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Une descendante d'esclave veut assigner l'Etat français en justice


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AFP - Une descendante d'esclave a indiqué mardi qu'elle allait assigner l'Etat en justice pour obtenir réparation du préjudice causé par l'asservissement d'un aïeul, une première destinée à faire pression sur le gouvernement pour qu'il s'engage à réparer la traite des Noirs.

 

Rosita Destival, 51 ans, doit engager prochainement une action civile devant le tribunal de grande instance de Paris en s'appuyant sur la loi Taubira de 2001 qui qualifie l'esclavage de crime contre l'Humanité.

 

"J'exige vérité, justice et réparation pour rendre honneur à nos ancêtres", a déclaré, lors d'une conférence de presse, cette militante du Mouvement International pour les Réparations (MIR), dont l'arrière-arrière grand-père a été affranchi en 1834 en Guadeloupe.

 

"Elle a un préjudice moral: son nom n'est pas le vrai nom de sa famille et elle ne connaît pas ses origines", a expliqué à l'AFP son avocat Me Johannes Louis. "Elle a aussi un préjudice matériel: son aïeul n'a pas pu constituer de patrimoine et sa famille a vécu dans des conditions difficiles", a-t-il ajouté.

 

Le montant du préjudice n'a pas été chiffré. "On va demander la désignation d'un expert pour l'évaluer", a indiqué Me Louis.

 

Mme Destival est soutenue notamment par le Conseil représentatif des associations noires (Cran), qui mise sur cette action pour relancer des discussions avec le gouvernement en faveur d'une réparation de la traite des Noirs.

 

"L'Etat s'est engagé à mettre en place une politique de réparation contre l'esclavage. Or, le dossier s'est enlisé", a déploré Louis-Georges Tin, président du Cran.

 

"Si le gouvernement refuse de répondre sur le terrain politique, il devra répondre sur le terrain judiciaire", a commenté M. Tin, en menaçant de soutenir "des dizaines voire des centaines de milliers de Destival".

 

L'esclavage a été officiellement aboli en France en 1848. Les seules compensations jamais versées depuis la fin de la traite des Noirs l'ont été aux colons: Haïti a payé "un tribut à la France" de 1825 à 1946 pour compenser son indépendance, et les planteurs de canne à sucre ont reçu des fonds pour leur manque à gagner après 1848.

 

Une descendante d'esclave veut assigner l'Etat en justice - FRANCE 24

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C'est du trop.

 

Partout au monde des crimes d'esclavage ont étaient commises. Et c'est des tribus noires qui vendaient des prisonniers de guerre. Qu'ils vont se plaindre contre leurs propres ancêtres...

 

J'ai jamais entendu parler des irlandais qui demandent des réparations, pourtant ils ont eux aussi subi l'esclavage.

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le problème est qu'il existe des lois spécifiques de réparation pour certains....et pas d'autres

moi je la comprends

certaines lois te font sentir indignes : tu te dis pourquoi mon " préjudice historique" n'est-il pas pris en compte.....suis-je indigne?

 

C'est vrai que les lois Gayssot s'intitulent précisément les lois Fabius & Gayssot ?

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AFP - Une descendante d'esclave a indiqué mardi qu'elle allait assigner l'Etat en justice pour obtenir réparation du préjudice causé par l'asservissement d'un aïeul, une première destinée à faire pression sur le gouvernement pour qu'il s'engage à réparer la traite des Noirs.

 

Rosita Destival, 51 ans, doit engager prochainement une action civile devant le tribunal de grande instance de Paris en s'appuyant sur la loi Taubira de 2001 qui qualifie l'esclavage de crime contre l'Humanité.

 

"J'exige vérité, justice et réparation pour rendre honneur à nos ancêtres", a déclaré, lors d'une conférence de presse, cette militante du Mouvement International pour les Réparations (MIR), dont l'arrière-arrière grand-père a été affranchi en 1834 en Guadeloupe.

 

"Elle a un préjudice moral: son nom n'est pas le vrai nom de sa famille et elle ne connaît pas ses origines", a expliqué à l'AFP son avocat Me Johannes Louis. "Elle a aussi un préjudice matériel: son aïeul n'a pas pu constituer de patrimoine et sa famille a vécu dans des conditions difficiles", a-t-il ajouté.

 

Le montant du préjudice n'a pas été chiffré. "On va demander la désignation d'un expert pour l'évaluer", a indiqué Me Louis.

 

Mme Destival est soutenue notamment par le Conseil représentatif des associations noires (Cran), qui mise sur cette action pour relancer des discussions avec le gouvernement en faveur d'une réparation de la traite des Noirs.

 

"L'Etat s'est engagé à mettre en place une politique de réparation contre l'esclavage. Or, le dossier s'est enlisé", a déploré Louis-Georges Tin, président du Cran.

 

"Si le gouvernement refuse de répondre sur le terrain politique, il devra répondre sur le terrain judiciaire", a commenté M. Tin, en menaçant de soutenir "des dizaines voire des centaines de milliers de Destival".

 

L'esclavage a été officiellement aboli en France en 1848. Les seules compensations jamais versées depuis la fin de la traite des Noirs l'ont été aux colons: Haïti a payé "un tribut à la France" de 1825 à 1946 pour compenser son indépendance, et les planteurs de canne à sucre ont reçu des fonds pour leur manque à gagner après 1848.

 

Une descendante d'esclave veut assigner l'Etat en justice - FRANCE 24

 

 

Ils ont en pas marre de pleurnicher ces gens?

Qu'ils se retroussent les mnches au lieu de gratter la CAF et les allocs.

Qu'elle remercie plutôt la France de faire vivre les DOM TOM et de leur donner du taf au lieu de pleurer sur les chimères du passé.

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