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Hommage a la poesie Arabe


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qui a dure 40ans je pense !!

Tu me rappelles un autre souvenir ..... cette guerre entre deux clans, qui a finit par une réconciliation si je ne me trompe pas.

J'oublie le nom de ma guerre ! elle est sur le bout de ma langue ...

Esmeralda t'es toujours là ? lol

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Guest asteroideB612
En mettre les deux au moins:p c pas contre ceux qui lisent pas l'arabe:p dsl si ça a été perçu comme ça:)

 

apparemment tout le monde lit le français...et pas mal de ces poétes sont perses aussi....donc ils ont été déjà traduis une première fois !

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Guest Palestina
apparemment tout le monde lit le français...et pas mal de ces poétes sont perses aussi....donc ils ont été déjà traduis une première fois !

 

Oui mais ça a été écrit en arabe a la base:confused: .. M'enfin bref débattre sur des trucs comme ça ça sert pas a grand chose:)

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Guest asteroideB612
Oui mais ça a été écrit en arabe a la base:confused: .. M'enfin bref débattre sur des trucs comme ça ça sert pas a grand chose:)

 

Ah tu trouves ?

 

connaitre l'origine des poésies ou poétes dits " arabes" fait partie de la culture générale !

 

bref...

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  • 9 months later...
Guest Stalactite

poème du dîvan de hafiz shirazi

 

LA LAMPE SOLITAIRE

 

Tu es comme le matin. Je suis la lampe qui brille,

 

Seule, à l'aube. Souris-moi, et je donnerai ma vie.

 

Tu es le deuil de mon cœur, pour les boucles de ta tête

 

Que ma tombe fleurira d'un tapis de violettes.

 

Je me tiens, les yeux ouverts, sur le seuil de ton désir.

 

Dans l'attente d'un regard, ...mais, de moi, tu te retires.

 

Merci. Que Dieu te protège, ô cohorte de douleurs,

 

Car, lorsque je serai seul, tu resteras dans mon cœur!

 

De mes yeux je suis l'esclave, lorsque, malgré leur noirceur,

 

Le compte de mes chagrins leur fait verser mille pleurs.

 

Mon idole se dévoile aux regards de tout le monde,

 

Mais personne ne surprend tant de grâce, que moi seul.

 

Mon amour, comme le vent, quand tu passes sur ma tombe,

 

Dans ma fosse, de désir, je déchire mon linceul...

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Guest Stalactite

M'aimes tu d'Abu Nawas

 

 

 

Quand j'ai vu ce beau jeune homme

il riait à belles dents

 

Nous étions tous deux, en somme,

seuls avec Dieu, cependant,

 

Il mit sa main dans la mienne

et me fit tout un discours.

 

Puis me dit:" Est-ce que tu m'aimes?"

"Oui, au-delà de l'amour"

 

"Donc, dit-il , tu me désires?"

"Tout est désirable en toi"

 

"Crains Dieu alors, oublie-moi!"

"Si mon cœur veut m'obéir."

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Stalactite Bonsoir

 

M'aimes tu d'Abu Nawas

 

 

 

Quand j'ai vu ce beau jeune homme

il riait à belles dents

 

Nous étions tous deux, en somme,

seuls avec Dieu, cependant,

 

Il mit sa main dans la mienne

et me fit tout un discours.

 

Puis me dit:" Est-ce que tu m'aimes?"

"Oui, au-delà de l'amour"

 

"Donc, dit-il , tu me désires?"

"Tout est désirable en toi"

 

"Crains Dieu alors, oublie-moi!"

"Si mon cœur veut m'obéir."

 

 

Tres jolis j'aime

Merci de cette belle lecture

 

 

Ciel bas.

 

 

C'est un amour qui va sur les pieds de soie,

Heureux de son exil dans les rues.

Un amour petit et pauvre que mouille une pluie de passage

Et il déborde sur les passants:

Mes présents sont plus grands que moi.

