auriol12 10 Posted January 21, 2013 Partager Posted January 21, 2013 L’attaque perpétrée par les terroristes contre le complexe de Tiguentourine à In Aménas a mis à nu tout le système de sécurité imposé par les sociétés étrangères et les négligences de la Sonatrach sur les questions de protection des sites. Dans ce magma de sécurité des installations pétrolières, les intérêts financiers se mêlent souvent à la corruption et surtout à l’espionnage. Dans le cas particulier de l’association avec la compagnie britannique BP et la norvégienne Statoil, la Sonatrach a fait preuve d’absence de stratégie en matière de sécurité. Pendant des années, la conception de la sécurité de l’association était assurée exclusivement par une société britannique, Stirling. Constituée d’experts en stratégie et de sécurité, Stirling a obtenu de nombreux contrats en Algérie pour des millions de dollars sans pour autant livrer des prestations supérieures à celle que pourraient proposer des sociétés algériennes. Il aura fallu attendre les nombreux scandales qui ont ébranlé la Sonatrach, pour voir Stirling changer de stratégie, car les associations de droit algérien ne pouvaient plus s’offrir des prestations sur le territoire national, rémunérées en devises. C’est alors qu’est née la société Algerian Facilities Management Company (AFMC). Elle est le fruit d’un partenariat entre Stirling et une Société Algérienne de Services, utilisant l’image de notoriété du fils d’un ancien président de la République. Mais dans les relations entre BP et Stirling, il n’y a pas que les bonnes affaires. On trouve surtout des aberrations souvent tolérées par la Sonatrach sous le prétexte que les normes britanniques sont les meilleures dans les activités HSE (hygiène, sécurité et environnement). Cette situation a fait que le transport routier de BP soit assuré pendant des années par le frère de Abou Zeid, l’émir de la zone de l’Aqmi. C’est également, en prenant le contrôle des activités HSE que BP a pu opérer un véritable massacre sur les puits d’In Salah et provoqué une déplétion précipitée du réservoir. Avec cette même logique, les normes de sécurité ont été bafouées sur les sites d’In Aménas, situés pourtant à quelques dizaines de kilomètres de la Libye qui vit depuis 2010 des tensions d’ordre sécuritaire. Au lieu de confier la protection des sites à une société de gardiennage et de sécurité dont les employés sont suffisamment armés, on s’est contenté d’engager de simples agents de sécurité, démunis de moyens conséquents et manquant surtout d’expérience. La logique britannique a même fait en sorte que le détachement militaire soit installé en dehors du complexe. La mauvaise évaluation du risque a fait le reste ensuite. Situation de monopole En Algérie, ce sont quatre sociétés étrangères de sécurité qui dominent le secteur pétrolier. Deux d’entre elles, Stirling et Control Risks, sont de droit britannique. Leurs concurrentes, GEOS et Amarante, sont françaises. La société Amarante est dirigée par Pierre- Antoine Lorenzi, ancien haut fonctionnaire du ministère de la Défense, et Alexandre Hollander, ancien officier supérieur des forces spéciales et du renseignement. GEOS, quant à elle, est dirigée par un général de corps d'armée, Jean Heinrich dont la fonction officielle est celle de président du directoire. Le général Jean Heinrich a fait sa carrière dans les opérations spéciales et le renseignement. Il a notamment dirigé le Service Action puis la Direction des opérations de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), avant de fonder la Direction du renseignement militaire (DRM). Ces deux sociétés de sécurité disputent les gros contrats algériens avec la célèbre compagnie britannique Control Risks, connue pour ses capacités à gérer les affaires de sécurité dans les environnements complexes et hostiles. On lui attribue même les capacités à gérer des coups d’Etat à travers ses 33 bureaux implantés sur les cinq continents. Pourtant, sur l’échiquier algérien, figurent de nombreuses sociétés de sécurité où activent d’anciens cadres très compétents de l’armée. Ces officiers et généraux ont prouvé leur capacité à gérer les situations sécuritaires les plus complexes dans la lutte contre le terrorisme. La Sonatrach n’a jamais tenté d’imposer ces compétences algériennes dans ses associations avec les compagnies étrangères. Mokhtar Benzaki Citer Link to post Share on other sites
