HB 10 Posted May 16, 2008 Partager Posted May 16, 2008 Je commence par Malek Chebel , un intellectuel d'envergure qui a su donner une image glorieuse de la religion musulmane. Biographie Né en 1953 à Skikda en Algérie, Malek Chebel fait ses études primaires et secondaires puis obtient son baccalauréat philosophie et lettres. Il entre en 1977 à l'Université Aïn El-Bey de Constantine. En 1980, il obtient un premier doctorat en psychopathologie clinique et psychanalyse à l'université Paris 7. Puis en 1982, Malek Chebel obtient son doctorat d'anthropologie et d'histoire des religions à Jussieu, et en 1984 son doctorat de sciences politiques de l'Institut d'études politiques de Paris. En 1995, il est habilité à la direction de recherche à la Sorbonne. Il a exercé et donné des conférences en Europe, dans le monde arabe et aux Amériques : dans des universités en France (la Sorbonne, Paris IV), au Maroc, Université de Marrakech, en Tunisie, dans plusieurs établissements supérieurs égyptiens, aux États-Unis, à Berkeley et Stanford, à San Francisco, à l'UCLA de Los Angeles, à la CUNY à New York, Rockefeller University à Chicago, en Belgique l'ULB à Bruxelles... Malek Chebel est membre actif du Groupe des Sages qui, auprès de Romano Prodi, président de la Commission européenne, réfléchit aux implications culturelles induites par l'Europe, notamment dans ses rapports avec la rive sud de la Méditerranée. Pensée L'œuvre prolifique de Malek Chebel, nourrie de son triple bagage d'historien, de psychanalyste et d'anthropologue est principalement consacrée à la défense de la liberté sous toutes ses formes, liberté politique, liberté de pensée, de vivre et d'aimer, et de sa place dans l'islam et la culture musulmane. Déclinée comme objet de perception, de construction, de pratique, la liberté guide la réflexion de Malek Chebel pour travailler sur le corps, le désir l'amour, les relations entre les sexes, mais aussi la tolérance, l'engagement politique, le don. Il a rédigé plusieurs préfaces, dont celle du Coran traduit par Edouard Montet (Editions Payot). Cette préface est consacrée à la nouvelle méthodologie d'interprétation du Coran. Malek Chebel a pris des positions fortes pour prôner ce qu'il considère être un islam moderne. Qu'il s'agisse du voile qui est, d'après lui, un sujet « secondaire », - ce qui ne l'empêche pas de qualifier cette revendication comme une « régression » -, qu'il s'agisse encore du besoin de traiter les problèmes entre les hommes par les hommes eux mêmes, et non par le recours à la religion , au nom de Dieu, ou en invoquant le nom de Dieu. Documents Interviews : pour le journal L'Humanité du 24 janvier 2004 pour le magazine Le Point 12 février 2004 (no 1639 - Page 98) pour le magazine Le Point du 22 septembre 2005. pour le magazine Le Point - N°1826 du 13 septembre 2007 [1] L'islam est victime de sa culture esclavagiste. à l'occasion de la sortie de son livre L'esclavage en terre d'islam (Fayard) Préfaces : Le Coran, traduction d'Edouard Montet (Payot Poche 2001) Bibliographie 2007 : L'esclavage en terre d'islam Fayard, septembre 2007, 496 pages 2006 : "Le Kama sutra arabe" (Pauvert) 2005 : L'Islam et la Raison:, le combat des idées, Perrin 2005 : L'islam, passion française : une anthologie (Bartillat) 2004 : Anthologie du vin et de l'ivresse en Islam, Éditions Seuil 2004 : Manifeste pour un islam des lumières, Éditions Hachette Littératures 2004 : Dictionnaire amoureux de l'islam, Éditions Payot 2003 : Islam et Libre arbitre, la tentation de l'insolence, avec Marie de Solemne, Éditions Dervy 2002 : Le sujet en Islam, Éditions Seuil 2001 : Les cent noms de l'amour, avec Lassad Metoui, Éditions Alternatives 2001 : Préface au Coran, Traduit par Edouard Montet, Éditions Payot-Poche 2000 : Du Désir, écrit à Paris en 1999, Editions Payot 1999 : Le traité du raffinement, Éditions Payot 1997 : Les symboles de l'Islam, Éditions Assouline, 2e édition 1999 1996 : Psychanalyse des "Mille et Une Nuits", Éditions Payot, 2e édition 2002 (?) 1995 : Encyclopédie de l'amour en Islam. Érotisme, beauté et sexualité dans le monde arabe en Perse et en Turquie, Éditions Payot, 2e édition 1997 1995 : Dictionnaire des symboles musulmans, Éditions Albin Michel, 2e édition 2003 1992 : Histoire de la circoncision des origines à nos jours, Éditions Balland, 2e édition 1995 1988 : L'Esprit de sérail, mythes et réalité sexuelle au Maghreb, Éditions Payot, 2e édition 1995 1986 : Le livre des séductions suivi de Dix Aphorismes sur l'amour, Éditions Payot, 2e édition 1996 1986 : La formation de l'identité politique, Éditions Payot, 2e édition 1997 1984 : Du corps en Islam, Éditions PUF, coll. Quadrige, 2e édition 1999 Citer Link to post Share on other sites
liberté 10 Posted May 16, 2008 Partager Posted May 16, 2008 Anouar Benmalek Lieu de naissance: Casablanca (Maroc) Nationalités: algérienne et française Études: doctorat d'État en probabilités et statistique Profession actuelle: Maître de conférences à l'université Professions exercées en Algérie: Professeur à l'Université des Sciences et Techniques d'Alger, chroniqueur dans un hebdomadaire algérien (Algérie Actualité) Divers: Secrétaire général du Comité algérien contre la torture (CACT) de 1988 à 1991 Médaille de la ville de Rennes (France) pour son activité littéraire Bibliographi Cortèges d'impatiences, poésie, Ed. Naaman, 1984, Québec Voir revue de presse des derniers ouvrages La Barbarie, essai, Ed. Enal, 1986, Alger Rakesh, Vishnou et les autres, nouvelles, Ed. Enal, 1985, Alger Ludmila, roman, Ed. Enal, 1986, Alger Les amants désunis, roman, Ed. Calmann Lévy, 1998, Paris ; Ed. Livre de Poche, 2000 ; Prix Mimouni 1999 (traduit en 10 langues, sélections Fémina et Médicis). L'enfant du peuple ancien, roman, Ed Pauvert, août 2000, Paris ; Ed. Livre de Poche, 2002 ; Prix des auditeurs de la RTBF (Radio Télévision Belge) 2001, Prix RFO (Réseaux France Outre-mer) 2001, Prix Beur**-Méditerranée 2001, Prix Millepages 2000 (sélection Fémina, sélection rentrée littéraire 2000 “ libraires et lecteurs ” de la Fnac, sélection du journal Le Soir de Bruxelles, sélection France Télévision, sélection Coté Femmes… traduction en 8 langues) L'amour Loup , roman, Ed. Pauvert, février 2002, Ed. Livre de Poche, 2004, Paris Chroniques de l'Algérie amère, Ed. Pauvert, janvier 2003, Paris Ce jour viendra , roman, Ed Pauvert, septembre 2003 Ma planète me monte à la tête, poésie, Fayard, janvier 2005 L'année de la ******, nouvelles, Fayard, janvier 2006 Ô María, roman, Fayard, septembre 2006 Vivre pour écrire, entretien avec Y. Merahi, Ed Sedia, février 2007 Citer Link to post Share on other sites
