Guest Palestina Posted January 21, 2013 Partager Posted January 21, 2013 Mais mettez les vers en arabe c mieux:o sinon ça dénature tout en français:p Citer Link to post Share on other sites
kherrata2014 10 Posted January 21, 2013 Partager Posted January 21, 2013 qui a dure 40ans je pense !! Citer Link to post Share on other sites
Guest asteroideB612 Posted January 21, 2013 Partager Posted January 21, 2013 Mais mettez les vers en arabe c mieux:o sinon ça dénature tout en français:p Met les .... On ne lit pas tous l'arabe ma chère enfant ! Citer Link to post Share on other sites
Smiley 15 Posted January 21, 2013 Partager Posted January 21, 2013 qui a dure 40ans je pense !! Tu me rappelles un autre souvenir ..... cette guerre entre deux clans, qui a finit par une réconciliation si je ne me trompe pas. J'oublie le nom de ma guerre ! elle est sur le bout de ma langue ... Esmeralda t'es toujours là ? lol Citer Link to post Share on other sites
Guest Palestina Posted January 21, 2013 Partager Posted January 21, 2013 Met les .... On ne lit pas tous l'arabe ma chère enfant ! En mettre les deux au moins:p c pas contre ceux qui lisent pas l'arabe:p dsl si ça a été perçu comme ça:) Citer Link to post Share on other sites
Guest asteroideB612 Posted January 21, 2013 Partager Posted January 21, 2013 En mettre les deux au moins:p c pas contre ceux qui lisent pas l'arabe:p dsl si ça a été perçu comme ça:) apparemment tout le monde lit le français...et pas mal de ces poétes sont perses aussi....donc ils ont été déjà traduis une première fois ! Citer Link to post Share on other sites
Guest Palestina Posted January 21, 2013 Partager Posted January 21, 2013 apparemment tout le monde lit le français...et pas mal de ces poétes sont perses aussi....donc ils ont été déjà traduis une première fois ! Oui mais ça a été écrit en arabe a la base:confused: .. M'enfin bref débattre sur des trucs comme ça ça sert pas a grand chose:) Citer Link to post Share on other sites
Guest asteroideB612 Posted January 21, 2013 Partager Posted January 21, 2013 Oui mais ça a été écrit en arabe a la base:confused: .. M'enfin bref débattre sur des trucs comme ça ça sert pas a grand chose:) Ah tu trouves ? connaitre l'origine des poésies ou poétes dits " arabes" fait partie de la culture générale ! bref... Citer Link to post Share on other sites
maximus 10 Posted January 24, 2013 Author Partager Posted January 24, 2013 Humm je vois que la poesie arabe dechaine les passions Merci de vous y etres arretés Citer Link to post Share on other sites
Guest Stalactite Posted October 26, 2013 Partager Posted October 26, 2013 poème du dîvan de hafiz shirazi LA LAMPE SOLITAIRE Tu es comme le matin. Je suis la lampe qui brille, Seule, à l'aube. Souris-moi, et je donnerai ma vie. Tu es le deuil de mon cœur, pour les boucles de ta tête Que ma tombe fleurira d'un tapis de violettes. Je me tiens, les yeux ouverts, sur le seuil de ton désir. Dans l'attente d'un regard, ...mais, de moi, tu te retires. Merci. Que Dieu te protège, ô cohorte de douleurs, Car, lorsque je serai seul, tu resteras dans mon cœur! De mes yeux je suis l'esclave, lorsque, malgré leur noirceur, Le compte de mes chagrins leur fait verser mille pleurs. Mon idole se dévoile aux regards de tout le monde, Mais personne ne surprend tant de grâce, que moi seul. Mon amour, comme le vent, quand tu passes sur ma tombe, Dans ma fosse, de désir, je déchire mon linceul... Citer Link to post Share on other sites
Guest Stalactite Posted October 26, 2013 Partager Posted October 26, 2013 M'aimes tu d'Abu Nawas Quand j'ai vu ce beau jeune homme il riait à belles dents Nous étions tous deux, en somme, seuls avec Dieu, cependant, Il mit sa main dans la mienne et me fit tout un discours. Puis me dit:" Est-ce que tu m'aimes?" "Oui, au-delà de l'amour" "Donc, dit-il , tu me désires?" "Tout est désirable en toi" "Crains Dieu alors, oublie-moi!" "Si mon cœur veut m'obéir." Citer Link to post Share on other sites