Mangez mon blé,

Buvez mon vin

Car mon ciel repose sur mes épaules et ma terre vous

appartient...

 

As-tu humé le sang du jasmin indivis

Et pensé à moi?

Attendu en ma compagnie un oiseau à la queue verte

Et qui n'a pas de nom?

 

C'est un amour pauvre qui fixe le fleuve

Et il s'abandonne aux évocations: Où cours-tu ainsi,

Jument de l'eau?

Sous peu, la mer t'absorbera.

Va lentement vers ta mort choisie,

Jument de l'eau!

 

Etais-tu mes deux rives

Lorsque les lieux étaient tels qu'ils se devaient d'être,

Légers légers aux souvenirs?

Quelles chansons aimes-tu?

Quelles chansons? Celles qui chantent

La soif de l'amour ou

Celles qui chantent le temps révolu?

 

C'est un amour pauvre et non partagé,

Calme calme, qui ne brise pas

Le verre de tes jours choisis,

Ni attise le feu d'une lune froide

Dans ton lit.

Tu ne devines pas sa présence si, à sa place peut-être, une

obsession te fait pleurer

Tu ne sais ce que tu ressens lorsque, de tes bras, tu n'enlaces

Que toi!

Quelles nuits, désires-tu, quelles nuits?

Et de quelle couleur sont ces yeux dont tu rêves,

Lorsque tu rêves?

C'est un amour pauvre et partagé

Qui réduit le nombre des désepérés

Et hisse le trône des colombes sur les deux côtés.

A toi donc, de conduire

Ce printemps rapide vers ceux que tu aimes.

Quels temps désires-tu, quels temps?

Que j'en sois le poète, ainsi et ainsi: chaque fois

Qu'une femme s'en va, au soir, vers son secret,

Elle trouve un poète marchant dans ses obsessions.

Et chaque fois qu'un poète va au plus profond de lui,

Il trouve une femme se dénudant devant se poème...

 

Quels exils désires-tu?

M'accompagneras-tu, partiras-tu seule

Quand dans ton nom, un exil couronne l'autre

De tous ses feux?

 

C'est un amour qui passe par nous

Sans que nous le remarquions.

Et il ne sait et nous ne savons

Pourquoi une rose dans un vieux mur nous disperse,

Pourquoi une jeune fille en pleurs à l'arrêt d'un bus

Croque une pomme puis pleure et puis rit:

Ce n'est rien, rien qu'une

Abeille qui vient de traverser mon sang...

 

C'est un amour pauvre qui observe

Longuement les passants et prend

Le plus jeune pour lune: Tu as besoin

D'un ciel moin élevé.

Sois mon ami et tu pourras contenir

L'égoïsme de deux êtres qui ne savent

A qui offrir leurs fleurs...

Il parlait peut-être de moi, peut-être

De nous, mais nous ne le savions pas.

 

C'est un amour...

 

Mahmoud Darouiche

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Jeunesse

 

Jeunesse

 

C'est en vain que tu rêves, ô poétesse

mienne, entre un matin et un soir, sans répit,

à ce qu'est cette existence.

 

C'est en vain que tu demandes

pourquoi le secret n'est pas dévoilé,

pourquoi l'on ne t'accorde pas

le don de briser les chaînes.

 

A l'ombre du saule, tu as passé

tes heures dans la perplexité,

sous les coups douloureux

que t'infligeaient ces énigmes,

 

questionnant l'ombre,

alors que l'obscurité ne sait rien

et que les destinées connaissent

tout ce qu'elle ignore.

 

....

Desespère-toi donc, jeune fille...

La vie et ses secrets échappent encore à l'emprise

commune. Qu'espérais-tu à la fin ?

 

Des humains par myriages sont venus en ce monde

avant que tu n'y viennes. Et puis,

ils ont passé, ils ont cessé de vivre.

 

J'aimerais bien savoir ce qu'ils ont récolté

de leurs nuits... savoir vers où ont fui

leurs plaisirs et leurs fêtes.