HB 10 Posted May 16, 2008 Author Partager Posted May 16, 2008 Djamel Amrani Biographie Djamel (ou Djamal) Amrani est scolarisé en 1952, à l'école communale de Bir Mourad Raïs. Le 19 mai 1956, il participe à la grève des étudiants algériens. En 1957, il est arrêté, torturé et incarcéré par l'armée coloniale. En 1958, à sa sortie de prison, il est expulsé vers la France. En 1960, il publie son premier ouvrage aux Éditions de Minuit, Le Témoin. Cette même année, il rencontre Pablo Neruda et crée le journal "Chaâb". En 1966, il devient producteur d'une émission maghrébine à l'ORTF, et entame une carrière radiophonique aux côtés de Leïla Boutaleb à la radio algérienne. En 2004, il reçoit la médaille Pablo Neruda, haute distinction internationale de la poésie. Bibliographie Actualité 1960 : Le Témoin - Éditions de Minuit, (ISBN 2-7073-0477-8) Poésie 1964 : Soleil de notre nuit, préface de Henri Kréa, encres de Aksouh - Éditions Subervie, Rodez 1964 : Chants pour le Premier Novembre, avec des gravures de Abdallah Benanteur - Éditions d'art ABM, Paris 1968 : Bivouac des certitudes - Éditions SNED, Alger 1972 : Aussi loin que mes regards se portent... - Éditions SNED, Alger 1979 : Jours couleur de soleil - Éditions SNED, Alger 1981 : Entre la dent et la mémoire - SNED, Alger 1982 : L'Été de ta peau - SNED, Alger 1983 : La Plus haute source - ENAL, Alger 1985 : Argile d'embolie - Ed. Laphomic, Alger 1985 : Au jour de ton corps - ENAL, Alger 1986 : Déminer la mémoire - ENAL, Alger 1989 : Vers l'amont - ENAL, Alger 2000 : Alger - Éditions Actes Sud, Arles, (ISBN 2-7427-3023-0) 2001 : Alger, un regard intérieur in La pensée de midi, n°4 - Éditions Actes Sud, Arles, (ISBN 2-7427-3357-4) 2003 : La Nuit du dedans - Éditions Marsa, Alger 2003 : Œuvres choisies - Éditions ANEP, Alger Théâtre 1973 : Il n'y a pas de hasard - Éditions SNED, Alger Nouvelles 1978 : Le Dernier crépuscule - SNED, Alger Sur Djamel Amrani Jean Déjeux, Bibliographie méthodique et critique de la littérature algérienne de langue française 1945-1977, SNED, Alger, 1979. Jean Déjeux, Dictionnaire des auteurs maghrébins de langue française, Paris, Editions Karthala, 1984 (ISBN 2-86537-085-2). Anthologie de la littérature algérienne (1950-1987), introduction, choix, notices et commentaires de Charles Bonn, Le Livre de Poche, Paris, 1990 (ISBN 2-253-05309-0) Citer Link to post Share on other sites
liberté 10 Posted May 16, 2008 Partager Posted May 16, 2008 Yasmina Khadra Son père, d'abord infirmier, rejoindra les rangs de l'ALN en 1956 et deviendra officier en 1959. Il en souhaitera de même pour son fils et le confiera donc à l'École des cadets de la Révolution en septembre 1964, à l'âge de neuf ans. Jeune déjà, Mohammed ressent le besoin d'écrire pour échapper à son quotidien. Ses premières publications seront déjà en langue française (faute d'un professeur d'arabe qui le bafoua) et paraîtront sous le nom de Mohammed Moulessehoul. En 1975, il part à l'Académie Inter-armes de Cherchell. La quittera en 1978 avec le grade de sous-lieutenant pour rejoindre les unités de combat sur le front ouest. En septembre 2000, après 36 ans de vie militaire, il part à la retraite avec le grade de commandant et décide de se consacrer entièrement à la littérature. En 2001, après un court voyage au Mexique, il s'installe avec sa famille en France, à Aix-en-Provence. Mohammed Moulessehoul choisira en 1997, avec le roman Morituri, d'écrire sous pseudonyme. Diverses raisons l'y poussent, mais la première que donne Moulessehoul est la clandestinité. Elle lui permet de prendre ses distances par rapport à sa vie militaire et de mieux approcher son thème cher : l'intolérance. Il choisira de rendre hommage aux femmes algériennes et à son épouse en particulier, en prenant ses deux prénoms : Yasmina Khadra. Khadra ne révèlera son identité masculine qu'en 2001 avec la parution de son roman autobiographique L'Écrivain et son identité toute entière dans L'Imposture des mots en 2002. Or à cette époque ses romans ont déjà touché un grand nombre de lecteurs et de critiques. Il acquit sa renommée internationale avec les romans noirs du commissaire Brahim Llob : Morituri, Double Blanc et L'Automne des chimères. (Morituri sera adapté au cinéma en 2007 par Okacha Touita). Llob est un incorruptible, dans un Alger dévoré par le fanatisme et les luttes de pouvoir. Son Algérie saigne à plaies ouvertes et cela insupporte, révolte le commissaire. Llob n'hésite donc pas à prendre le risque de fouiner dans les hautes sphères de la société, ce qui lui vaut bien vite la sympathie du lecteur malgré sa vulgarité ou ses côtés parfois misogyne, voire homophobe. Cette série s'enrichira en 2004 d'un autre roman La Part du mort. Khadra illustre également « le dialogue de sourds qui oppose l'Orient et l'Occident » avec les trois romans suivants : Les hirondelles de Kaboul, qui raconte l'histoire de deux couples Afghans sous le régime des Talibans; L'Attentat, roman dans lequel un médecin arabe Amine, intégré en Israël, recherche la vérité sur sa femme kamikaze; Les Sirènes de