : Média et démocratie, la captation de l’imaginaire un enjeu du XXIe siècle, Golias, novembre 2012.

Parution : René Naba, Média et Démocratie – En point de Mire – Actualité et Flashback

 

 

René Naba : «Entre la France et l?Algérie le rapport est désormais inversé» | Algérie Patriotique

 

_________________

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

×
×
  • Create New...