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Mr Bouteflika, ce qu'il faudrait dire à Hollande.


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Si vous permettez monsieur le Président, il faudrait lui dire que:

- nous n'acceptons pas l'aide apportée par la France aux djihadistes égorgeurs syriens.

 

 

Quant aux contrats, la France est en faillite économique. Mr le Président, nous sommes en position de force. Comme dit René NABA, les rôles sont inversés. C'est F Hollande qui vient quémander quelques contrats.

Mr le Président n'oubliez pas nos harragas et nos immolés. Il faut du travail en Algérie: donc montage local et transfert de technologie. Sinon, goulou, walou!

 

Respectueusement.

Signé: Zoubir.

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La principale question est de savoir si Bouteflika se rendra à Tlemcen par la route ou avec son Boeing présidentiel?

 

Mr Bouteflika, des emplois, des emplois pour nos jeunes.

Soyez fermes sid raïs.

 

Et pas d'intervention au Mali. On n'en veut pas.

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Mr Bouteflika, des emplois, des emplois pour nos jeunes.

Soyez fermes sid raïs.

 

Et pas d'intervention au Mali. On n'en veut pas.

 

Les emplois?

 

Hollande ne les a pas autrement il les aurait donnés à ses électeurs et contribuables Français :mdr::mdr::mdr:

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SOYEZ TRANQUILLE, l'Algérie est entre de bonnes mains!!!

 

Si vous permettez monsieur le Président, il faudrait lui dire que:

- nous n'acceptons pas l'aide apportée par la France aux djihadistes égorgeurs syriens.

 

 

Quant aux contrats, la France est en faillite économique. Mr le Président, nous sommes en position de force. Comme dit René NABA, les rôles sont inversés. C'est F Hollande qui vient quémander quelques contrats.

Mr le Président n'oubliez pas nos harragas et nos immolés. Il faut du travail en Algérie: donc montage local et transfert de technologie. Sinon, goulou, walou!

 

Respectueusement.

Signé: Zoubir.

 

Soyez tranquille, si ZOUBIR

Cela fait plus de cinquante ans que monsieur BOUTEFLIKA milite pour la sauvegarde des intérets nationaux et ce n'est pas en fin de carriere politique qu'il va trahir sa patrie pour laquelle il donné sa vie. Soyez rassuré, le président BOUTEFLIKA et ses proches collaborateurs, n'en déplaise à certains, savent ce qu'ils font, faisons leurs confiance.

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Si vous permettez monsieur le Président, il faudrait lui dire que:

- nous n'acceptons pas l'aide apportée par la France aux djihadistes égorgeurs syriens.

 

 

Quant aux contrats, la France est en faillite économique. Mr le Président, nous sommes en position de force. Comme dit René NABA, les rôles sont inversés. C'est F Hollande qui vient quémander quelques contrats.

Mr le Président n'oubliez pas nos harragas et nos immolés. Il faut du travail en Algérie: donc montage local et transfert de technologie. Sinon, goulou, walou!

 

Respectueusement.

Signé: Zoubir.

 

il ne faut oublier aussi de lui demander s'il peut faire quelque chose pour que les algériens puissent acheter du fromage de Hollande a bas prix !

stp, rajoute sa dans ta lettre.

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il ne faut oublier aussi de lui demander s'il peut faire quelque chose pour que les algériens puissent acheter du fromage de Hollande a bas prix !

stp, rajoute sa dans ta lettre.

 

et puis aussi :du BEAUFORT, BLEU D'AUVERGNE, BRESSE BLEU , BRIE , CHAUMES , CHEVROTIN , COEUR DE LION , COMTÉ , CROTTIN DE CHAVIGNOL , GRUYÈRE , LE RUSTIQUE, LIVAROT, MONTAGNARD DES VOSGES , MUNSTER, PONT L'EVÊQUE , REBLOCHON, ROCAMADOUR, ROQUEFORT, SAINT AGUR , SAINT ALBRAY, SAINT-NECTAIRE , VIEUX PANÉ,

 

merci

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il ne faut oublier aussi de lui demander s'il peut faire quelque chose pour que les algériens puissent acheter du fromage de Hollande a bas prix !

stp, rajoute sa dans ta lettre.