Bagdad, relate le désarroi d'un jeune bédouin irakien poussé à bout par l'accumulation de bavures commises par les troupes américaines. Œuvres [modifier] * Sirènes de Bagdad, 2006, Julliard * L'Attentat, 2005, Julliard * "La Rose de Blida", 2005, éd.Après la lune, Paris. * La Part du mort, 2004, Julliard * Cousine K, 2003, Julliard * Les Hirondelles de Kaboul, 2002, Julliard (Pocket 2004) * L'Imposture des mots, 2002, Julliard (Pocket 2004) * L'Écrivain, 2001, Julliard (Pocket 2003) * À quoi rêvent les loups, 1999, Julliard (Pocket 2000) * Les Agneaux du Seigneur, 1998, Julliard (Pocket 1999), Paris * Double Blanc, 1998, Baleine * L'Automne des chimères, 1998, Baleine * Morituri, 1997, Baleine, Paris * La Foire des Enfoirés, 1993, Laphomic * Le Dingue au bistouri, 1990, Laphomic, Alger et 1999, Flammarion (J'ai lu 2001), Paris * Le Privilège du phénix, 1989, ENAL * De l'autre côté de la ville, 1988, L'Harmattan, Paris * El Kahira - cellule de la mort, 1986, ENAL * La Fille du pont, 1985, ENAL * Houria, 1984, ENAL, Alger * Amen, 1984, à compte d'auteur, Paris Ceci ne sont que certains prix, en particulier français, avec lesquels l'œuvre de Yasmina Khadra a été récompensée. * L'Attentat: Prix des libraires, Prix Tropiques, Prix Découverte Figaro Magazine, Grand prix des lectrices Côté Femme, Prix des lecteurs du Télégramme et Prix littéraire des lycéens et apprentis de Bourgogne. Prix de la Jeune critique (Autriche 2006) * Les Hirondelles de Kaboul: Shortlist du International IMPAC Dublin Literary Award; Newsweek Awards (Koweit 2005); Prix de Salon littéraire de Metz (2003); Prix des Libraires algériens (2003). * La Part du mort: prix littéraire Beur ** Méditerranée : prix du meilleur polar francophone. * "Cousine K"; Prix de la Société des Gens de Lettres. * "L'Ecrivain"; Médaille de vermeil de l'Académie française. * L'Automne des chimères; Prix du roman noir international (Allemagne). * Morituri; Trophée 813 du meilleur polar francophone; Trophée des Iles Canaries (Espagne). Yasmina Khadra est chevalier de la Légion d'honneur; officier des Arts et des Lettres. Citer Link to post Share on other sites
liberté 10 Posted May 16, 2008 Partager Posted May 16, 2008 t'as oublié de préciser qu'il viens de kenadsa dans la Saoura :04::04: C 'est bon tu l'as précisé! Citer Link to post Share on other sites
jahid 10 Posted May 16, 2008 Partager Posted May 16, 2008 C 'est bon tu l'as précisé! il est president de centre culturel algerien de paris dans le 15 Citer Link to post Share on other sites
jahid 10 Posted May 16, 2008 Partager Posted May 16, 2008 mohamed did Mohammed Dib naquît le 21 juillet 1920 à Tlemcen dans une famille bourgeoise en partie ruinée. Il commence ses études à Tlemcen, sans fréquenter l'école coranique, et les poursuit à Oujda au Maroc. Après la mort de son père en 1931, il commence autour de 1934 à écrire des poèmes mais également à peindre. Sa rencontre avec un instituteur français, Roger Bellissant (qui deviendra son beau-père) le conforte dans la voie de l'écriture. De 1938 à 1940 Mohammed Dib devient instituteur, enseignant à Zoudj Bghel, près de la frontière marocaine. Comptable à Oujda,l'année suivante, au service des Subsistances de l'Armée, il est en 1942 requis au Service civil du Génie puis, en 1943 et 1944 interprète franco-anglais auprès des armées alliées à Alger. De retour à Tlemcen en 1945 Mohammed Dib est jusqu'en 1947 dessinateur de maquettes de tapis, réalisés et vendus sous son contrôle. Il publie en 1946 un premier poème dans la revue “Les Lettres”, publiée à Genève, sous le nom de Diabi. Invité en 1948 aux rencontres de Sidi Madani, près de Blida, organisées par les Mouvements de Jeunesse et d'Éducation populaire, il y fait la connaissance d'Albert Camus, Jean Cayrol, Louis Guilloux, Jean Sénac, Brice Parain. Il est ensuite syndicaliste agricole et effectue un premier voyage en France. De 1950 à 1952 Mohammed Dib travaille, en même temps que Kateb Yacine, au journal progressiste “Alger républicain”. Il y publie des reportages, des textes engagés et des chroniques sur le théâtre en arabe parlé. Il écrit également dans “Liberté”, journal du Parti communiste algérien. En 1951 il se marie avec Colette Bellissant, dont il aura quatre enfants. Mohammed Dib lit à cette époque les classiques français, les écrivains américains, les romanciers soviétiques et italiens. Après avoir quitté en 1952 “Alger républicain”, Mohammed Dib séjourne à nouveau en France alors que paraît aux Éditions du Seuil La Grande Maison, premier volet de sa trilogie Algérie, inspirée par sa ville natale, qui décrit l'atmosphère de l'Algérie rurale. Dans une “écriture de constat”, “réaliste”, il y témoigne tel un “écrivain public”, à partir de faits authentiques, de la misère des villes et des campagnes, des grèves des ouvriers agricoles, des revendications nationalistes naissantes. La presse coloniale critique le roman, ainsi que des membres du Parti communiste algérien qui auraient souhaité y rencontrer un “héros positif”, Aragon le défend. Les deux autres volets de la trilogie, L'Incendie et Le Métier à tisser, paraissent en 1954, l'année même du déclenchement de la guerre de libération, et en 1957. Durant cette période Mohammed Dib est, jusqu'en 1959, employé dans la correspondance et la comptabilité commerciale. Tandis qu'il aborde plus explicitement la guerre d'indépendance dans Un Été africain, Mohammed Dib est expulsé d'Algérie par la police coloniale en raison de ses activités militantes. André Malraux, Albert Camus, Jean Cayrol interviennent pour qu'il puisse s'installer en France. Il s'établit alors à Mougins, dans les Alpes-Maritimes, chez ses beaux-parents, effectuant des voyages dans les pays de l'Est. En 1962 Qui se souvient de la mer manifeste une bifurcation de son écriture vers l'onirisme, le fantastique et l'allégorique. En 1964 