Ladoz 11 Posted January 21, 2013 Partager Posted January 21, 2013 Il faut savoir raison garder . Ces sociétés assurent la sécurité à l'intérieur enceintes "étrangères" . Citer Link to post Share on other sites
clairvoyant 10 Posted January 21, 2013 Partager Posted January 21, 2013 bonjour KI DHARTAT LAMATT RAJLIHA APRES AVOIR PETE, elle a croisé ses jambes. Citer Link to post Share on other sites
Ben. 10 Posted January 21, 2013 Partager Posted January 21, 2013 L’attaque perpétrée par les terroristes contre le complexe de Tiguentourine à In Aménas a mis à nu tout le système de sécurité imposé par les sociétés étrangères et les négligences de la Sonatrach sur les questions de protection des sites. Dans ce magma de sécurité des installations pétrolières, les intérêts financiers se mêlent souvent à la corruption et surtout à l’espionnage. Dans le cas particulier de l’association avec la compagnie britannique BP et la norvégienne Statoil, la Sonatrach a fait preuve d’absence de stratégie en matière de sécurité. Pendant des années, la conception de la sécurité de l’association était assurée exclusivement par une société britannique, Stirling. Constituée d’experts en stratégie et de sécurité, Stirling a obtenu de nombreux contrats en Algérie pour des millions de dollars sans pour autant livrer des prestations supérieures à celle que pourraient proposer des sociétés algériennes. Il aura fallu attendre les nombreux scandales qui ont ébranlé la Sonatrach, pour voir Stirling changer de stratégie, car les associations de droit algérien ne pouvaient plus s’offrir des prestations sur le territoire national, rémunérées en devises. C’est alors qu’est née la société Algerian Facilities Management Company (AFMC). Elle est le fruit d’un partenariat entre Stirling et une Société Algérienne de Services, utilisant l’image de notoriété du fils d’un ancien président de la République. Mais dans les relations entre BP et Stirling, il n’y a pas que les bonnes affaires. On trouve surtout des aberrations souvent tolérées par la Sonatrach sous le prétexte que les normes britanniques sont les meilleures dans les activités HSE (hygiène, sécurité et environnement). Cette situation a fait que le transport routier de BP soit assuré pendant des années par le frère de Abou Zeid, l’émir de la zone de l’Aqmi. C’est également, en prenant le contrôle des activités HSE que BP a pu opérer un véritable massacre sur les puits d’In Salah et provoqué une déplétion précipitée du réservoir. Avec cette même logique, les normes de sécurité ont été bafouées sur les sites d’In Aménas, situés pourtant à quelques dizaines de kilomètres de la Libye qui vit depuis 2010 des tensions d’ordre sécuritaire. Au lieu de confier la protection des sites à une société de gardiennage et de sécurité dont les employés sont suffisamment armés, on s’est contenté d’engager de simples agents de sécurité, démunis de moyens conséquents et manquant surtout d’expérience. La logique britannique a même fait en sorte que le détachement militaire soit installé en dehors du complexe. La mauvaise évaluation du risque a fait le reste ensuite. Situation de monopole En Algérie, ce sont quatre sociétés étrangères de sécurité qui dominent le secteur pétrolier. Deux d’entre elles, Stirling et Control Risks, sont de droit britannique. Leurs concurrentes, GEOS et Amarante, sont françaises. La société Amarante est dirigée par Pierre- Antoine Lorenzi, ancien haut fonctionnaire du ministère de la Défense, et Alexandre Hollander, ancien officier supérieur des forces spéciales et du renseignement. GEOS, quant à elle, est dirigée par un général de corps d'armée, Jean Heinrich dont la fonction officielle est celle de président du directoire. Le général Jean Heinrich a fait sa carrière dans les opérations spéciales et le renseignement. Il a notamment dirigé le Service Action puis la Direction des opérations de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), avant de fonder la Direction du renseignement militaire (DRM). Ces deux sociétés de sécurité disputent les gros contrats algériens avec la célèbre compagnie britannique Control Risks, connue pour ses capacités à gérer les affaires de sécurité dans les environnements complexes et hostiles. On lui attribue même les capacités à gérer des coups d’Etat à travers ses 33 bureaux implantés sur les cinq continents. Pourtant, sur l’échiquier algérien, figurent de nombreuses sociétés de sécurité où activent d’anciens cadres très compétents de l’armée. Ces officiers et généraux ont prouvé leur capacité à gérer les situations sécuritaires les plus complexes dans la lutte contre le terrorisme. La Sonatrach n’a jamais tenté d’imposer ces compétences algériennes dans ses associations avec les compagnies étrangères. Mokhtar Benzaki La décision de remplacer l'Armée par des Socités de gardiennage étrangères a été prises par Khelil et son maitre d'El Mouradia pour empocher des bakchichs au passage, via Said Bouteflika. Vive la famille ! :beta::beta::beta::beta::beta: Citer Link to post Share on other sites
