rabah.rabah 10 Posted January 1, 2013 Partager Posted January 1, 2013 Par ailleurs, Madame Louisa Hanoune, candidate malheureuse aux élections présidentielles d' Avril 2004 et 2009, communément appelée la "Arlette Laguiller" algérienne, du nom de la dirigeante du parti trotskiste français, éternelle candidate à l'élection présidentielle de ce pays ou « la Pasionaria algérienne », en raison de son opposition farouche au libéralisme économique et social débridé du Gouvernement et de son fameux « no pasaran » aux réformes de Khellil et de Temmar, fait pratiquement office de Chef du « Gouvernement fantôme », ailleurs constitué par l’opposition officielle et dont notre pays a tant besoin pour briser cet unanimisme de façade qui lui fait beaucoup de mal. Paradoxalement, la femme algérienne qui a commencé à jouir de ses droits politiques bien avant ses congénères des pays arabes et de certains pays d’Europe, les a vus, à cause d’une conjonction de facteurs sociaux et bureaucratiques négatifs, se rétrécir comme peau de chagrin parce qu’ils n’ont pas été consolidés par d’autres acquis. Qui n’avance pas recule. S’ils ont permis de « secouer le palmier », les combats solitaires menés par des organisations ou des personnalités nationales pour accroître ces droits n’ont pas encore donné les résultats escomptés. En tout état de cause, pour pouvoir accompagner efficacement le processus de renaissance du pays, les Organisations Non Gouvernementales, ONG, et médias nationaux doivent être encouragés et renforcés et non pas entravés et divisés. Les champs politique et médiatique doivent leur être ouverts et accessibles. Sinon, ce sont leurs consoeurs et confrères étrangers, d’obédience diverse, qui ne cachent pas leur hostilité à notre pays et qui se nourrissent de nos contradictions internes et de nos faux problèmes, qui exploiteront ces défaillances pour exercer sur nous toutes sortes de pressions et nous obliger à accorder des concessions importantes de notre souveraineté et de nos ressources naturelles non renouvelables aux organisations internationales et aux multinationales majoritairement contrôlées par les pays occidentaux, qui financent également la plupart des ONG internationales. A l’heure de la mondialisation, ce que les ONG et médias nationaux ne pourront pas dire ou faire, sera dit et fait, de manière amplifiée et avec tous les risques de manipulation possibles, par les ONG et médias internationaux, qui terrorisent les gouvernements qui ont « de la paille dans leur ventre ». En effet, la ruse, la malice et les fourberies utilisées pour tromper et priver leurs propres peuples des libertés fondamentales prévues par la Déclaration Universelles des droits de l’homme frisent parfois le ridicule et prouvent que ces dirigeants se trompent dramatiquement d’ennemi. L’Etat a la responsabilité et le devoir de créer l’environnement juridique, économique et social le mieux à même de favoriser l’émergence d’une société civile saine qui assumera les charges dont il s’encombre inutilement. En jouant pleinement son rôle de contre-pouvoir crédible, la société civile ne pourra que susciter l’intérêt et l’adhésion des citoyens déçus par les partis politiques, qui se sont avérés n’être, à une ou deux exceptions près, en fait, que des clans organisés autour de leurs indétrônables « zouama ». Un Etat fort, qui assure la sécurité des personnes et de leurs biens, l’éducation et la justice sociale à ses citoyens et respecte les principes de base de la démocratie, c'est-à-dire l’alternance au pouvoir, a besoin d’une société civile forte qui assume sa part de bonne gouvernance politique, économique et sociale du pays. Si nous ne mettons pas de l’ordre dans notre maison commune, d’autres, qui convoitent nos territoires et les formidables ressources naturelles qu’ils renferment, se chargeront, sous un prétexte ou un autre, de le faire à notre place et nous imposeront leur ordre cruel, comme ils l’ont fait en Irak, ruiné par l’esprit tribaliste de ses dirigeants successifs et le feront encore ailleurs, notamment dans les pays arabes et musulmans du Maghreb, du Moyen et de l’Extrême Orient pour empêcher l’Islam que l’Occident judéo-chrétien a érigé en « ennemi public n° 1 » de continuer son expansion naturelle, à travers le monde et s’accaparer de leurs richesses naturelles, notamment ces produits stratégiques que sont le pétrole et le gaz. Notre pays est immense et a besoin pour sa défense et sa bonne gouvernance durable d’hommes et de femmes aux qualités morales, physiques et intellectuelles élevées. Ce sont les défis majeurs auxquels il fait face qui l’exigent. A cause du terrorisme, de la pauvreté et de préjugés sociaux absurdes beaucoup de nos filles en âge d’être scolarisées ou de travailler, ne vont pas à l’école et trouvent d’énormes difficultés à se procurer un emploi conforme à leur profil alors que la Constitution leur reconnaît le droit d’étudier et de travailler pour vivre décemment. Tant qu’il aura des femmes de la trempe de celles qui ont été citées précédemment, notre pays réussira toujours à sortir des abysses dans lesquelles la mentalité cupide et obstinée de ses hommes politiques l’a plongé, à maintes reprises. Dignes héritières des héroïnes légendaires qui ont marqué d’une manière indélébile l’histoire contemporaine et ancienne de notre pays, nos femmes continueront à illuminer le ciel de l’Algérie et à constituer le socle de sa pérennité. Décidément, on ne leur rendra jamais assez hommage. Pour honorer leur mémoire, le gouvernement algérien, qui représente, quelle que soit sa couleur politique, en ces temps de multipartisme édulcoré, un pays, dont la noble Révolution du 1er Novembre 1954, l’une des plus importantes révolutions que le monde aie jamais connu, a permis a de nombreux pays d’Afrique et d’Asie d’acquérir leur indépendance et a soutenu diplomatiquement, financièrement et militairement toutes les causes justes, à travers le monde, doit aider les associations et organisations non gouvernementales nationales crédibles dans leur combat pour une véritable émancipation de la femme algérienne. C’est le moins qu’il puisse faire pour celles dont les énormes sacrifices ont souvent été injustement ignorés ou niés. L’avènement d’une nouvelle République, débarrassée des tares et des pesanteurs de celle qui l’a précédée, où le facteur féminin jouera un rôle déterminant dans tous les secteurs d’activité et à tous les niveaux de responsabilité devient impératif. Ce saut qualitatif est nécessaire et vital pour le pays car notre machisme borné a, en quelques décennies, transformé un « Paradis » possible en un « Enfer » certain, pour tous. Rabah Citer Link to post Share on other sites
Guest anais25 Posted January 2, 2013 Partager Posted January 2, 2013 BRAVO, BRAVO Rabah Citer Link to post Share on other sites
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