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Nouvel album MESSINA

 

JE SUIS UN ETRANGER

 

Aux rêves de douce France

Les enfants de l'exil

Des charters en partance

Aux politiques asiles

 

Des solidaires ici

Ont des airs de désir

La montre à ton poignet

Moi je vole à la tire

 

Valeureux roi financier

Et cynisme au sourire

Nous construisons des murs

Tu construis l'avenir

 

Dans des villes d'enclave

Peur dans les métros

Sous le chant des esclaves

Sous l'envol de l'oiseau

 

Je suis un étranger

L'orage est mon pays

Je n'ai pas de monnaie

La route est mon amie

 

Nous civilisations

Toi les camps à calais

Nous les désillusions

Toi le béton armé

 

Nous trop vieilles cultures

Toi petite ouvrière des villes

Nous réserver c'est sûr

Toi l'enfer des bidonvilles

 

Nous les collaborants

Des babylone en argent

Nous les prostituants

Toi l'oeil du printemps

 

Nous les voleurs de terres

Toi fils de tyrannie

De nos pétrolifères

Toi boire l'eau des pluies

 

Je suis un étranger

L'orage est mon pays

Je n'ai pas de monnaie

La route est mon amie

 

Je suis un étranger

Et tel est mon chemin

J'ai brulé les papiers

J'ai partagé mon vin

 

Pour ramasser les poubelles

Toi travail aux aurores

Nous regarder le ciel

Toi courber le corps

 

A l'espoir à la cave

Toi tu coules des sueurs

Sous les chants des esclaves

Aux profits des sans coeur

 

Tous sans papier

Tous sans patrie

Tous fils d'un étranger

Tous fils de l'incendie

 

Dis pourquoi douce France

Je ne vois qu'ignorance

Des fascismes à outrance

Pays de nos enfances

 

Nous sommes des étrangers

La terre est notre pays

Nous n'avons pas de monnaie

La route est notre amie

 

Nous sommes des étrangers

L'orage est notre chemin

Faut bruler tes papiers

Faut partager ton vin

 

 

 

wkM9xZZTpCA

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Ami prend ma lanterne car j’ai perdu ma flamme,

Mon amour est parti,

Elle a jeté mon âme à bouffer au néant me laissant le cœur vide,

Elle a fait des fertiles des averses,

L’aride.

Et l’horreur du monde n’est rien en comparaison

A ce que l’amour fait à ceux qui dans l’union

Pensent oublier un peu qu’on est triste ici-bas,

Et qu’ici solitude

Est le dernier repas.

 

Elle avait les yeux noirs desquels on voit du bleu,

Qu’on prend pour l’océan, dans lesquels on voit Dieu,

Qui font toucher du bout des doigts les horizons,

Et toujours à la fin,

On est seul au milieu des vagues de sanglots et du sel dans la gorge,

Et du sel sur la plaie de ce cœur tatoué

A son nom que l’on crie au fond des verres de vin

A se dire que la vie,

Oui n’était qu’une ******.

 

Ami regarde-moi, j’ai le cœur qui renverse,

La mémoire de ses yeux qui me colle à la peau

Et dans les bars du port je cherche magie noire

Pour délivrer mon corps du sort qu’on m’a jeté,

Et le sourire des filles, non ne me fait plus rien

Et je commence à croire que les hommes qui ont pris d’autres hommes pour amour

Ont réglé la question, après tout, dis-moi qu’est ce qu’elles ont de plus que nous ?

Si ce n’est cette force qui fait qu’elles vous oublient,

Cette horreur au fond d’elles, ouais ce monstre qui crie quand elles vous font l’amour,

Tu sais qu’elles n’oublient pas qu’il n’y a qu’à la nature qu’elles ne tiennent parole.

 

A tous ceux dans leurs bras qui sont fait prisonniers,

J’ai l’âme solidaire et puis ma sympathie à ces fous qui comme moi

Finiront pas la nuit,

Je vous le dis ******,

****** vous m’aurez plus !

 

Que je meurs à l’instant si l’envie me reprend

De remettre ma tête dans la gueule du serpent,

De me laisser encore crucifier le cœur

Pour un joli sourire au parfum de leur fleur.