clairvoyant 10 Posted January 21, 2013 Partager Posted January 21, 2013 Il y a 40 traductrices (de belles nanas) sur le site de Tiguentourine. Citer Link to post Share on other sites
Guest jagellon Posted January 21, 2013 Partager Posted January 21, 2013 Ya essi Auriol il s'agit de la sécurité à l'intérieur des enceintes et elle incombe à la société d'exploitation. Ce n'est pas le cas uniquement en Algérie. C'est le cas au Venezuela , au Brésil, à Ankara et à Khmis el Khechna. BP a rogné sur le budget sécurité point barre. Ils ne le font pas uniquement en Algérie. C'est comme ça les multinationales. Si elle pouvaient ne donner à bouffer qu'une fois par jour elles le feraient. Pour ce qui est de la sécurité hors zones c'est autre chose. Aucun expatrié n'a le droit de bouger sans escorte militaire. Les responsables et les éléments de ces sociétés de sécurité doivent êtres escortés aussi. Ce n'est pas le cas dans la plupart des pays ou ce sont d des sociétés militaires privées qui se chargent de la sécurité. Ça te dirait de faire un tour en Irak? Dès l'atterrissage on te filera un gilet pare-balles, un casque et tu te retrouveras dans un hummer avec des barbouzes venant de partout. Des serbes, des russes , des béninois, des colombiens etc..wallah ça va te plaire. Désolé je dois y aller. Mes chaussettes sont dépareillées et je dois gérer ça. Encore la faute à boutef je te dis. Citer Link to post Share on other sites
kherrata2014 10 Posted January 21, 2013 Partager Posted January 21, 2013 Bp ne connaît pas le proverbe arabe qui dit "Qui sème des épines récolte les blessures" :( Citer Link to post Share on other sites
Bouba0677 10 Posted January 21, 2013 Partager Posted January 21, 2013 Ya essi Auriol il s'agit de la sécurité à l'intérieur des enceintes et elle incombe à la société d'exploitation. Ce n'est pas le cas uniquement en Algérie. C'est le cas au Venezuela , au Brésil, à Ankara et à Khmis el Khechna. BP a rogné sur le budget sécurité point barre. Ils ne le font pas uniquement en Algérie. C'est comme ça les multinationales. Si elle pouvaient ne donner à bouffer qu'une fois par jour elles le feraient. Pour ce qui est de la sécurité hors zones c'est autre chose. Aucun expatrié n'a le droit de bouger sans escorte militaire. Les responsables et les éléments de ces sociétés de sécurité doivent êtres escortés aussi. Ce n'est pas le cas dans la plupart des pays ou ce sont d des sociétés militaires privées qui se chargent de la sécurité. Ça te dirait de faire un tour en Irak? Dès l'atterrissage on te filera un gilet pare-balles, un casque et tu te retrouveras dans un hummer avec des barbouzes venant de partout. Des serbes, des russes , des béninois, des colombiens etc..wallah ça va te plaire. Désolé je dois y aller. Mes chaussettes sont dépareillées et je dois gérer ça. Encore la faute à boutef je te dis. Te fatigue pas mon frère...cet Auriol sait tout ca, mais tout ce qui l'interesse c'est de pourrir l'algerie. c'est un maroki aigri et jaloux...donc le mieux c'est de le boycotter lui et ses posts. Citer Link to post Share on other sites
warseniss2 10 Posted January 22, 2013 Partager Posted January 22, 2013 Te fatigue pas mon frère...cet Auriol sait tout ca, mais tout ce qui l'interesse c'est de pourrir l'algerie. c'est un maroki aigri et jaloux...donc le mieux c'est de le boycotter lui et ses posts. Ce zygoto marroki fait semblant d'oublier que même sa queen pardon son sidou amir quelque chose est sous la garde du mossad et de la CIA.....:mdr: N'en parlons pas du reste. Pour les sociétés étrangères ou pour toute entreprise même algérienne je trouve que c'est logique qu'elle s'occupe de sa sécurité intérieure.Faut pas abuser quand même car elle font beaucoup de bénefs.....L'extérieur c'est autre chose car ça rentre dans le domaine public et là c'est l'état algérien qui décide.....:gun_smilie: Citer Link to post Share on other sites
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