maximus 10 Posted October 28, 2013 Author Partager Posted October 28, 2013 Stalactite Bonsoir M'aimes tu d'Abu Nawas Quand j'ai vu ce beau jeune homme il riait à belles dents Nous étions tous deux, en somme, seuls avec Dieu, cependant, Il mit sa main dans la mienne et me fit tout un discours. Puis me dit:" Est-ce que tu m'aimes?" "Oui, au-delà de l'amour" "Donc, dit-il , tu me désires?" "Tout est désirable en toi" "Crains Dieu alors, oublie-moi!" "Si mon cœur veut m'obéir." Tres jolis j'aime Merci de cette belle lecture Ciel bas. C'est un amour qui va sur les pieds de soie, Heureux de son exil dans les rues. Un amour petit et pauvre que mouille une pluie de passage Et il déborde sur les passants: Mes présents sont plus grands que moi. Mangez mon blé, Buvez mon vin Car mon ciel repose sur mes épaules et ma terre vous appartient... As-tu humé le sang du jasmin indivis Et pensé à moi? Attendu en ma compagnie un oiseau à la queue verte Et qui n'a pas de nom? C'est un amour pauvre qui fixe le fleuve Et il s'abandonne aux évocations: Où cours-tu ainsi, Jument de l'eau? Sous peu, la mer t'absorbera. Va lentement vers ta mort choisie, Jument de l'eau! Etais-tu mes deux rives Lorsque les lieux étaient tels qu'ils se devaient d'être, Légers légers aux souvenirs? Quelles chansons aimes-tu? Quelles chansons? Celles qui chantent La soif de l'amour ou Celles qui chantent le temps révolu? C'est un amour pauvre et non partagé, Calme calme, qui ne brise pas Le verre de tes jours choisis, Ni attise le feu d'une lune froide Dans ton lit. Tu ne devines pas sa présence si, à sa place peut-être, une obsession te fait pleurer Tu ne sais ce que tu ressens lorsque, de tes bras, tu n'enlaces Que toi! Quelles nuits, désires-tu, quelles nuits? Et de quelle couleur sont ces yeux dont tu rêves, Lorsque tu rêves? C'est un amour pauvre et partagé Qui réduit le nombre des désepérés Et hisse le trône des colombes sur les deux côtés. A toi donc, de conduire Ce printemps rapide vers ceux que tu aimes. Quels temps désires-tu, quels temps? Que j'en sois le poète, ainsi et ainsi: chaque fois Qu'une femme s'en va, au soir, vers son secret, Elle trouve un poète marchant dans ses obsessions. Et chaque fois qu'un poète va au plus profond de lui, Il trouve une femme se dénudant devant se poème... Quels exils désires-tu? M'accompagneras-tu, partiras-tu seule Quand dans ton nom, un exil couronne l'autre De tous ses feux? C'est un amour qui passe par nous Sans que nous le remarquions. Et il ne sait et nous ne savons Pourquoi une rose dans un vieux mur nous disperse, Pourquoi une jeune fille en pleurs à l'arrêt d'un bus Croque une pomme puis pleure et puis rit: Ce n'est rien, rien qu'une Abeille qui vient de traverser mon sang... C'est un amour pauvre qui observe Longuement les passants et prend Le plus jeune pour lune: Tu as besoin D'un ciel moin élevé. Sois mon ami et tu pourras contenir L'égoïsme de deux êtres qui ne savent A qui offrir leurs fleurs... Il parlait peut-être de moi, peut-être De nous, mais nous ne le savions pas. C'est un amour... Mahmoud Darouiche Citer Link to post Share on other sites
maximus 10 Posted October 31, 2013 Author Partager Posted October 31, 2013 Jeunesse Jeunesse C'est en vain que tu rêves, ô poétesse mienne, entre un matin et un soir, sans répit, à ce qu'est cette existence. C'est en vain que tu demandes pourquoi le secret n'est pas dévoilé, pourquoi l'on ne t'accorde pas le don de briser les chaînes. A l'ombre du saule, tu as passé tes heures dans la perplexité, sous les coups douloureux que t'infligeaient ces énigmes, questionnant l'ombre, alors que l'obscurité ne sait rien et que les destinées connaissent tout ce qu'elle ignore. .... Desespère-toi donc, jeune fille... La vie et ses secrets échappent encore à l'emprise commune. Qu'espérais-tu à la fin ? Des humains par myriages sont venus en ce monde avant que tu n'y viennes. Et puis, ils ont passé, ils ont cessé de vivre. J'aimerais bien savoir ce qu'ils ont récolté de leurs nuits... savoir vers où ont fui leurs plaisirs et leurs fêtes. Il ne reste plus d'eux que des tombeaux endeuillés, bâtis sur le rivage de la vie." Nazik Al-Mala'ika, poétesse irakienne décédée en 1992 : Citer Link to post Share on other sites