Mohammed Dib s'installe dans la région parisienne, à Meudon, puis en 1967 à La Celle-Saint-Cloud, près de Versailles. Dans Cours sur la rive sauvage et La Danse du roi publiés en 1964 et en 1968, il poursuit une quête plus introspective autour des thèmes de la condition humaine, de la féminité et de la mort. En 1970 Mohammed Dib souhaite s'engager dans une nouvelle trilogie “sur l'Algérie d'aujourd'hui”, dont Dieu en Barbarie et Le Maître de chasse (1973) constituent les deux premiers volets. Mohammed Dib enseigne en 1974 (ou 1976-1977) à l'Université de Californie à Los Angeles, qui lui inspirera son roman en vers « L.A. Trip » (2003). À partir de 1975 il se rend plusieurs fois en Finlande où il collabore, avec Guillevic, à des traductions d'écrivains finlandais. Ces séjours lui inspirent sa « trilogie nordique », publiée à partir de 1989 : Neiges de marbre, Le Sommeil d'Ève et L'Infante maure. Mohammed Dib participe à un jury littéraire, en 1976, dans l'Oklahoma. Parallèlement à son travail de romancier, ses recueils de poèmes, Omneros en 1975, Feu beau feu en 1979, sont des célébrations de l'amour et de l'érotisme. Sa pièce de théâtre Mille hourras pour une gueuse, présentée à Avignon en 1977 et publiée en 1980, met en scène les personnages de La Danse du roi. De 1982 à 1984 (ou de 1983 à 1986) Mohammed Dib est “professeur associé” au Centre international d'Études francophones de la Sorbonne. Dans ses derniers livres, Simorgh, puis Laëzza, terminé quelques jours avant sa mort, il revient, sous la forme d'un puzzle littéraire, sur ses souvenirs de jeunesse. Il meurt le 2 mai 2003 à l'âge de 82 ans, près de Paris. Mohammed Dib a reçu de nombreux Prix, notamment le Prix Fénéon en 1952, le prix de l'Union des Écrivains Algériens en 1966, le prix de l'Académie de poésie en 1971, le prix de l'Association des Écrivains de langue française en 1978, le Grand Prix de la Francophonie de l'Académie française en 1994, attribué pour la première fois à un écrivain maghrébin. Il a obtenu en 1998 le Prix Mallarmé pour son recueil de poèmes L'enfant-jazz. En 2003 de nombreuses rumeurs faisaient état de la possibilité de l'attribution à Mohammed Dib du Prix Nobel de littérature Citer Link to post Share on other sites
jahid 10 Posted May 16, 2008 Partager Posted May 16, 2008 Je ne sais pas pourquoi, mais tout le monde oublie Messali El Hadj, pour moi il reste un des intellectuels le plus brillant de l'Algérie, il a été diabolisé par le FLN. allah yarhmou etait dans la politique :chut: Citer Link to post Share on other sites
jahid 10 Posted May 16, 2008 Partager Posted May 16, 2008 Il était plus qu'un politicien, c'est le père du nationalisme algérien. si tu as lue un de mes postes sur l'algerie ,que je l'ai annoncé comme le propulsaire politique des emigreés dans la politique avec amir khaled ,et le 1 qui a crrer un partis algerien en france metropolitaine Citer Link to post Share on other sites
Massinissa 10 Posted May 16, 2008 Partager Posted May 16, 2008 Je ne sais pas pourquoi, mais tout le monde oublie Messali El Hadj, pour moi il reste un des intellectuels le plus brillant de l'Algérie, il a été diabolisé par le FLN. Pour ça il faut voir avec b10dz :mdr: Citer Link to post Share on other sites
omri 10 Posted May 16, 2008 Partager Posted May 16, 2008 je tente tahar ben jelloun ou je vais me faire lapider:D Citer Link to post Share on other sites
liberté 10 Posted May 16, 2008 Partager Posted May 16, 2008 :scooter: C'est quoi son vrai nom déjà ? Désolée je reviens à l'instant ..son vrai nom:Mohammed Moulessehoul Citer Link to post Share on other sites
HB 10 Posted May 16, 2008 Author Partager Posted May 16, 2008 Bachir Hadj Ali Biographie Bachir Hadj Ali est né dans la Casbah d'Alger le 10 décembre 1920 d'une famille modeste originaire d’Aït Hammad (Azeffoun) en Kabylie. Il suit les cours de l'école coranique et de l'école française mais, pour aider sa famille, renonce en 1937 à entrer à l'École normale d'instituteurs. Après sa démobilisation, il adhère en 1945 au Parti communiste algérien (PCA). En 1948 il devient rédacteur en chef du journal “Liberté”, organe central du PCA, entre à son secrétariat en 1951 et est en 1953 condamné à deux ans de prison par les tribunaux coloniaux pour atteinte à la sûreté de l'État. Demeuré dans la clandestinité durant toute la guerre de libération nationale, Bachir Hadj Ali négocie en 1956 avec Sadek Hadjeres l'intégration dans l'ALN des « Combattants de la libération », organisation militaire des communistes algériens, créée en 1954, dont il est responsable. Il prend alors la direction du PCA. Après l'Indépendance le président Ben Bella interdit en novembre 1962 le PCA. Bachir Hadj Ali est, auprès de Mouloud Mammeri, Jean Sénac, Mourad Bourboune, l'un des fondateurs de l'Union des écrivains algériens, dont il démissionne en 1963. Après la prise du pouvoir par Houari Boumediène le 18 juin 1965, il crée avec la gauche du FLN, Hocine Zahouane et Mohammed Harbi, l’« Organisation de la Résistance Populaire » (ORP). Il est en septembre arrêté et torturé dans les locaux de la Sécurité militaire à Alger. Transféré en novembre à la prison de Lambèse il écrit L’Arbitraire sur des feuilles de papier toilette qu'il parvient à transmettre, dissimulées dans des cigarettes évidées, à sa femme Lucette lors de ses visites. Le texte qui décrit les tortures qu'il subit, et dont il conservera de graves séquelles, est publié en 1966 aux Editions de Minuit. Libéré en 1968, Bachir Hadj Ali est assigné à résidence à Saïda puis Ain Sefra. Interdit de séjour dans les grandes villes algériennes, il ne regagne Alger qu'en 1974. Écrivant poèmes et essais, Bachir Hadj Ali, fondateur en 1966 du PAGS, mène dès lors une intense activité, interrompue à partir de 1980 par la perte progressive de la mémoire. Il meurt à Alger le 8 mai 1991. Bibliographie