La sauveuse ou le sauveur, mythe ou réalité ?

[Guest syrius]

Partout et à chaque instant des gens s’aiment, à la télé, au travail, dans la rue, sur internet … des couples et des gens heureux s’affichent et exposent leurs sentiments à la vue de tous. Cette fierté d’avoir un lien spécial avec une personne qui le serait tout autant, se matérialise sous la forme d’un fond d‘écran, d’une citation, d’un petit cœur, d’un mot doux au détour d’une ligne.

Ce sentiment décrit comme source de force et d’abnégation fait-il de l’Amour une nouvelle religion ? Source d’énergie et de miracle ou une simple croyance désuète résultant de pressions sociales.

 

I) (Modèle existant)

 

 

D’aussi loin que je me souvienne dans tous les films il y a un héros et une héroïne, ils sont deux et affrontent l’adversité ensemble « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ». Autant de contes qui ont bercé notre enfance et ont permis de construire notre imaginaire, d’établir ce code morale qui dicte notre conduite.

 

II) (Conséquence)

 

 

Il est donc naturel que soumis à l’adversité ce schéma inculqué soit reproduit. Que l’on attende que cette héroïne (sauveuse) se manifeste. Dans la plupart des cas il n’en sera rien, les gens n’étant pas faits pour que l’on se repose sur eux cette faiblesse les effraiera. Cet être en quête d’énergie, de renouveau focalisera ses envies sur ce manque affectif se condamnant par la même à une forme de frustration et de léthargie contemplative.

 

Avec le temps il nourrira de la rancœur envers la société. Elle sera qualifié de matérialiste, quoi de plus normal pour des êtres constitués de matière que de juger en fonction de celle-ci.

 

 

III) (Modèle cible)

 

 

La société est-elle responsable ?

 

Sans aucun doute, il aurait juste fallut lui enseigner que la force de changer se trouve en chacun de nous, qu’il ne faut pas attendre d’être aimé pour commencer à s’aimer soi-même. Ce qui prime c’est l’ego, c’est autour de ce for intérieur que né la volonté, cette représentation que l’on a de soi est ce qu’il y a de plus stable. L’être « aimé » en comparaison est un vecteur d’instabilité qui va venir perturber davantage l’environnement car source de sentiments et de réactions incontrôlables.

 

IV) Résultats attendus

 

Ces changements dans le mode de pensée doivent permettre d’établir un meilleur diagnostic fonder d’avantage sur la logique et le vécu que sur le ressenti. Avoir une vision globale de la situation permettant la mise en œuvre des chantiers nécessaires au changement et à l’amélioration de sa situation. L’enseignement du « Le dépassement de soi » aura pour conséquence d’améliorer la compétitivité et par conséquent l’évolution nécessaire au progrès de notre société.

 

Un brin de poésie

 

Dans les ténèbres qui m’enserrent,

Noires comme un puits où l’on se noie,

Je rends grâce aux dieux quels qu’ils soient,

Pour mon âme invincible et fière,

 

Dans de cruelles circonstances,

Je n’ai ni gémi ni pleuré,

Meurtri par cette existence,

Je suis debout bien que blessé,

 

En ce lieu de colère et de pleurs,

Se profile l’ombre de la mort,

Et je ne sais ce que me réserve le sort,

Mais je suis et je resterai sans peur,

 

Aussi étroit soit le chemin,

Nombreux les châtiments infâmes,

Je suis le maître de mon destin,

Je suis le capitaine de mon âme

[Luchino 10]

tabarnak de calice d'ostie !!!

 

:mdr::mdr::mdr:

[Guest Woupala]

tabarnak de calice d'ostie !!!

 

:mdr::mdr::mdr:

 

Star Fila.

[FNP 10]

te sens tu mal aimé syrius? simple question

[Guest syrius]

De la joie au renoncement

 

Le naïf se pensait unique, il considérait chaque personne comme une pièce d'un puzzle. Les pièces s'assemblaient les unes après les autres devant lui chacune quémandant son incorporation à l’œuvre. L’ouvrier piochait sans distinction ici et là et tentait de les assembler, souvent de force, ce qui ne se faisait pas sans casse mais avec une bonne volonté apparente et une hargne sans égal.

Plus l’assemblage avançait et plus le naïf changeait, à l'affût des formes qui s’emboitaient à toute vitesse, il cherchait ses complémentaires. A plusieurs reprises il lui sembla en apercevoir mais face à son hésitation une autre pièce pris place.

Jusqu’à ce qu’il ne soit plus que la dernière pièce restante. La bonté béate s’était transformée en aigreur devant l’ignominie qui avait pris place sous ses yeux, il fut pris de torpeur.

Cette peur d’être incorporé à ce grand tout, le transforma en spectateur. Nombre de ses anciens compagnons de tables souffraient de cette situation inconfortable. L’ouvrier bien content d’être venu au bout de sa tâche, suspendit sa création à un mur de la pièce comme un trophée, puis s’en alla à une autre occupation. Certaines pièces se désagrégèrent sous les yeux du spectateur, une à une et lentement elles se détachèrent avant de venir heurter le sol.

 

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Le spectateur n’est-il qu’une pièce sans attache ? Peut-il s’élever au rang de l’ouvrier ou sa nature première l’en empêchera à jamais ?

[Guest syrius]

tabarnak de calice d'ostie !!!

 

:mdr::mdr::mdr:

 

 

Mais où es tu donc passé Mr Luchino. :confused:

[Guest syrius]

Une vie d'illusion, sans maître, ni arme. Ce calme précaire me terrorise car elle en annonce un plus durable et plus traître.

 

Le sens où est il ? j'ai beau esquinter les murs de ma cellule de toutes mes forces, rien n'y fait, je reste emprisonné de ce corps et cette existence misérable.

 

Misérable est un mot faible, nous méritons ce que dieu nous a donné mais où est il ce dieu ?

 

On est libre de croire en lui ou de croire en l'homme, à une existence dénuée de sens, à notre état de simple bête qui vit pour consommer pour se repaître et se reproduire. Alors on mange, on regarde, on critique, on espère et on s'illusionne ...

 

On court au grès des tambours, en espérant un bonheur fuguasse que le temps nous arrachera de toute manière. Ce temps que l'on perd à discourir sur des idioties, à échanger et à essayer d'oublier le jugement final, ce jeu de pile ou face.

 

Pile : dieu es tu là ?

 

Face : Les asticots et le cycle de la vie, l'esprit oublié, en partie transmis et évadé dans les générations suivantes, un espoir d'immortalité que MTV s'efforce de mettre à mal.

 

Je refuse cette condamnation et ce dictât et je suis prêt à prendre les armes, à combattre cet ennemi, qu'il se montre. Mais rien ne vient, je me sens comme Don Quichotte à combattre un moulin, un problème insoluble ...

 

Qui suis je ? que suis je ?

 

Une bête, un homme, un esprit, je voudrais te transcender et t'élever ..

[peggy 236]

une simple croyance désuète résultant de pressions sociales., voila :o

[Guest syrius]

A voté.

 

Azul Peggy, amek itseyli ? :o