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Prince saoudien, Bouteflika, racket...


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Une affaire de racket plutôt embarrassante. Le directeur du protocole à la présidence de la République, Mokhtar Reguieg, ainsi que le secrétaire particulier du président, Mohamed Rougab, ont escroqué de 50 000 dollars un émir saoudien alors que celui-ci se trouvait en voyage privé en Algérie. Les deux hommes ont monnayé une audience avec le président Bouteflika laquelle n’a jamais eu lieu.

 

Le prince Al Sultan Al Saoud Muhamad Al Kabir, en visite privée à Biskra, 450 km au sud d'Alger, pour chasser des espèces protégées, a introduit une demande d’audience auprès du chef de l’Etat algérien, révèle dimanche 30 décembre le site Algérie Express.

 

Pour accélérer sa demande, l’émir saoudien sollicite le directeur du protocole de la présidence, Mokhtar Reguieg ainsi que le secrétaire particulier du chef de l‘Etat, Mohamed Rougab.

 

Prix de cette sollicitation : deux porte-documents contenant 50 000 dollars US.

 

Alors les deux responsables louent une suite à l’hôtel Sheraton, sur le littoral ouest d’Alger, y installent le prince qui séjournera du dimanche 23 décembre au mercredi 26.

 

Après trois jours d’attente, écrit notre confrère, « le prince s’enquit des suites réservées à sa demande d’audience par l’intermédiaire de l’ambassadeur de son pays. »

 

Réponse de M. Reguieg : le président Bouteflika est tellement malade qu’il a dû écourter le conseil des ministres (mercredi 26, NDLR) pour rentrer chez lui dans l’urgence.

 

Or, il semble, Algérie-Express est affirmatif, que cette demande d’audience n’a jamais été introduire auprès du chef de l’Etat algérien.

 

Furibard, le prince quitte Alger et l’ambassadeur menace d’élever une protestation officielle.

 

Le frère du chef de l’Etat, Saïd Bouteflika, lui « n’a eu vent de ce scandale que le jeudi 27 décembre » et « depuis il enquête sur l’affaire. »

 

Contacté par DNA, le département de la communication de la présidence affirme ne pas faire de commentaire sur ces informations qui concernent directement les deux personnes citées dans l’article.

 

Homme de l’ombre et ombre omniprésente du chef de l’Etat depuis plusieurs années, Mohamed Rougab, 62 ans, serait un homme puissant.

 

Un de ses enfants, Lakhdar Marhoun, est co-associé dans une boite de communication, créée en février 2010, et qui a raflé plusieurs marchés avec la télévision algérienne et des opérateurs privés.

 

Le nom de Mohamed Rouhab a fait une brève apparition dans le journal El Watan Week end lequel indiquait récemment que cet homme faisait l’objet d’enquêtes de la part de services de renseignements.

 

 

Dimanche, 30 Décembre 2012, 17:05 | Mehdi Benslimane avec Farid Alilat

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