BLIDA/ Horreur à la clinique Amina

[Guest D. ESSERHANE]

A la Clinique Amina de Blida, il n'y a plus 'de AMANE'

 

Pour le Dr Mohamed Youcefi, responsable du service infectiologie à l’hôpital de Boufarik, la situation est grave. “Tous ceux qui ont été admis dans le bloc opératoire de cette clinique pour une anesthésie ont été infectés par cette maladie”, affirme-t-il.

 

Fermée il y a 48 heures par la Direction de la santé de la wilaya de Blida, pour apparition de cas de méningite ayant provoqué le décès de trois personnes dont un bébé, la clinique privée Amina, à Chiffa, 9 km de Blida, fait l’objet d’une enquête judiciaire. Une commission médicale enquête sur l’apparition de cette maladie au sein de ladite clinique d’autant que “l’alerte n’a pas été donnée à temps par les responsables” de cette structure. Sur les 15 cas touchés par cette maladie infectieuse, on enregistre trois décès, un homme de 27 ans, un nouveau-né et une dame de 57 ans. Celle-ci a rendu l’âme le 28 décembre dernier après avoir été évacuée en urgence de l’hôpital de Boufarik vers Mustapha-Pacha pour subir une opération de l’hernie. Riadh, 43 ans, qui a été opéré d’une fistule anale, il y a une semaine, à la clinique Amina, a été transféré, quant à lui, hier matin, en urgence, au service infectiologie à l’hôpital de Boufarik après avoir souffert pendant une semaine de maux de tête. “Je me suis présenté à la clinique pour contrôle et là j’ai déclaré que j’avais un mal de tête terrible. Le médecin de cette clinique m’a prescrit du paracétamol pour arrêter la douleur mais rien n’a changé. Depuis une semaine, je souffre et c’est grâce à la radio que j’ai su que c’était une méningite que j’ai contractée à la clinique Amina. Je me suis dirigé donc, hier matin, à l’hôpital de Boufarik où on a détecté une méningite aiguë”, explique le jeune Riadh originaire d’El-Affroun. Mme R., 23 ans, qui avait accouché dans la même clinique, est, elle aussi, atteinte de méningite. La maladie a été détectée une semaine après son accouchement. “J’ai transporté ma femme en urgence à l’hôpital de Boufarik lorsque j’ai su qu’il y avait une contamination de méningite à la clinique Amina où elle avait accouché. Elle soufrait de maux de tête mais tout le monde a dit que c’était l’effet de l’accouchement qui provoque cette situation. C’est un ami qui m’a contacté pour me dire ce qui s’est passé à la clinique Amina. Et là j’ai réagi en transférant ma femme à la clinique puis à l’hôpital de Boufarik”, témoigne le jeune mari. Une autre maman est traitée dans ce service d’infectiologie après avoir contracté cette maladie dans la même clinique ; elle avait, elle aussi, accouché. Selon des témoignages, elle a perdu son bébé quelques jours après l’accouchement “car elle était atteinte de méningite”. Pour le Dr Mohamed Youcefi, responsable du service infectiologie à l’hôpital de Boufarik, la situation est grave. “Tous ceux qui ont été admis dans le bloc opératoire de cette clinique pour une anesthésie ont été infectés par cette maladie”, affirme-t-il. Il s’interroge : “Pourquoi les responsables de cette clinique ont mis autant de temps (le premier décès remonte au 18 décembre dernier) pour donner l’alerte sur cette contamination ?”. C’est la première fois, explique-t-il, que son service reçoit un nombre important de personnes contaminées par la méningite. “L’enquête que mène la commission médicale déterminera exactement ce qui a provoqué l’apparition de méningite dans cette clinique. Mais tout ce que je peux vous dire, c’est que tous les patients infectés ont été traités par une anesthésie locale. Ils ont subi une anesthésie locale dans la colonne vertébrale (pour une ponction lombaire, ndlr). Soit on leur a injecté un produit nocif ou soit alors on a utilisé un matériel non stérilisé”, explique encore le spécialiste. À l’hôpital de Boufarik, le décès du jeune gendarme, vendredi dernier, suivi de la mort d’une autre patiente, ont provoqué l’angoisse et l’inquiétude au sein de leur famille. L’on apprend, enfin, que deux cas de méningite ont été enregistrés à Médéa. Les deux personnes touchées par cette maladie auraient été traitées, elles aussi, dans la même clinique.

[Guest D. ESSERHANE]

Alors, les futures mamans, faites très attention aux cliniques privées

parfois, ils ne déclarent leurs carences pour ne pas faire mauvaise presse

 

c'est ce qui s'est passé à la clinique Amina de Chiffa/Blida

 

[Guest framboise]

didine les hôpitaux publics ne sont pas des models de professionnalisme non plus !!!

[Guest D. ESSERHANE]

didine les hôpitaux publics ne sont pas des models de professionnalisme non plus !!!

 

non, ce n'est du professionnalisme qui manque, je te l'assure, mais, c'est le manque d'infrastructures et de moyens -

 

Dernièrement, je me suis fait opéré de la rotule par un jeune chirurgien d'à peine 3O ans - Il était excellent et je me porte très bien - D'ailleurs, j'étais étonné par la propreté de l’hôpital (Sidi Ghiles/Cherchell)

 

Je peux dire que nous avons d'excellents médecins, mais question des moyens, ça laisse à désirer

[Guest framboise]

non, ce n'est du professionnalisme qui manque, je te l'assure, mais, c'est le manque d'infrastructures et de moyens -

 

Dernièrement, je me suis fait opéré de la rotule par un jeune chirurgien d'à peine 3O ans - Il était excellent et je me porte très bien - D'ailleurs, j'étais étonné par la propreté de l’hôpital (Sidi Ghiles/Cherchell)

 

Je peux dire que nous avons d'excellents médecins, mais question des moyens, ça laisse à désirer

 

labas 3lik inchallah ! par ce que c'est une petite bourgade. Tu as vu les hôpitaux d'Alger ? C'est une mauvaise gestion plus un je m'en foutisme total des plus hautes autorités du mesp au plus petit infirmier !!!!