 

et puis aussi :du BEAUFORT, BLEU D'AUVERGNE, BRESSE BLEU , BRIE , CHAUMES , CHEVROTIN , COEUR DE LION , COMTÉ , CROTTIN DE CHAVIGNOL , GRUYÈRE , LE RUSTIQUE, LIVAROT, MONTAGNARD DES VOSGES , MUNSTER, PONT L'EVÊQUE , REBLOCHON, ROCAMADOUR, ROQUEFORT, SAINT AGUR , SAINT ALBRAY, SAINT-NECTAIRE , VIEUX PANÉ,.........

 

merci

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il ne faut oublier aussi de lui demander s'il peut faire quelque chose pour que les algériens puissent acheter du fromage de Hollande a bas prix !

stp, rajoute sa dans ta lettre.

 

- pourquoi même au niveau de l'alimentation, il faut suivre un modèle européen?

- nous ne pouvons dans un pays désertique à 90% avoir les prairies vertes de Normandie,

- celui qui vous dit le contraire akdhabe 3alikoum,

- le salut viendra des protéines végétale afin d'assurer à l'Algérien une ration alimentaire équilibrée,

- protéines végétales? Na3am: el foul, el hamass, la3dass, el loubia.

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Soyez tranquille, si ZOUBIR

Cela fait plus de cinquante ans que monsieur BOUTEFLIKA milite pour la sauvegarde des intérets nationaux et ce n'est pas en fin de carriere politique qu'il va trahir sa patrie pour laquelle il donné sa vie. Soyez rassuré, le président BOUTEFLIKA et ses proches collaborateurs, n'en déplaise à certains, savent ce qu'ils font, faisons leurs confiance.

 

 

Ya si Yacob, j'admire le parcours du résistant de l'ALN-FLN de notre Président. On ne peut que s'incliner devant le parcours de ce brillant représentant de l'Algérie à l'étranger.

Cependant, nous avons une rente pétrolière qui attire les convoitises des étrangers et des barons de l'informel.

 

Les appétits sont grands. Et donc les pressions aussi.

 

Yad wahda ma safagche. Rappelons nous le visionnaire Houari Boumédiène qui n'ayant pas de parti révolutionnaire afin de mobiliser les masses a vu ses réformes freinées puis remises en cause.

 

Aussi, il me semble que si nous voulons avancer dans la bonne direction, il faut épauler l'action des pouvoirs publics vers la signature de contrats qui créent de l'emploi.

 

De toute façon, si ce n'est pas le cas, attention au koursi. Nos milliers de jeunes sans travail aspirent à une vie meilleure. Attention à leur colère... Attention à ceux qui sauront la canaliser afin de servir leurs intérêts.

 

L'heure est grave...

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Soyez tranquille, si ZOUBIR

Cela fait plus de cinquante ans que monsieur BOUTEFLIKA milite pour la sauvegarde des intérets nationaux et ce n'est pas en fin de carriere politique qu'il va trahir sa patrie pour laquelle il donné sa vie. Soyez rassuré, le président BOUTEFLIKA et ses proches collaborateurs, n'en déplaise à certains, savent ce qu'ils font, faisons leurs confiance.

 

Pourquoi tu ne vas pas vivre dans le pays de Bouteflika alors ???

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On écrit M. Bouetfilka

 

Mr c'est en anglais.

 

L’arroseur arrosé :04:

 

Remarque notée et reçue 5 sur 5.

ps: Admino khouya, comme a dit un brillant intellectuel algérien, la langue française constitue pour nous un "butin de guerre".

Heureusement que nous l'avons pour nous ouvrir au monde: lire Rousseau e autres philosophes des Lumières.

Sinon, nous n'aurions que Ibn Tamiya à lire dans le texte, cette littérature financée pas la secte des Séoud.

 

Quand, je me permet de rectifier une faute d'orthographe, j'espère que quand il y aura la version F.A en arabe, il y aura des gens qui corrigerons mes fautes. Et, là, ils auront du travail. Je suis incapable d'écrire une ligne sans faire dix fautes de nahou et gawa3ad.:mdr:

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Remarque notée et reçue 5 sur 5.

ps: Admino khouya, comme a dit un brillant intellectuel algérien, la langue française constitue pour nous un "butin de guerre".

