ataraxia 10 Posted May 17, 2008 Partager Posted May 17, 2008 Ainsi, envers et contre tout, l’urgence est à une révision constitutionnelle d’impasses politiques renouvelées par Mohamed Nabi Depuis trois ans, ce qui tient lieu de débat politique se réduit à la nécessité soudaine d’une révision constitutionnelle. «Les choses sont désormais claires», semble-t-il. (1) Il faut, sans tarder, réviser l’article 74 de la Constitution. Adopté sous le Pt L.Zéroual, il limite à deux, comme chacun sait, les mandats présidentiels. Pour la 1ère fois depuis 1962, on allait savoir en Algérie, d’avance et sans drames récurrents, à quelle date, tous les 10 ans, l’attelage de l’Etat doit être renouvelé avec l’espoir, peut-être aussi, de changer de politique. Il n’en serait plus question. Cette soupape de sûreté est remise en cause avant même d’être expérimentée. Il faudrait abroger la limitation des mandats, en ajouter un ou porter leur durée de 5 à 7 ans. Il paraît aller de soi que cet amendement serait d’effet rétroactif, au bénéfice du chef de l’Etat en exercice, dans le mutisme prudent du Conseil constitutionnel, mais pas seulement. Il serait, en outre, d’une urgence extrême d’instituer un vice-président. Ces projets arrêtés, toutes affaires cessantes témoignent pour le moins d’une désinvolture certaine. Et d’abord, à l’égard des préoccupations de l’immense majorité engluée dans le combat de la survie au jour le jour, ou pour beaucoup parmi les plus jeunes, par la quête d’une issue, hors du pays si possible. Désinvoltes aussi car elles sous-estiment les attentes impatientes et fiévreuses de la société. la suite ici. Citer Link to post Share on other sites
admin 2 Posted May 17, 2008 Partager Posted May 17, 2008 On dirait que que les décideurs et le peuple n'ont pas la même façon de voir les priorités les plus urgentes du moment. Citer Link to post Share on other sites
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