Marguerite ou Tulipe et de Rose à Lilas

Tu sais l’ami pour moi elles ont toutes ici-bas

Quand elles vous montrent ciel, qu’elles vous disent qu’elles vous aiment,

Elles ont toutes pour moi

L’odeur des chrysanthèmes.

Adieu les gentilles,

Adieu les j’en pleure,

Adieu les maudites qui ont pris ma lueur,

Qui ont jeté dans le noir mes yeux et puis les tiens contre le chant du cygne !

Et les beautés ?

Qu’elles crèvent

Toutes ! J’en peux plus de ces jeux qui nous tuent,

J’en ai marre de ce cœur mon Dieu qui ne bat plus,

Et qui toujours s’incline aux pieds de fausses blondes

Qui nous mènent à la cime,

Qui nous traînent à la tombe.

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Je me lève et je prends des pilules pour dormir.

je prends le métro dans la meute je rêve de partir dans des pays où il fait chaud à l'autre bout du monde, loin de ce boulot qui me tue et qui creuse ma tombe.

Je me lève et je prends des pilules pour dormir.

Les jours se ressemblent et ****** que c'est triste à mourir quand on a rien pour soi, que le chèque de fin d'mois, la télé, le canapé et le crédit à payer.

 

Je vais les rues, je vais les lieux où on ne m'attend pas, ceux que je croise au fond des yeux non, ne me voient pas.

Je parle à des gens comme moi qui n'ont l'air de rien, des esclaves en muselière qui n'en pensent pas moins.

Je fais le mort, je fais le fier, je fais celui qui existe mais dans l'ombre du miroir je ne vois que du triste.

Parano dans les rues ****** je parle seul, toxico au pognon je vais droit au cercueil en or s'il vous plaît je voudrais qu'on m'inhume mais j'ai les moyens que de la fosse commune.

Un jour c'est vrai je vais finir par me trouver un flingue et je descendrai dans la rue, si tu bouges je déglingue!

Ils me mettront au fond du trou une balle dans la tête mais ****** ça sera pas pire que mon ****** de quotidien.

 

Je me lève et je prends des pilules pour dormir.

je prends le métro dans la meute je rêve de partir dans des pays où il fait chaud à l'autre bout du monde, loin de ce boulot qui me tue et qui creuse ma tombe.

 

J'ai des amis, j'ai des amours, je connais pas leur nom on surfe tous au gré des toiles, sûr qu'on est pris dedans, sûr qu'on est rien de rien, que du vide, que du vent, sûr qu'on est rien, rien, que des morts, que des morts vivants.

Je rêve un jour de rencontrer les filles de Miami et les stations s'enchaînent moi je sors à Vitry dans les couloirs du métro je crache sur les murs mais la nation me guette, mais la nation me guette.

Je suis un homme mort, coincé entre quatre murs.

Je suis je suis, je suis je suis un homme moderne, je me cogne la tête et j'essaie de m'enfuir mais les miradors guettent ouais les miradors guettent.

 

Je sais qu'ils me regardent en haut, du haut des satellites dans mes rêves d'Amérique moi je tente de fuir. Le lendemain qui m'attend ? Le couteau, le couteau dans le dos.

Je sais bien au fond de moi-même qu'ils veulent me faire la peau.

Trois jours dans le métro moi je suis le troupeau, direction l'abattoir à quatre pattes sur le dos ils me mettront comme ils ont mis mes parents et les tiens pour qu'un ****** d'actionnaire nage avec les dauphins.

 

Je me lève et je prends des pilules pour dormir.

je prends le métro dans la meute je rêve de partir dans des pays où il fait chaud à l'autre bout du monde, loin de ce boulot qui me tue et qui creuse ma tombe.

Je me lève et je prends des pilules pour dormir.

Les jours se ressemblent et ****** que c'est triste à mourir quand on a rien pour soi, que le chèque de fin d'mois, la télé, le canapé et le crédit à payer.

 

Amphétamine sous lexomil, extasie sous valium, l'héroïne de mes nuits des acides dans les chewing-gums. Des cachets pour maman, des antidépressiants. Du viagra pour les vieux et des calmants pour les enfants.

Neuroleptiques toujours, sûr qu'on cherche le jour où nous verrons lumière dans tant de contre-jours. Société c'est perdu nos amours sous tranquillisants qui sommeillent dans les cœurs des métros de perdants.