 

Perso, je m'en fou des fautes d'ortho', je juge le contenu pas la forme. Tant que c'est lisible et facile a lire, ca me suffit.

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Quel parcours ??? Qu'a-til fait de si exceptionnel ??

 

Quand les gens combattaient au maquis, lui il dansait dans les cabarets de Casa.

 

Je n'ai pas toutes les données en main. Il a été diplomate et a représenté l'Algérie, cette Algérie que le rouleau compresseur colonial voulait étouffer après avoir étouffé l'Emir AEK et El Mokrani.

 

Certes, les diplomates vivent dans des palais et les dorures. Mais, il y a des luttes diplomatiques. Il les a mené. Je lui en sais gré.

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Je n'ai pas toutes les données en main. Il a été diplomate et a représenté l'Algérie, cette Algérie que le rouleau compresseur colonial voulait étouffer après avoir étouffer l'Emir AEK et El Mokrani.

 

Certes, les diplomates vivent dans des palais et les dorures. Mais, il y a des luttes diplomatiques. Il les a mené. Je lui en sais gré.

 

Diplomate apres l'indpendance. Avant, le seul fait qu'on lui connait était de jouer l’envoyé de Boumedienne quand celui-ci etait aller proposer la confiscation de la révolution aux 5 dirigeants emprisonnés en France (Ait Ahmed, Boudiaf, Benbella, etc.). Il a été chassé comme un voyou par tous les autres, sauf Benbela avait accepté. La suite on la connait...

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Un peu de lecture

 

Historiquement, Abdelaziz Bouteflika a toujours été présent dans les épisodes où le pouvoir civil a dû céder du terrain au pouvoir militaire. Il est l’homme lige auquel les chefs militaires ont fréquemment dû avoir recours pour concevoir, puis mener et, enfin, expliquer et légitimer des pronunciamientos qu’ils soient directs ou maquillés. Il eut souvent une conception plus militaire des événements que les militaires eux-mêmes.

 

Sa première grande mission réussie au bénéfice des militaires date de décembre 1961. L’indépendance de l’Algérie devenait imminente et le débat sur le futur Etat algérien s’installait alors avec la passion et les calculs qu’on devine. Pouvoir civil ou militaire ? L’interrogation divisait l’état-major général de l’ALN, dirigé par le colonel Houari Boumediène et le Gouvernement provisoire de Benyoucef Benkhedda. Pouvoir civil ou militaire ?

Le mieux, estiment les chefs de l’Armée, serait encore d’ériger un chef d’Etat civil inféodé aux militaires.

 

La formule sera adoptée pour toujours.

 

Qui pourrait être ce chef d’Etat suffisamment complice pour n’apparaître qu’en vitrine, mais assez crédible pour s’imposer devant l’opinion ? Les regards se tournent vers les cinq dirigeants du FLN détenus au château d’Aulnoy, en région parisienne, après l’avoir été à la Santé, au fort de l’île d’Aix, puis à Turquant, en Touraine.

 

Ahmed Ben Bella, Rabah Bitat, Mohamed Khider, Hocine Aït Ahmed et Mohamed Boudiaf avaient accumulé, en cinq ans de détention, un capital moral qui faisait d’eux les recours privilégiés du conflit. (1) Qui parmi eux accepterait de devenir le premier président civil de l’Algérie indépendante allié aux militaires ? Pour le savoir, le colonel Boumediène dépêcha, début décembre 1961, auprès d’eux le capitaine Abdelaziz Bouteflika avec pour recommandation spéciale de privilégier la candidature de Mohamed Boudiaf à qui, selon Rédha Malek, un des négociateurs à Evian et ancien Premier ministre, «il vouait une secrète estime pour avoir travaillé avec lui».