Sources, caractéristiques et perspectives de la musique algérienne, Paris, La Nouvelle critique, 1960. Notre peuple vaincra, essai, Alger, Édition clandestine du PCA, 1960; Genève, Editions. du Fennec, 1961. Chants pour le 11 décembre; poèmes, Alger, Édition clandestine, 1961; édition augmentée, tiré à part, Paris, La Nouvelle Critique, 1963 (46 p.). Qu'est-ce qu'un révolutionnaire algérien en 1963 ?, Paris, Semaine de la pensée marxiste, 1963. Culture nationale et révolution, conférence (Alger, 30 mars 1963), La Nouvelle Critique, n° 147, juin 1963 (24 p.). Essai sur la critique et l'autocritique, Alger Républicain, Alger, 1964. Qu'est-ce qu'une musique nationale ?, ¨Paris, La Nouvelle Critique, 1964. Quelques leçons du combat libérateur en Algérie, Paris, Nouvelle Revue Internationale, janvier 1965. Culture et révolution socialiste, dans "Jeunesse", n° 3, Alger, mai 1965. La Révolution socialiste mondiale et les mouvements de libération, Prague, Éditions Paix et Socialisme, 1965. L'Arbitraire, récit, suivi de Chants pour les nuits de septembre, poèmes, Paris, PAGS, décembre 1965; Paris, Éditions de Minuit, 1966, avec une préface de Hocine Zahouane et une introduction de Mohamed Harbi; Alger, PAGS, 1989, avec une nouvelle préface de Khadda (58 p.); Alger, Éditions Dar El Ijihad, 1991; Alger, Editions APIC, 2005 (61 p.). Que la joie demeure!, poèmes, Paris, Éditions P. J. Oswald, 1970; réédition : Paris, L'Harmattan, 1980 (102 p.). Le Mal de vivre et la volonté d'être dans la jeune poésie algérienne d'expression française, essai, dans "Littérature algérienne", Europe, Paris, juillet-août 1976; réédition, Alger, 1977 (32 p.). Mémoire-clairière, poèmes, Paris, Les Éditeurs français réunis, 1978 (96 p.). "El Anka et la tradition "chaabi"". In Annuaire de l'Afrique du Nord, XVII, 1978. Extrait. C.N.R.S. El Anka et la tradition "Chaâbi", dans "Algérie-Actualité", n° 703, Alger, 5-11 avril 1979. Actuelles-Partitions pour demain, poèmes, couverture et 12 dessins de Mohammed Khadda, Sigean, Éditions de l'Orycte, 1980. Cheikh Bouamama, L'insurrection du Sud en 1881 et son contexte, dans "Algérie-Actualité", n°813, Alger, 14-20 mai 1981. Soleils sonores, poèmes, avec 6 dessins de Khadda, Alger, E.N.A.G., 1985 (88p.) (à compte d'auteur). Lettres à Lucette, 1965-1966, Alger, Régie Sud Méditerranée, 2002 (404 p.). Sur Bachir Hadj Ali Jean Déjeux, Bibliographie méthodique et critique de la littérature algérienne de langue française 1945-1977, SNED, Alger, 1979. Jean Déjeux, Dictionnaire des auteurs maghrébins de langue française, Paris, Editions Karthala, 1984 (ISBN 2-86537-085-2). Anthologie de la littérature algérienne (1950-1987), introduction, choix, notices et commentaires de Charles Bonn, Le Livre de Poche, Paris, 1990 (ISBN 2-253-05309-0) Jugement « L’un faisait chanter les couleurs, l’autre extorquait aux mots un suc insoupçonné. Une amitié qui n’avait rien de mondain les liait : une camaraderie intransigeante, une attention pointilleuse, une affection profonde et inquiète. Mohammed Khadda et Bachir Hadj Ali, qui viennent de mourir à quelques jours d’intervalle, ont accompli un long chemin ensemble : chemin d’artistes, chemin d’hommes, chemin de patriotes, chemins de citoyens attachés à leur pays et à la totalité du monde. Refusant de s’enfermer dans leur art, de barricader leur porte et de calfeutrer leurs fenêtres contre les cohues, les drames et les espoirs de la rue, ils ont décidé d’être aux côtés de leurs semblables qui luttent pour leur dignité et pour celle de tous les hommes. Et, miracle! loin d’en souffrir, leur art y a gagné en exigence, en combativité, en humanisme. Chez Bachir Hadj Ali et Mohammed Khadda, il n’y a pas eu de conflit ou de divorce entre l’artiste et le militant, entre l’homme ouvert à tous les rêves et l’homme qui tente de les concrétiser par l’action. (...) En dépit d’une action politique et d’une œuvre esthétique et analytique d’une grande portée, Bachir Hadj Ali a vécu, surtout depuis l’indépendance de son pays, dans l’ombre. L’ombre que dicte l’humilité mais aussi, hélas! celle qu’imposent les barreaux des prisons. Cet homme fait pour le chant et la lumière, épris de “soleils sonores” a connu - dans son pays devenu libre! - la torture qui meurtrit ceux qui la subissent mais n’avilit et ne mutile irrémédiablement que ceux qui la pratiquent. Bachir Hadj Ali ne nous a pas demandé de garder en mémoire les noms de ses tortionnaires, il nous a interdit de répondre à la haine par la haine. C’est pourquoi, sans oublier ses épreuves, nous retiendrons beaucoup plus ses chants qui plaident pour la joie, qui disent “les œillets rouges” et les “rêves en désordre”. (...) Des amateurs avertis - mais insuffisants, hélas! - ont rendu hommage au militant modèle, au musicologue, au poète dont le souffle épique s’allie à une rare originalité qui tire son essence d’une ouverture heureuse sur la culture universelle et d’un ancrage dynamique dans le patrimoine arabo-berbère. (...) Comment imaginer une Algérie sans M'hamed Issiakhem, sans Mouloud Mammeri, sans Kateb Yacine, sans Mohammed Khadda et Bachir Hadj Ali? Les deux derniers à nous quitter reposent aujourd’hui côte à côte, frères pour l’éternité. Leur intelligence, leur savoir-faire et leur amour ont interrogé et affronté la grande énigme du monde. Ils ont contribué à nous rendre la terre plus habitable. Ils ont contribué à faire de leur pays une oasis de plus sur la planète. » Tahar Djaout, Frères pour l’éternité, dans "Algérie-Actualité", n° 1335, Alger, 16-22 mai 1991. Citer Link to post Share on other sites
arezki12345 10 Posted January 29, 2014 Partager Posted January 29, 2014 Babaci mohamed jeune écrivain algérien présent au 18eme SILA avec son ouvrage au salut de mon âme parue en novembre 2013. Citer Link to post Share on other sites
