Guest D. ESSERHANE Posted December 15, 2012 Partager Posted December 15, 2012 Ce matin, en me réveillant, je ne faisais que tourner les méninges au sujet de cette sordide affaire et au bout de quelques courts instants, je trouve une réponse des plus plausibles à mes questionnements. Étant moi-même flic, je sais comment la police judiciaire exerce ses fonctions. Il y a, effectivement, des gestes qui se pratiquent des fois en dehors de la LOI, en ce qui concerne, notamment les visites domiciliaires. Avant, et lorsqu'il y a urgence, on passe outre l'autorisation du procureur. On fait signer, ce qui s'appelait 'Le consentement expresse' par le propriétaire des lieux et on fait le travail. La loi a tourné le dos à cette pratique jugée arbitraire et depuis, la police judiciaire, quelque soit le facteur X, doit passer par une demande de perquisition adressée au Procureur de la République. C'est désormais lui qui a la latitude d'autoriser ou non une perquisition. C'est plus facile de dire qu'à faire. Les tribunaux, chez nous, n'assurent pas convenablement de permanence nocturne le procureur, contacté, souvent par téléphone, autorise verbalement les officiers à mener la perquisition et se montre garant de régulariser plus tard cette formalité Ce qui s'était très probablement passé dans le cas du bungalow 33. Mais, cela reste, un acte 'hors-la-loi' - parce qu'on est obligé de montrer l'autorisation au propriétaire des lieux avant de pénétrer à l’intérieur de son domicile, à défaut de celui-ci, on fait appel à deux témoins. Le hic! Les gendarmes qui ont effectué la perquisition - pas plus que le procureur - ne savaient pas qu'ils allaient courir de découverte en surprise, parce que l'informateur n'a pas voulu être précis et a entrainé tout le monde, c'est à dire, le procureur de la république et les gendarmes dans ce qui s'appelle l'abus d'autorité et de violation de domicile Deux faits graves passibles de prison pour ses auteurs. Ce serait l'argument tenace qui a permis aux magistrats arrêtés d'échapper au crime. Du moment que le procureur de la république dément avoir ordonné verbalement un tel acte. Les gendarmes sont mis aux arrêts de rigueur, mais sitôt leurs chefs découvrent sur le listing téléphonique le fameux contact nocturne avec le procureur, sitôt, ils sont relâches. Imbroglio judiciaire sur fond de scandale unique en son genre, on préfère, pour l’intérêt de tout le monde, classer sans suite cette tbahdila! Allez oust! Tout le monde est blanchi et que personne n'en parle Citer Link to post Share on other sites
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