Dis quand viendra le jour où nous retrouverons flamme ?

Ici tout est fini Paris n'est plus Paris, chez les gauchistes dans la droiture, chez les anars de mon pays y a que les télés qui s'allument et les filles qui disent oui.

 

Satellite extasie, somnifère sur mon esprit, est-ce que je verrai un jour les filles de Miami ?

Temps modernes à la mine je cherche qui je suis, pour un coup de soleil faudra payer le prix.

Les pornos et les joints non, ne me font plus rien.

Moi je crache mon venin à la face du destin.

Les stations de métros sont mon unique route, sous l'acide des pluies, passer entre les gouttes alors la nuit je traîne comme un loup dans la plaine, qui pourra remplacer le poison dans la veine ?

 

Et je cherche aux étoiles à qui donner mon corps dans les boîtes à cochons je baise sur les dancefloors, dancefloors.. Dans les boîtes à cochons je baise sur les dancefloors ..

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  • 2 weeks later...

Ma petite couturière

Elle est pas haute couture

Elle est prête à porter

Le monde à bout de bras

 

Ma petite couturière

Elle connait les mesures

De mon cœur éperdu

Là dans la fourmilière

 

Fini le temps des cerises

Des écharpes pour deux

Dire que même à l'usine

Il faudra dire adieu

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  • 1 month later...

paroles

 

Tes rêves on a vendu

Tes poings ont trop

Serrer les clous

A quoi tu penses?

A nos amours

 

Ces choses que t'as perdues

Au loin le couteau

Lancé vers le vide immense

A nos amours

 

Le siècle est mort

Mais puisque brûlent encore

Les soleils aux couleurs du sang

De nos amours

 

Au coin du feu

De tes yeux je me pose

Au gré des proses en testament

Pour nos amours

 

A nos amours

 

Quand le ciel s'est éteint à bruler trop

Quand les alcools mènent la danse

De nos amours

 

Quand la sève a quitté la terre

Les sanglots noyés les quais des métros

De nos amours

 

Quand les tambours fatigués ne battent plus

Que l'arrivée d'une autre guerre

D'un autre amour

 

A nos fragiles aux horizons pleurantes

Il parait que l'océan chante

Pour nos amours

Pour nos amours

 

A nos amours

 

Tes yeux ont trop mouillé ces navires fous

Qui ne savent plus où jeter l'ancre

De nos amours

 

Perdu le nord cherche les ports

Perdu le temps et les amis d'avant

Avant les amours

 

Des miettes bouffées pour des coeurs trop grands

Des navires fous sur l'océan

De nos amours

 

A nos peines à nos joies

A nos discours

A nos solitudes à nos rires

A nos amours

 

A nos guerres

Aux fragiles de nos contours

A nos sueurs sur les tambours

A nos amours

 

A nos étendards

A nous à nos tristes

A la force d'aimer toujours

A nos amours

 

A Dieu à tes yeux

Au brulant du feu

A nos tragiques à nos adieux

A nos amours (x5)

 

 

 

 

quand je pense qu'avant ce type m’énervait par le son de sa voix gnagna et mal articulée !!!

un de mes fils et ma fille m'ont appris a l'apprécier ... et surtout à écouter ses textes !

 

mais ça , c'était AVANT !

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  • 1 month later...
  • 3 weeks later...

POUR les pauvres petits moucherons qui se font chopper par le vent et le flan du virtuel

 

dieu qu'ils sont pathétiques de persévérer à tourner autour des petites lanternes les une après les autres !

A NOS WEBCAM DE NOS AMOURS

88BWHDykhA4

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nous étions 5000 a l'avoir déniché hier soir au zénith ...

des jeunes, des vieux, des tout jeunes et des tout vieux

 

sous ses airs j'menfoud'tout , ce garçon fédère...

 

il se déniche tout seul ce talentueux garçon qui décrit si bien les travers de notre temps et chante si bien l'Amour ...

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heureuse de voir que les mots de Saez ne laisse pas indifférent :)

 

un autre tableau : qui n'a pas été un chevalier dans ses jeux d'enfant ?

 

LES jeux d'une génération :

 

3UOSZ15zK_s

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  • 1 month later...

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