Ravenclaw4 10 Posted January 30, 2014 Partager Posted January 30, 2014 Un écrivain que j'ai découvert récemment, et que j'apprécie : Boualem SANSAL Boualem Sansal a une formation d'ingénieur (École nationale polytechnique d'Alger) et un doctorat d'économie. Il a été enseignant, consultant, chef d'entreprise et haut fonctionnaire au ministère de l'Industrie algérien. Il est limogé en 2003 pour ses prises de position critiques contre le pouvoir en place particulièrement contre l'arabisation de l'enseignement2. Son ami Rachid Mimouni (1945-1995) l'encourage à écrire. Boualem Sansal, bien que grand lecteur, ne se vouait pas à l'écriture. Il commence pourtant à écrire en 1997, alors que la guerre civile bat son plein. Il cherche à entrer dans l'esprit de ses compatriotes, pour tenter de comprendre puis d'expliquer ce qui a mené à l'impasse politique, sociale et économique de son pays, et à la montée de l'islamisme3 En 1999 il publie son premier roman, Le Serment des barbares, qui reçoit le prix du Premier Roman et le prix Tropiques. Son livre Poste restante, une lettre ouverte à ses compatriotes, est resté censuré dans son pays. Après la sortie de ce pamphlet, il est menacé et insulté2 mais décide de rester en Algérie. Un autre de ses ouvrages, Petit éloge de la mémoire, est un récit épique de l'aventure berbère. Son troisième roman, Dis-moi le paradis, publié en France en 2003, est une description de l'Algérie post-colonisation, à travers les portraits de personnages que rencontre le personnage principal, Tarik, lors de son voyage à travers ce pays. Le ton est très critique envers le pouvoir algérien, se moquant de Boumediene, critiquant ouvertement la corruption à tous les niveaux de l'industrie et de la politique, l'incapacité à gérer le chaos qui a suivi l'indépendance, et attaquant parfois violemment les islamistes. Ce livre est l'une des raisons qui ont conduit le pouvoir à limoger l'auteur de son poste de haut fonctionnaire au ministère de l'Industrie algérien. En 2005, s'inspirant de son histoire personnelle, il écrit Harraga, qui signifie « brûleur de route », surnom que l'on donne à ceux qui partent d'Algérie, souvent en radeau dans des conditions dramatiques, pour tenter de passer en Espagne. Pour la première fois, les personnages principaux sont deux femmes : Lamia, médecin pédiatre qui vit dans la misère à Alger, et Cherifa qu'elle recueille alors que cette dernière est enceinte de cinq mois. (Cherifa est arrivée chez Lamia sur le conseil du frère de celle-ci, Sofiane, qui est en route pour entrer en Espagne clandestinement.) Encore une fois, le ton est très critique envers le pouvoir algérien : l'argent du pétrole coule à flots, mais, l'argent étant accaparé par une minorité de dirigeants, le peuple est dans la misère et les jeunes vont tenter leur chance ailleurs, pendant que ceux qui ne peuvent pas partir restent dans la misère et la peur. Boualem Sansal est lauréat du grand prix RTL-Lire 2008 pour son roman Le Village de l'Allemand sorti en janvier 2008, roman qui est censuré en Algérie, car il fait le parallèle entre islamisme et nazisme. Le livre raconte l'histoire du SS Hans Schiller, qui fuit en Égypte après la défaite allemande, et se retrouve ensuite à aider l'armée de libération algérienne, pour finalement devenir un héros de guerre et se retirer dans un petit village perdu. Le livre s'inspire d'un destin réel, découvert par la presse dans les années 1980. En 2007, il reçoit le prix Édouard-Glissant, destiné à honorer une œuvre artistique marquante de notre temps selon les valeurs poétiques et politiques du philosophe et écrivain Édouard Glissant : ce prix récompense les œuvres développant une réflexion sur le métissage et toutes les formes d’émancipation, celle des imaginaires, des langues et des cultures. Le 9 juin 2011, il remporte le prix de la Paix des libraires allemands, pour la manière dont il « critique ouvertement la situation politique et sociale de son pays »4. En mars 2008, il choisit de se rendre au Salon du livre de Paris, malgré la polémique soulevée dans le monde arabe quant au choix d'Israël comme invité d'honneur et l'appel au boycott venant des pays arabes et de certains intellectuels5. Il s'en explique par la formule : « Je fais de la littérature, pas la guerre », et en ajoutant : « La littérature n'est pas juive arabe ou américaine, elle raconte des histoires qui s'adressent à tout le monde. »5 Ce choix aggrave sa situation en Algérie. En 2011, il publie un nouveau roman, Rue Darwin, l'histoire d'une famille prise dans la guerre d'Algérie. C'est un livre très personnel, écrit trois mois après la mort de sa mère6. Le personnage de Yaz ressemble beaucoup à Boualem Sansal ; par ailleurs, la rue Darwin est une rue où l'auteur a vécu dans son enfance, à cent mètres de la maison d'Albert Camus6. Boualem Sansal est également connu pour ses propos critiques envers toute forme de religion, et l'islam en particulier : « La religion me paraît très dangereuse par son côté brutal, totalitaire. L'islam est devenu une loi terrifiante, qui n'édicte que des interdits, bannit le doute, et dont les zélateurs sont de plus en plus violents. Il faudrait qu'il retrouve sa spiritualité, sa force première. Il faut libérer, décoloniser, socialiser l'islam6. » En février 2012 il fait partie du jury de la Berlinale 2012, sous la présidence de Mike Leigh et au côté de Anton Corbijn, Asghar Farhadi, Charlotte Gainsbourg, Jake Gyllenhaal, François Ozon et Barbara Sukowa. En mai 2012, il participe à la troisième édition du Festival international des écrivains à Jérusalem, suscitant de nombreuses critiques dans le monde arabe7,8. Il fait un récit plein d'humour de son voyage9. En juin 2012, il reçoit le prix du Roman arabe pour son livre Rue Darwin, avec l'opposition des ambassadeurs arabes qui financent le prix10,11. Le 13 juin 2013 l'Académie française lui décerne le grand prix de la Francophonie, doté de 20 000 euros. Ce prix est « destiné à “couronner l’œuvre d’une personne physique francophone qui, dans son pays ou à l’échelle internationale, aura contribué de façon éminente au maintien et à l’illustration de la langue française” ». Il habite près d'Alger, dans la ville de Boumerdès. Romans 1999 : Le Serment des barbares, éd. Gallimard, Paris, « Folio » n° 3507 prix du Premier Roman 1999, prix Tropiques 1999. 