Guest Stalactite Posted November 14, 2013 Partager Posted November 14, 2013 PAREIL A L'EAU Le coeur est pareil à l'eau, les passions flottent à sa surface, goutes d'eau dans l'eau. La parole, comme les créatures, est mélange de beau et de mauvais, les gens, comme le temps, sont de lumière et d'obscurité. Le jour éclaire puis vient la nuit, une étoile s'évanouit, une autre apparaît. Comme ont disparu nos ancêtres, nous disparaîtrons, seul le temps demeure, tel que tu le vois. Etrangers dans leur pays sont ceux qui font le bien, même leurs proches les abandonnent, s'en éloignent. Si tu as scellé une amitié aux jours de misère, ne l'oublie pas aux jours de prospérité AL MAARRI (973-1059) Citer Link to post Share on other sites
Guest Stalactite Posted November 14, 2013 Partager Posted November 14, 2013 APPARITION Elle apparaît...et dans le champ éperdu court un frisson troublé les épis sont chargés de blé Sa démarche fait revivre Toute une harmonie le pas piaffant du cheval le pas élancé de l'autruche Le pas balancé du chameau Elle esquisse un geste Et le couchant vers elle chavire Les chevrettes égrènent leur béguètement Son regard furtif est un dard Ses paupières un frémissement Une chanson d'été Son corsage est cerise. Adonis ( pseudonyme d'Ali Ahmed Saïd Esber, poète syrien ) Citer Link to post Share on other sites
Séphia 896 Posted November 14, 2013 Partager Posted November 14, 2013 " Dans la main de l’amie, le luth porte un secret Qui, sous les doigts, bientôt vole à nous, se révèle… Il répond à l’oiseau chantant dans la futaie, Relayé maintenant par la jolie gazelle. Le luth, blotti au creux d’un rameau lui rappelle Les arbres, leur jardin à tous deux, le passé… Il s’enflamme à la vue d’une bouche aussi belle, En fleur… mais quelle fleur aux perles comparer ? Il croit toucher le myrte à sa peau duveteuse Et le plus doux des fruits aux pommes de ses joues. Sur les cœurs elle fait main basse, l’enjôleuse, De la voix, du regard… et des deux je suis fou ! Pour notre joie, le luth en ses cordes la tient, Liée comme gazelle apeurée prise au gîte. Avant cette chanson, mon cœur était serein, Mais la belle séduit, et plus : s’en félicite. Elle touche le luth, mais non : ce sont nos cœurs Que les cordes ainsi font vibrer avec elles, Et toutes nos pensées que la chanson révèle, Tirées du luth où les cachaient ces mêmes cœurs. Tu te tais quand le luth vient jouer sous tes doigts : Parler ? Mais quel besoin ? Ton jeu parle pour toi. Le vin ? Tu l’as changé en mélodies : l’ivresse Vient-elle maintenant de ta voix, de tes yeux ? Aucun secret n’échappe à ces doigts, leur finesse Dit tout ce que cachait, prisonnier, l’amoureux. Tel se battra d’une épée nue, toi d’un regard ; Ce corps souple, en sa marche, est lance qui frémit. Devant elle le cœur se fait humble, obéit. L’épée tue, mais d’abord son maître sans pouvoir. " (Poème de Ibn Zamrak, dont les vers décorent les murs de l’Alhambra) Citer Link to post Share on other sites
Guest Stalactite Posted November 14, 2013 Partager Posted November 14, 2013 J'aime.....merci. Citer Link to post Share on other sites
Guest Stalactite Posted November 14, 2013 Partager Posted November 14, 2013 L’impossible, dans Fin de la nuit (1967) Je meurs d’espoir D’embrasement je meurs Je meurs pendu Egorgé je meurs Mais je ne dis point : Notre amour est fini et mort Non Notre amour est impérissable Mahmoud Darwich Citer Link to post Share on other sites
Guest Arsène Posted November 15, 2013 Partager Posted November 15, 2013 Très beau poème . Citer Link to post Share on other sites