 

La mission de Bouteflika, confirme le premier président du GPRA, Ferhat Abbas, «consistait à trouver parmi les cinq prisonniers un éventuel allié (aux chefs militaires)». (2) Le commandant Rabah Zerari, dit Azzedine, qui était, avec Kaïd Ahmed et Ali Mendjeli, l’un des trois adjoints de Boumediène à l’état-major général avant qu’il n’en démissionne en août 1961, est plus direct : «Bouteflika était, en vérité, chargé de vendre un coup d’Etat aux cinq dirigeants.» (1)

 

Proposer la présidence à Boudiaf ? La mission était d’autant plus risquée que Bouteflika n’ignorait rien des opinions politiques de Boudiaf, notoirement connu pour être un esprit hostile aux accommodements en politique, acquis au multipartisme et à l’indépendance du pouvoir politique et dont, en conséquence, il fallait s’attendre au refus de se laisser choisir comme paravent par les chefs militaires. Hervé Bourges, homme de médias français, qui rendait souvent visite aux cinq détenus en qualité de représentant d’Edmond Michelet, le ministre de la Justice de De Gaulle, apporte un témoignage saisissant sur le détenu Boudiaf : «Je l’ai bien connu à Turquant, où il m’apparaissait comme le plus dur des cinq, le plus ancré dans ses convictions, décidé à ne pas en dévier, méfiant à l’égard de ses compagnons et de leurs conceptions idéologiques, notamment pour ce qui concerne Ben Bella dont il se séparera très vite, le soupçonnant, déjà, de vouloir s’arroger un pouvoir personnel.

Boudiaf sera d’emblée hostile à l’idée du parti unique, où il voit les germes d’une dictature, même s’il s’agit de ce prestigieux FLN qui sort vainqueur auréolé de la guerre de libération et auquel il appartient depuis le début.»

 

Aussi, le très avisé émissaire Abdelaziz Bouteflika, soucieux de garantir l’hégémonie militaire après l’indépendance, fit son affaire d’écarter l’obstiné démocrate Boudiaf au profit du «compréhensif » Ben Bella. Ce dernier présentait l’immense avantage de ne voir aucune objection à s’allier à l’état-major, fut-ce au risque d’un grave conflit fratricide.

 

«L’entrevue qu’il eut avec Boudiaf se déroula très mal, rapporte le commandant Azzedine. Boudiaf a non seulement refusé énergiquement d’être coopté par l’état-major, mais s’offusqua que l’émissaire de Boumediène, qu’il houspilla publiquement, lui fît pareille proposition fractionnelle au moment où les Algériens étaient appelés à aller unis aux négociations avec les Français. Il le renvoya sèchement. Bouteflika comprit alors tout l’avantage qu’il y avait pour l’état-major à opter pour Ben Bella, très conciliant et qui, d’ailleurs, prit en aparté l’envoyé spécial de Boumediène pour lui faire part de sa disponibilité.»

 

«Ben Bella et Bouteflika se sont fait des mamours verbaux, ils se sont séduits mutuellement avec leurs savoir-faire respectifs», a appris Ahmed Taleb Ibrahimi, incarcéré à l’époque dans un autre lieu de détention. «Bouteflika s’adressa alors à Ben Bella qui accepta d’être l’homme de l’état-major, raconte Ferhat Abbas.

 

Cette alliance, demeurée secrète, allait peser lourdement sur l’avenir du pays.» (1) On le comprit quelques mois plus tard :

«Ce qui a poussé Boumediène à affronter le GPRA, c’était l’alliance qu’il avait scellée avec Ben Bella à Aulnoy, récapitule Rédha Malek. Alliance réciproquement avantageuse. Boumediène avait besoin d’un politique et Ben Bella d’un fusil. » (2)

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L’émissaire Bouteflika avait réussi sa mission. Il quitte hâtivement Paris pour Londres d’où il appelle le colonel Boumediène pour lui annoncer le succès de l’opération. «Quelques jours plus tard, raconte Rédha Malek, Boumediène et Ben Bella ont un entretien téléphonique. Ils se disent très satisfaits de la mission de Bouteflika. L’alliance est scellée.» (1)

 

Bouteflika venait d’assurer l’intérêt du pouvoir militaire en écartant Mohamed Boudiaf et en propulsant Ahmed Ben Bella.

Ben Bella entrera à Alger en 1962 comme il en sortira en 1965, par les chars de Boumediène. A chaque fois, le sang algérien a coulé. Dans les deux cas Abdelaziz Bouteflika a joué le rôle d’agent détonateur au service des chefs militaires.