2000 : L'Enfant fou de l'arbre creux, éd. Gallimard, « Folio » n° 3641, prix Michel-Dard. 2003 : Dis-moi le paradis, éd. Gallimard. 2005 : Harraga, éd. Gallimard, « Folio » n° 4498. 2008 : Le Village de l'Allemand ou le Journal des frères Schiller, éd. Gallimard, grand prix RTL-Lire 2008, grand prix de la francophonie 2008, prix Nessim-Habif (Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique), prix Louis-Guilloux2. 2011 : Rue Darwin, éd. Gallimard, prix du Roman-News 201215. Nouvelles 2001 : La Voix, Gallimard / Le Monde. 2004 : La Femme sans nom, Littera et l’Aube. 2005 : « La Vérité est dans nos amours perdues », dans Des nouvelles d'Algérie, éd Métailié. 2005 : « Homme simple cherche évènement heureux », Le Monde. 2005 : « Tous les bonheurs ne valent pas le déplacement », Magazine des Beaux Arts. 2006 : « La Terrible Nouvelle », Le Monde. 2008 : Ma mère (collectif), Chèvrefeuille. 2008 : Rendez-vous à Clichy-sous-Bois (collectif). Essais 2006 : Poste restante : Alger. Lettre de colère et d'espoir à mes compatriotes, éd. Gallimard, « Folio » n° 4702. 2007 : Petit éloge de la mémoire. Quatre mille et une années de nostalgie, éd. Gallimard, « Folio » n° 4486. 2013 : Gouverner au nom d'Allah. Islamisation et soif de pouvoir dans le monde arabe, éd. Gallimard Source wiki Citer Link to post Share on other sites
Juno 10 Posted August 20, 2014 Partager Posted August 20, 2014 Nouvelle auteure algérienne Je vous présente Junon Lys, la nouvelle vedette de la littérature francophone. De son vrai nom Hanane BOURAI, Junon est née le 30 mars 1989 à Tizi-Ouzou. Elle est originaire de Boudjima (Makouda, Tizi-Ouzou). Sortante de l'ENS de Bouzaréah (Alger), elle travaille en tant qu'enseignante d'anglais depuis trois ans. Passionnée de lecture et de rédaction, elle entame sa carrière d'écrivaine en publiant son premier roman auto-édité intitulé "l'arbre infortuné". Ce bouquin relate l'histoire d'un jeune couple qui a su survivre malgré les différences familiales, sociales et personnelles. Le livre est sorti en juillet 2014 chez les éditions El-Amel, à Tizi-Ouzou et est déjà disponible dans plusieurs librairies. Pour plus d'informations, veuillez visiter sa page Facebook: https://www.facebook.com/pages/Junon-Lys/538700439575255 Citer Link to post Share on other sites
Guest Vympel Posted August 20, 2014 Partager Posted August 20, 2014 mohamed did Mohammed Dib a reçu de nombreux Prix, notamment le Prix Fénéon en 1952, le prix de l'Union des Écrivains Algériens en 1966, le prix de l'Académie de poésie en 1971, le prix de l'Association des Écrivains de langue française en 1978, le Grand Prix de la Francophonie de l'Académie française en 1994, attribué pour la première fois à un écrivain maghrébin. Il a obtenu en 1998 le Prix Mallarmé pour son recueil de poèmes L'enfant-jazz. En 2003 de nombreuses rumeurs faisaient état de la possibilité de l'attribution à Mohammed Dib du Prix Nobel de littérature waw je suis content la merci pour partage ! Citer Link to post Share on other sites
Soumsoumy 10 Posted August 20, 2014 Partager Posted August 20, 2014 Je commence par Malek Chebel , un intellectuel d'envergure qui a su donner une image glorieuse de la religion musulmane. Biographie Né en 1953 à Skikda en Algérie, Malek Chebel fait ses études primaires et secondaires puis obtient son baccalauréat philosophie et lettres. Il entre en 1977 à l'Université Aïn El-Bey de Constantine. En 1980, il obtient un premier doctorat en psychopathologie clinique et psychanalyse à l'université Paris 7. Puis en 1982, Malek Chebel obtient son doctorat d'anthropologie et d'histoire des religions à Jussieu, et en 1984 son doctorat de sciences politiques de l'Institut d'études politiques de Paris. En 1995, il est habilité à la direction de recherche à la Sorbonne. Il a exercé et donné des conférences en Europe, dans le monde arabe et aux Amériques : dans des universités en France (la Sorbonne, Paris IV), au Maroc, Université de Marrakech, en Tunisie, dans plusieurs établissements supérieurs égyptiens, aux États-Unis, à Berkeley et Stanford, à San Francisco, à l'UCLA de Los Angeles, à la CUNY à New York, Rockefeller University à Chicago, en Belgique l'ULB à Bruxelles... Malek Chebel est membre actif du Groupe des Sages qui, auprès de Romano Prodi, président de la Commission européenne, réfléchit aux implications culturelles induites par l'Europe, notamment dans ses rapports avec la rive sud de la Méditerranée. Pensée L'œuvre prolifique de Malek Chebel, nourrie de son triple bagage d'historien, de psychanalyste et d'anthropologue est principalement consacrée à la défense de la liberté sous toutes ses formes, liberté politique, liberté de pensée, de vivre et d'aimer, et de sa place dans l'islam et la culture musulmane. Déclinée comme objet de perception, de construction, de pratique, la liberté guide la réflexion de Malek Chebel pour travailler sur le corps, le désir l'amour, les relations entre les sexes, mais aussi la tolérance, l'engagement politique, le don. Il a rédigé plusieurs préfaces, dont celle du Coran traduit par Edouard Montet (Editions Payot). Cette préface est consacrée à la nouvelle méthodologie d'interprétation du Coran. Malek Chebel a pris des positions fortes pour prôner ce qu'il considère être un islam moderne. Qu'il s'agisse du voile qui est, d'après lui, un sujet « secondaire », - ce qui ne l'empêche pas de qualifier