[Eglantine 10]

Il parait que la clinique va bientôt être fermé à cause de tout ça...

[Guest D. ESSERHANE]

labas 3lik inchallah ! par ce que c'est une petite bourgade. Tu as vu les hôpitaux d'Alger ? C'est une mauvaise gestion plus un je m'en foutisme total des plus hautes autorités du mesp au plus petit infirmier !!!!

 

Non, cet hôpital s'est spécialisé en orthopédie dont dépend l'ensemble de la wilaya - On m'avait dit qu'il avait toujours fonctionné ainsi depuis des décades

c'est une référence

 

Il parait que la clinique va bientôt être fermé à cause de tout ça...

__________________

 

Les autorités ont déjà procédé à sa fermeture - C'est la propriété d'un riche homme d'affaires de Blida

[Guest framboise]

s'il est bien tant mieux pour vous !

[Guest D. ESSERHANE]

s'il est bien tant mieux pour vous !

 

pour nous tous

Et vérité, si je mens... je te souhaite une fracture pour voir:confused:

[Guest framboise]

pour nous tous

Et vérité, si je mens... je te souhaite une fracture pour voir:confused:

 

makalah fracture je suis amoureuse de votre région, si je pourrai je m'installerai chez vous !!

[rrroule 10]

Merci pour le post Dr.

Effectivement, certaines cliniques privées sont des mouroirs payants.

Je t'avoue que j'avais rédigé tout une anecdote relatant la mésaventure d'un proche, puis j'ai finalement effacé. L'essentiel est que je suis de ton avis, ce peut être pire que le public.

 

Il faut que les gens soient plus conscients, attaquent en justice, réclament leurs droit, sachent que ces cliniques ne garantissent pas toujours les services qu'on espère.

[Guest D. ESSERHANE]

Merci pour le post Dr.

Effectivement, certaines cliniques privées sont des mouroirs payants.

Je t'avoue que j'avais rédigé tout une anecdote relatant la mésaventure d'un proche, puis j'ai finalement effacé. L'essentiel est que je suis de ton avis, ce peut être pire que le public.

 

Il faut que les gens soient plus conscients, attaquent en justice, réclament leurs droit, sachent que ces cliniques ne garantissent pas toujours les services qu'on espère.

 

les algériens particulièrement sont vraiment inconscients et trop crédules en se fiant pieds et mains liés à ces pseudos cliniques

 

En fait, les médecins qui y exercent font de la dichotomie (un pied dans l’hôpital, l'autre dans la clinique)

 

Et lorsque les choses se corsent à la clinique, on s'en débarrasse du patient faute de moyens

 

Souvent, c'est trop tard.... c'est ce qui s'était passé à la clinique Amina qui n'a pas voulu chercher et trouver le mystère ayant causé tant de morts

[rrroule 10]

les algériens particulièrement sont vraiment inconscients et trop crédules en se fiant pieds et mains liés à ces pseudos cliniques

 

En fait, les médecins qui y exercent font de la dichotomie (un pied dans l’hôpital, l'autre dans la clinique)

 

Et lorsque les choses se corsent à la clinique, on s'en débarrasse du patient faute de moyens

 

Souvent, c'est trop tard.... c'est ce qui s'était passé à la clinique Amina qui n'a pas voulu chercher et trouver le mystère ayant causé tant de morts

 

Parfaitement! En plus c'est un réseau de médecins chacun t'en recommande un autre, un labo t'en recommande un autre.

C'est pratiquement ce qui s'est passé pour mon proche, il a été abandonné en très piteux état, et il a été pris en charge par le public finalement, pour récupérer ce qu'il y avait à récupérer de la charcuterie qui a été effectuée sur lui. il y a perdu du temps, de l'énergie, de la santé et de l'argent.

 

Tous les soins post-opératoires, les antalgiques, les antibiotiques (introuvables en pharmacie), c'est le patient qui les fournit.

 

Y a des cliniques privées qui assurent les interventions dans des hôpitaux publics.

[Guest D. ESSERHANE]

Parfaitement! En plus c'est un réseau de médecins chacun t'en recommande un autre, un labo t'en recommande un autre.

C'est pratiquement ce qui s'est passé pour mon proche, il a été abandonné en très piteux état, et il a été pris en charge par le public finalement, pour récupérer ce qu'il y avait à récupérer de la charcuterie qui a été effectuée sur lui. il y a perdu du temps, de l'énergie, de la santé et de l'argent.

 

Tous les soins post-opératoires, les antalgiques, les antibiotiques (introuvables en pharmacie), c'est le patient qui les fournit.

 

Y a des cliniques privées qui assurent les interventions dans des hôpitaux publics.

désolé pour ton proche

C'est vrai que des opérations se fassent dans des hôpitaux publics contre de fortes sommes d'argent - Il suffit de connaitre un intermédiaire ou le chirurgien lui-meme bach ikoumou bik comme il fallait