 

Pour imposer Ben Bella en 1962 contre l’avis du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), de certaines personnalités marquantes et d’une partie de l’ALN, il a fallu utiliser la force. La composition du premier Bureau politique du FLN, donc de la première direction de l’Algérie indépendante, était le principal enjeu entre les différentes tendances. Boumediène et Ben Bella voulaient une direction acquise à l’étatmajor, où ne figureraient pas les ministres du GPRA, notamment les trois B qu’étaient Krim Belkacem, Abdelhafid Boussouf et Lakhdar Bentobbal, trois des véritables meneurs de la Révolution.

 

Ecarter le GPRA de la direction politique du pays ouvrait la porte à toutes les dérives, voire à une guerre entre Algériens.

 

Ben Bella, conforté par le soutien des militaires, osa néanmoins le coup de force : le 22 juillet 1962, il annonce unilatéralement à partir de Tlemcen la constitution complète du Bureau politique, composé des cinq détenus d’Aulnoy auxquels s’ajoutaient Hadj Ben Alla et Mohammedi Saïd, qui deviendra plus tard dirigeant du Front islamique du salut. Aït Ahmed refuse de faire partie de ce bureau et part pour Paris, Boudiaf en démissionnera rapidement. De fait, le GPRA est mort, son président Benyoucef Benkhedda est complètement débordé par les évènements.

 

Ce coup de force de Ben Bella, c’est la suite logique de l’alliance scellée à Aulnoy entre lui et l’Armée par le biais de Bouteflika. L’avocat Ali Haroun, ancien responsable de la Fédération de France du FLN et ancien membre du Haut-Comité d’Etat (HCE) entre 1992 et 1994, qui étudia de près la période dont il fut un témoin privilégié et à laquelle il consacrera un livre, confirme par ce récit d’une rencontre qu’il eut avec Ben Bella en juillet 1962 :

«L’on savait déjà que Boumediène, chef d’état-major, avait, par l’intermédiaire du capitaine Si Abdelkader, alias Abdelaziz Bouteflika, sollicité l’appui de Boudiaf dans le conflit qui, depuis plusieurs mois, l’opposait au GPRA. Face aux réticences de Boudiaf, il se résolut à convaincre Ben Bella dont le soutien lui fut aussitôt acquis. Dès lors, le Bureau politique proposé par Ben Bella apparaissait en fait celui de l’alliance Ben Bella-Boumediène.

Conscient des dangers imminents guettant le pays et pouvant déboucher sur une confrontation, dont le dernier mot risquait d’échoir aux militants en armes, je rappelai à mon interlocuteur cette vieille maxime : “On peut tout faire avec les baïonnettes, sauf s’asseoir dessus.” Il répliqua par une moue dédaigneuse. Je n’avais plus rien à ajouter. Si l’on allait privilégier la force et dédaigner le consensus pour résoudre nos différends, le pays s’acheminerait alors vers de sombres lendemains. » (1)

 

La sombre prédiction se réalisera : le Bureau politique de Ben Bella, dont l’autorité fut contestée par les Wilayas III (Kabylie) et IV (Algérois), sollicita alors l’appui de l’Armée des frontières et de l’état-major général dirigé par Boumediène ainsi que celui des Wilayas I, II, V et VI. Une seconde guerre succéda à celle qui venait à peine de se terminer. L’été 1962 fut marqué par de sanglants combats fratricides entre Algériens qui sortaient de sept années de lutte anticoloniale. (1) «L’intensité des combats qui s’en étaient suivis, jamais je n’en ai vu d’égale, pas même durant la guerre de libération », se rappelle Khaled Nezzar qui dirigeait, en tant que jeune officier de l’Armée des frontières, un bataillon qui a combattu les djounoud des Wilayas III et IV dans le djebel Dira, près de Sour El Ghozlane. (2)

 

La guerre fratricide ne prendra fin qu’avec les manifestations populaires qui déferlèrent sur le pays aux cris de «Sebâa s’nine barakat» (3), slogan du désespoir que les Algériens ont fini par adopter.

 

«Longtemps sera délibérément occulté le lourd bilan de ces affrontements fratricides. Ce n’est que par communiqué de l’APS du 2 janvier 1963 que l’on en saura le prix : un millier de morts», précisera Ali Haroun. (4)

 

C’est à ce prix que Ben Bella et son Bureau politique s’imposèrent à Alger.