 

Il ne reste plus d'eux

que des tombeaux endeuillés,

bâtis sur le rivage de la vie."

 

Nazik Al-Mala'ika, poétesse irakienne décédée en 1992 :

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  • 2 weeks later...
Guest Stalactite

PAREIL A L'EAU

 

Le coeur est pareil à l'eau,

les passions flottent à sa surface,

goutes d'eau dans l'eau.

 

La parole, comme les créatures,

est mélange de beau et de mauvais,

les gens, comme le temps,

sont de lumière et d'obscurité.

 

Le jour éclaire puis vient la nuit,

une étoile s'évanouit,

une autre apparaît.

 

Comme ont disparu nos ancêtres,

nous disparaîtrons,

seul le temps demeure,

tel que tu le vois.

 

Etrangers dans leur pays

sont ceux qui font le bien,

même leurs proches

les abandonnent,

s'en éloignent.

 

Si tu as scellé une amitié

aux jours de misère,

ne l'oublie pas

aux jours de prospérité

AL MAARRI (973-1059)

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Guest Stalactite

APPARITION

 

 

Elle apparaît...et dans le champ éperdu

court un frisson troublé

les épis sont chargés de blé

Sa démarche fait revivre

Toute une harmonie

le pas piaffant du cheval

le pas élancé de l'autruche

Le pas balancé du chameau

Elle esquisse un geste

Et le couchant vers elle chavire

Les chevrettes égrènent leur béguètement

Son regard furtif est un dard

Ses paupières un frémissement

Une chanson d'été

Son corsage est cerise.

 

Adonis ( pseudonyme d'Ali Ahmed Saïd Esber, poète syrien )

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" Dans la main de l’amie, le luth porte un secret

 

Qui, sous les doigts, bientôt vole à nous, se révèle…

 

Il répond à l’oiseau chantant dans la futaie,

 

Relayé maintenant par la jolie gazelle.

 

Le luth, blotti au creux d’un rameau lui rappelle

 

Les arbres, leur jardin à tous deux, le passé…

 

Il s’enflamme à la vue d’une bouche aussi belle,

 

En fleur… mais quelle fleur aux perles comparer ?

 

Il croit toucher le myrte à sa peau duveteuse

 

Et le plus doux des fruits aux pommes de ses joues.

 

Sur les cœurs elle fait main basse, l’enjôleuse,

 

De la voix, du regard… et des deux je suis fou !

 

Pour notre joie, le luth en ses cordes la tient,

 

Liée comme gazelle apeurée prise au gîte.

 

Avant cette chanson, mon cœur était serein,

 

Mais la belle séduit, et plus : s’en félicite.

 

Elle touche le luth, mais non : ce sont nos cœurs

 

Que les cordes ainsi font vibrer avec elles,

 

Et toutes nos pensées que la chanson révèle,

 

Tirées du luth où les cachaient ces mêmes cœurs.

 

Tu te tais quand le luth vient jouer sous tes doigts :

 

Parler ? Mais quel besoin ? Ton jeu parle pour toi.

 

Le vin ? Tu l’as changé en mélodies : l’ivresse

 

Vient-elle maintenant de ta voix, de tes yeux ?

 

Aucun secret n’échappe à ces doigts, leur finesse

 

Dit tout ce que cachait, prisonnier, l’amoureux.

 

Tel se battra d’une épée nue, toi d’un regard ;

 

Ce corps souple, en sa marche, est lance qui frémit.

 

Devant elle le cœur se fait humble, obéit.