cette revendication comme une « régression » -, qu'il s'agisse encore du besoin de traiter les problèmes entre les hommes par les hommes eux mêmes, et non par le recours à la religion , au nom de Dieu, ou en invoquant le nom de Dieu. Documents Interviews : pour le journal L'Humanité du 24 janvier 2004 pour le magazine Le Point 12 février 2004 (no 1639 - Page 98) pour le magazine Le Point du 22 septembre 2005. pour le magazine Le Point - N°1826 du 13 septembre 2007 [1] L'islam est victime de sa culture esclavagiste. à l'occasion de la sortie de son livre L'esclavage en terre d'islam (Fayard) Préfaces : Le Coran, traduction d'Edouard Montet (Payot Poche 2001) Bibliographie 2007 : L'esclavage en terre d'islam Fayard, septembre 2007, 496 pages 2006 : "Le Kama sutra arabe" (Pauvert) 2005 : L'Islam et la Raison:, le combat des idées, Perrin 2005 : L'islam, passion française : une anthologie (Bartillat) 2004 : Anthologie du vin et de l'ivresse en Islam, Éditions Seuil 2004 : Manifeste pour un islam des lumières, Éditions Hachette Littératures 2004 : Dictionnaire amoureux de l'islam, Éditions Payot 2003 : Islam et Libre arbitre, la tentation de l'insolence, avec Marie de Solemne, Éditions Dervy 2002 : Le sujet en Islam, Éditions Seuil 2001 : Les cent noms de l'amour, avec Lassad Metoui, Éditions Alternatives 2001 : Préface au Coran, Traduit par Edouard Montet, Éditions Payot-Poche 2000 : Du Désir, écrit à Paris en 1999, Editions Payot 1999 : Le traité du raffinement, Éditions Payot 1997 : Les symboles de l'Islam, Éditions Assouline, 2e édition 1999 1996 : Psychanalyse des "Mille et Une Nuits", Éditions Payot, 2e édition 2002 (?) 1995 : Encyclopédie de l'amour en Islam. Érotisme, beauté et sexualité dans le monde arabe en Perse et en Turquie, Éditions Payot, 2e édition 1997 1995 : Dictionnaire des symboles musulmans, Éditions Albin Michel, 2e édition 2003 1992 : Histoire de la circoncision des origines à nos jours, Éditions Balland, 2e édition 1995 1988 : L'Esprit de sérail, mythes et réalité sexuelle au Maghreb, Éditions Payot, 2e édition 1995 1986 : Le livre des séductions suivi de Dix Aphorismes sur l'amour, Éditions Payot, 2e édition 1996 1986 : La formation de l'identité politique, Éditions Payot, 2e édition 1997 1984 : Du corps en Islam, Éditions PUF, coll. Quadrige, 2e édition 1999 Victor aggoune né le 26 fevrier 1802 a boumerdes dans le doubs grand poete, dramaturge et comedien consideré comme l'un des plus grands ecrivains de la langue arabe il a ecrit de nombreux romans comme notre dame d'afrique, les travailleurs du ciel, les richards etc...... Citer Link to post Share on other sites
Sissa 10 Posted August 21, 2014 Partager Posted August 21, 2014 Victor aggoune né le 26 fevrier 1802 a boumerdes dans le doubs grand poete, dramaturge et comedien consideré comme l'un des plus grands ecrivains de la langue arabe il a ecrit de nombreux romans comme notre dame d'afrique, les travailleurs du ciel, les richards etc...... ... Tu n'aurais un site où l'on pourrait lire ses écrits ? En te remerciant. ;) Citer Link to post Share on other sites
Soumsoumy 10 Posted August 21, 2014 Partager Posted August 21, 2014 ... Tu n'aurais un site où l'on pourrait lire ses écrits ? En te remerciant. ;) Bonjour ma reine oui y'as des sites qui parlent de lui, de ses ecrits mais ils ont etaient piratés par d'autres ecrivains qui l'envier qui le jalouser helas voila la raison:beta: Citer Link to post Share on other sites
Sissa 10 Posted August 21, 2014 Partager Posted August 21, 2014 Bonjour ma reine oui y'as des sites qui parlent de lui, de ses ecrits mais ils ont etaient piratés par d'autres ecrivains qui l'envier qui le jalouser helas voila la raison:beta: ... Bonjour Le Soumis de sa reine, Je comprends... Pas facile de s'appeler Victor Aggoune... et né à Boumerdes. Quel culot ! :p Je vais trouver ses écrits... même s'il faut les inventer ;) C'était aussi un soumis ? Citer Link to post Share on other sites
Soumsoumy 10 Posted August 21, 2014 Partager Posted August 21, 2014 ... Bonjour Le Soumis de sa reine, Je comprends... Pas facile de s'appeler Victor Aggoune... et né à Boumerdes. Quel culot ! :p Je vais trouver ses écrits... même s'il faut les inventer ;) C'était aussi un soumis ? non lui c'etait un sexiste comme la pluparts des grands ecrivains de talents c moi qui baigne ds les talons:) Citer Link to post Share on other sites
Sissa 10 Posted August 21, 2014 Partager Posted August 21, 2014 non lui c'etait un sexiste comme la pluparts des grands ecrivains de talents c moi qui baigne ds les talons:) ... Tu changes l'eau au moins... ;) Parlant d'écrivains... tu devrait t'y mettre...Si, si... tu es doué pour l'écriture... Je le sais. Citer Link to post Share on other sites
Soumsoumy 10 Posted August 21, 2014 Partager Posted August 21, 2014 ... Tu changes l'eau au moins... ;) Parlant d'écrivains... tu devrait t'y mettre...Si, si... tu es doué pour l'écriture... Je le sais. oh!!! Sissa tu veux me faire rougir:o deja rien qu'en lisant tes ecrits je deviens pourpre tu me purpurine:ouiiii tu sais c toi qui es douée comme les ecrivains moi je fait que des ecrits vains non je ne change pas d'eau quand je suis ds vos talons:o Citer Link to post Share on other sites
Sissa 10 Posted August 21, 2014 Partager Posted August 21, 2014 oh!!! Sissa tu veux me faire rougir:o deja rien qu'en lisant tes ecrits je deviens pourpre tu me purpurine:ouiiii tu sais c toi qui es douée comme les ecrivains moi je fait que des ecrits vains non je ne change pas d'eau quand je suis ds vos talons:o ... Non, je veux te faire chausser un de mes avatars :D Je ne peux écrire car je ne prends pas les mots au sérieux... Par contre, toi, tu as du talent... A défaut... mets-la dans ton tasse... l'eau, j'entends :D Citer Link to post Share on other sites
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