Bouteflika va contribuer à destituer Ben Bella en 1965 pour les mêmes impératifs supérieurs : asseoir la suprématie du pouvoir militaire. Le coup d’Etat du 19 juin 1965 est consécutif à la décision de Ben Bella de retirer à Abdelaziz Bouteflika laresponsabilité de la diplomatie algérienne à quelques jours de la Conférence afro-asiatique qui devait se tenir à Alger.

 

 

Notes :

1. Le 22 octobre 1956, le DC-3 marocain, décollant de Rabat et transportant vers Tunis Ahmed Ben Bella, Mohamed Khider, Hocine Aït Ahmed et Mohamed Boudiaf, accompagnés de Mostefa Lacheraf, a été intercepté au-dessus d’Alger par les autorités coloniales. Les dirigeants algériens devaient représenter le FLN au sommet tripartite maghrébin qui devait se tenir à Tunis les 22 et 23 octobre. Ils seront incarcérés en France jusqu’en mars 1962, en compagnie de Rabah Bitat qui avait été arrêté le 23 novembre 1955.

2. et 3. Ferhat Abbas, L’indépendance confisquée, Flammarion, 1984.

4. Hervé Bourges, De mémoire d’éléphant,Grasset, 2000.

5.Rédha Malek, L’Algérie à Evian,Le Seuil, 1995.

5 bis. Les combats ont opposé les Wilayas I, II, V et VI (pro-état-major) aux Wilayas III et IV.

6. Ali Haroun, L’été de la discorde,Casbah Editions, 2000.

7. Reda Malek, op cité

8. Khaled Nezzar, cité par Ali Haroun, L’été de la discorde,Casbah Editions, 2000.

8 bis. Sebâa s’nine barakat (sept années, ça suffit !). La guerre de libération avait duré sept années.

9. Ali Haroun, L’été de la discorde,Casbah Editions, 2000

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Il nous faut écrire l'histoire de la Révolution et la faire connaître à nos jeunes: cette grande Histoire comme la petite histoire.

 

Ceci dit, il me semble qu'il nous faut cerner les défis de l'heure. Si la Syrie meurt, les hordes djihadistes risquent d'aller au Mali puis ensuite des dunes déferler vers la Mitidja.

 

L'heure est à la bonne gouvernance et à la satisfaction des besoins du citoyen: emploi, logement, santé, éducation, loisirs. Sans oublier démocratie.

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Il nous faut écrire l'histoire de la Révolution et la faire connaître à nos jeunes: cette grande Histoire comme la petite histoire.

 

Ceci dit, il me semble qu'il nous faut cerner les défis de l'heure. Si la Syrie meurt, les hordes djihadistes risquent d'aller au Mali puis ensuite des dunes déferler vers la Mitidja.

 

L'heure est à la bonne gouvernance et à la satisfaction des besoins du citoyen: emploi, logement, santé, éducation, loisirs. Sans oublier démocratie.

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Il nous faut écrire l'histoire de la Révolution et la faire connaître à nos jeunes: cette grande Histoire comme la petite histoire.

 

Ceci dit, il me semble qu'il nous faut cerner les défis de l'heure. Si la Syrie meurt, les hordes djihadistes risquent d'aller au Mali puis ensuite des dunes déferler vers la Mitidja.

 

L'heure est à la bonne gouvernance et à la satisfaction des besoins du citoyen: emploi, logement, santé, éducation, loisirs. Sans oublier démocratie.

C'est ca

.... apprends donc aux jeunes

.... comment sont morts les colonels

.... Lotfi,Amirouche,7aoues et Chabani

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C'est ca

.... apprends donc aux jeunes

.... comment sont morts les colonels

.... Lotfi,Amirouche,7aoues et Chabani

 

MDR, ainsi vous pensez que c'est la préoccupation des jeunes hittistes, des jeunes harragas?:w00t2:

 

Mr Bouteflika, soyez ferme. Pas de contrats au rabais. des emplois.

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MDR, ainsi vous pensez que c'est la préoccupation des jeunes hittistes, des jeunes harragas?:w00t2:

 

Mr Bouteflika, soyez ferme. Pas de contrats au rabais. des emplois.

 

Il nous faut écrire l'histoire de la Révolution et la faire connaître à nos jeunes: cette grande Histoire comme la petite histoire.

Espece de bahloul

.... qui a ecrit

.... ce qui est en rouge?

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