 

L’épée tue, mais d’abord son maître sans pouvoir. "

 

(Poème de Ibn Zamrak, dont les vers décorent les murs de l’Alhambra)

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Guest Stalactite

L’impossible, dans Fin de la nuit (1967)

 

Je meurs d’espoir

D’embrasement je meurs

Je meurs pendu

Egorgé je meurs

Mais je ne dis point :

Notre amour est fini et mort

Non

Notre amour est impérissable

 

 

 

Mahmoud Darwich

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Je meurs d’espoir

D’embrasement je meurs

Je meurs pendu

Egorgé je meurs

Mais je ne dis point :

Notre amour est fini et mort

Non

Notre amour est impérissable

 

 

 

notre amour en fait, ressemble à des graines d'orges moisies dans le gosier d'une satanée chouette.merde

c'est ce qu'elles vont devenir, merde

et c'est par une autre sortie, qu'elles vont sortir, merde

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Guest Stalactite

Jeux Cruels

 

Je pleure sur ceux

Qui m’ont fait goûter la saveur

De leur affection,

Puis, dès qu’ils m’eurent

Eveillé au désir, se sont

Assoupis.

 

Ils m’ont engagé à me tenir

Debout,

Et lorsque je me fus levé,

Portant avec courage le fardeau

Que leur affection

M’a imposé,

Ils se sont empressés

De s’asseoir.

 

Je sortirai donc de ce monde,

Et votre amour

Toujours vivant, dans cette poitrine,

Sous mes côtes décharnées,

Personne jamais

N’en sortira la présence.

 

Entre la tristesse

Et moi-même

J’ai noué de longues relations,

Qui ne cesseront plus jamais,

A moins que ne cesse un jour

L’éternité.

 

Bachar Ibn Burd (714-784)

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Ah ! Te souffler ce que je porte en moi,

O toi mon repos, ô toi mon tourment !

vienne le jour où ma langue saura

mieux qu’une lettre expliquer savamment…

ainsi, Dieu le sait, j’ai changé de vie :

je suis en toi pour tout ce que je suis.

de tous les mets j’ai perdu la caresse

et quant à boire, un supplice j’endure.

vent de folie sur mes saintes lectures,

toi qui justifies amour et jeunesse,

tu es soleil, soleil évanoui,

voilant à mes yeux sa fuyante image,

et quand la lune éblouissante luit

sur le troupeau servile des nuages,

je vois en elle, unique, ton visage

qui, par-delà ses voiles, resplendit.

 

Ibn Zaydûn (qui a été séparé de force de la princesse Wallâda)

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Jeux Cruels

 

Je pleure sur ceux

Qui m’ont fait goûter la saveur

De leur affection,

Puis, dès qu’ils m’eurent

Eveillé au désir, se sont

Assoupis.

 

Ils m’ont engagé à me tenir

Debout,

Et lorsque je me fus levé,

Portant avec courage le fardeau

Que leur affection

M’a imposé,

Ils se sont empressés

De s’asseoir.

 

Je sortirai donc de ce monde,

Et votre amour

Toujours vivant, dans cette poitrine,

Sous mes côtes décharnées,

Personne jamais

N’en sortira la présence.

 

Entre la tristesse

Et moi-même

J’ai noué de longues relations,

Qui ne cesseront plus jamais,

A moins que ne cesse un jour

L’éternité.

 

Bachar Ibn Burd (714-784)

 

Comme c est touchant

Ça sent le vécu:chut:

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  • 2 weeks later...
Jeux Cruels

 

Je pleure sur ceux

Qui m’ont fait goûter la saveur

De leur affection,

Puis, dès qu’ils m’eurent

Eveillé au désir, se sont

Assoupis.

 

Ils m’ont engagé à me tenir

Debout,

Et lorsque je me fus levé,

Portant avec courage le fardeau

Que leur affection

M’a imposé,

Ils se sont empressés

De s’asseoir.

 

Je sortirai donc de ce monde,

Et votre amour

Toujours vivant, dans cette poitrine,

Sous mes côtes décharnées,

Personne jamais

N’en sortira la présence.

 

Entre la tristesse

Et moi-même

J’ai noué de longues relations,

Qui ne cesseront plus jamais,

A moins que ne cesse un jour

L’éternité.

 

Bachar Ibn Burd (714-784)

oh comme c est triste

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