bizou 10 Posted November 18, 2013 Partager Posted November 18, 2013 Je meurs d’espoir D’embrasement je meurs Je meurs pendu Egorgé je meurs Mais je ne dis point : Notre amour est fini et mort Non Notre amour est impérissable notre amour en fait, ressemble à des graines d'orges moisies dans le gosier d'une satanée chouette.merde c'est ce qu'elles vont devenir, merde et c'est par une autre sortie, qu'elles vont sortir, merde Citer Link to post Share on other sites
peggy 236 Posted November 18, 2013 Partager Posted November 18, 2013 notre amour en fait, ressemble à des graines d'orges moisies dans le gosier d'une satanée chouette.merde c'est ce qu'elles vont devenir, merde et c'est par une autre sortie, qu'elles vont sortir, merde :mdr:magnifique Citer Link to post Share on other sites
Guest Stalactite Posted November 20, 2013 Partager Posted November 20, 2013 Jeux Cruels Je pleure sur ceux Qui m’ont fait goûter la saveur De leur affection, Puis, dès qu’ils m’eurent Eveillé au désir, se sont Assoupis. Ils m’ont engagé à me tenir Debout, Et lorsque je me fus levé, Portant avec courage le fardeau Que leur affection M’a imposé, Ils se sont empressés De s’asseoir. Je sortirai donc de ce monde, Et votre amour Toujours vivant, dans cette poitrine, Sous mes côtes décharnées, Personne jamais N’en sortira la présence. Entre la tristesse Et moi-même J’ai noué de longues relations, Qui ne cesseront plus jamais, A moins que ne cesse un jour L’éternité. Bachar Ibn Burd (714-784) Citer Link to post Share on other sites
Séphia 896 Posted November 20, 2013 Partager Posted November 20, 2013 Ah ! Te souffler ce que je porte en moi, O toi mon repos, ô toi mon tourment ! vienne le jour où ma langue saura mieux qu’une lettre expliquer savamment… ainsi, Dieu le sait, j’ai changé de vie : je suis en toi pour tout ce que je suis. de tous les mets j’ai perdu la caresse et quant à boire, un supplice j’endure. vent de folie sur mes saintes lectures, toi qui justifies amour et jeunesse, tu es soleil, soleil évanoui, voilant à mes yeux sa fuyante image, et quand la lune éblouissante luit sur le troupeau servile des nuages, je vois en elle, unique, ton visage qui, par-delà ses voiles, resplendit. Ibn Zaydûn (qui a été séparé de force de la princesse Wallâda) Citer Link to post Share on other sites
Sarazine 10 Posted November 23, 2013 Partager Posted November 23, 2013 Jeux Cruels Je pleure sur ceux Qui m’ont fait goûter la saveur De leur affection, Puis, dès qu’ils m’eurent Eveillé au désir, se sont Assoupis. Ils m’ont engagé à me tenir Debout, Et lorsque je me fus levé, Portant avec courage le fardeau Que leur affection M’a imposé, Ils se sont empressés De s’asseoir. Je sortirai donc de ce monde, Et votre amour Toujours vivant, dans cette poitrine, Sous mes côtes décharnées, Personne jamais N’en sortira la présence. Entre la tristesse Et moi-même J’ai noué de longues relations, Qui ne cesseront plus jamais, A moins que ne cesse un jour L’éternité. Bachar Ibn Burd (714-784) Comme c est touchant Ça sent le vécu:chut: Citer Link to post Share on other sites
Sarazine 10 Posted December 3, 2013 Partager Posted December 3, 2013 Jeux Cruels Je pleure sur ceux Qui m’ont fait goûter la saveur De leur affection, Puis, dès qu’ils m’eurent Eveillé au désir, se sont Assoupis. Ils m’ont engagé à me tenir Debout, Et lorsque je me fus levé, Portant avec courage le fardeau Que leur affection M’a imposé, Ils se sont empressés De s’asseoir. Je sortirai donc de ce monde, Et votre amour Toujours vivant, dans cette poitrine, Sous mes côtes décharnées, Personne jamais N’en sortira la présence. Entre la tristesse Et moi-même J’ai noué de longues relations, Qui ne cesseront plus jamais, A moins que ne cesse un jour L’éternité. Bachar Ibn Burd (714-784) oh comme c est triste Citer Link to post Share on other sites
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